ϟ la fiche de recensement

NOM - votre nom PRENOMS - Rosmerta - Rosie - Orpington DATE DE NAISSANCE - 28 février 1950 AGE - 26 ans VILLE D'ORIGINE - Édimburg SANG - sang mêlé ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Poufsouffle ORIENTATION - côté du bien

Rosmerta Orpington est reconnue pour sa grande beauté, son visage d’ange, son sourire à faire danser les trolls et ses boucles d’or hypnotisantes. Elle est perçue par sa clientèle comme une femme forte, caractérielle, qui mène son auberge comme Grindewald menait ses fidèles : d’une baguette de fer. Éternels optimistes, les hommes qui fréquentent son bar ne cesseront jamais de lui chanter la pomme et de se prendre un râteau. À tout coup, ils se heurtent à sa répartie vive et implacable. En effet, à force de passer ses soirées derrière le comptoir et à surprendre nombre de conversations plus grivoises les unes que les autres, Rosmerta a perdu foi en la gente masculine et refuse d’être leur conquête de fin de soirée, dont ils se feront un grand plaisir de décrire avec très peu de respect le vendredi d’ensuite lors d’un énième regroupement de babouins. Sa prudence maladive envers eux découle peut-être aussi d’une manipulation calculée, qui s’est soldée en une brulante trahison exécutée par son ex-petit-ami. Sous une surface confiante, fière et en contrôle, se cache en réalité un être fragile et assaillie de doutes.

Fidèle au signe astrologique attribué par sa naissance en février, Rosie est une femme généreuse, amoureuse et profondément rêveuse.  Elle rêve secrètement de l’homme qui lui fera vivre la plus belle histoire d’amour de tous les temps. Celui qui prendra plusieurs minutes de chacune de ses journées pour la séduire, lui écrira des parchemins d’amour, déplacera monts et marrées à mains nues pour arriver à ravir son cœur. Celui qui lui dira qu’elle est belle, en le pensant vraiment, de manières désintéressées. Celui qui lui dira qu’il l’aime plusieurs fois par jour, qu’elle est le centre de sa vie et qui le lui fera comprendre de par ses actions.

Rosmerta ne s’ouvre que très rarement. Elle souffre d’un flagrant manque de confiance en elle et doute de chacun de ses accomplissements. Elle est complexée par son corps, par son visage qu’elle ne trouve jamais adéquats. Elle se voit comme une niaise sans compétence, telle sa mère s’est toujours plu à la décrire. Une femme incapable aux mœurs légères qui n’a une clientèle que parce qu’elle a de gros seins et qu’elle les montre, disait-elle. Dénuée de toute intelligence, clame-t-elle encore, c’est qu’elle avait de la chance que son paternel soit décédé à sa majorité et qu’il lui ait légué une jolie somme qu’elle put investir dans le seul domaine qui voulait d’elle : celui de la boisson et du pêché. Dès sa première année à l’École de sorcellerie, sa génitrice lui fit comprendre qu’avec des notes aussi désastreuses que des Acceptables et des Efforts exceptionnelles, elle ne rendrait jamais hommage à son arrière-grand-mère Evangeline Orpington, une des Ministres de la Magie célébrée pour avoir accomplie le plus de prouesses lors de son mandat. Le regard déçu de son paternel et son silence de marbre suffit à convaincre Rosie de sa stupidité alléguée. Son parcours à Poufsouffle fut ainsi marqué par l’anxiété de performance, les doutes et une chute incontrôlable de ses résultats scolaires, habilement masqué par l’image d’une fille populaire, souriante, qu’on enviait et dont tous voulaient être l’amie. La sorcière associa ce mal-être profond à sa baguette et en vint à vouloir la casser en deux, pour enfin se libérer de toute cette pression. Ce geste drastique ne fut jamais fait, mais la tenancière ne sort que très rarement sa baguette, préférant ranger et nettoyer son auberge à la mode moldue. Certains disent même qu’elle est cracmolle…le petit peuple pensera bien ce qu’il voudra. Elle songe de plus en plus à consulter en psychomagie pour reconnecter avec sa baguette. Alors que Rosmerta rêve d’un rôle en politique et d’une carrière reconnue, elle s’est convaincue qu’il s’agissait d’une aspiration farfelue, elle qui ne pourrait jamais faire mieux que de laver des comptoirs. Malgré tout, elle épie d’une oreille enthousiaste les discussions politiques de ses clients, la langue brulante de répliques qu’elle n’exprimera jamais.  

Sous les attaques répétées et sournoises de sa mère, Rosmerta vint à être complètement aveugle face à son propre succès : celui d’avoir créé un pub respecté, populaire dont la majorité des sorciers d’Écosse conseillent pour vivre une soirée réussie sous la bonne bouffe et la bière fraiche. Ignorante de sa beauté, de l’image positive que les gens ont d’elle, de son habileté avec les relations interpersonnelle et de ses nombreuses qualités, notamment : sa générosité, son caractère, son empathie, son intelligence sociale, son esprit d’initiative, son humour charmant, sa persévérance et sa rigueur.

VOTRE PATRONUS - Rosie n'a jamais réussie à créer un Patronus qui ressemblait à autre chose qu'un faible nuage de lumière argentée.
VOTRE EPOUVANTARD - Sa mère
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Un classique, la fraise.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Un sortilège de sèche-cheveux magique...un des seuls qu'elle maîtrise à la perfection.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Elexir Teintéclatant!
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Florian Fantarôme...elle a toujours eu un léger béguin pour Florian.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Albus Dumbledore
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – réponse
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – réponse

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? Avis à tous : après de nombreuses discussions, débats et recherches sur les internets, j’ai conclu que le prénom de Madame Rosmerta était Rosmerta et que son nom de famille était inconnu. Les éléments de mon analyse sont entre autres Dumbledore qui s’adresse à elle en l’appelant Rosmerta alors qu’elle vient de le saluer d’un Albus et l’idée intéressante colportée par les fans que d’utiliser Madame (qui rappelons-le en anglais ne signifie pas une femme mariée (Mrs. Mariée, Madam c’est une politesse) est une manière d’interagir par les prénoms, tout en gardant une certaine distance avec ses clients, c’est une dénomination souvent utilisé dans le monde du service à la clientèle, coiffeur, restauration etc. DONC VOILÀ.  

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Rosmerta pinça les lèvres en prenant un air qui ressemblait à celui de la Professeure Minerva McGonagal lorsque l’équipe de Quidditch des verts et argents remportaient la victoire contre sa maison, soit un air agacé. La tenancière n’avait jamais apprécié Rita Skeeter et sa compagnie ne l’enchantait pas plus maintenant qu’elle le faisait lorsqu’elles avaient onze ans. Elle l’avait toujours considéré conne une bully, une commère aux intentions malines, une peste qui se présentait comme une personne intéressée, voire une confidente, qui déformait chacune des paroles de sa victime pour pondre un ignoble mensonge, un reportage insultant et blessant. « Rita, franchement, cessez de prétendre, vous savez parfaitement que je suis la propriétaire des Trois-Balais, je vous y vois sans cesse y papoter votre extravagante plume. » répondit-elle en tentant d’adopter un ton courtois. Comme elle haïssait l’hypocrisie de la journaliste.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?


Des détails croustillants sur sa vie amoureuse. Hilarant. Jamais, au grand jamais, Rosmerta Orpington allait-elle confier quoique ce soit à cette vile goule, surtout pas sur sa vie amoureuse. Une vie amoureuse complètement inexistante d’ailleurs, sauf peut-être dans ses rêves. « Oh Rita, comment dire, I don’t kiss and tell! » formula la plantureuse blonde tout en forçant un éblouissant sourire qui venait s’agencer à son regard maintenant malicieux. Rosie avait appris, avec les années, à formuler ses réponses de manière à bien paraître, peu importe la situation. Merci maman, pour tous tes enseignements


RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !

« J’aime bien croire qu’on est maître de chaque journée et ne pas m’attarder à mon passé, non. » menti-t-elle avait aise. C’était complètement faux. Rosmerta vivait dans le passé, que ce soit sur l’aspect romantique, alimenté par la crainte de ses déceptions et trahisons passées. Sur le plan professionnel, convaincue que ses échecs d’autrefois ferment la porte aux grandes choses qu’elle pourrait accomplir. La sorcière arqua ainsi un sourcil, comme pour mettre au défi l’autre blonde de la contredire.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.

Sous son visage courtois et presque charmeur, Rosmerta boullait d’agacement. Elle décida donc de laisser les bonnes manières de côtés de mettre fin à cette stupide entrevue. « Écoutez, c’était bien gentils de penser à moi pour votre entrevu, mais je dois vraiment y aller, j’ai une livraison de Whisky 1879 qui devrait arriver dans les prochaines minutes et vous comprendrez que ma présence est requise. » déblatéra-t-elle en manipulant, une fois de plus, le mensonge avec aisance. En toute vérité, Rosmerta n’avait aucune vergogne à saboter sa rencontre avec Skeeter, alors que normalement, elle vouait beaucoup de respect aux individus. Comme quoi, le respect était une chose qui se méritait.

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.

Alors qu’elle se levait pour quitter, la journaliste de pacotille qui posa la première question pertinente de la soirée. La sorcière roula fièrement les épaules vers l’arrière et redressa dignement le menton avant de répondre froidement : « je suis pour le seul côté pour lequel il est sensé d’être, Rita. Qu’en est-il de vous? »


RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?

Face à l’ignorance que son interlocutrice portait à sa dernière question, Rosmerta tourna les talons et se dirigea vers la porte de sortie. « Je suis vraiment désolée Rita, je dois me sauver! Tu passes quand tu veux à l’auberge et je t’offrirais une bierreaubeurre pour terminer cette entrevue. Ça me fera plaisir! » dit-elle pour clore la rencontre à son avantage. Un soupir de soulagement franchi ses lèvres dès qu’elle franchi la sortie. Le nœud angoissé qui serrait son estomac depuis le début de la soirée se détendit. Rosmerta savait ce dont la chroniqueuse était capable, et elle avait profondément peur d’être l’objet de ses cruels délires.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  si tu le sais pas t'es pourri Où avez vous connu le forum ?  dans mes rêves les plus fous Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : ouioui jeudi quelquechose

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BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

« Nom d’une licorne pleine de puces! » s’indigna Rosmerta en déballant un énorme paquet de côtes de porc avariées, le sixième qu’elle découvrait ainsi. Elle avait encore loupé son sortilège de refroidissement, ou celui de conservation, peu importe, cette viande n’était pas bonne à consommer. Un brin nerveuse, elle passa à multiple reprises ses mains sur sa jupe-tablier, puis se dirigea d’un pas bien décidé vers l’imposante cheminée qui ornait le mur est de la salle à diner : elle devait aller faire un tour chez Bernie l’éleveur de bovin pour sorciers – il ne fallait pas se fier qu’au titre, il élevait également quelques porcs qui étaient mis en vedette dans les recettes de son auberges. La tenancière s’agenouilla au pied du foyer et s’affaira à craquer quelques allumettes histoire de donner naissance à un petit feu qui lui permettrait de se déplacer sans soucis. Il lui aurait été bien moins long et salissant de l’allumer d’un coup de baguette plutôt que d’un craquement d’allumette, mais la blondinette avait très peu confiance en sa magie – il n’avait qu’à tendre le nez pour sentir l’ignoble odeur qui se dégageait des pièces de viande pour confirmer ce fait – et préférait faire aller ses mains à la besogne.

Une fois le feu bien pimpant, la sorcière ramassa une poignée de poudre de cheminette – ou plutôt gratta le fond du contenant en tentant de rassembler suffisamment poudre pour voyager – et la jeta dans l’antre, lequel abritait maintenant de jolie flammes vertes émeraude. « Bernie ! » commanda-t-elle fermement. Aussitôt, la belle fut engloutie dans un tourbillon étourdissant et dû fermer les yeux pour éviter que le mélange de couleurs et de lumières ne la fasse vomir. Soudainement, son visage percuta une surface dure et rugueuse – de la brique – ce qui lui arracha un cri de douleur et un peu de peau sur sa joue droite. Avant qu’elle ne puisse rassembler ses idées et comprendre qu’elle n’était pas du tout atterrie chez Bernie, mais bien Merlin ne savait dans quelle cheminée trop petite – l’antre ne s’ouvrait pas plus haut que le milieu de ses cuisses – une personne cria de toutes ses forces. « Papaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa-ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh il y a quelqu’un de tombé dans la cheminée! » l’exclamation sortait des poumons d’une petite enfant d’à peine six ans, qui se prénommait Melody, mais ça, Rosie ne le savait pas encore. La sorcière paniquait et commençait à suffoquer dans cette étroite cheminée poussiéreuse. Impossible de transplaner sans y laisser un de ses pieds, la jolie blonde se résigna donc à se laisser tomber sur les fesses, le dos glissant contre la paroi enduite de suie, pour ensuite se pousser maladroitement hors de la cheminée. « Ooooooooooooooooooooooohhhhhh! Ohhhhhhhhhhhhh! Mais est-ce que vous êtes la Mère-Noël? » demanda une petite voix toute excitée, « vous êtes tellement jolie! Par contre je vous aurais pensé plus vieille, comme monsieur le Père-Noël! » continua-t-elle avec une naïveté propre à celle des enfants moldus. De lourds pas précipités se firent entendre et un homme – grand, brun et magnifique – déboula en trombe dans la pièce. « Mais papa, je croyais pas que Noël c’était aujourd’hui? » demanda la petite brunette à son adonis de père.

Rosmerta était paniquée. Pa-ni-quée. Elle était assise sur le tapis du salon, à peine sortie du foyer, noire de suie, les cheveux en bataille avec un peu de sang sur la joue. La sorcière ne savait que faire ou que dire, c’était comme si son cerveau avait cessé de fonctionner. Lentement, ses yeux s’emplir de larmes.

« Mais qu’est-ce que…mais qu’est-ce que? » bégayait le père en regardant la cuisinière, trop abasourdi par la scène pour se mettre à hurler de colère. Il fixait la pauvre femme chétive sans pouvoir comprendre comment elle avait pu atterrir dans son salon. Il n’osait pas croire ce que sa petite fille lui disait : que la damoiselle était entrée par la cheminée et pourtant, la suie qui la souillait semblait faire des propos de son rejeton une évidence. Lorsqu’il vit une larme glisser le long de sa joue et tracer un sillon clair sur sa peau maintenant noire, l’homme décida de mettre de côté sa colère et son inquiétude pour s’agenouiller à côté de la jolie femme et s’enquérir de son état, après tout, toute petite et frêle qu’elle était, elle ne pouvait pas être un réel danger pour lui et Melody. « Est-ce que vous allez bien? Mademoiselle, pouvez-vous me dire votre nom? » demanda-t-il dans une tentative d’évaluer l’état de la belle inconnue. Elle lui semblait être en état de choc, et d’ailleurs, elle s’était peut-être cognée la tête contre l’intérieur de la cheminée…ou plutôt contre quelque chose – le médecin de profession refusait toujours d’accepter qu’elle puisse être sortie de son foyer.

Rosmerta s’attendait à ce que l’homme la chasse à coups de balai, qu’il lui hurle je ne sais trop quoi, d’après ce qu’elle savait les moldus n’étaient pas habitués de voir des gens voyager par la cheminée. Jamais aurait-elle cru qu’il afficherait une mine inquiète à son égard. Une deuxième larme s’échappa de ses yeux et sa gorge se resserra si fort qu’elle fut incapable de parler. « Melou, vas me chercher un linge humide et la grosse bouteille brune dans la pharmacie, tu veux bien? Je pense que la dame s’est blessée. » demanda-t-il à son enfant avant de reporter son attention vers la blonde, « Vous êtes en sécurité ici mademoiselle. Pouvez-vous me donner votre nom s’il-vous-plait? » répéta-t-il. Il commençait à s’inquiéter réellement. Avait-elle était attaquée? Lancée par sa cheminée? Elle semblait blessée et en état de choc. « Rose-Rosmerta » couina l’intéressée en ramenant ses genoux contre sa poitrine et en les enserrant de ses bras. « C’est bien, maintenant je vais désinfecter cette vilaine écorchure sur votre joue, d’accord? » demanda-t-il en prenant le linge des mains de sa fille et en l’imbibant d’un peu de peroxyde. Lorsque Rosie hocha la tête en guise d’assentiment, il s’exécuta, non sans la prévenir que ça picoterai un peu.

Digne d’un roman à l’eau de rose pour sorcières, l’homme nettoya d’un geste presque tendre la blessure de la belle pendant que celle-ci détaillait les traits de son visage. Il était beau, pensa-t-elle, et bon. Généreux de la soigner ainsi, alors qu’elle avait déboulée sans permission dans son salon, peu d'hommes auraient réagi de la sorte. « Vous êtes guérisseurs? » le questionna-t-elle de sa voix chantante, ce à quoi il répondit d’un doux rire avant de la corriger, « je suis médecin, et vous, vous êtes blessée. Je crois qu’il serait sage que vous m’accompagniez à l’hôpital pour passer un scan et vérifier que vous n’avez pas une commotion. » déclara-t-il en souriant tendrement. Il lui prit délicatement les coudes pour l’aider à se relever et la stabilisa en posant une main forte sur le bas de son dos. Ce contact fit frissonner la belle de plaisir et elle plongea ses yeux dans ceux de son prince charmant. Pendant un instant ils furent hypnotisés par le regard de l’un et de l’autre, s’échangeant des paroles sans en formuler. Celui du brun la réconforta et lui permit de reprendre quelque peu contenance, alors que le sien était rempli de gratitude. « Papa, elle va bien la madame? » fit la voix aigüe de l’enfant dont les deux avaient presqu’oublié la présence le temps d’un moment. C’est alors que Rosmerta repris enfin ses esprits. « Je suis vraiment désolée de vous avoir ainsi importuné…je vous remercie du fond du cœur pour vos soins, mais je dois absolument quitter. » expliqua-t-elle en s’arrachant à regret de son emprise et en se dirigeant vers la porte qu’elle avait aperçue à sa gauche, ignorant complètement les protestations de son sauveur. « Rosmerta, attendez, s’il-vous-plait » implora-t-il alors qu’il s’était lancé à sa poursuite. L’interpelée s’exécuta et stoppa sa course au milieu du gazon de son hôte. « Comment pourrais-je vous revoir? » demanda-t-il alors que le cœur de la sorcière fondait à cette demande. « Je…je ne sais pas » répondit-elle à contre cœur, avant de se remettre à avancer. Dès qu’elle eut passé le coin de rue, la tenancière transplana 400 mètres plus loin, juste assez pour qu’il ne puisse la rattraper, mais pas trop pour qu’elle risque de se désartibuler.

Ce soir-là, la fidèle clientèle des Trois-balais fut tristement privée des délicieuses côtes levées de la cuisinière. Certains se plaignirent, mais aucun ne réussit à ternir l’humeur joviale de Rosmerta Orpington, portée par la romantique rencontre qu’elle venait de faire. La gentillesse et la beauté du guérisseur moldu – du médecin – firent rêver la blondinette pendant de longues semaines.

Ahhhhh c'est vous mon rêve le plus fou

Faut qu'on parle...

Hâte de venir boire une bièraubeurre chez vous, Ma'm !

(re)Bienvenue !