La jeunesse avait ses avantages. Elise avait aimé ses jeunes années parmi les mangemorts. Elle avait aimé avoir cette liberté (bien que relative) de faire ce qu’elle voulait, de profiter de ce qu’elle voulait. Elle n’était pas encore enchainée par l’âge, contrainte à se terrer chez elle, à s’occuper comme elle le pouvait, enfermée dans sa solitude. C’était peut-être ce qui lui faisait le plus peur. Se retrouver contrainte à rester seule durant ces longues journée, à simplement attendre qu’un jour tout cela prenne fin. Mais cette jeunesse, ce soir elle devait l’accompagner. Et elle serait représentée en la personne du jeune Evan Rosier.

Elise commençait à être rodée. Ces petite missions pour tester ces jeunes gens. Elles se passaient généralement bien. Surtout pour elle. Certains avaient du mal à commettre leur premier meurtre. Il y avait ceux qui avaient besoin d’être poussés, ceux qui en étaient malades une fois les choses faites, et d’autres qui y prenaient immédiatement goût. Elle ne connaissait pas encore le goût que pourrait avoir le jeune Rosier pour ce genre de choses. Ce qu’elle savait de lui, c’était qu’il avait encore cette vanité qui le rendait si insupportable, ce quelque chose qui faisait qu’il refusait sa supériorité à elle. Alors que des deux, c’était elle qui avait l’expérience. Alors lorsqu’elle s’était présenté à lui, alors qu’elle les avait conduit jusqu’au lieu de le méfait, et alors qu’il avait retiré si prestement sa main de la sienne, elle n’avait pas pu s’empêcher de penser qu’il allait sans doute le regretter, sous peu. Disons qu’il était peu probable qu’elle plaide en sa faveur une fois devant leur Lord.

-Je me fiche de tes conseils

Un sourire amusé et plein de défi illuminait le visage de la belle, bien qu’il ne puisse pas le voir sous ce masque.

-Oh bien sûr, tu te fiche sans doute également de ce que j’ai à dire à ton sujet dans ce cas. Peu importe à qui j’ai à le dire.

Elise le rattrapa rapidement par l’épaule pour le retourner vers elle, agrippant son col avec une certaine véhémence, reflet de ce qu’elle pouvait ressentir à son égard.

-Aucun de nous n’apprécie l’autre Rosier, mais ce soir on va devoir faire avec. Alors tu vas faire ce que je te dis et je ne serai pas trop médisante devant le Lord…

Elise l’avait bien vite lâché avant de lui repasser devant pour commencer à observer leur cible. Cette charmante petite maison isolée recevrait bientôt leur visite. Enfin… c’était le plan initial. Elise avait rapidement senti que quelque chose était différent, que quelque chose n’allait pas comme il le fallait. Alors qu’elle en avait avisé son coéquipier de la soirée, la confirmation ne se fit pas attendre. Six personnes, si ombres, si ennemis. Elise avait déjà commencé une riposte. Evan s’était placé dos à elle et après avoir envoyé lui aussi un sort, il avait mis en place une barrière. Bien, elle devrait donc se charger de son dos à lui. C’était ainsi, une obligation, elle avait le devoir de le ramener en un seul morceau. Alors elle avait continué à lancé des sorts, tant qu’elle pouvait, essayant de trouver la faille. Elle avait été contrainte de reculer, puis avait tenté d’avancer avec un succès relatif. Finalement elle en avait touché un. Au bras visiblement. Après avoir reculé en boitillant, un autre lui avait fait signe d’aller chercher de l’aide. Ces teignes avaient posté d’autres hommes plus loin sans doute. Ces chiens… Alors il était parti, les autres s’assuraient qu’il pourrait le faire en intensifiant leur attaque sur eux. Elise aussi fut contrainte à la défense pure, assurant à la fois ce qu’il y avait devant elle et donc ce qui pouvait être derrière Evan. Ils ne tiendraient sans doute plus très longtemps, il allait falloir qu’elle trouve le bon moment pour s’emparer à nouveau de lui pour transplaner là où ils seraient en sécurité. Quelle réussite cette mission, vraiment…

dragées:

Il fallait bien avouer que même si elle était une femme, Elise Lerouge avait réussi à s’imposer assez pour que sa parole vaille quelque chose. Et c’était sans doute avec le temps ce qui l’avait aidé à occuper cette place au sein des mangemorts. Elle n’était pas une duelliste d’élite. Elle n’était pas non plus une stratège imbattable. Mais elle avait fait ses preuves et savait penser ses coups. C’était sans doute ce qui pouvait peser un peu en sa faveur face à des jeunes gens comme Evan Rosier. En tout cas c’était les arguments qu’elle avait avancé.

-Même mangemort, tu utilises des armes de femme

Il avait l’air tout à fait assuré, mais à force Elise avait appris à lire un peu mieux dans les yeux de ses interlocuteurs. Et finalement le jeune Evan n’était peut-être pas si sûr de lui. La belle n’avait pas pris le temps de relever cette nouvelle forme d’impertinence, pas cette fois. Peut-être plus tard… Pour le moment, ils avaient quelque chose de plus important à faire. Ses cheveux faussement blonds au vent, elle avait donc pris la tête des opérations. Jusqu’à ce moment où un nouvel obstacle s’était dressé. Six plus précisément. Six Aurors déboulés de nul part et qui n’avaient visiblement pas très envie de les laisser partir comme cela. Alors dos à dos, ils avaient commencé par se protéger même maladroitement. Puis Elise avait commencé à répondre plus fermement, essayant de faire couler le sang du camp adverse. Au moins, si ils en supprimaient un peu, non seulement ils pourraient partir, mais en plus ils auraient été efficaces… Enfin elle surtout. Evan ne semblait pas très agressif. Mais ce n’était pas tellement le moment d’y penser. Finalement il avait semblé se réveiller et avait lancé un sort de mort… juste avant une grosse explosion à côté d’eux. Puis d’autres sorts, plus nombreux, beaucoup plus nombreux. Cela rendrait leur retraite plus compliquée. Alors Elise avait voulu tendre une main vers lui, dans son dos. N’arrivant pas à l’atteindre, elle avait tourné un oeil vif pour le voir... pour ne plus le voir justement!

Il était parti, il avait transplané comme ça. Elise était sous le choc. Même si elle ne l’aimait pas, elle ne s’en cachait même pas, jamais elle n’aurait pensé l’abandonner de la sorte. C’était comme un accord tacite entre eux, une règle informulée. Ils avaient beau être de belles ordures tous, dans des situations pareilles, ils faisaient souvent preuve du minimum d’entraide. Pas lui, pas Evan… Evan Rosier venait de l’abandonner, seule, face à eux tous. Elle ne savait pas exactement combien, la fumée n’était pas encore retombée. Mais ils étaient assez nombreux pour rapidement la dépasser. Alors dans un élan de courage et après avoir laissé passé sa surprise, Elise avait tenté de se défendre de son mieux. Un coup une protection devant, un coup une attaque derrière, elle bougeait tellement qu’on aurait dit qu’elle dansait. On ne pouvait pas dire non plus qu’elle était à l’aise. De temps en temps un sort d’en face faisait mouche et une coupure apparaissait sur sa robe. Mais elle s’accrochait, espérant une ouverture même petite pour fuir à son tour. Bientôt une douleur atroce la prend et elle tombe à terre sur le coup, lâchant un hurlement. Tombée en avant, quelques sorts passent au-dessus de sa tête. Des larmes nerveuses coulent sous son masque alors que sa respiration bruyante résonne à l’intérieur. Il fait sombre et tout ce qu’elle peut voir c’est qu’elle saigne… beaucoup… et au niveau de la hanche surtout il semblerait. Alors profitant de la très courte surprise donnée par sa chute, elle finit par réussir à transplaner à son tour.

Elise atterrit lourdement sur le sol carrelé d’une des pièces du point de chute des mangemorts. Un nouveau cris de douleur presque plus proche du râle. D’un geste pataud elle retire violemment masque et perruque, gémissant légèrement à chaque mouvement. Ses gants pleins de sang se posent sur sa cuisse,  ou plutôt ce qui semble en rester. De larges et profondes entailles sont présentent entre sa hanche et son genoux. Une partie semble même arrachée. Disons-le, c’est moche. Et pas forcément facile à vraiment voir avec ces lambeaux de robe noires.  Mordant un de ses doigts pour tenter de se lever, Elise essuie un échec cuisant. Une légère panique la prend, ce sentiment d’impuissance totale est si inconfortable…

Elise n’avait encore jamais connu de situation similaire. Il lui était déjà arrivé d’être blessée plus ou moins légèrement. Mais si il y a une chose qu’elle avait rapidement compris, c’est que parfois la fuite permet de mieux revenir. Il était donc assez rare qu’elle reste très longtemps dans une situation délicate. Elle aurait bien aimé continuer sur cette idée pour le coup. Cela ne semblait pas pourtant être dans les plans du jeune Rosier. Il était parti, seul, dans son coin, la laissant dans le sien, et en très mauvaise compagnie. Dans une posture délicate même. Bien qu’elle finit par ne pas y rester longtemps non plus, mais cela ne se fit pas sans perte. Avec un peu de temps elle avait fini par arriver à bouger un peu, se relever bien que peu stable, et avait gagné la pièce d’à côté. Elle avait espéré y trouver du monde mais il semblerait qu’il n’y ait personne. Après une nouvelle chute elle était resté un peu là, peinant à reprendre ses esprits.

Un peu plus tard la porte s’était finalement ouverte. Mais pas sur une personne qu’elle espérait revoir. Evan Rosier lui apportait le résultat de son escapade solitaire. La petite tête roula jusqu’à elle alors qu’elle fusillait du regard son interlocuteur.

-J’ai fait passer le message …

Il était donc simplement reparti achever sa mission? Une mission si simple que revenir plus tard aurait été aussi bien? Ils seraient passé par un autre chemin dans l’heure suivante tout se serait sans doute bien déroulé. Mais non, il avait voulu poursuivre seul, sans se soucier de ce qui pourrait arriver à sa partenaire de la soirée. Telle une nymphette effarouchée il s’était éclipsé pour aller assassiner une fillette. Elise le vivait donc assez mal.

-J’en aurais sans doute pas mal à te faire passer aussi Evan Rosier!

dragées:

Elise avait réussi elle ne savait pas encore trop comment à se trainer à travers l’habitation, laissant de belles traces derrière elle. Difficile de dire si dans un premier temps elle avait été soulagée ou folle de rage de voir le jeune Rosier la rejoindre. Mais très vite le sentiment de fureur intense s’était confirmé. Il l’avait trahis. Il l’avait abandonné, malgré tout ce que cela impliquait. Il avait clairement estimé que sa vie ne valait pas sa réussite d’une mission pourtant assez simple et également assez simple à reporter en cas de besoin. Il n’avait pas fait ce choix, brisant le peu de confiance qu’Elise avait pu placer entre eux, présente déjà au départ que par obligation.

- J’ai accompli ma mission. Tu n’as rien d’autre à répéter au Lord …

Elle avait beau être sans doute aussi furieuse que lui, Elise ne réagit pas de suite, portant une main à son front alors que sa tête tournait de plus en plus. Mais il était évident qu’elle n’était pas même d’accord avec cette simple affirmation.

-Au contraire, j’en ai beaucoup à dire. Tu devais faire tes preuves, tu as prouvé que tu n’étais pas digne de la moindre confiance de notre part. Si on doit perdre la moitié des nôtres à chaque sortie ça sera impossible à tenir!

Elise porta une main à son front, les yeux clos. Pour toute réponse il poussa un cris qui en disait déjà beaucoup. Il ne saisissait visiblement pas tout ce que cela impliquait pour elle, pour eux tous, et surtout pour lui. La belle commençait à trembler, sentant ses mains gelées et perdant doucement le peu d’énergie qu’elle avait encore.

-Je pensais que tu saurais te débrouiller toute seule

Enragée par cette remarque Elise eut un mouvement vers lui, trop tentée de lui causer une douleur qui ne saurait ne serait-ce qu’approcher la sienne. Mais il lui manquait déjà trop d’énergie et son mouvement se termina dans un nouveau gémissement de sa part alors qu’elle reporta ses mains autour de sa plaie.

-Crois-moi si jamais j’ai l’occasion de le faire je te laissera te débrouiller seul à ton tour, nous verrons comment tu t’en sort…

Même si elle avait fait de son mieux pour le cacher, le voir approcher de la sorte ne lui avait pas tellement plu. Cela lui avait même fait un peu peur pendant un temps. Après tout, elle était clairement en position de faiblesse malgré ce qu’elle faisait pour tenter de faire illusion. Elle eut un nouveau cris lorsqu’il tira sa robe, libérant un nouveau flot de sang alors qu’il avait commencé à ralentir par l’action du tissu collé à la plaie. Elle qui n’avait jamais été gênée par une certaine nudité n’y fit là encore pas tellement attention. En revanche elle dû s’appuyer sur son avant bras alors qu’elle avait basculé en arrière sous la douleur. Agenouillé près d’elle, il serra un garrot de fortune. Cela ferait sans doute l’affaire le temps qu’elle trouve mieux. Sa tête tournait atrocement, elle se rattrapa au bras du jeune homme, le serrant entre ses doigts, sans doute seule chose qui la tenait à peu près droite. Elise se tourna vers lui, l’air plus calme, et c’est sur un ton plus tranquille qu’elle s’adressa à lui.

-Nous sommes peu, trop peu, pour une si grande cause. Nous dépendons les uns des autres, nous devons pouvoir nous faire une confiance aveugle. La moindre faille serait une entrée directe pour ceux qui voudraient nous voir échouer…

Au moins on pouvait dire que le jeune Rosier ne manquait pas de force. Il en fallait pour ce genre de choses. Même si Elise doutait sérieusement que cela suffirait. Le flot de sang avait peut-être ralenti mais c’était loin d’être suffisant. Assez peu en état de faire ce genre de remarques, elle ne dit trop rien sur le sujet, déjà totalement étourdie.

-Il y a pire que de mourir au combat

Oh oui, sans doute. Mais ce n’était pas à son goût la question pour le moment. On lui avait confié une mission, on lui avait aussi confié une vie, tout comme cela avait été le cas pour elle. Comme avec tous les autres, cette association provisoire impliquait qu’elle fasse attention à elle, attention à ce qu’il ne lui arrive rien de grave. Une règle si évidente qu’ils ne prenaient pas souvent la peine de la dire. Et pourtant, il semblerait que ce soit nécessaire pour certains.

-Tu m’as torturé comme un elfe et tu voudrais que je t’accorde ma confiance ?

Elise avait déjà lancé sur son interlocuteur un de ces fameux sortilèges impardonnables, effectivement. Elle s’en souvenait très bien d’ailleurs. Tout comme elle avait en tête les raisons de ce qui avait été une punition. Pourtant cet argument n’avait pas un grand poids à ses yeux. Un faible rire lui échappa pourtant, sans le regarder directement dans un premier temps.

-C’est vrai, je t’ai torturé. Comme on l’a tous été, moi la première. Disons que ça fait partie du lot. Et on risque encore tous potentiellement d’y passer. A cela je ne peux que te poser qu'une question simple. Ma main ou celle du Lord?

Elle le regardait droit dans les yeux au moment de lui poser cette question. Elle ne l’avait pas épargné, mais sans doute bien plus que si le Seigneur des Ténèbre s’était lui-même chargé du jeune homme. Pour être déjà passé entre ses mains, elle ne le souhaitait pas à grand monde et faisait son possible pour éviter de retenter l’expérience. Agrippée à lui, elle se heurtait visiblement à un mur. Sans compter qu’elle était loin d’être en état de lutter d’une manière ou d’une autre.

-Tu portes un peu trop bien ton nom ce soir, Lerouge, pour être en mesure de me menacer ou de me demander la moindre faveur.

Au moins la réponse était claire. Résignée, Elise se laissa tomber en arrière sur le matelas devenu humide par endroits à force de boire le sang qui lui échappait. Elle n’était définitivement pas du tout d’humeur pour ce genre de plaisanteries et préféra encore ne rien répondre à ses provocations. Si ce n’est un regard noir qui perçait parfois jusqu’à lui.

- Je crains que ce ne soit à toi de me faire confiance ce soir …

Chose qui ne l’enchantait pas une seconde. Mais en manque d’options, elle n’irait pas contre. En le voyant positionner ses mains au-dessus de sa blessure elle eut un frisson à l’idée de ce que cela ferait sans doute dans quelques instants. Rien de très réjouissant… Pourtant elle tentait de prendre une respiration calme et assurée avant qu’il ne se lance, serrant les mains sans même s’en rendre compte, posant finalement un regard dur et résigné sur lui.

-Tu me laisses faire ?

Soit elle refusait et devrait se débrouiller seule à alors qu’elle peinait déjà à rester un minimum consciente de ce qui se passait, soit elle acceptait et lui laissait une chance de faire mieux que la situation présente. Malgré tout, c’était sans doute sa meilleure option. Replongeant la tête en arrière pour ne pas voir les détails de l’opération, elle soupira un coup rapide avant de répondre.

-J’imagine que je n’ai pas de meilleur choix… Vas-y, qu’on en finisse…

dragées:

Il était intéressant de voir à quel point certaines situations avaient le don de faire que certaines personnes qui ne s’entendaient ni ne se comprenaient jamais arrivent soudainement à presque pouvoir se comprendre sans même ouvrir la bouche. Elise avait beau souffrir atrocement, elle suivant encore à peu près le fil de la conversation avec le jeune Rosier. Et surtout elle défendait son point de vue face à lui. Il était hors de question de se laisser faire aussi facilement par ce petit jeune prétentieux. Pour cette fois, il semblait lui accorder le point. Même si il ne le disait pas.

Allongée à la fois pour ne pas voir ce que Rosier faisait mais aussi par épuisement, elle se contenta d’attendre qu’il se passe quelque chose, n’importe quoi. Qu’il arrive à la soigner ou au contraire qu’il l’achève. Mais loin de ses espoirs, Rosier sembla simplement pester.

-Fait chier !

Elise n’avait rien senti. Alors juste pour être sûre elle releva la tête pour vérifier l’état de sa jambe… toujours en aussi mauvais état. La vue de ce sang lui donna même un tournis, comme si son cerveau venait de prendre conscience de la situation. Il s’était relevé brusquement, disant quelque chose en sortant de la pièce, mais elle ne l’entendit pas. Elle entendit également qu’il criait quelque chose à côté mais là encore difficile de comprendre quoi? En fait, il était difficile de suivre quoi que ce soit. Ses yeux se fermaient presque tout seuls. La douleur devenue sourde semblait même devenir tout à fait gérable d’aussi loin.

- Je …

Elise se releva vaguement et difficilement vers lui qui avait l’air dépité… Quand finalement…

-… suis un génie !

Ah vraiment? Il se mit à rire ce qui était sans doute mauvais signe pour elle. Ou au contraire un très bon. Mais puisqu’il semblait avoir une potion, elle serait tentée de penser que c’était bon. Bien que soudainement une douleur réellement cinglante la pris, presque tranchante. Une fumée verte peu ragoutant s’échappait de sa blessure alors qu’un hurlement la pris.

1,4,6: Les blessures se referment lentement comme elles le peuvent avec si peu de potions. C’est loin d’être parfait mais sans passer par l’hôpital c’est déjà pas mal.

2,3,5: Les blessures fument, mais il ne se passe pas grand chose. Il semblerait que la potion soit passée. Cela dit, le saignement est arrêté et même si c’est encore à vif, au moins plus d’hémorragie.

-A l'odeur ça va laisser des traces...