ϟ la fiche de recensement

NOM - MCKINNON PRÉNOMS - MARLENE FENELLA DATE DE NAISSANCE - 27 JUILLET AGE - 17 ANS VILLE D'ORIGINE - GLASGOW SANG - MÊLE MAISON - GRYFFONDOR ORIENTATION - BIEN ‘OP’

La personnalité de Marlene n’a pas beaucoup changé depuis Poudlard et, si elle a grandi, ce n’est pas pour devenir une personne blasée. Vous ne croiserez peut-être plus la sorcière avec des pétitions sous le bras mais elle n’a pas renoncé à ses valeurs pour autant. Remettez en une seule en cause et elle ne se privera pas de vous démontrer que vous êtes plus bête qu’un troll (elle trouve par ailleurs l’intelligence de ces créatures sous-estimée depuis qu’elle a rencontré ceux que son père dresse pour des besoins de sécurité).

Aujourd’hui majeure et vaccinée contre la dragoncelle, la sang mêlée paraît tout à fait déterminée à n’en faire qu’à sa tête dure comme un cognard. Elle a définitivement abandonné les bancs de l’école et ne se trouve pas plus excitée par la perspective de réussir son diplôme moldu (au plus grand damn de sa mère) que par celle de s’inscrire à l’obscure ESM (au plus grand damn de son père). L’Ordre du Phénix, c’est plus qu’une vocation, c’est un peu son nouveau club ! Continuer à vivre chez sa mère lui convient bien comme cela lui permet de garder un oeil protecteur sur toute sa famille moldue. La griffonne se trouve plus que jamais motivée par l’ambition de sauver le pays des fous qui souhaiteraient s’en emparer mais souffre un peu de ne rien pouvoir dire à personne. C’est que les concepts de discrétion et de secret ne lui sont pas très familiers. Elle n’apprécie pas du tout mentir à sa mère ou à ses meilleures amies quant à ses activités et aime encore moins l’impression de s’éloigner d’elles.

VOTRE PATRONUS – Un valeureux coureur indien, c’est une race de canard.
VOTRE EPOUVANTARD – La marque des ténèbres, elle craint plus que tout de voir sa lueur glauque éclairer le toit de sa maison.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – La tarte au citron meringuée.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Lumos.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – L’eau gouglousse, c’est rudement moins cher que la chance liquide mais tout aussi satisfaisant pour passer une bonne soirée.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Chez Florian Fortarôme.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Wilfred Elphick, le premier sorcier à avoir été saigné à mort par un éruptif.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Rufus, sa chouette chevêche n’est peut-être pas magique mais leur amitié l’est assurément.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – La truite mêlée à l’odeur du bois pourri de l’embarcation dans laquelle la famille pêche sur le loch … et aussi le chien mouillé.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Après le sortilège raté qui a transformé son acné en tâches de rousseur, Marlene a vachement peur de la sorcellerie esthétique ... quelle ironie vu son job ! Depuis sa dernière année, elle se promène avec un nez cassé (non au tour de baguette réparateur) grâce à Bertha Jorkins !

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?

Marlene eut tout juste le temps d’accrocher son imperméable ruisselant sur le porte-manteau avant que Rita ne l’assaille de ses premières questions, la reporter n’avait vu juste qu’en lui commandant un café. « Je ne travaille pas au ministère, je préfère avoir des principes ! ». Et finissant de casser son sucre sur le dos de l’institution honnie de leur pays, la sorcière fraîchement diplômée en glissa une moitié dans sa boisson noire avant de rendre son sourire à son interlocutrice. « J’ai eu mes ASPIC cette année et je travaille chez Harpile Poil. Mais c’est tout à fait provisoire, je ne compte pas épiler des raies de troll toute ma vie … ».

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?

La transition se trouvait suffisamment rude pour que Marlene ouvre des yeux grands comme la soucoupe dans laquelle elle reposa sa tasse. « Euh … non … personne » bafouilla-t-elle en se remémorant avec une terrible acuité de sa désastreuse rupture avec son premier petit-ami. Ludovic et Marlene avaient roucoulé ensemble tout le temps de leur dernière année mais leur histoire s’était achevée peu de temps après. Elle n’avait pas vraiment souffert de leur rupture comme elle l’avait décidée pour eux. Pas comme quand Joseph l’avait humiliée lors de la sixième année ou comme quand Sirius avait perdu sa virginité avec une autre lors de la septième année. En attendant, elle tourna discrètement la tête vers son reflet dans la vitre pour vérifier à quoi ressemblait sa tête de quelqu’un qui avait souffert en amour. Son eye-liner impervius n’avait même pas coulé, Rita dramatisait carrément.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !

« J’ai grandi dans un village près du Loch Lomond, le nom de McKinnon n’est pas du tout connu dans le monde sorcier mais c’est tout un big deal chez les moldus écossais du coin. On est un vrai clan de femmes indépendantes depuis des générations … plus mon petit frère ! » expliqua-t-elle ses origines l’oeil brillant de fierté. L’histoire ne semblant définitivement pas passionner la reporter ou sa plume, sa conteuse ne la poussa donc pas jusqu’à lui parler de son aïeule suffragette qui était décédée pour la cause, écrasée par le cheval du roi Georges durant la course du Derby d’Epsom. « Et je suis proche de mon père et de mes grand frères également même si je ne porte par leur nom, ils sont beaucoup moins écossais et c’est pas vraiment des femmes, mais ils sont cools quand même et ils étaient tous à Gryffondor. Alors je dirais qu’ils font aussi partie de mes racines. »

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.

La plupart des projets de Marlene se trouvaient « classés défense » adorait-elle appeler le fait de récurer les marmites de cassoulet au sein de l’Ordre du Phénix. Ses rêves appartenaient à un monde parallèle sans guerre. Sans doute aurait-elle pu les accomplir plus rapidement si la coalition formée par son grand-frère lui avait permis de se battre à ses côtés sur le terrain. Comme il lui était interdit de parler de tout cela et qu’elle se trouvait une bien piètre menteuse, elle préféra détourner l’attention de la journaliste ailleurs. « Je me suis récemment lancée dans un roman-photo intitulé ‘ma vie d’elfe de maison’, j’y défends à la fois le statut des elfes et des femmes ! ». Le but premier de cette série de photographies commentées était bien évidemment de faire culpabiliser son grand-frère qui l’obligeait à tourner en rond.

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.

« Je suis contre toute forme de domination - de la libération des elfes de maison au bannissement des détraqueurs de leur prison, les causes étaient nombreuses qui tenaient en effet au coeur de la sorcière - Contre la domination des mages noirs et contre la domination du ministère également, tous ne sont obsédés que par le pouvoir et se posent la mauvaise question. Comment s’emparer du pouvoir ? Ou comment conserver le pouvoir ? ». Elle considérait bien sûr le ministère comme le moindre des maux mais n’avait absolument pas envie de leur faire de cadeaux dans le vain espoir où son interview se trouverait en effet publiée. « Ils mentent tous comme des arracheurs d’écailles de dragons quand ils disent vouloir rétablir la paix ». Sauf Albus Dumbledore, l’ancienne étudiante toujours admirative se retint-elle de préciser.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?

« Je souhaiterais la paix, la vraie, pas uniquement la fin de guerre que souhaite notre ministère » répondit-elle du tac au tac encore échauffée par le sujet politique avant de se pousser à réfléchir un peu plus loin. Et si demain, c’était en effet la paix ? « Un portoloin vers n’importe quel pays qui n’est pas constitué de vertes plaines ! ». C’est qu’il ne lui semblait jamais avoir vu d’autres paysages en dix-sept années d’existence. « Et un droit de visite à l’école l’année prochaine ? Ca ce serait le top ! ». Elle avait été diplômée en même temps que certaines de ses meilleures amies mais en avaient laissé d’autres derrière. Mary et Lily. Les maraudeurs également, à leur drôle de façon, lui manqueraient.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Oé, chui une vraie (8 Où avez vous connu le forum ? Merci les topsites ! Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Manticore

Vous avez la possibilité de réserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

— Au cours de l'un de vos voyages par poudre de cheminette, vous vous retrouvez malencontreusement dans la cheminée d'un inconnu (moldu, sorcier, ministre, soyez imaginatif). Décrivez votre réaction au cours d'un RP.

Le quartier général de l’Ordre du Phénix avait été plein à craquer ce soir-là, comme à chaque fois qu’une réunion secrète s’y déroulait. L’oreille collée contre un verre qu’elle avait ensorcelé, le verre collé contre la porte, la dernière recrue avait le coeur suspendu en scrutant le soudain silence qui faisait suite à trente secondes de grande agitation. La voix grave de Shannon ne grondait plus et la jambe de bois de Maugrey ne claudiquait plus. Après un très court temps de réflexion, Marlene poussa enfin la porte de la salle à manger dont elle avait été gentiment congédiée pour constater que plus personne ne s'y trouvait. « Pire qu’une bande de gnomes en déroute ! -  Les assiettes fumaient encore et la bouteille de vin des elfes suspendu dans les airs finissait de répandre son contenu autour d’un verre déjà plein - Finite ». Son regard ne s’attarda pas sur les restes du dîner mais courut plutôt sur les quelques bouts de parchemins qu'on y avait oubliés. Broad Mount ? Back Mount ? Black Mount ? cherchait-elle désespérément une note pour faire écho à la destination qu’elle avait cru entendre de l'autre côté de la porte ; mais pas une serviette en papier retournée ne daigna lui accorder sa réponse. Si sa mémoire inquiète avait bien voulu ressasser autre chose que les derniers mots de Caradoc - on s’casse en urgence - sans doute aurait-elle pu s’en souvenir par elle-même.

« Black Mount … Black Mount ça sonne bien … » finit-elle par murmurer à l’âtre de la cheminée dont elle s’approchait dangereusement. Caradoc avait été formel en lui parlant de l’Ordre - et Raven, Alice, Alastor et Octavius encore après lui ! - sur son interdiction de les suivre sur le terrain. Mais aucun des arguments qu’ils avaient avancés - et se résumant finalement tous à son jeune âge - ne faisait écho dans sa caboche blonde en cet instant. Marlene se saisit d’une généreuse poignée de poudre de cheminette, il était temps qu'elle les rejoigne au coeur de la mêlée et leur prouve à tous ses pleines capacités. « Black Mount » articula-t-elle solenellement la baguette sur le coeur avant de se laisser surprendre par la couleur rouge des flammes qui l’enveloppèrent. Et le réseau de défiler sous ses yeux à moitié clos. La brique se trouvait plus molle que d'habitude, voire rebondissante autour de ses épaules. Et la curieuse cheminette recracha enfin sa voyageuse stupéfaite dans le plus gros amas d’oreillers qui ne lui avait jamais été donné d’apercevoir. PLOF ! s’y enfonça-t-elle allègrement. « Alerte rouge ... Alerte rouge ... Alerte rouge ... » de vieux haut-parleurs se mirent-ils à crachoter contre le plafond de pierres en voûte. L’odeur du linge n’était pas sans lui rappeler les draps propres de son ancienne école et la première idée qui lui traversa la tête fut qu’elle avait dû par erreur atterrir dans la blanchisserie de Poudlard. Qui sait quels autres étonnants passages le grand - mais néanmoins farfelu - Albus Dumbledore avait-il pu aménager dans la cheminée de l’Ordre du Phénix pour ses besoins personnels ? L’ancienne griffonne commença non sans peine ni trace de suie à s’extirper de là tandis que la voix d'une sorcière crachotait maintenant un autre message au micro. « Vous êtes arrivés sain et sauf à la régie autonome des transports par cheminée du département des transports magiques après que le sortilège de sécurité de votre cheminée se soit enclenché. Prière de descendre rapidement de votre tas d’oreillers moelleux et de vous diriger vers le stand de sucettes à la patacitrouille auprès des autres enfants, l’un de nos employés a été prévenu et arrive de ce pas pour vous aider à retrouver vos parents ! »

« QUOOOOOIIIIIII ? »