ϟ la fiche de recensement

NOM - Zabini, depuis toujours et à jamais ! PRENOMS - Ava, inspirée de Aja, déesse de la forêt qui règne aussi sur les herbes médicinales et de Ala, mère de toute chose. Un nouveau nom pour une nouvelle déesse ? DATE DE NAISSANCE - 22 janvier 1953 AGE - 23 ans VILLE D'ORIGINE - Londres, Angleterre SANG - Sang pur ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Serpentard ORIENTATION - Côté du mal

Ava est une femme d'une grande beauté et en a tout à fait conscience. Elle aime se mettre en avant et est plutôt narcissique, très fière. Elle incarne toujours des rôles, mettant masque sur masque, mais le rôle qu'elle joue le mieux, c'est celui de la femme-enfant, l'innocence même avec son sourire angélique, à qui on donnerait le bon dieu sans confession, trop fragile, trop belle...
Mais derrière ces masques, Ava peut être redoutable. Profondément féministe, elle sait et veut se débrouiller seule. Manipulatrice, elle ment comme une arracheuse de dents... ou plutôt, disons qu'elle sait arranger la vérité à son avantage.
Elle a plusieurs passions dans la vie : les hommes qui la désirent (ou alors elle saura s'en faire désirer) et l'argent (la beauté, la classe et l'élégance, ça s'entretient, sinon ça fane). Adolescente, elle croyait à l'amour avec un grand A, rêvait de se marier et d'avoir des enfants, elle pensait qu'un homme lui apporterait le bonheur. Elle s'est vite rendue compte qu'elle seule pourrait s'offrir le bonheur qu'elle mérite. Elle n'a plus aucune valeur de fidélité, ne désire aucun enfant, mais adore toujours autant les mariages !

VOTRE PATRONUS - une pie
VOTRE EPOUVANTARD - un miroir dans lequel elle se voit vieille, sa beauté envolée
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE - le pourpre
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ - les hirondelles
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ - citron vert
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – evanesco
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE - la sienne bien sûr : Potions&Remèdes
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ - Hector Dagworth-Granger !

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Elle est membre de la Très Extraordinaire Société des potionnistes.
Des rumeurs disent qu'elle a du sang de vélane. Ce n'est pas vrai, la nature l'a ainsi simplement doté d'une très grande beauté, mais elle ne dément pour autant pas la rumeur. Par contre toute sa branche paternelle est africaine.
Elle est deux fois veuve et s'est à nouveau marié depuis six mois à un sorcier du nom de Trevor. Elle a quelques amants occasionnels.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?

Ava porta un regard neutre sur la petite pièce dans laquelle Rita venait de la faire entrer. Deux fauteuils de biais se faisaient face, un petit guéridon les séparant. Avec un sourire, elle s'installa en face de la journaliste et ramena sa chevelure de lionne sur une épaule, prête à la conversation. Ava adorait parler d'elle.

« Oh, balayeur, quel humour ! »

Comme si Ava, personnification de l'élégance et de la beauté, avait pu un jour s'abaisser à toucher un balai autrement que pour voler avec.

« Pour tout vous dire, ma chère Rita, je suis potionniste. Bien sûr, la majorité de mes activités consistent en la réalisation de potions pour mes clients. Mais laissez-moi vous détailler un peu le contenu de mes recherches. Voyez-vous, ne vous ai-t-il jamais arrivé de devoir prendre une potion anti-rhume ? Ou n'importe quelle potion pour une quelconque maladie ? Ou même un traitement plus long... Elles ont en général un goût affreux, n'est-ce pas ? En même temps, pourrait-on s'attendre à quelque chose de délicieux dans un breuvage composé, entre autres, d'yeux de chauve-souris et d'écailles de salamandre de feu ? Non, évidemment ! Mes recherches portent justement sur le goût des potions : quels ingrédients ajouter pour annuler le goût de ces remèdes, ou mieux encore, les améliorer ! Tout ça, sans en altérer les propriétés, bien sûr... »

Les yeux pétillants quand elle parlait de ses recherches, Ava ne précisait bien évidemment pas qu'une de ses spécialités était de rendre invisible au goût et dans l'organisme les poisons les plus foudroyants. Mais le regard entendu de Rita n'était pas sans équivoque : elle se doutait évidemment de ce que recouvraient toutes ses activités. Il fallait bien vivre, ma foi !

« N'hésitez pas à venir à la boutique un jour, au besoin, ma chère : 3 impasse Dorcas Bienaimée, juste après Fleury & Bott, sur le chemin de traverse ! »

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?

Ava se redressa légèrement dans son fauteuil, le dos cambré, épaules en arrière, et décroisa les jambes, ce qui lui laissa le temps de réfléchir à sa réponse. Ava avait-elle la tête de quelqu'un qui a souffert en amour ? A vrai dire, il s'agissait plutôt de l'inverse.

« Vous n'imaginez même pas, Rita. Mais puisque nous sommes là pour parler... Charles, c'était son prénom : le prénom de mon premier mari. Oh je l'aimais ! Je venais de sortir de Poudlard, j'étais jeune et naïve, lui était un peu plus âgé, mais nous nous aimions et nous nous sommes mariés très rapidement. Un mariage parfait !... Mais de courte durée... Malheureusement, le pauvre est décédé quelques mois après nos noces, d'un terrible accident ! »

Naïve, elle connaissait encore très peu les hommes à cette époque. Ses parents avaient soutenu la noce dès qu'ils avaient appris sa relation avec cet homme de douze ans son aîné, qu'elle connaissait à peine. Mais il était riche et sang-pur, un bon parti presque inespéré pour la métisse qu'elle était. Et surtout il fallait préserver son honneur, même si cela signifiait qu'elle se mariait avant son frère aîné... Mais à dix-huit ans, on pense avoir trouvé le grand amour et pour la jeune Ava, cela recouvrait certains idéaux, à commencer par la fidélité. Son ego avait été touché. Six mois de mariage et le pauvre Charles avait fait une "malencontreuse" chute du deuxième étage de leur manoir : embroché sur le grillage.

« Puis il y a eu Joe. C'était ainsi qu'il se faisait surnommer. Beaucoup plus... comment le décrire... Bad boy, vous voyez ? Il était américain, il disait dresser des dragons pour la course. Ces américains, alors ! Comment ne pas craquer ? »

Un rire cristallin lui échappa. Joe ? Un menteur et un joueur, un peu trop accro au whisky pur feu. Jeune veuve riche de son précédent mariage, Ava avait tout de la parfaite victime à embobiner pour Joe qui avait très vite changé après leur mariage. Mais forte de sa première expérience, elle avait pris son temps pour se débarrasser de lui d'une manière un peu plus propre.

« La malchance m'a poursuivi encore une fois. Empoisonné ! Les aurors ont dit qu'il s'agissait très probablement d'un règlement de comptes... Il avait des dettes, apparemment. Si seulement il avait osé me demander de l'aide ! Mais il était trop fier ! »

Son regard se perdit quelques secondes au loin, la tristesse factice de ce nouveau deuil lui revenant. Mais elle se reprit très rapidement pour continuer sur un ton guilleret en tendant vers la journaliste une main sertie d'un beau diamant.

« Mais depuis, j'ai rencontré Trevor Hastings. Un amour ! Six mois de mariage à peine, vous imaginez ! Mais je vous vois déjà me demander pourquoi je n'ai pas pris le nom de mes maris... La réponse est simple, ma chère : je n'ai aucun besoin d'apposer le nom de mes maris sur le mien, comme si j'étais un acte de propriété ! »

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !

Ava imaginait déjà la biographie que pourrait faire Rita si elle se perdait en effet en détails comme elle le demandait. Elle croisa à nouveau les jambes, posant ses mains sur son genou.

« Cet aspect de ma vie, à vrai dire, est sûrement moins intéressant à approfondir. Je pourrais vous parler de mes maris des heures durant, Rita, mais mon enfance est somme toute assez commune. Je peux vous raconter comment mes parents se sont rencontrés, cependant ! Mon père était à Poudlard, italien par son père, et ma mère à l'école de magie de Uagadou : ils étaient correspondants. Il est devenu diplomate et ma mère l'a rejoint en Angleterre. Et puis vous vous doutez de la suite : mariage puis la naissance d'Ares, mon frère, puis moi... Je suis allée à Poudlard, comme ma mère et mon frère. J'étais membre de la maison Serpentard et ai très vite montré un talent pour les potions ! Contrairement à Ares qui a vécu sa scolarité toujours dans la confrontation, j'ai tout fait pour m'intégrer en m'aidant bien sûr de mes atouts. »

Le souvenir de son temps à Poudlard  lui réchauffa sincèrement le coeur. Elle avait adoré Poudlard, elle s'y était  sentie chez elle et y avait été admirée. A l'inverse, Ares avait vécu de difficiles années, sang-pur mais perçu comme étranger de par la couleur de sa peau, un mauvais parti pour les jeunes filles des grandes familles. Il aurait aimé aller à l'école africaine.
Elle regarda un instant la plume à papote qui griffonnait ses paroles à toute allure sur le parchemin. Celle-ci semblait particulièrement efficace !

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.

« Je n'attends pas grand chose du futur, ma chère. Vivre dans le présent est déjà plutôt prenant ! Mais je vous mentirais si je vous disais que je n'espère pas que mes recherches aboutiront un jour. J'espère d'ailleurs que mon nom sera connu et reconnu pour mes talents de potionniste. Mais vous savez, ce n'est pas chose aisée d'être prise au sérieux quand on a ma beauté, Rita... »

Elle ignora le sourcil dédaigneux que Rita souleva à sa dernière remarque. Il était indéniable qu'elle était beaucoup plus belle que la journaliste, mais Ava espérait bien que sa beauté seule ou ses histoires avec ses maris ne seraient pas les seules choses qui resteraient d'elle dans ce bas monde.

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.

Ava était toujours très préparée aux questions sur la politique, aussi ne fut-elle pas surprise ni embarrassée par celle de Rita. Elle se contenta d'éloigner la question d'un mouvement fluide de la main en jouant l'innocence.

« Vous savez, Rita, je ne pense pas être la personne la mieux placée pour vous parler de politique ! Évidemment, je suis magie blanche... Mais je préfère ne prendre aucune position... »

En réalité, si Ava se positionnait du côté du mal, notamment de par les influences qu'elle avait connues à Poudlard et durant ses premières années de sa vie d'adulte, elle restait assez passive dans les événements actuels.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?

« J'imagine que, puisqu'il s'agit de la dernière question, je peux être sincère avec vous : je choisirais d'être belle éternelle, d'être riche toujours plus... et de réussir dans tout ce que j'entreprends. Soyons fou ! »

L'interview arrivé à sa fin, elle se leva avec grâce et tendit une main ferme à la journaliste, un faux sourire aimable plaqué sur le visage.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Gryffondor, Poufsouffle. Où avez vous connu le forum ?  A long time ago... Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Oui + lutin de cornouailles

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Les larmes coulaient sur ses joues sans que le mouchoir brodé qu’elle tenait serré dans une main ne puissent les contenir. Un employé du ministère était installé à côté d’elle, un bras réconfortant posé autour de ses épaules. Un autre sorcier était accroupi devant elle et lui tendait une soucoupe avec une tasse de thé, qu’il venait de récupérer sur le plateau d’Almanach, l’elfe de maison aux grands yeux verts embués de larmes et aux oreilles tombantes.

« Je ne comprends pas ce qui a pu se passer… C’est un tel drame ! Oh mon pauvre Charles ! »

Un hoquet lui secoua les épaules, qu’elle essaya de faire passer avec une gorgée du thé. On n’avait jamais vu si belle veuve. Âgée d’à peine dix-neufs ans, la peau mate sur une robe émeraude, ses cheveux bouclés tombaient en cascade désordonnée jusque dans le bas de son dos. Même les larmes ne parvenaient pas à ravager son visage aux traits parfaits. L’innocence même, la vulnérabilité personnifiée.

« En plein mois de février, pourquoi donc la fenêtre était ouverte ? » Elle eut un brusque sursaut et redressa la tête vers l’homme assis à ses côtés. « Vous ne pensez tout de même pas qu’il aurait pu… se donner la mort ? »

A cette idée, elle étouffa un gémissement dans son mouchoir blanc, se cachant le visage.

« Mon Dieu, mais que vais-je devenir sans mon mari ? »

Riche. L’argent, le manoir, tout jusqu’à l’elfe de maison : tout ça, ce serait à elle, et à elle seule, sans Charles pour contrôler ses dépenses.



Une heure plus tôt ;
Charles n’était pas parfait, mais Ava l’aimait sincèrement. C’est ce qu’elle se répétait tous les jours depuis leur mariage à la sauvette l’été précédent. Elle n’avait que dix-huit ans, venait de finir ses études, quand ses parents avaient découvert son idylle avec Charles Llewellyn, fils de bonne famille mais âgé de trente ans, et qu’elle avait rencontré l’été précédent son entrée en septième année à Poudlard. En quelques semaines, le mariage avait été décidé par les deux familles pour éviter tout scandale. Avant même que son frère aîné, Ares, soit marié : l'urgence avait fait oublier ce bon sens au profit de l'honneur. Et puis soyons réaliste, Ares aurait bien plus de difficulté à trouver un aussi bon parti que sa sœur, pour une beauté équivalente.
Apprenant la vie conjugale en même temps qu’ils apprenaient à se connaître, Ava était encore dans l’idéalisation de sa relation, jusqu’à ce jour de février où elle avait découvert les infidélités de son époux.

« Depuis combien de temps ? »

Son ton était calme alors qu’elle confrontait Charles à ses erreurs, dans le petit salon du deuxième étage. Mais sur chacun des fauteuils où elle posait son regard, elle imaginait Charles et une autre femme. Comment pouvait-on désirer une autre femme alors qu’elle était la perfection incarnée ?

« Qu’ont-elles de plus que moi, bon sang ?! »

Ava commençait à perdre patience. Elle faisait les cent pas devant un Charles immobile, qui lui tournait le dos, face à la fenêtre qui donnait sur le petit parc enneigé attenant le manoir.

« Réponds, fils de troll ! »

La colère se lisait maintenant très clairement sur son visage. Plus encore que la déception, c’était la haine qui déformait presque son visage habituellement si doux.

« Pauvre sotte ! » fit Charles en se retournant finalement, le visage arrogant. « On se connaissait à peine, as-tu vraiment cru à toutes ces belles paroles d’amour ?! »

S’en fut trop pour Ava qui ne répondit plus de rien. Dégainant sa baguette magique, elle lança avec toute la puissance dont elle pouvait faire preuve un expelliarmus sur Charles déjà désarmé, qui fut propulsé contre la fenêtre, le verre se brisant sous la force du sortilège, et tomba deux étages plus bas, s’empalant sur les piquets du grillage qui entourait le manoir. L’image était répugnante mais les traits d’Ava se détendirent aussitôt sur son doux visage. Son sang froid retrouvé, elle répara la fenêtre d’un coup de baguette magique et l’ouvrit en grand. Puis elle fit apparaître un mouchoir et descendit calmement les marches jusque dans l’entrée du manoir où un petit elfe de maison qui faisait la poussière se tourna précipitamment vers elle.

« Ma dame ? »

« Almanach, je te prie, demande à Ares de venir ici, puis va au ministère de la magie : un terrible accident est arrivé. »

Re-bienvenue beauty, je confirme, tu roxes du poney !

Wilda Griffiths a écrit:

C'est surtout que s'il se marrie à Ava il và mourrir hein

Bienvenue Mrs Zabini-Trevor

(re)Bienvenue