Poudlard était sous la neige en ce mois de décembre, les élèves sortait de moins en moins dehors et quand ils le faisaient c'était habillé plutôt chaudement et ne restait pas longtemps sans rien faire. Même Katrine avait sorti les habits chaud de sa valise mais continuait d'aller dehors, après c'était l'endroit avec le moins de personne à présent, la foule se trouvait à l'intérieur et la verte n'était pas plus sociale en hiver qu'en été. Ne changeant rien à ses habitudes, décida d'aller nourriture la chouette qu'elle avait utiliser dans la semaine alors celle-ci pris la direction de la volière après avoir pris quelques petits-gâteau dans son dortoir. Kat avait pris le soin de prendre son écharpe à l'effigie de la maison serpentard et après avoir enfin pu quitter les cachots, elle pris enfin le chemin des tours en toute tranquillité en admirant la beauté du paysage qui se tenait derrière les fenêtre du château, la jeune fille avait toujours apprécié la neige, recouvrant toute comme un rideau pour faire peau neuf, un comme les boucliers qu'elle avait érigé dans son cœur. Arrivant enfin au lieu désiré un coup de vent fit volé ses cheveux quand elle ouvrit la porte, essayant de les remettre correctement en montant les escaliers, la serpentard vu au dernier moment qu'elle arrivait droit sur Greta au cœur d’artichaut et il était trop tard pour faire demi tour. Katrine était sûr que c'était une mauvaise idée. « Et bah tiens qui voit là ? Greta Catchlove en personne sous doute venu envoyer une lettre d'amour » dit-elle tout naturellement sachant pertinemment ce que la jeune fille pensait de l'amour, C'est la plus belle chose qui soit dit-elle dans son esprit pour se moquer.

Greta tenait en main la lettre qui annoncerait à ses parents qu'elle ne comptait pas rentrer pour participer aux fêtes de fin d'année. C'était la première fois depuis sa rentrée à Poudlard qu'elle allait rester à l'école pour Noël. Cette décision avait été mûrement réfléchie et, si elle pouvait tout à fait imaginer la tête de ses paternels en apprenant la nouvelle, elle ne la regrettait nullement. En revanche, l'idée de ne pas revoir ses frères avant un moment lui causait beaucoup plus de peine. Bien qu'elle assume pleinement son choix, elle n'avait pu que difficilement retenir quelques larmichettes lors de la rédaction de son parchemin. Plus que la réaction de Mr. et Mrs Catchlove, elle craignait la déception des deux enfants qu'elle ne pourrait gaver d'anecdotes magiques et farfelues.

Elle souffla un bon coup.

L'oiseau s'envola après que Greta lui ait administré une petite caresse. Elle resta un instant à regarder le hibou battre des ailes avant de se ressaisir. C'était fait ! Pas de retour en arrière pour cette année ! Elle redescendait les marches pour rentrer au chaud quand son regard se posa sur Katrine Grant, une serpentarde que Greta comptait bien radicaliser dans sa vision de l'amour. Elle s'arrêta au milieu des escaliers. – Katrine ! Quelle bonne surprise ! Lui répondit-elle en souriant de toutes ses dents. Perdu, c'était une lettre pour mes parents... mais je vois que tu as retenu que la volière était un endroit idéal pour laisser libre court à tout le romantisme qui est en toi. Elle soupira, fière de son poulain. Alors, à qui comptes-tu déclarer ta flamme ? Junior ? Tenta la poufsouffle d'une manière qu'elle pensait subtile.

Lorsque Katrine parlait à celle-ci, il n'y avait qu'un sujet qui de discussion qui sortait, c'était obligatoire que l'amour entre en jeu dès que les deux jeunes étaient proche l'une de l'autre, et pas dans le sens où elles pouvaient s'aimer, à non pas du tout. Au contraire, chacune était toujours à camper sur ses positions, la verte à dire que l'amour c'est que dalle, au plus une instinct de survie pour perduré dans le temps, au pire un mensonge, la jaune à clamer que c'est la meilleure des choses et ce qui compte le plus dans la vie, trouver l'amour, ce mettre en couple et être heureux. Le ''ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants'' n'était pas une phrase que Greta devait prendre à la légère. Tandis que miss Grant avait horreur de l'amour, ce n'était rien pour elle et faisait des moquerie dessus dés qu'elle le pouvait, bien sûr elle ne réfutait pas avoir une attirance parfois pour des personnes, les trouver beaux, ou plutôt belles, mais elle s'en amusait plus, comme un petit jeu de drague si c'était quelqu'un avec qui parler et essayait toujours de se débarrasser de cette idée et ne plus y penser comme un mauvais souvenir

Alors quand elle était comme ça, il y avait fort à parier que ça finirait à un moment débat et clash, particulièrement pour Kat qui aimait beaucoup. « À mince, j'aurais pourtant parier le contraire » dit-elle avec un sourire au coin des lèvres. « Oui c'est vrai si tu parles du même romantisme qui se trouve actuellement sur ta robe, continua miss Grant en pointant du doigts les défections de hiboux qu'elle avait sur elle, ça donne une petite touche de glamour à ta personne que je n'aurais pas soupçonné ! » finit-elle. Katrine déclarer sa flamme à quelqu'un, elle n'y avait jamais songé ou même penser, les seules lettre qu'elle envoyait c'était parfois pour commander des trucs, la plupart du temps c'est des petites friandise dont elle a envie ou un habits. Tandis que les seules vraies lettres qu'elle aurait pu envoyé c'était à sa marraine, la seul personne qui pouvais avoir le privilège d'être dans son cœur et que Kat considère comme de la famille. Sinon aimait vraiment quelqu'un, ce n'était pas pour la verte, « À personne, tu es tellement naïve, subjugué par ces sentiments d'amour qui te font du bien pendant quelques temps mais tu ne vois pas le mal qu'ils peuvent faire et qu'au final tout ça ce n'est que de la poussière, du vent. » déclara Katrine pensant chaque mots qui venait de sortir de sa bouche, aimer quelqu'un c'est lui donner l'occasion de te détruire.

HJ:

Katrine, Katrine, Katrine... Elle ne facilitait en rien la tâche de Greta. Pire, elle semblait prendre un malin plaisir à résister à l'amour comme un chewing-gum sous une chaussure. Elle n'avait pas dit son dernier mot, elle trouverait la faille de la serpentarde et s'y engouffrerait jusqu'à la réussite ! – Heureusement que tu ne l'as pas fait alors. Sourit-elle à sa cadette après qu'elle ait lancé l'idée d'un pari. Elle allait argumenter de nouveau sur l'environnement propice à l'amour qu'était la volière quand Katrine lui fit remarquer quelque chose du bout des doigts. Greta manqua de s'en étouffer de stupéfaction. Sur sa robe n'était pas présente une mais bien deux énormes bouses de hiboux ! – Oh non. Fit-elle la grimace en se demandant comment elle avait bien pu se débrouiller pour être ainsi salie. Elle n'avait pas passé énormément de temps dans la volière pourtant - mais apparement juste assez pour en garder un sympathique souvenir. Elle n'eut même pas l'idée de sortir sa baguette pour se nettoyer. – Les tristes aléas de la vie. Se sentit-elle obligé de rajouter. Il faut savoir donner de sa personne, même dans le romantisme, même dans le glamour, tu vois. Elle haussa les épaules faisant remuer légèrement la substance sur sa robe. Quelle horreur. Elle se força à garder le sourire. Mieux encore, elle glissa sans transition le nom de Bartemius Jr dans la conversation. Conversation que Katrine se dépêcha de désamorcer. – Alors là, non ! Je ne peux pas te laisser dire ça ! L’amour c'est l’éternité, l'amour noie toute notion de temps, efface tout souvenir d’un début, annule toute peur d’une fin. Ce n'est pas du vent, c'est une expérience qui fait regarder les âmes soeurs dans la même direction. Greta porta une main sur son coeur - en évitant soigneusement ses fientes. Tu devrais essayer de regarder dans la même direction que lui. Comment une si mignonne enfant comme Katrine pouvait penser à l'amour avec si peu de considération. Greta n'en revenait toujours pas, elle ne s'y habituerait jamais.

Greta, Greta, Greta… Y aurait-il seulement une fois, où celle-ci n'essaierait pas de faire croire en l'amour à la jeune verte, une seule fois où elle ne mentionnerait pas Junior pour essayer de la mettre avec lui avec la discrétion et subtilité dont elle faisait preuve constamment. Katrine ne pouvait même pas répliquer à l'aide de sa baguette magique, il n'y avait seulement les mots qu'elle pouvait utiliser mais même avec ça, la poufsouffle ne voulait pas abandonner sa lutte et continuait encore et encore et encore à tout faire pour la convaincre d'accepter l'amour, de s'y jeter à bras ouvert sans savoir ce que ça va donner, tel un hippogriffe qui se jetterai dans le vide. Mais Miss Grant résistait encore et toujours elle aussi, chacune campait sur ses positions à essayer de faire changer l'avis de l'autre. La jeune poufsouffle fut surpris et un peu dégoutté d'avoir sali sa robe mais ne se laissa pas décourager et continua la file de la discussion « Il faut savoir donner de sa personne, même dans le romantisme, même dans le glamour, tu vois » dit-elle tout simplement.

Si le romantisme et le glamour signifiait avoir des fientes de hibou sur soi, il était encore plus sûr que la serpentard n'avait pas envie d'y accordé de l'importance et la laissa donc faire son petit discours pour contrer ce qu'elle venait de dire concernant l'amour qui n'était rien. « L'amour nettoie pas les fiente de de hibou, dit Katrine en envoyant Tergeo pour nettoyé la robe de Greta, et ça c'est concret ! Il n'y a de l'éternité que dans la mort qui elle reste pour toujours, rien ne peux l'effacer, on l'empêcher un moment, la retarder mais elle finit par arriver tôt ou tard ! Tandis que l'amour, justement c'est comme la fiente de hibou, elle était là et maintenant elle est plus là, rien à changer pour toi et concrètement c'est de la merde. » dit-elle en rangeant finalement sa baguette dans sa poche. Kat ajouta pour finir « Si vraiment j'ai ''une âme-sœur'' comme tu dis, et bah qu'elle se débrouille et regarde dans la même direction toute seul. » avec un petit sourire.

Dans d'autres circonstances Greta n'aurait pu masquer son dégout quant aux fientes déposées sur sa robe mais, car oui il s'agissait-là d'une raison suffisante, elle devait garder son image un peu niaise d'amour auprès de la serpentarde. Pourquoi ne pas trouver quelques crottes d'hiboux romantiques ? Elle serra fort les dents pour conserver son sourire de Dame Love bien que la tâche lui soit rendue compliquée. Elle ne se démonta pas et entreprit un nouveau discours de persuasion auprès de Katrine. Cette dernière ne manqua pas de répartie et encore moins de talent pour lui retirer d'un sort la crasse de son habit. – Merci, lui glissa-t-elle entre deux mots. Deux mots sur la mort ! Greta resta abasourdie devant de telles pensées. Jamais elle n'associerait la mort à ce qu'elle ressentait quand un garçon mignon se présentait à sa vue. – L'amour ce n'est pas de la... merde ! Tout change quand on rencontre notre moitié ! C'est qu'elle n'a pas encore débarqué dans ta vie, sinon tu le saurais, tu le sentirais juste ici. Elle pointa son propre coeur du doigt. Celui-ci avait déjà été témoin de nombreuses fois aux manifestations de ce phénomène. Cela n'empêchait pas de rendre les coups d'amour de Greta Catchlove plus intense à chaque fois. Katrine parla ensuite de laisser son âme soeur regarder seule dans une direction. N'importe quoi ! – Ça va pas la tête ! Tu ne peux pas faire ça Katrine ! Tu ne peux pas l'abandonner et briser son être par ton mépris de l'amour ! Tu dois ouvrir ton coeur à la vie qui t'attend. Greta soupira de plaisir de ses propres mots tant elle leur trouvait une valeur profonde et sentimentale. Ce n'était pas gagné pour autant. La route serait longue jusqu'au coeur de Katrine Grant, elle le savait.

Les discussions, enfin les longs monologues et tentatives de persuasion de Greta pour faire croire en l'amour, le grand et beau amour que tout le monde devrait avoir, à la serpentarde étaient toujours très long et ponctué de bouleversement pour la poufsouffle qui avait toujours l'air choqué, stupéfixé par les paroles de Katrine, celle-ci n'avait jamais changé d'avis concernant ce sentiment qu'elle trouvait banal, la jeune fille préférait largement s'émerveiller devant un couché de soleil, devant un bon livre, un bon repas, un bon bain bien chaud, que s’efforcer de trouver quelqu'un à supporter. Après un petit merci, la jeune Greta se relança acharner à essayer de convaincre Kat encore et toujours, pourtant la Miss Grant avait beaucoup aimé sa blague et sa comparaison de l'amour et les décorations que les hiboux avaient fait sur la robe de sa camarade !

Un petit sourire de ricanement se fit sur son visage après que celle-ci au mentionner que l'amour ce n'est pas de la... merde. Mais à la suite de son petit discours qu'elle lui laissa finir sans intervenir, la serpentard eut une pensée nouvelle, non bien sûr ce n'était pas que l'amour c'est géniale, incroyable, tellement beau qu'elle allait abandonner Greta courir dans les bras d'un beau jeune homme. Certainement pas. Non c'était plutôt comment rendre cette discussion plus intéressante et marrante et peut-être bien l'abréger. Cela fait des années que toute genre de personne essaie de la faire changer d'avis, mais pour que c'est personne la laisse tranquille elle a découvert quelques chose d'amusant il n'y a pas si longtemps que ça, leur donner ce qu'ils veulent l'espace d'un instant et de façon exagéré.

Katrine commença par dégelé son visage de pierre comme si elle était surprise, « Ouvrir mon cœur ? Pour ressentir l'amour ? » Demanda-t-elle en faisait un petit pas en avant pour se rapprocher de ce qui était devenu son cobaye d'expérience, sa proie, sa victime du moment, elle commença à lever ses deux mains vers elle à présent. « Et je le ressentirais là, dit-elle en posant ses deux mains sur le torse de Greta, sur son cœur, enfin à vrai dire son cœur n'était pas tout à fait là, il était pas très très loin, entre les deux mains mais pas sous les mains où il y avait autre chose de plus personnel.... Oh mais oui, je le ressens, tu le sens toi aussi ? » finit-elle par demander en avançant encore un plus ce qui rapprocha son visage de Greta qui fut bloqué contre le mur, et à présent à la regardait droit dans les yeux à une dizaine de centimètres des siens.