Gabin sortait avec Nina, ce n’était ni un rêve, nu une idée qui était apparue à cause de quelque fièvre mais bien la réalité. La nuit qu'il avait passé était très étrange et en même temps apaisante comme il n'en avait plus eu depuis si longtemps ! La veille, ou même plutôt quelques heures auparavant vu que la rencontre avait eu lieu à plus d'une heure du matin. Il avait rencontré Nina par un heureux hasard dans les couloirs. Et il s’était déclaré ou plutôt lui avait reproché un amour trop fort qui une pouvait plus être contenu. Et à son grand étonnement, elle partageait ses sentiments. Quelle étrange pensée que de ne croire que tout cela s’était vraiment passé, cela resterait à ses yeux une des nuits les plus étranges de sa vie à Poudlard ! Et puis, il s’était séparé et il était parti dormir. Une de ses nuits sans interruption et sans pensées, une nuit sereine. Et au lendemain matin, un sentiment indescriptible l'avait envahi, il se sentit super héros, plus rien ne pouvait lui résister, il sortait avec la personne dont il était amoureux depuis plus de deux ans, il allait retrouver sa meilleure amie mais elle ne serait pas que ça. Les cours de la journée lui avait paru surréaliste, rien ne lui paraissait logique, pourquoi s’embêter à aller en cours, à discuter avec ses pairs puisque maintenant il pouvait côtoyer sans le moindre non-dits Nina. Il fit la seule chose qui lui paraissait avoir le moindre intérêt à cet instant, c’est-à-dire envoyer un hibou à Nina pour lui demander de le rejoindre dans la salle de repos à la fin de leur journée.

A peine les cours terminés, il avait quitté sa place sans prendre le temps de saluer qui que ce soit mais ne quittant pas l’immense sourire qui n'avait pas quitté son visage depuis son réveil. Il était dans une bulle de bonheur que rien ni personne ne pourrait, indifférent à tout ce qui pouvait l’entourer. Il voulait juste voir Nina, sa petite amie, enfin, est ce qu'il avait vraiment le droit de l’appeler comme ça ? Pour lui ça paraissait évident mais est ce que pour elle aussi ? Elle s’était livré comme elle ne le faisait que rarement mais sa précédente relation avait du lui mettre un poids sur le cœur, même si celui-ci était invisible….
Il était donc assis, sur le canapé de la salle de repos ou à marcher en cercle sans savoir attendre. Le temps lui paraissait une éternité mais après tout, les cours avaient fini il y a de cela moins de 10 minutes et le château était grand donc il n'y avait rien de très alarmant. Il n’était pas inquiet mais seulement impatient cmmme jamais et cela se voyait a son sourire qui ne le quittait pas.

Et enfin, elle arriva. Ses cheveux blonds, ses yeux pétillants, son visage doux, elle était là pour de vrai ! Sauf que Gabin lui ne savait plus quoi dire ni quoi faire, il resta donc debout à la regarder. Et il resta là bêtement mais heureux avec la scène de la veille qui se répétait à l’infini dans son esprit. « Salut Nina » Son sourire l'accompagnant encore plus qu'au matin.

Impossible pour Nina de dire si elle pu dormir correctement au cours de cette nuit. Le sommeil avait encore eut du mal à la gagner, même si à ce moment-là, ce n'était plus pour les mêmes raisons. Elle avait enfin pu régler ses compte avec Gabin ou plutôt, elle avait pu avoir une vraie discussion avec lui, aussi brève avait pu-t-elle être. Mais cela lui avait permis de mettre les choses au clair, de se faire pardonner, du moins elle l'espérait. Et puis, elle s'était libérée d'un poids qui lui pesait énormément dessus. Elle avait pu prendre un nouveau départ. Cette année ne pouvait pas mieux commencer. Voilà pourquoi trouver le sommeil fut difficile mais une fois endormie, elle avait plongé dans un sommeil profond, agréable. C'était même l'une de ses camarades de dortoir qui avait dû la réveiller au petit matin, le corps de la jeune Lænsen ayant préféré rester en pause pendant encore un certain temps.

Durant toute la matinée, Nina était à la fois présente et absente en cours. Tout ce qui l'intéressait, c'était de revoir Gabin. C'est étrange comme cette histoire la préoccupait : c'est comme si elle avait besoin d'être certaine que tout ce qui s'était passé la nuit précédente était bien réel. Enfin, pas le sens premier du terme : elle avait parfaitement conscience que ce qui s'était passé avait vraiment eut lieu. C'était plutôt dans le sens où elle voulait confirmer qu'ils étaient bien ensemble. C'était là la seule raison pour laquelle la matinée fut atrocement longue. L'après-midi fut bien plus rapide en revanche, les cours finissant assez tôt et surtout, le simple fait d'enfin retrouver le jeune Ollivander procurait une joie immense chez Nina. Cette dernière n'avait pu que sourire en recevant la lettre du jaune et noir.

Alors, aussitôt que les cours furent enfin finis, la jeune fille se rendit en salle de repos, retrouver son petit ami...Du moins, c'était comme cela qu'elle le considérait désormais, aussi récent cela soit-elle. Sourire aux lèvres, elle s'était rapprochée du brun, ignorant presque ses salutations pour saisir délicatement son visage entre ses mains et poser ses lèvres sur celle du jeune homme.


"Salut toi !" dit-elle en écartant à peine son visage. "Comment tu vas ?"

Malgré le fait qu'il l’ait attendu presque toute la journée, lorsqu'il la vit passer la porte de la salle de repos, il ne sut soudainement plus comment agir ni quoi dire. Devait-il l’enlacer, l'embrasser, juste lui dire bonjour. Il resta immobile tel une statue mais heureusement elle ne le laissa pas ainsi bien longtemps car à peine ces questions tournant dans sa tête qu'elle était déjà sur lui à l'embrasser. C’était un simple baiser mais qui représentait tellement. C’était la preuve que ce qu'il s’était passé la veille était bien vrai, tout était réel. Bien qu’il n'en doutait pas, le fait de le vivre ainsi rendait out cela tellement fou, elle l'aimait aussi ! Il se fichait bien d’être au milieu de la salle de repos, à ses yeux, ils n’étaient que tous les deux dans leur bulle, l'un avec l'autre. "Salut". Leur proximité était telle qu'il n'avait qu’à se pencher pour toucher à nouveau ses lèvres, ce qu'il ne put s’empêcher de faire d'ailleurs, la tentation était trop grande ! Mais il remit rapidement son front à quelques millimètres du sien, ce geste étant bien plus intime que tous les baisers qui soient. "Ça va" dit-il en ne la lâchant pas des yeux "Bien dormi ?" Ses yeux, si proches brillaient d'un éclat étincelant comme deux émeraudes. Il était complètement captivé, il n'avait jamais eu l’occasion de l'observer ainsi, maîtrisant toujours ses mouvements et ses regards la concernant jusqu’à la veille. Autant dire qu'il voyait tout d’un nouveau jour. Elle était vraiment magnifique, elle avait la beauté du Nord avec ses yeux clairs, ses cheveux blonds et les traits fins. Sans même que ce soit contrôlé, sa main vint caresser sa joue avec douceur, ayant presque peur de briser l’alchimie entre eux s’il faisait le moindre geste brusque. Il aurait pu pleuvoir dans la salle, il s'en serai à peine aperçu. "Tu es belle !"

C'était tout de même étrange comme sensation. C'est comme si elle n'avait rien vu venir, comme si elle se rendait à peine compte de ce qui s'était passé la veille. Il y a de cela encore deux jours, Nina faisait encore la tête à Gabin, si on peut appeler ça tirer la tête bien entendu… Mais en tout cas, elle ne lui avait pas adressé la parole, comme si elle était vexée de ce qui s'était passé quelques jours auparavant dans le train. Et là, elle venait de lui sauter dessus, enfin presque, elle ne l'avait pas fait littéralement parlant. Bien qu'elle avait pris les devants, menée par l'envie irrésistible de profiter de son nouveau petit ami, c'était encore nouveau pour elle. Alors oui, derrière son assurance, elle avait toutefois presque eut peur… Pour une fois, ça ne devait pas faire de mal mais les faits étaient là : elle avait la boule au ventre et sentait son cœur battre beaucoup trop fort pour que ça soit normal. Gabin était un garçon doux et cela se ressentait dans ses baisers qui exprimaient très clairement l'amour qu'il éprouvait pour la jeune norvégienne.

"Comme un bébé, même s'il a mit du temps à venir !" dit-elle avant de lancer à son petit ami un petit sourire malicieux. "Toi, je parie que tu étais aux anges et que tu as aussi très bien dormi, je me trompe ?"

Elle était quasi certaine de ce qu'elle disait… Quasi. Elle était sûre de ce qu'elle ressentait et réciproquement, alors d'une certaine manière, elle se doutait parfaitement bien qu'avoir mit les choses au clair avait été libérateur pour le jeune Ollivander.


"Mais comme toujours !" dit-elle avec un sourire fière mais sur le ton de l'humour. "T'es pas très objectif toi aussi hein."


Après avoir lâché un petit rire, la blonde prit place sur le canapé où Gabin était assis quelques secondes auparavant, profitant du confort de ce dernier pour se détendre entièrement. Ca fait toujours un bien fou après une journée de travail, qu'elle ait été courte ou non.


"Alors cette journée ? Qu'est-ce que tu as fait de beau ? Et ne me dis pas 'penser à toi' parce que ça je le sais déjà !" dit-elle tout en posant sa tête sur l'épaule de son petit ami.

Bien-évidemment que Nina connaissait Gabin. Pas seulement parce que c'était quelqu'un de simple … C'est surtout parce qu'il était l'un de ses premiers amis au sein de Poudlard et qu'il est rapidement devenu le plus proche d'entre eux. Et quand on voit où ils en sont aujourd'hui, ça aurait été vachement contradictoire si elle ne le connaissait pas. Depuis qu'elle avait les yeux rivé sur lui, qu'elle se rendait compte que son cœur battait également pour lui, la jeune fille pouvait lire en son nouveau petit ami comme dans un livre ouvert. Et c'est sans doute pour cela qu'elle se sentait aussi à l'aise. De plus, le canapé aidait pas mal. La façon dont elle était placée avec le brun aidait davantage. C'est comme si… Comme si ils avaient toujours été ensemble. Elle ne ressentait pas le moindre stresse, la moindre peur. Plus maintenant. Elle était juste bien, là, posée sur l'épaule de Gabin qui venait lui caresser les cheveux avant de la maintenir contre lui.

Comme elle s'en doutait, il avait pensé à elle. Cela la fit sourire alors qu'elle fermait les yeux. C'était une excellente façon pour se couper du monde, se concentrée entièrement sur ses sensations. N'écoutez qu'une seule voix, ne sentir qu'un seul parfum, ne profiter que d'un seul toucher. Ce n'était rien et pourtant, c'était beaucoup en même temps.


"Hm, t'évite le sujet." dit-elle dans un petit rire. "Mais ce n'est pas un devoir !"

Elle avait relevé la tête vers son petit ami, un air tout aussi malicieux sur le visage alors qu'elle déposait un baiser à la fois taquin et affectueux sur sa joue.


"J'ai été en cours et j'ai attendu ce moment de liberté. C'était interminable. elle marqua une pause, hésitante. "Je dois t'avouer que j'avais assez peur. Tout semble avoir...tellement changé."

Il aimait être heureux, il aimait ne pas avoir le moindre effort à faire pour irradie, parce que franchement, il y a des moments comme ça ou c'est bien trop de travail de ne pas sourire. On pouvait dire qu'il nageait actuellement dans une période de sa vie où il était heureux, vraiment très très heureux et c'est à peu près tout ce qu'il ressentait. Il était dans un petit nuage et ne pensait même pas à toutes ces années d’errance qui étaient si douloureuses. Il oubliait la période où il avait eu une très grosse déprime, ou il n'avait plus goût à rien. Les aliments du matin semblaient plus délicieux qu’auparavant, les couloirs semblaient plus grands, son dortoir paraissait plus beau plus étendu. Il aurait presque pu dire que les cours semblaient plus intéressant mais il aurait encore fallu qu'il les écoute pour ca ! Sa période de rêve avait pris fin et maintenant il avait pleinement conscience de ce qu’il avait réussi à atteindre avec Nina. Il ne leur restait plus qu’à tout construire et à se construire des souvenirs en tant que couple.

« Je n'ai jamais considéré que penser à toi était un devoir, c'est simplement que je pense à toi en permanence et je dois bien admettre que ce qui s'est passé hier ne me donne pas envie de me calmer » il avait le droit de penser à elle, il avait le droit de lui dire ce qu'il faisait avec grand plaisir. Mais le seul petit souci, il avait peur d’être tellement enthousiaste que cela lui joue des mauvais tours. Il avait peur en quelque sorte de l’effrayer face à un enthousiasme un peu trop important. Après, il fallait le comprendre, il attendait ça depuis 4 ans et aujourd'hui tout cela était vrai. Mais elle sortait d'une relation très douloureuse et même si elle savait à quel point il l’aimait, il avait peur de faire un pas de travers et de tout détruire entre eux, leur relation amoureuse autant qu'amicale. Et en effet, comme il s'en doutait in peu, tout ça avait été un peu rapide pour qu'elle puisse vraiment assimiler ce nouveau mode de vie qu'ils allaient avoir. Son petit bisou innocent le fit sourire, elle était si malicieuse, si mignonne, si douce. Il lui prit les mains et la regarda avec tout l'amour qu’il avait pour elle. « Oui, tout a changé et en même temps pas grand-chose, on ne connaît pas les codes mais on se connaît l'un l'autre. On devrait simplement agir naturellement et simplement composer avec nos envies et nos sentiments. On avancera pas à pas ensemble. S'il y a un souci ou qu'on souhaite quelque chose, on en parle à l’autre et on adapte, d'accord ? On s'est presque toujours dit et je n'ai pas envie que ça change ».