ϟ La Répartition

 

NOM - MacFusty PRENOMS - Farell Teagan Padraig DATE DE NAISSANCE – 20 / 02, seize minutes avant son frère, Elmyr AGE - Quinze ans VILLE D'ORIGINE - Une île incartable et inconnue de ceux qui n'y sont pas nés, perdue sur les flots écossais. CLASSE - 5ème année SANG - 100% MacFusty

 

 

Farell est un garçon extrêmement complexe et ambigu. Il pourrait incarner à la fois le jour et la nuit. Il est, toutefois, beaucoup plus solaire que son frère jumeau : à la fois en raison du blond de ses cheveux, mais aussi de son sourire et de son optimisme légendaire, qui le pousse à toujours voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Néanmoins, sa joie de vivre et sa bonne humeur perpétuelles ne sont que des façades... Farell est un garçon torturé, qui a du mal à trouver sa place et qui peine à s'affirmer, surtout à côté de son frère Elmyr et de son cousin, Nathair. Tous deux sont, en effet, destinés à devenir chefs du Clan MacFusty, alors que le handicap de Farell lui rend inaccessible l'accès au pouvoir. Sans compter que le jeune homme n'a jamais eu l'ambition nécessaire pour espérer un jour occuper une telle fonction, ce qui lui vaut le mépris de son père - qu'il estime pourtant de ton son cœur – et d'une bonne partie de la famille. Ce rejet provoque chez Farell un énorme manque de confiance en lui, ce pourquoi il s'efforce toujours d'être aimé, accepté, admis auprès des autres. Même si, pour cela, il doit parfois feindre la rôle de quelqu'un qu'il n'est pas... Il fait donc toujours en sorte de s'adapter aux autres, en apprenant, par exemple, l'anglais dès qu'il a eu connaissance de sa lettre d'admission à Poudlard et en faisant tout pour le parler sans accent. Il n'aime pas revendiquer ses origines, de peur d'être jugé comme quelqu'un qu'il n'est pas vraiment.  De plus, à force de vouloir aimé par tout le monde, Farell se montre parfois tristement influençable, jusqu'à en être aveuglé, et les personnes mal intentionnées ne s'en sont jamais privées pour le manipuler à ses dépens. Farell est gentil, généreux, et voit avant tout le côté positif des gens, mais ces qualités ont tendance à se retourner contre lui, voire pire, contre ses proches. Pour ne rien arranger, le garçon se montre également très sensible, et ce, même dans les occasions où il devrait savoir réussir à se comporter comme un « homme », un vrai, en étant capable de faire usage de la violence et de la force sans verser une seule larme. C'est aussi un vrai cœur d'artichaut. Mais, si Farell est complexé par son bras droit et son manque évident de « caractère » - surtout compte tenu de l'impulsivité explosive de ses proches -, il n'en reste pas moins un MacFusty, et, par conséquent, il n'en reste pas moins très fier. Ou, du moins, très susceptible... Il ne supporte pas que l'on se moque de lui et, si tel est le cas, il se referme sur lui même et peut devenir insupportable, quitte à avoir l'air puéril. Cependant, Farell, assez paradoxalement, sait se montrer très mature pour son âge. Déjà, parce qu'il est sérieux, persévérant, travailleur, et qu'il s'intéresse à énormément de sujets différents – des sujets dont le commun des mortels n'ont d'ailleurs jamais entendu parler. Il est extrêmement curieux et ouvert d'esprit. Et cette ouverture d'esprit pose problème par rapport aux modes de vie archaïques des MacFusty. Farell, quoique fier de ses origines, ne peut s'empêcher de penser qu'il serait temps pour eux d'évoluer, de s'ouvrir au reste du monde. Il est, en quelque sorte, un moderniste, de surcroît particulièrement tolérant avec tous ceux qui pourraient manifester une quelconque « différence » - ce qui, là encore, ne plaît pas du tout à sa famille, et encore moins à son père. Surtout, Farell est un étonnant condensé de courage et de lâcheté. Il est courageux parce qu'il est prêt à vivre au beau milieu de dragons alors qu'il en a une peur bleue, courageux parce qu'il supporte les contraintes de la vie familiale au quotidien, courageux parce qu'il pourrait mourir pour son frère ou pour l'honneur des MacFusty s'il le fallait. Mais il est lâche parce que jamais il n'osera s'affirmer et revendiquer qui il est vraiment, ni ce qu'il veut vraiment. Jamais il n'osera se dresser contre l'autorité de son père ou de son chef de Clan de peur de décevoir ses proches. Jamais il n'osera se rebeller pour mener sa vie comme il l'entend. À moins que Poudlard et les rencontres qu'il y fera ne lui en donnent l'opportunité... ?  
 

 

 

 VOTRE PATRONUS - Un caméléon.
  VOTRE EPOUVANTARD - Un dragon noir des Hébrides... Lui crachant ses flammes au visage.
  VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Cannelle.
  VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Aguamenti ! Efficace, lorsqu'on vit avec des bêtes susceptibles de vous carboniser à tout moment.
  VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – L'onguent contre les brûlures... Celui la même qui lui a permis de sauver son bras droit.
  VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – Études des runes et Soins aux créatures magiques.
  VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Fleury & Bott et Eeylops : Le royaume des hiboux.
  VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Beolagh MacFusty, son père, qu'il respecte autant qu'il craint.
  VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Le Noir des Hébrides... Il reste, malgré tout, le symbole des MacFusty.
  L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – L'odeur de la mer, de la bruyère et du bois calciné.

  AUTRE CHOSE À AJOUTER ?
- Farell a un pendentif en forme d'ancre marine qu'il considère comme son porte bonheur : il lui a été offert par sa mère et il n'aime pas en être séparé.
- Il est le portrait craché de son jumeau, Emyr, mais ses longs cheveux blonds et son visage plus souriant permettent de les différencier l'un de l'autre.
- Il est le seul à pouvoir calmer son frère durant les colères noires de celui-ci. Il est également incollable sur les Métamorphomages en général.
- Farell est un MacFusty : il a donc des yeux tirant sur le mauve, bien que ceux de Farell soient tellement clairs qu'ils paraissent surtout roses.
- Il est très doué pour pratiquer des sortilèges informulés.
- Alors qu'il n'était qu'un enfant, Farell a été gravement brûlé par un Noir des Hébrides. Depuis, il est contraint d'utiliser son bras gauche pour ne pas être handicapé dans certains circonstances, ce qui fait de lui un parfait ambidextre.
- Son bras droit le fait souvent souffrir, et Farell est parfois en proie à de violentes crises de douleur, durant lesquelles il lui arrive d'avoir du mal à se contrôler. À l'image de son frère, il devient alors irascible et taciturne, même si cela reste très occasionnel.
 

 

 

Explications : Tu te trouves dans le Poudlard Express, en route vers ta Première Année. Soudain, une élève un peu plus âgée entre dans ton wagon et commence à te poser des questions.

 « Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

 Oh euh... Je ne fais que passer, je cherchais les toilettes. Farell bégaya légèrement. Jusqu'ici, Penny était la première à lui adresser directement la parole et, malgré son excitation à l'idée de parler enfin anglais, il craignait d'être ridicule, de ne pas se faire comprendre, ou pire, d'avoir un accent trop prononcé.  Mais tu peux m'accompagner si tu veux, mon frère m'attend dans un autre wagon, un peu plus loin. Il fit un vague signe de la main en se levant pour sortir. Sinon moi c'est Farell. Farell MacFusty. Et pour la Maison... Je ne sais pas trop en fait, parce qu'avant moi pas grand monde de la famille n'a été à Poudlard, voire même à l'école tout court, alors je ne sais pas encore vraiment comment ça marche.

 « Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »

 Non, il n'y a que mon frère, Elmyr, mais c'est mon jumeau, donc on rentre tous les deux en première année. Et mon cousin Nathair, qui a le même âge que nous. On est les premiers de la famille à faire notre rentrée ici. Il marqua une pause, sans trop savoir que dire. Il savait qu'il n'était pas sensé trop en dévoiler, afin de ne pas donner à des sorciers autres que des MacFusty l'opportunité de démêler le vrai du faux dans la légende familiale. Aussi, Farell prit soin de rester assez vague. Et je pense en effet que mon nom t'est familier... Je fais partie d'une grande famille. On vit en Écosse mais mes parents sont... euh... Comme qui dirait, ils s'occupent de certaines créatures magiques un peu dangereuses, mais je ne peux pas trop en dire.

 « Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »

En fait, non... Normalement, je devrais prendre la suite de mes parents et continuer ce qu'ils font, retourner sur nos terres. Et j'aurais dû devenir chef de Clan, mais ce ne sera pas possible, alors... Il laissa planer une nouvelle pause, soudain mal à l'aise de parler ainsi de ses faiblesses personnelles à une parfaite inconnue. En son for intérieur, il était en réalité bien content d'être seul en sa compagnie. Je ne sais pas. J'imagine que l'école nous ouvrira assez de portes pour que chacun puisse trouver la voie qui lui correspond, non ?

 « Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »

 Ah, c'est bizarre comme conte ! En fait, je ne crois pas qu'on m'en ait déjà raconté un avant. Et surtout pas un conte Moldu... Enfin bref. Trois vœux tu dis ? Alors déjà... Je demanderais que mon frère puisse devenir chef de Clan. Et sinon... Farell rougit soudain brusquement. J'aimerais que ma famille m'accepte comme je suis et, peut être un jour... Il souffla ces derniers mots d'une voix si basse qu'il n'était même pas sûr que Penny ait pu l'entendre. J'aimerais bien faire le tour du monde. Voyager, et découvrir un tas d'autres pays, d'autres cultures, d'autres personnes. Plus que jamais, il était heureux d'avoir été séparé de son frère un bref instant pour que celui-ci, même s'il était incapable de comprendre l'anglais, ne puisse percevoir le trouble qui l'avait envahi en dévoilant le secret honteux qui le faisait renier son histoire familiale.
 

 

 
 
 

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? Nop, Farell est "the first one"   Où avez vous connu le forum ?  Sur Ecosia ~ Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Oui -> Samedi/serpencendre

 Vous avez la possibilité de réserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
 BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Vous devez choisir un RP au choix parmi toutes ces propositions (300 mots minimum demandés) :

Sujet DESCRIPTION :

— Ton arrivée à Poudlard et la cérémonie de la Répartition

Enfin, les portes de bois de chêne massif s'ouvrirent sur la Grande Salle, et un flot d'élèves s'y engouffra, pareil à une vague déferlante prête à tout envahir sur son passage. Farell ne put retenir un petit cri de surprise émerveillée. Un bref instant, il fut aveuglé par toutes ces couleurs – jaune, noir, bleu, bronze, or, rouge, argent, vert – et par la luminosité de la salle, qui contrastait grandement avec la semi-obscurité du hall d'entrée. Il était ébloui. Le brouhaha l'assourdissait, l'empêchait presque d'entendre le discours qu'énonçait le directeur – un homme grand et mince, à la barbe et aux longs cheveux argentés – depuis une estrade. Mais cela ne le dérangeait pas outre mesure. Il y avait déjà tant à voir... Petits, grands, minces ou gros : jamais Farell n'avait vu une telle diversité. Surtout, jamais il n'avait vu tant de personnes amassées en un même endroit. Le jeune homme pensa que la totalité des habitants de l'île où vivaient les MacFusty, fussent-ils tous réunis, ne suffiraient pas à égaler ne serait ce que la moitié de toutes les personnes ici présentes. Et cette pensée l'effraya autant qu'elle le ravit. Avec un demi-sourire éclatant, Farell se tourna vers son frère, Elmyr. Son sourire s'estompa complètement lorsqu'il vit que ce dernier paraissait tendu, la mâchoire tellement crispée qu'il devait avoir mal aux dents. Ses yeux lançaient des éclairs qui, s'ils avaient été réels, auraient pu foudroyer la totalité de la foule : il était sur le point d'imploser. Et pour cause, contrairement à Farell, Elmyr avait toujours été solitaire, et voir qu'il serait désormais obligé de fréquenter des gens aussi différents que ceux qu'il avait toujours connus jusque là, aussi insignifiants par rapport à lui, en tant que futur chef de Clan, était forcément loin de le ravir. Sans trop savoir ce qu'il faisait, Farell ressentit le besoin irrépressible de serrer la main de son frère, autant pour l'apaiser que pour y chercher une source de réconfort. Mais alors qu'il approchait ses doigts calcinés du bras de son jumeau, le jeune homme réalisa brusquement qu'Elmyr ne pourrait qu'exploser pour de bon après un tel geste, et que lui-même n'aurait pu qu'avoir l'air ridicule. Faible. Indigne d'un MacFusty. Aussi, il se contenta de croiser brièvement le regard flamboyant de son frère en lui adressant un bref sourire, en espérant ainsi le tranquilliser. Le rictus que lui adressa Elmyr en retour était si forcé qu'il ressemblait surtout à la grimace d'un prédateur sur le point de déchiqueter sa proie. Il fallut quelques secondes à Farell avant qu'il ne se rende compte que tous les futurs première année s'étaient tous arrêtés, et qu'une professeure à l'air sévère, qui portait un haut chapeau pointu et une paire de lunettes rectangulaires ne commence à faire l'appel. Farell attendit son tour, le cœur battant, en observant ses pairs monter les uns après les autres et se laisser coiffer d'un chapeau informe – d'un Choixpeau, plus précisément, s'il en croyait les murmures environnants. Dès qu'un nouveau venu prenait place sur l'une des tables voisines, il fallait presque attendre une minute pour que les clameurs et les cris de joie s'estompent, et que la voix de la professeure soit à nouveau audible. Du coin de l’œil, Farell aperçut soudain son cousin, Nathair, un peu en retrait. Il avait l'air impassible, quoique plus fermé et distant que d'habitude. De toute évidence, il ne devait pas être plus à l'aise qu'Elmyr, ici. Enfin, le moment tant attendu – et tant redouté s'annonça.
- MacFusty, Elmyr !
Les mots étaient prononcés avec un accent anglais si prononcé, si éloigné de leur langue maternelle, qu'Elmyr ne parut pas comprendre tout de suite. Farell lui poussa légèrement l'épaule, en désignant l'estrade d'un signe du menton. La tête haute, l'air fier et arrogant, Elmyr monta les quelques marches qui le séparaient de la chaise où il devait se faire coiffer du Choixpeau. À peine posé sur sa tête, ce dernier s'écria d'une voix nasillarde :
- Serpentard !
Tout en applaudissant aussi fort que les autres – voire plus -, Farell croisa le regard de son frère qui se dirigeait vers la table aux couleurs vert et argent et où, déjà, les plus âgés semblaient tout disposés à l'accueillir comme il se devait.
Il était d'ailleurs tellement occupé à dévisager son jumeau, le cœur serré à l'idée que, désormais, leur chemin serait peut être voué à se séparer s'ils n'étaient pas répartis dans la même Maison, que Farell n'entendit pas tout de suite son nom.
- MacFusty, Farell !
Les joues rouges, les jambes un peu tremblantes, Farell se dirigea à son tour vers l'estrade sans oser croiser le regard de quiconque. Il fixait résolument ses chaussures, à croire que celles ci s'étaient métamorphosées en un objet d'étude fascinant.
Il s'assit sur la chaise, le cœur battant si fort qu'il lui remontait presque jusque dans la gorge. Puis, le Choixpeau fut posé sur sa tête et Farell ne vit plus que du noir.
L'heure de vérité s'annonçait enfin.

Hâte de te pourrir la vie et de te manipuler, cousin