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[Flashback Novembre 1975] Se relever après les coups - Libre

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Angie Blackwood

Angie Blackwood


GRYFFONDOR
Le courage ne se laisse jamais abattre.

GRYFFONDORLe courage ne se laisse jamais abattre.
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MessageSujet: [Flashback Novembre 1975] Se relever après les coups - Libre [Flashback Novembre 1975] Se relever après les coups - Libre 129196351Mer 11 Avr 2018 - 12:14

HJ: Le sujet se passe après le math de Quidditch où Angie était la cible d'un cognard ensorcelé. Comme le match n'a pas duré longtemps et que le cognard a pas eu le temps de faire trop de dégâts , j'ai rajouté un truc qui se passe à la fin du match qui est pas dans le sujet du match, pour que ce soit plus drôle  Loul

Le noir, c’était tout ce que je voyais. Le noir total. J’avais l’impression de flotté, c’était agréable comme sensation. Je ne pouvais pas bouger par contre, mais je n’avais mal nulle part. Je n’avais aucune idée de l’endroit où j’étais. C’était presque comme si j’étais dans un espèce de coma. Pas grave, j’étais bien là, tranquille. Une question me tournait quand même dans la tête : commet j’étais arrivé là ? J’essayais de chercher mais je ne trouvais pas. Le dernier souvenir que j’avais me semblait tellement loin. Il me fallu un moment avant de réussir à me le rappeler. Le match de Quidditch contre les Poufsouffle. J’avais été pris en chasse par un cognard fou. Mon match s’était globalement résumé à tourner dans tous les sens pour l’éviter, obligeant les batteurs à se concentrer sur moi, même les batteurs adverses. Mais je n’avais pas plus de détail que ça. C’était bizarre, je me rappelais très bien mes autres matchs, mais pas celui-ci. C’était très flou dans ma tête. Je ne me rappelais même plus qui avait gagné. En me concentrant davantage, les images revenaient petit à petit. J’avais tenté d’éviter ce maudit cognard pendant tout le match, mais rien à faire, il revenait sans cesse vers moi, comme attiré vers un aimant. Moïra avait essayé de l’envoyé loin, mais il l’avait gentiment esquivé pour venir s’écraser, dans mon coude. Une vive douleur au coude apparu alors. Essayant de l’oublier, je continuais de me concentrer sur mes souvenirs. Dowey avait réussi à l’envoyé loin, dans la tribune des Serpentard même. Mais il était quand même revenu, rencontrant mon genou cette fois. Aïe ! Voila que j’ai une douleur au genou maintenant. Je n’y comprenais rien là. La fin du match était venue assez vite. Ellya avait attrapé le vif à la première tentative. On avait gagné le premier match de la saison. J’avais été tellement contente que j’avais levé les bras en signe de victoire. Oubliant totalement le cognard qui me poursuivait. Il vint alors s’écraser à toute vitesse entre mes omoplates. Réveillant alors une énorme douleur, qui me coupa la respiration, et qui me fit tomber de mon balai tellement je n’étais pas prête à cela. Puis plus rien, le trou noir.

J’ouvris lentement les yeux, la lumière du jour m’aveuglant à moitié. J’avais mal partout. Le coude, le genou, le dos, et un atroce mal de crâne. Après quelques instant pour m’habituer à la lumière, je vis que j’étais allongé dans un lit, sûrement à l’infirmerie. Je me rappelais maintenant. A la fin du match, ma joie suite à la victoire m’avait totalement fait oublier ce cognard qui m’avait percuté de plein fouet et éjecter de mon balai. Ça faisait une sacrée chute. Ça expliquait mon mal de crâne tient. J’avais du mal à respirer, en même temps, vu le choc que j’avais pris dans le dos, c’était pas étonnant. J’aperçu quelqu’un à côté de moi, mais je ne voyais pas de qui il s’agissait. Je voulu tendre le bras vers elle, mais impossible de bouger avec ces douleurs. Je me contentait donc, pour signaler mon réveil, d’un petit « Aïe ».

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MessageSujet: Re: [Flashback Novembre 1975] Se relever après les coups - Libre [Flashback Novembre 1975] Se relever après les coups - Libre 129196351Mar 17 Avr 2018 - 12:53

Le premier match de l’année - qui avait également été le premier de Peter et son dernier espérait-il à la manière dont James le regardait - avait été terriblement éprouvant. Un « cognard fou » leur équipe l’appelait-il avait pris Angie Blackwood pour cible et l’avait mise au tapis une fois la victoire remportée. Les huées horrifiées provenant des gradins avaient alerté les joueurs encore en place sur le terrain et c’était un sacré coup de chance que deux d'entre eux aient rattrapé l’ancienne capitaine avant qu’elle ne se brise la nuque par terre.

Peter l’avait regardée tomber de son balai d’un œil interdit, il était trop pétrifié pour esquisser le moindre mouvement, il s’était senti inutile d’un bout à l’autre de ce match, pas uniquement à faire gagner son équipe mais à protéger sa coéquipière. Toute l’équipe des rouges et or s’était pressée encore transpirante aux portes de l’infirmerie ainsi que quelques membres de l’équipe des blaireaux mais Madame Pomfresh les empêchait tous d’entrer. Tous finissaient par repartir et Peter emboîtait déjà le pas de James et Sirius comme à son habitude, lorsque la main de l’infirmière le retint par le coude. « Pas vous mon garçon ! ». Il aurait été mentir de dire que, malgré toute cette agitation, le batteur n’avait pas oublié le premier cognard qu’il s’était pris dans le poignet ainsi que le second qu’il s’était pris en pleine poire en voulant protéger sa rousse camarade. Il sentait encore un sang chaud lui couler des narines et ne se rappelait pas avoir autant jamais souffert de son existence douillette. Il avait simplement l’habitude de se faire réparer par son amis Remus plutôt que par Madame Pomfresh. Il lança un regard désespéré à ses deux amis - il n’aimait pas qu’on les sépare - mais ce ne fut pas de mauvais coeur qu’il entra dans la pièce lumineuse qu’il connaissait surtout pour en avoir récuré les bassines lors d’une très longue punition.

Angie était allongée inconsciente dans un lit et Peter détourna rapidement son regard d’elle avait de se mettre à culpabiliser. Madame Pomfresh tira le rideau et le fit attendre sur un lit voisin pour finir de s’occuper de sa camarade en grommelant des propos tels que « quand est-ce que les sorciers préféreront les jeux moins dangereux ? » ou « quelle sale sorcellerie que ce cognard ». Le maraudeur ne se montrait jamais en désaccord avec personne par habitude et était de plus pour une fois carrément d’accord aussi acquiesça-t-il à chacun des propos de la dame, lui qui avait toujours été un plus grand amateur de bavboules que de quidditch. Il était pourtant ramasseur de souafle depuis la deuxième année car il avait passé les sélections en même temps que ses meilleurs amis. Il était beaucoup trop mauvais pour avoir une place dans l’équipe mais avait supplié la rouquine présentement étendue de plaider sa cause par crainte d’être séparé de son groupe (car quand il n’était pas avec eux, il attirait les soucis comme un gallion attire les niffleurs). Elle avait plaidé auprès du capitaine de l’époque pour qu’il soit ramasseur de souafle puis était elle-même devenue capitaine et avait conservé sa position. Elle était comme cela Angie Blackwood, toujours super gentille. Le garçon l’avait toujours beaucoup appréciée.

Son nez fut bientôt réparé d’un episkey mais la simplicité de ce sortilège ne suffisant pas à venir à bout de son poignet, leur infirmière préféra lui faire boire une potion et le garder sous surveillance. Il ne fut pas mécontent après s’être lavé son visage de pouvoir s’allonger dans le lit et s’endormit avant d’avoir eu le temps de se changer ou de se glisser sous les draps. Il se réveilla en fin d’après-midi un peu avant sa camarade et constata avec bonheur qu’il pouvait de nouveau bouger la main sans souffrir. Il ne semblait pas en être pareillement de la rouquine. « Euh ça va ? » s’enquit-il un peu stupidement de son état.

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