Proserpine avait dans l'idée de fabriquer une potion de répulsion. Dans le secret, elle souhaitait faire ingérer ce liquide maléfique par un individu de sa maison. Elle avait lu plusieurs ouvrages et les deux ingrédients qui lui manquaient étaient : 10 mL de venin d'acromentule et 50 gr d'amanite éphémère. Cette dernière était une variété très rare, visible et donc récoltable dans le milieu forestier, a des horaires suivant un calendrier bien précis. Ainsi en ce mardi 31 mai, l'apparition du champignon phosphorescent commencerait à 21h21 et ils disparaîtraient à 22h22.
A l'orée de la fôret interdite, Proserpine regarda sa montre et nota le début de la recherche : 21h 22, c'était parti ! Avec appréhension, la jeune fille pénétra dans la sombre et effrayante forêt .. Qu'allait-il lui arriver ?

Jyn se dirigeait d’un pas décidé vers la forêt interdite en se suçant machinalement le doigt. Elle sortait tout juste de cours de soins aux créatures magiques, en voulant tendre une branche à un botruc, il l’avait attaqué pour lui ouvrir le bout de l’index. Ce cours était un des seuls qu’elle ne détestait pas, comme elle aimait particulièrement les animaux et qu’elle adorait en prendre soin. Que ce botruc soit irascible finalement, ce n’était pas bien grave, d’ici quelques secondes, elle ne saignera même plus. En tout cas, sa petite mésaventure avait bien amusé Hagrid qui se tenait un peu plus loin pour discuter avec leur professeur. Si la petite fille n’était pas la plus grande fane du demi-géant - le trouvant tantôt trop bête, tantôt trop lourd - elle voulait bien admettre qu’il vouait le même amour pour les animaux qu’elle. De fait et en discussions tacites donc, ils se comprenaient. Rares étaient les élèves qui venaient l’aider avec un arrivage de crabe de feu, mais Jyn ne ratait jamais une occasion au contraire, pour prendre des risques avec des animaux dangereux.

Sa témérité maladive avait toujours été remarquée, et même par le directeur de Poudlard. N’ayant tout naturellement pas écouté le discours de début d’année du directeur, la petite orpheline s’était aventurée dans la forêt interdite, puisqu’il s’agissait d’un des rares endroits dans cet immonde château où elle se sentait bien. Malheureusement, sa mésaventure avait finit par lui faire rencontrer une immense araignée qui avait décidé d’en faire son casse-croûte, et qui aurait sans doute réussit sans l’aide du Professeur Dumbledore. Elle avait décidé d’arriver outrageusement en retard au cours du professeur Chourave pour l’ennuyer. Jyn détestait la majorité des professeurs de Poudlard parce qu’ils représentaient ce qu’elle n’aimait pas, et à fortiori, elle détestait également tous les élèves, puisqu’ils étaient ceux grâce auxquels il y avait des professeurs. Cet endroit était un véritable cercle vicieux pour qui s’aimait pas la magie. C’est un peu tard que la petite Jyn se rendit compte que son doigt ne saignait guère plus, et elle sursauta brusquement en entendant un buisson bouger un peu à l’intérieur de la forêt. Ses pupilles se dilatèrent et elle s’avança prudemment vers la source du mouvement, avant d’entendre un cri complètement étouffé dans la gorge de quelqu’un.
Cela la fit s’arrêter. Est-ce que cela valait la peine qu’elle y aille ou bien devait-elle laisser la personne se débrouiller ? L’idée de devoir se sociabiliser lui provoquant des sueurs froides, la petite fille rebroussa chemin, fit quelques pas, avant de s’arrêter, prise de pitié. Si elle mourrait aujourd’hui, ce ne serait pas de sa faute !

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Mais où pouvaient bien pousser ses fichus champignons ? Proserpine avançait toute courbée en fixant le pied de chaque arbre qu'elle croisait. Au fur et à mesure de sa progression, toute concentrée qu'elle était sur les organismes, elle ne s'aperçut pas qu'elle s'enfonçait de plus en plus et qu'elle était en train de se perdre. Au bout d'une demi-heure de marche, elle leva un peu les yeux pour se localiser et se rendit compte qu'elle était entourée d'arbres au tronc noir recouvert de filament blanc. Elle sortit sa baguette pour s'éclairer d'un « lumos » et s'approcha pour voir la consistance des amas blancs. Du bout de la baguette, elle toucha doucement et en écartant les fils repéra une souris à moitié momifiée à l’intérieur du … cocon ?
Elle grimaça et s'approchant de plus près, entendit un cliquetis étrange derrière elle. Proserpine déglutit, appréhendant ce qu'elle verrait en se retournant... et c'est ce qu'elle fit. Lorsqu'elle vit l'ignoble araignée de 2 m  de haut, elle poussa un hurlement strident et partit en courant dans la direction opposée. Dans sa course folle elle se prit les pieds dans un tronc et tomba violemment au sol, elle roula dans une petite pente et s'entremella les bras et les jambes dans une toile d'araignée.... Piégée... elle était piégée.... Tandis que l'arachnide géant s'approchait d'elle ….

Jyn n’arrivait pas à lutter contre sa profonde nature de Poufsouffle même si sa sauvagerie tout aussi profonde lui hurlait de laisser la victime se faire empaler par une licorne, égorgée par un vaudelune affamé ou bouffée par une araignée. Hélas, si elle avait la cravate jaune et noire, c’était parce qu’elle pouvait faire preuve d’un certain altruisme malgré ce qui pouvait passer pour de l’égoïsme notoire. La petite fille se mit en marche - sans trop se presser, il ne faut pas exagérer ! - la main tout de même refermée sur sa baguette qu’elle rêvait de casser. Si elle sauvait la victime, qui, elle était prête à le parier, avait juste sniffé de la poudre lunaire et faisait désormais des chatouilles à un arbre, elle pourrait peut-être demander une faveur au directeur ? Et quitter Poudlard ? Ce serait si merveilleux.
Malheureusement, la poudre lunaire était velue, immense, et crevait la dalle de toute évidence. Les yeux bleus de la petite orpheline s’écarquillèrent et elle eut l’impression d’être de retour en première année. « C-Eeeeeeeuh… » marmonna-t-elle avec la furieuse envie de prendre ses jambes à son cou. Elle ne connaissait même pas dix sortilèges - après trois ans, la tristesse ! - qu’est-ce qu’elle pouvait faire contre une acromentule ? « Euuuuuh… Expulso ? » tenta-t-elle en échouant misérablement. « Expulso expulso expulso ? » s’enfonça-t-elle dans sa triste nullité. Malheureusement la fille était prise dans les mailles de la toile et Jyn descendit vers elle, en évitant soigneusement les pattes géantes de l’acromentule. Elle se saisit d’une pierre, et la jeta dans l’oeil de la créature. Moldue forever. Cela lui faisait de la peine de lui faire mal ainsi - pauvre bête ! - mais elle ne pourrait pas avoir une mort sur la conscience. Pourtant et tout naturellement, cela excita un peu plus la créature : « Utilise ta baguette ! » lui lança-t-elle d’un air profondément agacée, sans quitter des yeux la bestioles, « on va mourir toutes les deux à cause de toi ! ». A cause de notre incapacité aurait-elle dû plutôt dire…

Une blondinette de 3ème année, Jyn Dawkins vint à sa rescousse. Enfin c'était vite dit. La pierre qu'elle lui jeta et les « expulso » lancés à la va-vite n'eurent comme simple effet qu'exciter davantage la bête. « Utilise ta baguette » lui cria-t-elle. Ah bon comme si elle n'y avait pas pensé ? Elle aurait bien voulu, si elle avait pu !! Emmaillotée comme un bébé, elle n'avait aucun accès à son arme. Nom d'un troll !! Elle allait mourir comme cela ? Comme une bouse de sombral ? Et sans même avoir avoué ses sentiments à Theo ? Mais quelle sotte !!
Repérant un amas de bouts de bois en équilibre derrière Jyn, elle tenta de rouler vers elle et finit par lui hurlait : - Derrière toi !! Peut-être que la jeune fille réussirait à faire tomber la construction sur l'acromentule et ainsi faire retarder leur mort de quelques précieuses secondes. Dans sa roulade, Proserpine réussit à saisir un petit caillou pointu. Ouf une porte de sortie ? Elle entailla doucement la toile pour ses libérer quand ...

Jyn avait beau avoir l'âme d'une aventurière, elle n'avait certainement pas l'âme d'une sauveuse. La petite fille ne venait en aide - et encore c'était vite dit - à Proserpine que pour soulager sa conscience de maux désagréables à la suite de la mort de celle-ci. Car en effet, si elle était partie comme elle l'avait initialement prévue, on aurait retrouvé son pauvre petit corps pendu dans le vide comme présentement - mauvais présage... - complètement vidé, dévoré par la bête. Tout ça parce qu'elle aurait prit ses jambes à son cou. Mais maintenant qu'elle était là se dit-elle hargneusement, ce n'était non pas un mais deux cadavres que le garde-chasse risquait de trouver le lendemain ou jamais, même ! Fichue conscience !
Car Jyn en effet n'était pas très douée avec sa baguette et était davantage une enfant manuelle diablement dangereuse. Elle connaissait plutôt bien les propriétés des plantes, et elle savait les utiliser, mais vraiment, contre une araignée ? Qu'est-ce qu'elle pouvait faire ? Pas grand chose, à dire vrai. A part hurler à la jeune Rosier de se débrouiller pour sauver sa peau avant la sienne. Car l'idée la tentait désespérément. Elle pouvait aussi disparaître chercher Ha... Oh ! Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? Jyn allait s'enfuir pour aller quémander l'aide du garde-chasse en priant pour qu'il ne soit pas ivre mort sur sa table basse, lorsque la prisonnière et futur cadavre l'interpella pour lui montrer la construction de la toile. La petite orpheline sonda l'autre Poufsouffle comme si elle avait été une demeurée. Ce n'était vraiment vraiment pas bien de détruire une si splendide construction juste parce qu'on avait peur d'être le dessert. Un coup d'oeil en direction de la bête qui commençait à loucher sur Proserpine - les acromentules ont toujours les yeux plus gros que le ventre... - suffit à la décider. Mais comment procéder ? La petite moldue fière qu'elle était décida d'y aller avec les mains. Elle attrapa une grosse pierre qui lui semblait être la principale, pour la bouger. Cela n'eut pas l'effet escompté. Au lieux de casser la construction, il n'y eut qu'un vague tremblement des branches. Non seulement Jyn n'était qu'en troisième année, mais en plus elle dormait dans tous les cours où l'usage de la baguette était nécessaire. Elle ne connaissait donc pas de sortilège approprié, et elle aurait sans doute été incapable de le lancer. L'enfant terrible jeta un coup d'oeil à Proserpine et prise d'une pulsion violente, elle donna un grand coup de pied dans la base de la construction, qui s'effondra.

Proserpine, bien occupée à entailler la toile qui la maintenait prisonnière, ne vit pas comment Jyn avait réussi, mais elle entendit le fracas du tas de bois qui s'effondra partiellement sur l'araignée. La bête émit tout un tas de cri tandis qu'elle se débattait pour se dégager. A présent libre, la poufsouffle se précipita vers la blonde et lui saisit la main vivement : « Viens on se tire ». Elle entraîna Jyn en courant vers la sortie de la foret alors que déjà l'acromentule se libérait. Sans tomber les jeunes filles coururent sans regarder en arrière à en perdre haleine. Elles arrivèrent à l'orée, traversèrent une partie du parc en longeant le lac et arrivèrent près du ponton sous un saule. Proserpine, essoufflée, se jeta au sol et s'allongea en essayant d'articuler :

- Par... Merlin ….. On a eu .. chaud !!!

Maintenant que la construction était cassée, et sa camarade évadée, Jyn décida que c'était le moment de se taper le sprint de sa vie. Main dans la main avec elle - sacrebleu ! - elles finirent par arriver dans le parc où la petite fille se laissa tomber par terre comme une larve d'acromentule. Si tant est qu'elles fassent des larves. "CHAUD ? CHAUD ? C'est un euphémisme !" commença à s'exciter la gamine, "j'ai détruis une construction d'acromentule splendide ! C'est terrible, j'espère que tu avais de bonnes raisons de te promener là-bas !". Chercher des noises à quelqu'un n'était pas son genre, mais vraiment, détruire ce qu'elle avait détruit était impensable pour elle qui aimait tant les animaux. Selon son point de vue tout à fait extrême, Proserpine Rosier avait mérité son sort et aurait dû servir de dessert pour la peine. La petite galloise se releva d'un coup, les poings sur les hanches : "C'est dramatique !" enfonça-t-elle le clou. Sans doute que sa camarade ne se rendait pas compte de ce qu'elle avait fait. Elle non plus, à dire vrai. Jyn n'était pas vraiment une spécialiste des acromentules, mais elle était persuadée que si cette construction était là, c'était pour une raison particulière. Rien ni personne ne devait la détruire. La petite peste donna un coup de pied dans l'herbe et une motte de terre s'envola plus loin. Non seulement son adrénaline était à son niveau maximum, mais en plus elle avait sauvé quelqu'un. Elle ! Le monde marche sur la tête !

- Ce qui est dramatique c'est ce qui a failli nous arriver !!

Jyn était vraiment bizarre ! Les deux poufsouffles venaient d'échapper à la mort et la jeune blonde se lamentait sur la destruction de la construction de l'araignée. La cinquième année écarquilla les yeux d'incompréhension et continua :

- Bouffées par une acromentule et momifiées dans son cocon !! C'est pas vraiment dans mes plans d'avenir !

Elle s'appuya sur ses coudes, toujours allongée dans l'herbe et regarda Jyn s'exciter sur la motte de terre. Décidément, cette petite fille était bien étrange ! Tout d'un coup, un élément lui revint en mémoire :

- Face de troll !! J'ai oublié de lui prélever du venin !!! Rho …. ; Ragea-t-elle en serrant les dents .. Qu'est-ce que je peux être bête ! Une occasion comme celle-là ne se représentera sans doute jamais !!! Dis tu n'as pas vu d'amanite éphémère sur ton chemin ? D'ailleurs qu'est-ce que tu faisais dans la foret interdite à cette heure -ci ?

Trop trop trop de questions en une seule phrase, Poppy avait du perdre son interlocutrice en cours de route ...

La petite Poufsouffle leva effrontément les yeux au ciel face à la réponse de Proserpine. Ne penser ainsi qu'à soi-même et non pas à ce que l'on avait fait, c'était sacrément égoïste aux yeux de Jyn qui comprit pourtant qu'elle ne pourrait jamais discuter avec elle de cela. Elle n'en avait ni la patience, ni l'envie, car les débats sur la mort ou sur la vie ne la faisaient pas vibrer du tout. L'orpheline haussa les épaules concernant les plans d'avenir de la jeune femme. Vraiment, elle se fichait bien de ses plans d'avenir comme elle ne connaissait même pas les siens. Elle comptait vraiment reprendre la boulangerie de ses parents. Plutôt mourir que d'être entourée de pédants sorciers toute sa vie. La petite galloise ne se rendait pas compte du regard de sa comparse sur elle, et elle ne se rendait pas plus compte qu'elle la prenait pour un être étrange. A dire vrai, l'une et l'autre, se considérait comme bizarre.
Ne s'attendant pas à être interpellée à nouveau par la Rosier, elle lui jeta un regard surprit lorsqu'elle lui demanda si elle n'avait pas vu d'amanite éphémère sur son chemin. Elle secoua la tête - puisqu'elle ne voulait pas lui parler d'avantage - mais dû se résoudre à lui répondre à la question suivante. Jyn n'était pas forcément une gamine très curieuse, et en retour, elle n'aimait pas qu'on lui pose des questions. Son indépendance toute trouvée à Poudlard la forçait à s'éloigner de ses camarades pour ne pas les calculer : "Cela ne te regarde pas" se contenta-t-elle de lui répondre avec cet air neutre qu'aurait pu arborer le nouveau Ministre de la Magie, Harold Minchum.

Euh … Ok … Et sinon Jyn des fois tu réponds aux questions qu'on te pose ? Proserpine resta franchement bête de la réponse de la blondinette. Elle ne s'attendait absolument pas à ça ! Après l'aventure que les deux gamines venaient de partager, elle pensait, à tort, qu'un peu de connivence s'était créée ! Que nenni ! Son interlocutrice demeurait toujours aussi peu loquace et amicale.. Pourtant Poppy l'aimait bien.. dans toute son étrangeté.  

- C'est pas grave si tu ne veux pas me répondre !! Moi  je vais te dire ce que je faisais ! Se moquant complètement de savoir si la troisième année l'écoutait ou non.

- … Je cherchais des amanites éphémères .. Ce sont des touts petits champignons, pas plus gros qu'un pouce, dit elle en levant son doigt vers elle, mimant la taille exacte. Tu vois toutes les conditions étaient réunies ce soir !! Avec toute cette histoire avec l'acromentule... A moins que … Elle fit mine de regarder la lune, puis sa montre et continua .. Il reste 10 minutes, si on s'y met à deux ….

Jyn ne connaissait pas Proserpine et ne comptait pas la connaître. Dans sa vision noire du genre humain, la Poufsouffle se disait que les connaissance amenaient les problèmes et d'ailleurs, même sans la connaître, sa comparse avait faillis la tuer. Bien assez loin d'elle, la petite fille la regardait de haut en bas comme si elle eut été un monstre de laboratoire. Elle lui en voulait beaucoup et cela influençait l'impression mauvaise qu'elle avait d'elle. Non seulement, d'après elle, Proserpine avait été assez cruche pour se faire avoir par une araignée - amusant sachant qu'il était arrivé la même chose à Jyn en première année... - mais elle lui avait en plus demandé de détruire une construction plus magnifique encore que cette espèce de château immonde dans lequel elle devait rester encore enfermée quelques années. La haute silhouette des murailles attirèrent son regard absent qu'elle tourna justement vers lui. Ce château représentait peut-être une lueur d'espoir pour nombre d'étudiants, pour elle, c'était sa prison, son Azkaban. Ses yeux bleus devinrent tristes et se reposèrent sur Proserpine qui, de toute évidence, lui parlait.
Outre le fait que l'espèce humaine lui amenait des problèmes, cette dernière aussi, avait tendance à avoir dans ses membres un nombre conséquent de pipelettes. Jyn n'aimait pas les discussions, et elle détestait parler pour ne rien dire. L'autre Poufsouffle ne saura jamais ce qu'elle faisait dans la forêt, parole de Dawkins. Elle troqua son regard triste pour un regard profondément ennuyé, et pris soin de soupirer bruyamment lorsque l'autre jeune femme lui dit qu'elle allait lui expliquer ce qu'elle faisait là. "Je sais ce que c'est" répondit-elle sèchement lorsque Proserpine lui expliqua ce qu'étaient les amanites éphémères. "J'en ai vu près de la cabane de Hagrid, derrière le sac à croquette de son clebs" lui expliqua-t-elle comme si elle lui parlait de la somptueuse barbe de Dumbledore, "mais tu te débrouilles". Si jamais elle venait avec elle, Proserpine allait encore provoquer un drame, et elle était prête à parier qu'elle allait percer les croquettes, qui allaient tomber dans la terre et transformer les citrouilles de son potagers en tomates géantes. Sur ces charmantes paroles, Jyn se détourna d'elle et partie en courant en direction de l'école de sorcellerie Poudlard.

Jyn semblait passablement agacée et devait considérer que son aînée jaune et noir avait gâché sa soirée. Son ton sec la coupa au sujet des amanites, mais malgré cela, elle lui donna une information cruciale au sujet d'un lieu de pousse ! Tant pis pour la troisième année si elle ne voulait pas l'accompagner, car Poppy, elle, allait s'y rendre.Et comme il ne lui restait plus que - elle regarda la lune puis sa montre- 9 minutes, elle haussa les épaules en voyant partir l'enfant sauvage. - Merci Jyn ! Prononçât-elle à la va-vite à la petite Dawkins qui courait en direction du château. La jeune brune se précipita alors en direction de la cabane d'Hagrid pour ramasser les précieux champignons !! Heureuse, satisfaite, elle rentra à son dortoir, excitée à l'idée de presque pouvoir concocter cette fameuse potion ! Mais... se rendrait-elle à nouveau dans la forêt pour le venin d'acromentule ?


CLOS !