Journée longue, toutes les journées étaient longues pour Basilius qui venait tôt, et partait tard. Personne ne l'attendait à la maison, il ne voyait plus Soyle, Astora avait disparu de son horizon depuis quelques temps. Sans parler du fait qu'il n'avait fréquenté personne depuis quelques temps maintenant. Il se tenait au garde à vous pour le Ministre, et de fait, il avait énormément de travail. Ses dossiers s'empilaient, ses rendez-vous pris pour plus de trois mois, et sa secrétaire, Andromeda, mettait un point d'honneur à être parfaite. Outre le passage express de son abruti de frère la semaine précédente, rien ne semblait pouvoir noircir le ciel sans nuage du Carrow. Jusqu'à ce qu'il tombe sur une stagiaire perdue, à la chevelure qui lui rappelait bien trop celle de Soyle. "Vous êtes perdue ?" demanda-t-il d'un ton sec sans lui souhaiter le bonjour, ni même sans lui demander comment elle allait. Aucun sourire de se formait sur les lèvres du bureaucrate qui la regardait comme un moustique à écraser. Ses dossiers étaient sous son bras, et Basil ayant un faible pour les choses bien rangée, voyait bien que cette fille n'était pas à sa place. Cela l'agaçait. "Alors ?" insista-t-il, impatient. S'il pouvait être patient pour certaines choses, il se montrait impatient dès lors qu'il avait autorité sur quelqu'un. Avoir été nommé préfet et préfet en chef ne l'avait pas du tout aidé, et il était fort heureux qu'il n'ai jamais joué au Quidditch. Il aurait été insupportable.

Kalia avait commencé son stage auprès de John Dawlish et chaque jour était plus riche que le précédent. L'homme bien qu'un peu froid était vraiment très compétent. Elle le comprenait un peu plus chaque jour et surtout n’avait jamais autant appris à Poudlard. Chaque heure passé à ses côtés confortait un peu plus son choix de devenir Auror. Le métier était dangereux mais extrêmement satisfaisant. Elle se sentait utile. Même lorsque la journée était terminée, elle continuait à étudier des anciennes affaires de son tuteur afin de bien cerner tout le parcours et le travail effectué par un Auror pour capturer un mage noir. Ce matin-là, après avoir fait le debrief habituel auprès de Josh, il lui demanda de le rejoindre au niveau -3 façade est car il devait voir un collègue pour une affaire sensible. Kalia parfaitement consciente de sa place avait obéi sans la moindre remarque. Mais ce qu’elle n’avait pas remarqué, c’était l fait que le ministère soit un tel labyrinthe ! Elle avait toujours suivi John et était davantage concentré sur ses paroles plutôt que sur l’itinéraire. Et c’est ainsi qu'elle se retrouva à je ne sais quel étage, dans je ne sais quel département, oui on pouvait dire qu'elle était perdu. Elle tomba heureusement sur un homme avec une carrure imposante, une barbe de trois jours qui lui demanda si elle était répondu. Elle répondit donc d'un tout petit "qoui", elle ne voulait pas l'importuner mais lorsqu'il renouvela sa question d'une voix dure alors qu'il avait déjà la réponse, Kalia finir un peu sur les nerfs. "Eh bien oui ça paraît évident non ? J’ai une tête à faire partie du ministère ? Et je ne regarde pas autour de moi pour faire du tourisme !" Kalia était en règle générale presque tout le temps calme depuis le début de ce stage mais ce gars réussit à l’irriter profondément.

Basil avait l'habitude des jeunes qui se prenaient pour ce qu'ils n'étaient pas. C'était aussi pour cela qu'il refusait catégoriquement toutes les demandes de stages, et qu'il prenait un malin plaisir à écrire "refusé" de son écriture hâtive sur tous les papiers. Il ne demandait même pas à Andromeda de les trier pour lui, parce qu'il adorait voir l'espoir entre les lignes rédigés pour ensuite tout détruire comme un éruptif sur un champ de patates. Oui, il était mauvais. Voir la jeune rouquine s'énerver et lui parler comme s'il était son ami ne le mis pas en colère, au contraire. Cela ne lui fit qu'hausser un sourcil devant tant de stupidité réunie dans un seul être. S'il avait été un Gryffondor, il ne reconnaissait plus sa maison dans les élèves qui y entraient maintenant. Pourtant, il était prêt à mettre sa main à couper qu'elle en était une. Après la très désagréable entrevue avec Miss McKinnon à Pré-Au-Lard, Basilius se méfiait de quiconque avait un profil similaire. Cette fille dont il se fichait du nom, semblait être un peu pareil. "Et où alliez-vous mademoiselle je ne suis pas une touriste ?" demanda-t-il avant de remarquer qu'une enveloppe dépassait d'un de ses dossiers. Il se désintéressa momentanément de la gamine pour la sortir et constater qu'il s'agissait d'une note de service qui s'était perdue dans le dossier « 335 667 : Contrat à charge des veaudelune ». Il la parcouru rapidement pour constater que ce n'était rien. Une audience du Magenmagot qui avait finis en esclandre publique, apparemment. Rien d'intéressant si ce n'est qu'un de ses employés au service du commerce y avait pris part.

Bon il fallait bien admettre que Kalia n’était pas des plus agréable ce qui ne lui ressemblait guère mais cet homme l'avait énervé avec son ton arrogant et sa froideur. Ne pas aimer quelqu’un des la première rencontre était quelque chose qu’elle n'avait jamais expérimenté mais elle sentait que ce serait le cas pour l’homme en face d'elle. "Je vais au troisième sous-sol face est." A peine lui avait-elle répondu que l'homme se mit à prendre un papier dans son dossier et l'examina. Surtout ne fais pas attention à moi pensa t-elle. Je ne sais pas mais je suis perdu tu pourrais peut-être m'aider non ? Mais non cela ne semblait pas dans ses intentions et elle se garda bien d'exprimer ses réflexions à voix haute. "Je vous souhaite une bonne journée monsieur." Elle voulait s’éloigner au plus vite et ne voyait pas trop l’utilité de rester en face d'un interlocuteur qui l’ignorait. Cependant, sa politesse reprit le dessus contrairement au début de l'entretien où elle était une pointe trop froide. Et malgré tout, il restait son aînée et elle avait du respect pour tout ceux qu’elle pouvait désigner comme tel. C'est pour cela et pour ne pas provoquer d'ennuis à son tuteur qu'elle le salua. Puis elle repartit dans je ne sais pas quelle direction à la recherche de son objectif. Elle ne savait même pas si ce dernier avait remarqué qu'elle était reparti sûrement trop plongé dans son papier qui devait traiter d'un sujet quelconque.

Basilius se désintéressa finalement de sa lettre, car il savait que s'il regardait la signature de celui qui l'avait rédigé, il allait s'énerver. Car il reconnaissait les courbes et les points sur les "i" caractéristiques à Declan Roy qui était également - oh malheur pour lui ! - celui qui avait mis la pagaille au Magenmagot. Il allait l'entendre. La gamine avait pris congé au moment où il replaçait la lettre : "Vous allez à l'exact opposé de là où vous êtes censée aller, Miss" lança-t-il. Et il trouvait cela amusant. Il ne s'était par chance jamais perdu au Ministère, sa réputation serait morte avant d'être née. Morte-née, en somme. Il avait retenu le chemin pour aller à son département dès le premier jour, et lorsqu'il devait aller ailleurs, il s'arrangeait pour discuter avec quelqu'un des dédales du Ministère, ce qui l'amenait à sa réponse. Tout simplement. "Suivez-moi" lança-t-il simplement avant de se diriger vers les ascenseurs. Il ne se soucia pas de savoir si elle le suivait ou non, car le bureaucrate devait de toute façon le prendre pour aller à son département. Mais avant, il allait devoir amener la gamine là où elle voulait aller - il était devenu un gardeur d'enfant professionnel - et il allait devoir faire un crochet par le département de la justice pour régler le problème Declan Roy.

L'homme en face d'elle se décida finalement de lever la tête de son papier et elle se sentit très gênée quand elle appris qu'elle n'allait absolument pas dans le bon couloir mais après tout ils se ressemblaient tous, comment en distinguer un d'un autre ? " Ah" est le seul mot qui lui vint à cet instant. Ok donc dans la logique, il suffisait qu'elle reprenne le même chemin dans le sens inverse, ce serait simple ou pas. De un Kalia n'avait jamais eu un bon sens de l’orientation, et de deux, il y avait bien trop de couloirs, d’étages, de portes, bref de tout. Lorsqu'il lui proposa ou plutôt lui intima de le suivre, un soupir de soulagement s’échappa de sa bouche. "Merci beaucoup dit-elle tout simplement. Elle se dit qu'avec lui, cela ne servait à rien d'en faire trop, il valait mieux rester calme et discret. Elle trottina pour pouvoir rejoindre son interlocuteur sans nom qui était déjà arrivé près d'ascenceurs. Tiens, il y avait des ascenseurs juste ici ? Comment avait-elle pu les louper. Elle s'engouffra dans ce dernier à la suite de son "sauveur" de la matinée. Même si la rencontre n'avait pas été des plus cordiales, il prenait tout de même de son temps pour l'aider et elle lui était reconnaissante pour cela.

Basilius Carrow était un piètre frère, un hideux fils et un chef autoritaire. Il n'avait pas fais d'erreurs lorsqu'il était simple employé. Il s'était toujours échiné à être parfait dans son travail, pour le bien de son département et celui du Ministère. L'ancien Gryffondor avait toujours fais tout ce qu'on lui avait demandé, rapidement et avec efficacité, il avait toujours pris les dossiers dont personne ne voulait. Il avait toujours épaulé son chef. Et maintenant qu'il en était un, il attendait au moins autant de dévotion que lui-même en avait eut. Mais ils n'étaient pas tous comme cela, les commerciaux à son service. Beaucoup avaient une famille dans laquelle ils se perdaient irrévocablement. Lui, il n'en avait pas, ou l'ignorait majoritairement, ce qui lui permettait au moins de ne vivre que pour son travail. Son travail, c'était de négocier, de proposer, de discuter et de manipuler. Pas de ramener une enfant là où elle devrait être. Elle le remercia, mais il ne répondit pas, et se contenta de rester mutique, les yeux posés sur la grille de l'ascenseur qui parcourait des centaines et des centaines de mètres. Le Ministère était grand, mais pas assez à son goût. Cependant, ils passaient d'abord par le Département de la Justice Magique, que cela plaise ou non à la rouquine. "Attendez-moi là" lui ordonna-t-il en employant un ton neutre. Il s'en alla à grand pas à travers les couloirs, pour trouver son employé, sans doute en train d'essayer de régler son cas. Quelques minutes plus tard, il l'avait trouvé, et après lui avait jeté sa note de service, il lui avait sauvé la mise. Au moins pour cette fois. "Vous viendrez me voir à mon bureau à seize heures trente demain" lui dit-il, "et je vous conseille de ne pas être en retard". Lorsqu'il revînt à l'ascenseur, il était plus énervé que jamais. Declan avait toujours eut un don extraordinaire pour se mettre dans les plus intolérables situations. Cela avait été le cas lorsqu'il avait été stagiaire. Cela était maintenant le cas qu'il était commercial. D'un geste rageur, il appuya sur le bouton du troisième sous-sol.

Pour une raison qu'elle n’expliquait pas et qu'elle n'osait pas poser, le jeune homme semblait sensiblement plus énervé. Était-ce car il devait l'accompagner ? Elle balaya vite cette idée car après tout si sa présence l'importunait, il l'aurait ignoré, il ne semblait pas être doué de remords, Kalia se fit la réflexion que c’était un drôle de personnage ! Une fois dans l’ascenseur, il actionna un bouton qui était aussi parlant pour la rousse que tous les autres. Le bip caractéristique de l’arrivée et alors qu’elle s’apprêtait à sortir à sa suite, il lui dit ou plutôt lui ordonna de ne pas bouger. Il ne fallait pas être bête pour comprendre qu'ils n’étaient pas à destination mais simplement à une étape intermédiaire. Kalia ne prononça pas le moindre mot. Il avait la courtoisie de l'aider alors une ou deux minutes ne changeraient pas grand-chose au retard plutôt évident qu'elle allait avoir à son rendez-vous. Il ne semblait pas très loquace et elle ne voulait pas lui trouver une raison de l'abandonner au milieu de ce ministère. Il s’engouffra dans une porte et même sans vouloir espionner, elle entendit sans mal les propos plutôt incendiaires que sa boussole vivante devait adresser à un de ces collaborateurs. A son ton, il semblerait qu'il soit un chef, de quel secteur, elle serait incapable d'y répondre mais il restait quelqu'un d’important. Elle voulut rester dans l'ascenseur mais le problème est que ce dernier clignota sur un bouton signe qu'il était appelé. Ne voulant pas bloquer quelqu'un et surtout ne pas se retrouver dans un nouvel endroit où elle devrait trouver un nouveau sauveur, elle s'echappa in extremis alors que les portes se refermaient. Pour ne pas lui faire perdre du temps, elle appuya sur le bouton d'appel de l’ascenseur en espérant qu'il soit de retour avant que l’homme ne revienne. Elle le vit revenir sur ses pas, et pour son plus grand bonheur, un ascenseur s'ouvrit à cet instant et il s'y engouffra suivi par la jeune stagiaire. Il appuya d'un geste rageur sur un bouton qui elle espérait, soit le sien. Puis, par un élan de folie ou de curiosité, elle se risque à lui poser une question. " Pourquoi m'avez-vous aider ?" Elle était bien contente de cela car sinon elle n'imaginait pas où elle serait. Cependant, à ce qu'elle avait compris du remontage de bretelle, il était un chef, il devait sûrement avoir de nombreuses choses à faire ou à voir, et elle ne lui semblait pas très sympathique, elle l'avait presque agressé alors qu'il n'avait rien demandé. Et pourtant malgré tout, il l'avait aidé. Elle pourrait bien lui associer tous les maux du monde, il était la et c’était un mystère pour la jeune fille.

La famille Carrow n'était pas réputée pour être une famille de bons sentiments. Ils étaient durs, ils étaient fermes. Et bien qu'il ait subi toute cette éducation et qu'il la rejetait en bloc, Basil était un homme dur. Sans vraiment beaucoup de compassion. Il ressemblait plus à son père et à son frère qu'il ne l'acceptera jamais. Ainsi donc il était fort étonnant qu'il ait aidé une gamine perdue dans le Ministère. Il n'était pas un homme agréable, il ne l'avait jamais été. Son père avait pris soin de souffler la flamme de sa joie de vivre lorsqu'il n'était encore qu'un gamin. Mais le bureaucrate n'y pensait jamais, il évitait de penser à ce qu'il aurait pu être s'il avait eut une enfance différente. La question de la gosse ne lui arracha aucune émotion ni aucune réaction particulière. "Parce que vous étiez perdue" répondit-il, flegmatique, " que ce soit moi, ou un autre, ou est la différence ?". Car en effet, il n'y avait pas grande différence. Peut-être aurait-elle pu tomber sur Weasley qui se serait extasié de ses cheveux roux en jurant qu'elle était une cousine éloignée. Ou bien serait-elle tombée sur Malefoy qui lui aurait pu un coup de pied au derrière. Basil n'était ni le meilleur ni le pire, dans tous les cas. Le principal, étant qu'elle arrive à son but. Il s'accrocha à un levier à l'exacte moment où l'ascenseur commença à freiner. Les grilles s'ouvrirent pour laisser rentrer du monde. Ils n'étaient pas encore arrivés.

Sa question ne provoqua pas beaucoup de réaction chez son interlocuteur mais cela ne l’étonnait guère. Il paraissait froid et dur d’extérieur et pourtant Kalia n'arrivait pas à se dire qu'il était mauvais. Il lui fit penser au petit garçon qu'elle avait rencontré pendant la coupe du monde, Bartemius junior. Ils avaient tout deux des mots durs, une carapace plus importante que quiconque et pourtant au fond d'eux, ils ne semblaient pas si méchants, ils étaient simplement incompris, différents. Ce n’était pas forcément une mauvaise chose, la normalité chez tout le monde pouvait être très ennuyante ! Elle avait envie de percer le mystère de … c'est vrai d'ailleurs, elle ne connaissait même pas son nom, mais elle n’aurait sûrement pas le temps, le temps passé ensemble serait trop court. "Je l'ignore mais dans le cas présent, c'est vous qui m'avez aidé alors je me demande pourquoi vous avez pris des votre temps pour moi." L'ascenseur s’arrêta dans un mouvement brusque et elle faillit basculer si elle n'avait pas eu le réflexe de s'accrocher à une des grilles ! Elle s’apprêtait à sortir mais son mystérieux inconnu ne bougea pas d'un centimètre et C’est d’autres qui entrèrent. Elle les salua poliment puis l’ascenseur s’arrêta à nouveau, quelques dizaines de secondes seulement après son précédent arrêts et les visiteurs descendirent. Elle se retrouva donc à nouveau seule face à cet homme discret et indéfinissable.

Basilius Carrow était un homme calculateur qui ne se laissait pas dicter sa conduite. Il agissait souvent comme bon lui semblait depuis qu'il avait quitté Poudlard, et il s'était toujours targué d'être tout particulièrement pré-disposé à manipuler les autres. Aussi n'avait-il servi qu'un seul but pendant toutes ces années : devenir Directeur de Service. Jeune homme fraîchement sorti de l'École Supérieure de Magie, il avait hérité de l'étiquette de roquet ambitieux ne vivant que pour la place de son supérieur hiérarchique. Jamais aucune définition ne lui avait été aussi bien. Le Carrow avait lorgné ce poste et il l'avait finalement obtenu, à force de pousser, et pousser encore, de travailler plus dur que tout le monde. Non, il ne se laissait pas dicter son comportement, et que la gamine pense qu'il perdait du temps pour elle le faisait tout naturellement sourire en conséquence. Sa réponse ne le fit pas répliquer d'ailleurs et il se contenta de garder ses yeux férocement posés sur la grilles tandis que des gens rentraient, puis sortaient. Après s'être retrouvé collé à côté d'un juge du Magenmagot, il finit par retrouver son espace lorsqu'il sorti et qu'il se retrouva seul avec la rouquine. Finalement, l'ascenseur freina, et les grilles s'ouvrirent pour ne laisser entrer personne. "C'est votre arrêt, vous y êtes" se contenta-t-il de lui dire, avant d'appuyer sur le bouton de son propre département, "bonne chance". Sur ces quelques paroles, les grilles se refermèrent devant elle et l'ascenseur fit un violent saut en arrière.

Spoiler:

Cette rencontre aura étonné Kalia du début à la fin, elle aurait toujours été incapable de définir l'homme avec lequel elle venait de passer plusieurs minutes tant celui-ci était un mystère à ses yeux. Peu de temps après s’être arrêté une première fois, l’ascenseur fit à nouveau un bond, Kalia était fermement accrochée aux barreaux mais elle manqua de peu de finir par terre. Le jeune homme lui signifia d’une manière bien à lui qu'il fallait qu'elle descende et que leur chemin commun s’arrêtait là. Elle sortit donc et si tôt, les portes se refermèrent et l’homme repartir sans un regard vers elle. Soit, elle reprit son chemin en restant toujours tout droit afin de rester dans l'axe principal et ne pas prendre le risque de se perdre une nouvelle fois. A sa grande joie, elle tomba sur un grand escalier où était réunis de nombreuses personnes. Elle repéra John rapidement pour sa plus grande joie. Elle le rejoignit afin qu'ils repartent tous deux vers un nouvel objectif mais elle se promit de lui demander de plus amples informations sur son mystérieux sauveur.