C'était les bras chargés de livres qu'Alexandre revenait de la bibliothèque. Tant bien que mal, il s'était motivé pour s'y rendre afin d'y emprunter des livres dans le but d'améliorer ses notes d'histoire de la magie. Cette matière, depuis la première année, avait toujours été sa bête noire. Avec un Désolant aux BUSEs, il ne pouvait espérer avoir un meilleur résultat aux ASPICs sans un minimum d'application. Il ne devait pas perdre de vue qu'il s'agissait d'une discipline qui allait le suivre dans ses potentielles études de langue-de-plomb -encore plus tenace qu'une mauvais herbe, cette matière !-. Mrs Pince l'avait très longuement dévisagé quand il avait posé cette pile de six livres face à elle. Six livres représentants les programmes d'histoire de la magie des six années qu'il avait passé à Poudlard. Pour rattraper son retard. Alexandre n'osait envisager la tête de Njal quand il allait voir tout ces livres que son petit-ami n'allait probablement pas ouvrir plus de trois fois. Trois fois pour l'ensemble, pas pour chaque livre.
Tout à coup, sur le chemin du retour à son dortoir, dans les couloirs du sous-sol, les six ouvrages valdinguèrent de façon inexpliquée, mais de façon certainement pas normale, en direction d'une espèce de placard à balai. Alexandre souffla. Encore un coup de Peeves ! Pas le choix, il alla dans le placard sombre pour ramasser les livres. En se penchant, il fit tomber sa baguette de sa poche qui roula jusqu'à l'autre bout de la largeur du couloir. Le Serpentard jura en continuant à ramasser ses livres...

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Tandis qu'Alexandre s'affairait à ramasser ces fichus livres, il entendit une agitation dans le couloir juste à côté, avant d'entendre une voix masculine voulant la peau de ce satané Peeves. Il fronça les sourcils en se redressant quand la personne en question pénétra dans le placard à balais en l'éclairant d'un lumos. Il sursauta en l'entendant chuter avant que la porte du placard ne se referme en un grand claquement, plongeant la petite pièce dans le noir complet. Alexandre s'immobilisa une seconde en entendant parler le jeune homme qui jura en une langue donc le Serpentard identifia l'origine scandinave. Mais ce n'était Njal. Il aurait reconnu la voix et l'accent de Njal entre mille. C'était Matthew. Tandis que Peeves raillait le Serdaigle derrière la porte, l'allemand finit alors de se redresser. « Aïe ! » lâcha-t-il en se cognant la tête contre l'étagère.
Aussitôt, Carter remarqua sa présence et demanda de qui il s'agissait. En se frottant la tête, Alexandre se dégageait de sous l'étagère. Pour dire vrai, il n'était pas franchement ravi de se retrouver ici avec ce gars là. C'était assez compliqué. Il y avait quelques tentions entre eux.
« C'est Alex. » répondit-il sans vraiment savoir où il regardait. Par contre, il pouvait à peu près situer Matthew.
La pièce était étroite. Et il se retrouvait à une certaine proximité du Serdaigle. Ca lui déplaisait de pouvoir l'entendre respirer ainsi que de sentir son odeur d'aussi près. Il tâtonna pour chercher la poignée de la porte, et toucha le bras de son compagnon de placard par inadvertance au passage, et une fois trouvée, il essaya d'ouvrir la porte. « Scheisse ! » jura-t-il. Ca aurait été trop beau s'il avait été simplement fermée. L'espoir faisait vivre, cependant. « Peeves a verrouillé la porte. » Son ton était profondément accusateur envers Matthew. C'était de sa faute s'ils se retrouvaient enfermés. Et Alexandre ne se sentait pas d'humour à rester là éternellement avec son compagnon d'infortune.
« Tu as quelque chose sur toi qui pourrait ouvrir la porte ? » demanda-t-il froidement.

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