Si Gardenia tentait de réveiller son cousin sur la situation dans laquelle il était, bien qu'il semblait lui-même se rendre compte que la situation était nocive pour lui ce qui déstabilisait suffisamment la bleue pour qu'elle le prenne dans ses bras. Gabin avait beau avoir un an de moins qu'elle, ils avaient toujours été collés l'un à l'autre comme des jumeaux. Elle se recula légèrement lorsqu'il repris la parole, ainsi donc là était le problème. Wilda. La Capitaine était consciente de la tournure qu'avait pris les choses entre la joueuse de son équipe et son cousin quelques années auparavant et comprenait la peur qui habitait ce dernier. Mais la peur n'engendrait que les regrets et elle voulait qu'il en prenne conscience, et vite. « Gabin. Regarde-moi. » fit-elle durement en se saisissant de son épaule droite d'une main et de son menton de l'autre. « Nina, n'est pas Wilda et ne sera jamais Wilda.Tu comprends ? Je ne veux pas que tu deviennes un épouvantail simplement parce que tu as peur de briser votre amitié. » dit-elle avant de reprendre sur le même ton. « Tu es Gabin Ollivander. Nina est une fille géniale... et si elle ne le voit pas et que votre amitié se termine là, qu'elle ne peut pas passer outre. C'est que votre amitié ne valait pas plus que du jus de citrouille. » termina-t-elle en lâchant le Poufsouffle. Il était temps qu'il se réveille et qu'il prenne son courage à deux mains.

Il comprenait ce que Gardenia essayait de lui faire comprendre, enfin il croyait mais même si une partie de lui voulait écouter ses conseils, l'autre partie lui hurlait de faire le contraire et d’aller se cacher. Il était désespéré mais il se sentait comme au bord d'un ravin. Soit il se faisait pousser et il tomberait sans pouvoir se relever, soit il tentait de sauter de lui-même pour retomber sur ses jambes. Le pire serait encore qu'elle apprenne ses sentiments par l'intermédiaire d’un autre. Mais en même temps, c'est à peine s’ils se parlaient actuellement, comment pourrait-il aller la voir dans de telles conditions. Etait-ce vraiment une bonne idée de briser cette glace en avouant ses sentiments. Il avait Comme qui dirait un léger doute sur la question. Com Me elle lui demanda, il releva enfin les yeux qu’il gardait baiser depuis tout à l’heure et la regarda dans les yeux non sans mal sentant qu'il pouvait être détruit. Nina pas Wilda ? Mais si en fait elle en avait tout. Il était dans une situation quasi-identique à celle qu'il avait vécu plusieurs années auparavant. La seule chose qu'il pouvait espérer serait que sa réaction soit différente er qu’elle le rejette fermement ou non… mais ça il préférait ne pas y penser, ce serait trop beau, trop parfait. Mais au moins s'il comprenait que cela ne servait plus à rien d’espérer il réussirait peut être enfin à l'oublier et à passer à autre chose, enfin l'espérait-il, il n'avait plus que ça l'espoir. « non je ne comprend pas, je ne comprend pourquoi j'ai toujours cette stupide idée de tomber amoureux de personnes que je connais et qui comptent à mes yeux à un tel point. Tout serait tellement plus simple si je rencontrais un jour quelqu'un dans une rue et que je sois conquis ! Mais je suppose que c'est impossible z Poudlard. » il l’écouta et il avait toujours respecté ce qu'elle disait mais la il ne pouvait pas la laisser dire. « Je t'adore Nia mais je ne peux pas te laisser dir3 ça ! Peu importe ce qu'il se passe notre amitié est belle er puissante ! Simplement, il y a certains sujets qui peuvent tout détruire… » Il était capable de se battre pour leur amitié mais il était incapable de dire s'il serait prêt à tout pour leur amour, il lui semblait mais comment être sûr d'une chose pareille.

Gabin était définitivement et inconditionnellement amoureux de la personne qu'il choisissait, à chaque fois. Ils se ressemblaient tout deux sur ce point et Gardenia ne pouvait faire autrement que de laisser les choses se faire. Mais son intervention dans la relation qu'il entretenait avec Nina pourrait tout gâcher aussi bien entre les deux jeunes tout qu'entre les deux cousins. Le jeune homme semblait désespéré et la demoiselle se sentait impuissante face à lui qui refusait de faire le premier pas, quoi qu'il puisse se passer. Les espoirs de son cousin lui paraissait censés, il voulait simplement aimer et être aimer en retour. « Ce n'est pas stupide Gabin. Il n'y a aucune stupidité dans le fait de vouloir aimer. » dit-elle avec plus de douceur qu'auparavant. « Il ne faut simplement pas jouer avec le feu. » finit-elle par dire en lui lâchant les épaules, admirant le ciel. Certains sujets qui pouvaient tout détruire, hein. Nostalgique, la jeune fille soupira et lâcha quelques mots sans contrôler sa langue. « L'amitié n'est pas la seule chose qui peut-être détruite d'un claquement de doigt. » fit-elle en pensant aux bêtises qu'elle avait pu faire l'été précédent sa septième année et qui avait tout fichu par-terre.

C’était bête, cette conversation était presque un peu bête mais c’était plus fort que lui. Il avait l’impression d’être le seul à pouvoir comprendre cette situation, le seul a avoir vécu cette souffrance. Ce qui était complètement idiot de sa part, il fallait bien l'admettre, tout le monde avait déjà vécu des déceptions amoureuses, mais là, deux fois de suite, deux situations si proches lui faisait perdre toute notion de recul ou d’écoute. Il avait l'impression de tout perdre alors que rien n’était fait, il s'enfermait dans une spirale et était hermétique à toute parole tout conseils. Il ne se souvenait même pas de quand tout cela avait commencé mais il savait que toute cette histoire était dangereuse pour lui et qu’il fallait qu’il sorte de tout cela mais seul, il devait se relever car la situation était stérile. « Nia tu es une des personnes les plus importantes dans ma vie, sache que cela ne changera jamais mais je pense que j'ai besoin d’être seul pour m'en sortir". Et il s’en alla comme ça, in ne voulait pas l’abandonner mais lui parler ne ferait que le braquer alors il avait sûrement choisi la meilleure option parmi celles qui se présentaient à lui.