ϟ la fiche de recensement

NOM - SLUGHORN PRENOMS - Horace Eugene Flaccus DATE DE NAISSANCE - 28.04.1906 AGE - 70 ans VILLE D'ORIGINE - Oxford, UK SANG - Pur ANCIENNE MAISON - Serpentard ORIENTATION - Côté du bien

Paracelse, né Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim, maître potionniste le plus connu de son époque déclara le premier que « tout est poison, rien n'est poison, c'est la dose qui fait le poison ». Cette doxa que notre protagoniste aime apprendre à ses étudiants paraît brillamment s’appliquer à sa personnalité plus fine que sa silhouette mais toute aussi pondérée que sa taille. Car si Horace est un ambitieux, il n’en est pas moins une forte et loyale tête, et jamais son inclinaison naturelle pour les personnes puissantes et talentueuses ne fera plier ses valeurs morales. Il est bien connu que la seule chose à laquelle le professeur ne sait résister est une boîte d’ananas confits. Son sens de la camaraderie, qui s’exprime à travers une figure rubiconde et pétrie de bonhomie, a toujours fait de lui une personnalité agréable de laquelle s’entourer. Peut-être d’ailleurs avez-vous déjà souhaité l’approcher ? Possiblement de manière vaine ? Car notre homme, comme tout excellent potionniste, n’aime pas laisser place au hasard. Et sa nature l’a toujours conduit à sélectionner ses amitiés de la même manière que ses ingrédients, d’une poigne enjouée en faisant toujours primer sur le reste leur qualité. Pour autant, il sera prudent de ne pas vous heurter en vous écartant ; et tout au plus vous questionnerez vous, après que l’homme ait déjà disparu au détour d’un couloir, sur sa vexante hypocrisie. Mais n’est-ce pas là finalement une simple expression des bonnes manières ? Cher lecteur, prière de lui rendre sa bienveillance.

VOTRE PATRONUS - Une pieuvre
VOTRE EPOUVANTARD - Une bouteille d’hydromel qui se vide dans une pinte sans fond, antithèse de la corne d’abondance.
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Le lilas
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – Vous voulez dire … dans son assiette ?
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Son âge le rend réfractaire à ce type de surprises, mais dans son jeune âge, vous serez surpris d’apprendre que son parfum préféré était celui de l’ananas confit !
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Avis. N’est-ce pas fantastique quand la magie produit de la beauté ?
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – L’Apothicaire Slug et Jiggers, la seconde institution la plus vieille du Chemin après le Chaudron Baveur, plus vieille que Gringotts même. Horace raconta un jour en riant à Mrs Bobbin que la boutique fut fondée par l’une de ses plus illustres ancêtres. La pauvre âme se serait éteinte dans des circonstances suspicieuses juste après son mariage avec Jiggers (lequel hérita de toutes les parts de son affaire). Les femmes de sa famille, confesse-t-il parfois après un verre de trop, ne sont pas très belles mais très poilues.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Paracelse, souhaitez-vous que je rappelle son nom complet ?

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - But that’s life, I suppose. You go along and then suddenly … poof !

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Aaaah Frida, vous y êtes presque, vous brûlez, vraiment ! Je suis Professeur au Collège de Poudlard et connais l’immense bonheur et honneur de former tous ces gens importants que vous citez. Voilà maintenant quarante-cinq années que j’enseigne le noble et subtil art des potions. Mais dites moi … concernant ce balayeur, il s’agit bien d’un titre honorifique remis aux meilleurs joueurs de quidditch, n’est-ce pas ?

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
Oh vous savez Frida, il existe des plaisirs qu’un homme rencontre plus facilement dans les ananas que dans les femmes. Hum … vous reformulerez, n’est-ce pas ?

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
En voilà une question intéressante, j’ai longtemps cru au déterminisme vous savez ? Mes parents sont des personnes éminemment intelligentes, pas uniquement d’un point de vue intellectuel, mais également émotionnel et social. Ils n’ont jamais été de fervents révolutionnaires et m’ont transmis je crois une certaine inclinaison pour nos traditions, j’ai naturellement suivi leurs traces dans la maison des serpentards. Mais je me vois forcé de vous avouer que, à force de travailler avec des étudiants chaque année si différents, je me trouve parfois … eh bien … surpris ! Et heureux, véritablement, de ne pas tomber dans le piège d’une sédentarité de la pensée.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Allons Frida, les rêves appartiennent à la jeunesse, vous ne pensez pas ? Ne sommes nous pas là, justement, pour que les rêves de nos enfants deviennent des projets et trouvent un accomplissement ?

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Je ne m'intéresse pas autant à la politique qu'aux hommes, vous savez ? Et notre ministre de la magie est un homme formidable ! Il a trouvé le temps de m’envoyer un hibou le lendemain des élections … un grand homme notre ministre et qui ne besogne pas à la moindre tâche. La situation qu’il affronte aujourd’hui est terrible et je lui souhaite le plus grand courage !

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
A mon âge, on ne peut rêver que d’une paire de pantoufles confortables, d’un bon vin des elfes et d’une boîte d’ananas confits, ma chère Frida. Notre entrevue se termine déjà ? Quel dommage !

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  euh ... non Où avez vous connu le forum ? je vais pas le répéter à chaque fois oh ! Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : oui veaudelune

Vous avez la possibilité de réserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

— A la une de la gazette ce matin : « Les rumeurs enflent : un Mage Noir recruteraient des Sorciers dans l'optique de former une armée. Info ou Intox ? » Décrivez votre réaction au cours d'un RP.

L’air de la rentrée était doux et, pour le plus grand bonheur de Horace Eugene Flaccus Slughorn, sa collègue qui enseignait la divination lui avait répondu les lèvres pincées qu’un été indien se profilait (c’est qu’elle n’appréciait guère voir sa 'noble' matière réduite à des prédictions météorologiques). Lui n'était que joie de voir l’humidité repoussée à la saison prochaine car cet état de l’air n’avait jamais soulagé ses rhumatismes. Les clairs rayons du soleil perçaient les vitres poussiéreuses et le professeur sifflotait l’air de Odo le héros en usant les lattes du parquet qu’il parcourait depuis plus d’un demi-siècle, voilà qui ne le rajeunissait pas ! Il s’interrompit dans son habitude de vieille personne et revint en arrière pour passer une tête dans l’embrasure de la porte du bureau du professeur de défense contre les forces du mal. De nouveaux cartons étaient posés sur le bureau, ça alors, encore !? Peut-être que cette fois-ci, ce serait la bonne, se dit-il en pénétrant dans la salle … Sa nature égoïste faisait bien peu de cas de la succession de professeurs pour enseigner cette matière, oh non, tout ce qui l’intéressait lui, c’était la perspective de pouvoir poser son fessier derrière ce bureau. Il convoitait cette pièce comme un niffleur convoite un gallion depuis que Galatea Merrythought l’avait abandonnée. Depuis l’année 1945, il ne s’écoulait pas une année sans qu’il flatte le directeur du collège afin de pouvoir installer ici son nécessaire à potions. Son bureau était situé dans les cachots et comme énoncé dans les lignes précédentes, Horace n’aimait vraiment pas l’humidité.

Aussi se plut-il à inspecter les lieux avec l’œil collectionneur d’un gobelin, il savait déjà où il installerait son piano, quelle teinte prendrait les rideaux. Il se sentait ici chez lui et s’affala dans un fauteuil avant de redresser ses jambes douloureuses sur une petite table basse (un ottoman, il faudrait qu’il fasse l’acquisition d’un ottoman !). La dernière édition de la gazette des sorciers se trouvait négligemment écrasé sous ses fesses et il l'extirpa non sans mal pour tomber sur la page des mots croisés sorciers, un passe-temps qu’il affectionnait tout particulièrement. Il traça à l’encre noire et, avec un rictus complaisant, le mot de snagarlouf dans les cases correspondantes lesquelles se mélangèrent aux autres … les mots croisés sorciers, c’était un tout autre défi que les mots croisés moldus. Il médita encore longuement sur le nom de l’ancien capitaine de l’équipe de quidditch du pays, la question n’était pas aisée pour lui comme il ne se rappelait pas l’avoir reçu dans son club, c’était un nom français lui semblait-il, un sorcier qui avait étudié outre-manche … Il remplit prudemment les cases mais se trompa et fut aspergé par un jet d’encre. « Oh le jeu facétieux ! » se plaignit-il d’un ton rieur en refermant la gazette. Mais son rire s'étouffa aussitôt et son coeur bondit dans sa poitrine, avait-il bien lu ? Un autre nom venait de lui apparaître comme un fantôme du passé, celui du garçon qui avait été le plus brillant de son club. Il tint le journal à bout de bras pour pouvoir le lire aussi confortablement que le lui permettait sa presbytie et mit un certain temps avant de retrouver le passage de l’article qui avait attiré - ou trompé espérait-il être sénile - son attention. Tom Jedusor que le Bureau des Aurors soupçonne d’être le mage noir qui s’est autoproclamé ‘seigneur des ténèbres’ lors de l’attaque du musée des objets moldus (« la nuit au musée » témoignage déchirant de Ben Sliver reproduit par Rita Skeeter en page 16) serait le sorcier le plus dangereux que l’Europe ait connu depuis Gellert Grindelwald. Nombreux sont les témoins qui affirment que les sortilèges ricochent sur sa cape comme sur … Les doigts du professeur tremblaient trop violemment pour l’empêcher de pouvoir lire le reste de l’article. Seul le titre imprimé en caractère gras l’agressait. LES RUMEURS ENFLENT : UN MAGE NOIR RECRUTERAIT DES SORCIERS DANS L'OPTIQUE DE FORMER UNE ARMÉE. INFO OU INTOX ? Des rumeurs, le bon professeur s’accrochait-il désespérément à ce mot, il ne s’agissait que de rumeurs.

La porte mal huilée du bureau grinça derrière Horace qui se retourna d’un bond. Albus Dumbledore l’observait derrière ses lunettes en demi-lunes. « Ah Albus ! » couina-t-il avec aigreur, il s’agissait assurément de la dernière personne qu’il souhaitait croiser en cet instant. Il enfonça les pouces dans les poches de son veston pour ne pas trahir sa tremblote et ne s’avança vers le directeur que pour mieux lui passer devant et se retirer. Mais ce dernier referma doucement la porte derrière lui … tandis que son professeur refermait quant à lui son esprit d’occlumens. « Vous avez je crois, Horace, lu comme moi la première page de la Gazette ce matin ? » « La Ga … ? La Gaz … ? Oh non Albus ! Merlin nous vienne en aide, nous sommes nombreux à penser que le journalisme d’investigation n’est plus ce qu’il est depuis que cette … » « Ce bureau vous plaît-il Horace ? » le grand sorcier changea-t-il de sujet en un tour de cape pour contempler la vue imprenable que la fenêtre la plus grande offrait sur le saule cogneur et la forêt interdite. « Hum … non … j’étais justement sur le départ … j’ai, voyez-vous, de l’encre plein le veston ! » voulut-il montrer l’ampleur de la catastrophe au barbu qui n’esquissa aucun effort pour se retourner. « Puis-je vous suggérer un simple recurvit ? » « Ne soyez pas fou Albus, il est confectionné en vigogne ! - son ton était devenu d’un seul coup plus agressif et il dut prendre une discrète inspiration pour s’intimer au calme et retrouver son sourire le plus accorte mais celui-ci ne trahissait pas la faiblesse de sa voix - aucun sortilège ne saurait évincer la subtilité d’une potion ». Et le maître en la matière disparut en un claquement de porte.

"Vous reformulerez, n'est-ce pas ?"

Tu me tues, vieil homme. Re

Rebienvenue Professeur

Enfin un professeur avec un peu de légitimité dans cette école désastreuse

(re)Bienvenue Professeur