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| Thé à la camomille et feuilles de parchemin | WILHELM | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Thé à la camomille et feuilles de parchemin | WILHELM Sam 4 Mai 2019 - 21:22 | |
| Flora Dawlish n'était certes pas une jeune femme d'habitudes. Mais cela ne l'empêchait pas de privilégier le Chaudron Baveur pour prendre son thé à la camomille du matin. La joueuse de Quidditch, virevoltante et joyeuse, arrivait toujours en sautillant, comme si elle avait des ressorts dans les jambes, pour afficher un sourire resplandissant de bonheur et de joie de vivre. Mais elle était également une jeune femme d'imprévisibilité. Hâtive dans ses décisions, nul doute que son métier lui correspondait assez. Et en ce matin de mai 1973, alors qu'elle posait ses yeux clairs sur le tenancier, ils furent attirés, comme tous les matins, par le même garçon qui écrivait dans son coin. Ses traits lui paraissaient jeunes, quoique plus vieux que les siens, et l'attrapeuse, qui tapotait le comptoir en attendant son thé habituel, se dit qu'il conviendrait bien à cette jolie journée de changer ses habitudes. Elle se saisit de sa tasse en payant le tenancier et s'avança d'un pas aérien vers l'écrivain. Flora s'assit devant lui sans lui demander la permission, un gentil sourire affiché sur son visage angélique, avant de prononcer : « Bonjour, puis-je rester ? » demanda-t-elle. sa voix douce, elle savait la doser pour lui faire prendre le ton exact qu'elle désirait. Car Flora était une jeune femme expérimentée. Mine de rien. Vingt-et-un ans, et toutes ses dents. La jolie joueuse se mit à touiller son thé en posant ses yeux sur les feuilles de son interlocuteur. « Je vous vois souvent ici » roucoula-t-elle sans cesser de touiller son thé, « vous m'intriguiez. Je suis vraiment désolée de vous déranger... ». L'était-elle vraiment ? Non. Ce n'était pas vraiment son genre, Flora aimait qu'on la remarque et que l'on darde son regard sur elle. C'était une partie intégrante de sa personnalité, qui l'éloignait un peu plus de son frère John, qui se fondait dans la masse. Dawlish numéro deux aimait qu'on la regarde, qu'on l’applaudisse et qu'on l'admire. C'était comme ça. |
| | | | Sujet: Re: Thé à la camomille et feuilles de parchemin | WILHELM Sam 4 Mai 2019 - 23:19 | |
| On ne s’improvise pas écrivain, Wilhelm l’avait bien compris. Malgré tout, il s’acharnait à la tâche. Il avait une idée bien précise de ce qu’il voulait faire. Son manuel devait être à la fois complet, scientifique mais aussi abordable pour des étudiants. Les hiéroglyphes rentrent parfaitement dans le cadre de l’étude des runes. C’était novateur. Il serait le premier à exploiter cet aspect de la discipline. En dehors de l’aspect pécuniaire, de la gloire, Wilhelm souhaitait vraiment attirer les esprits et instruire les jeunes sorciers. C’était une culture tellement passionnante.
Mais pour l’instant, il se perdait dans ses notes, ses carnets… il y en avait plein la table. Quel dur labeur. Enfin, il y a des jour comme cela ou rien ne va. Fort heureusement, ces jours commençaient, depuis les dernière semaine par un petit rituel fort agréable. Il sortait de chez lui, sa vieille sacoche abîmée par les voyages sur l’épaule, et il prenait le chemin des Trois Balais. La bas, il commandait un café, bien serré. Depuis qu’il avait sillonné les terres arabiques, il ne parvenait plus à déguster le moindre thé anglais, devenu trop fade pour son palais. Et il commençait à travailler, consciencieusement. Et puis, elle arrivait. La petite cloche tintait joyeusement et elle gambadait jusqu’au comptoir pour commander une boisson chaude. Elle respirait la joie de vivre. Alors avec un sourire, il repartait dans son travail avec encore plus de ferveur et d’acharnement.
Aujourd’hui, donc, elle ne dérogea pas à la règle et entra dans le pub en sautillant comme une enfant. Cependant, alors qu’il avait replongé dans ses notes il fut surpris d’entendre la chaise en face de lui racler le sol. Wilhelm vit avec surprise la belle inconnue s’installer à sa table. « Je vous en prie ! » Dit-il en faisant un peu de place sur la table pour qu’elle puisse poser sa tasse. Finie la routine donc, le destin venait mettre un peu de piment dans sa vie. Quelle voix douce, pensa-t-il. Mélodieuse, gracieuse, maîtrisée. Maintenant qu’il pouvait la contempler de plus près et aussi plus longuement sans passer pour un pervers, il voyait la jeunesse de ses traits. Tout juste la vingtaine. Il l’aurait parié. Mais bien vite ses pensées furent interrompues. Lui ? Il l’intriguait ? Alors ça… Lui, le looser de Poudlard, l’intello ? Quelle douce revanche sur son adolescence batarde. « Vous ne me dérangez pas. » Dit-il en enlevant ses lunettes de vue qui lui servaient à lire de près. Absolument pas même. « Il faut bien quelques interludes pour apprécier une pièce de théâtre ou un opéra. » Et comment dire non à une telle interlude ?
Il vit son regard se porter sur ses feuillets. Il lui tendit alors un carnet, le premier. « Tenez. Peut être cela pourra-t-il satisfaire votre curiosité. » Depuis Poudlard, Wilhelm avait gagné en confiance, il était plus à l’aise à l’oral. Ses aventures lui avaient permises de gagner en maturité. Dans le carnet, elle y verrait en première page son nom puis, dans les pages suivantes, des écrits mais aussi des photos, des dessins. « Et vous, qu’est-ce qui vous rend si heureuse pour que vous veniez ici chaque matin, avec une telle bonne humeur. » Par là, il lui glissait habilement qu’il l’avait remarqué, lui aussi, depuis un petit moment déja. |
| | | | Sujet: Re: Thé à la camomille et feuilles de parchemin | WILHELM Lun 6 Mai 2019 - 0:52 | |
| Flora savait que pour dominer le monde, il fallait se montrer sûr de soi. Et elle comptait l'être, totalement, et irrévocablement. Alors elle gambadait, se promenait, sautillait en souriant à tout le monde, le regard brillant et les gestes sûrs, tandis qu'elle commandait toujours la même chose : son thé à la camomille pour être prête à affronter une rude journée sur les terrains de Quidditch. Car la jeune Dawlish s'était faite un devoir d'être la meilleure, d'être la star du Quiddtich international. Elle n'avait pas été gâtée par la vie. Quoi de plus belle revanche que celle de devenir célèbre malgré la pauvreté crasse dans laquelle elle avait grandit ? Puis John serait si fier ! Et ça, ça n'avait pas de prix. Aussi ce jour-là, se faufila-t-elle non pas à sa place habituelle non loin du comptoir, mais bien à la table de ce jeune homme qu'elle voyait tous les jours si appliqué à la tâche. La lueur agréablement surprise de ses yeux n'échappa pas à la jeune tornade, qui lui offrit un immense sourire pour sa gentille coopération. Cela l'aurait beaucoup contrarié qu'il lui fasse une réflexion sur ses manières. Mais bien au contraire, il lui confia qu'elle ne le dérangeait pas, et elle baissa les yeux. C'était qu'il la rendrait presque timide ! Enfin, si son jeu d'actrice n'était pas si bon. « Certains interludes peuvent être ennuyeux » soupira-t-elle en jouant avec sa tasse, « Non ? ». Le sous-entendu était suffisamment évident pour qu'il saisisse la perche et lui confie qu'elle n'était pas ennuyeuse. Flora savait ce qu'elle voulait, elle était une jeune femme déterminée, habituée à se battre pour obtenir quelque chose. Ce n'était donc pas très surprenant de la voir forcer ainsi la conversation avec si charmant garçon. Cela faisait maintenant un moment qu'elle envisageait de venir le voir. Mais elle se dégonflait toujours, non pas par gêne ou par timidité mais simplement parce qu'elle n'avait pas vraiment identifié ce qu'elle pourrait retirer d'une conversation autour d'un thé avec lui. Et pourtant, au fur et à mesure qu'elle posait ses yeux clairs sur lui, furtivement, elle avait fini par saisir certaines de ses manies, certains de ses sourires. Son travail acharné sur ses papiers l'intriguait déraisonnablement et aujourd'hui, Flora n'avait pas pu s'empêcher de venir le voir. Il lui tendit gentiment ses feuillets sans même se douter à quel point ils avaient entretenus ses idées les plus folles. Pourtant, tout ce qu'elle y vit, ce fut des symboles qu'elle n'avait jamais vu et auxquels elle savait qu'elle ne comprendrait rien. Il s'agissait de quelque chose de beaucoup trop avancé pour elle qui n'était guère très cultivée... Sauf en matière de sport sorcier ! « Qu'est-ce ? » demanda-t-elle comme généralité, alors que ses yeux balayaient les diverses feuilles qu'elle avait sous les yeux. De ses mains fines, elle s'amusa à retracer certains symboles en suivant leurs courbes avec attention. C'était absolument fascinant : « Ce sont des runes ? » tenta-t-elle un essaie, très peu convaincue cependant par ce qu'elle pensait être, des gribouillages pour enfants. Bien entendu, ses yeux clairs accrochèrent son nom qu'elle enregistra machinalement. Wilhelm. Enchantée, Wilhelm pensa-t-elle avec amusement sans lui donner son nom cependant. Il lui demanda ce qu'elle faisait là en précisant bien qu'il l'avait remarqué. Qui ne la remarquait pas, après tout ? Lumineuse, Flora l'était naturellement, et ses traits angéliques ne faisaient que l'aider à donner cette impression. Sans se départir de son sourire, elle avala quelques gorgées de son thé avant de se pincer les lèvres. Devait-elle ? « Je viens me ressourcer avant mon entraînement » avoua-t-elle de but en blanc, « le thé, tout comme le café, excite les nerfs et donne, d'une certaine manière, de l'énergie ». Elle continua de le regarder paisiblement, les jambes croisées et le pied suspendu faisant des mouvements machinalement, comme pour la mettre en confiance. La jeune femme décida d'ajouter pour la bonne forme : « Si vous avez besoin d'inspiration, peut-être en trouverez-vous dans un thé à la camomille... ». Elle souleva sa tasse pour lui montrer l'exemple, et en bu une gorgée supplémentaire.
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| | | | Sujet: Re: Thé à la camomille et feuilles de parchemin | WILHELM Ven 31 Mai 2019 - 20:31 | |
| Quelle sourire. Aussi éblouissant qu’un soleil d’été. « Heu… oui, peut être, sûrement. » répondit-il, bancal face à la répartie de la jeune femme, ignorant complètement le sous-entendu féminin. Wilhelm n’avait guère l’habitude d’être charmé. Il se racla la gorge tout en buvant une gorgée de café, la dernière de la tasse.
Le regard de la belle se perdit dans les symboles. Un sourire éclaira son visage. « Oui. Des hiéroglyphes, plus précisément. » Wilhelm se décala légèrement pour observer avec elle les symboles et lui désigner quelques-uns d’entre eux. Et en même temps, frôler cette peau qui paraissait si douce et découvrir ce doux parfum floral. « Je les ai découvert dans une crypte égyptienne. Ils font partis des logogrammes magiques, une écriture à la fois figurative, symbolique et phonétique. » Mais le voilà qui s’emportait déjà dans le tourbillon de la passion. S’en rendant compte, le jeune homme se décala et laissa l’inconnue continuer sa découverte.
Entrainement. « Oh, vous êtes joueuse de Quidditch. A quel poste ? » Ils étaient réellement aux antipodes alors. Wilhelm s’en amusa. Malgré tout, son coté littéraire n’avait, semble-t-il, pas repousser la jolie brune. Elle avait une aura magnétique, tout son corps transpirait de charme et de séduction, pas ce charme provocateur, oh non, mais plutôt cette assurance discrète et naturelle. Lui même avait pris conscience de son charme et avait gagné en assurance. En Egypte, il avait croisé quelques sorcières qui avait su l’initier en matière de séduction, lui donnant confiance en ce regard sombre qui brillait d’intelligence, ces mèches longues qui venaient par instant dissimuler son regard et qu’il savait à présent placer sur son front, ces mains tâchées d’encre mais habiles qui maniaient la plume avec dextérité et savaient caresser les peaux avec délicatesse.
Le regard de Wil se perdit un instant sur ce pied qui se balançait, le coude posé sur la table, la pomette appuyée contre ses doigts. Puis, le regard remonta doucement jusqu’aux lèvres de la jeune femme qui dégustaient savamment ce thé à la camomille. « Le thé, ce n’est plus pour moi. » dit-il en faisant un geste au tavernier. Aussitôt, la cafetière vola dans sa direction et remplit à nouveau la tasse du breuvage noir, sacré, fumant, diffusant ce effluves qu’il appréciait tant. « J’ai arpenté les pays du Magreb et là bas, leur thé est exceptionnel. Je ne peux plus boire le thé anglais. Trop fade à mon gout. » Cependant… « Même si aujourd’hui, je suis sûr que tout aura meilleur goût. » Et le thé qu’elle sirotait savamment devait avoir un gout excellent car le breuvage avait touché les lèvres divinement belle de son interlocutrice. « Mais je ne me suis pas présenté, Wilhelm Rosenberg. » Il eut un sourire contrit. « Je suis navré. Vous devez être une joueuse connue des fans de Quidditch mais comme vous pouvez le voir, je suis loin d’être sportif. » Plutôt rat de bibliothèque et aventurier à ses heures perdues. |
| | | | Sujet: Re: Thé à la camomille et feuilles de parchemin | WILHELM Lun 22 Juil 2019 - 23:50 | |
| Flora Dawlish allait autant vers les hommes qu'eux-même s'approchaient d'elle. Il n'était pas rare de la trouver attablée dans le Chaudron Baveur avec un thé et cet air candide sur le visage en attendant quelqu'un. Car l'Anglaise était une femme libre. Libre dans son corps, libre dans son esprit, elle gambadait où elle le désirait, sortait avec qui elle voulait, discutait avec tout le monde s'il le fallait. Elle croquait la vie comme si elle n'était qu'une grosse pomme et elle prenait plaisir à le faire. Et là, assise en face de ce charmant écrivain, dont les mèches brunes tombaient un peu sur le front, la jeune joueuse de Quidditch continuait son petit numéro matinal. Un sourire, un rire, quelques questions amusées mais curieuses. De quoi lancer un hameçon pour le faire mordre à ce beau garçon. Elle releva ses yeux bleus lorsqu'il précisa le nom des runes qu'elle regardait et dont elle n'avait jamais entendu parler. Si Flora avait été une Gryffondor, il pouvait lui arriver d'être curieuse comme une Serdaigle. Mais pas tout le temps, et surtout pas si elle n'avait pas de récompense à la fin. Et Wilhelm semblait prit par ces choses, comme si elles le faisaient vibrer. Alors la jeune femme voulait comprendre, savoir s'il vibrait autant avec ces signes qu'elle au Quidditch. "C'est ce que vous étudiez en majorité ?" le questionna-t-elle en tournant la page pour en découvrir encore. Des lignes et des lignes, très bien dessinées. Elle en pointa une et la lui montra : "Vous lisez ?". C'est que Flora ne parlait que la langue anglaise et éventuellement celle gestuelle si on savait l'analyser. Elle craignait pourtant que ce ne soit pas forcément le cas de ce jeune homme qui semblait passionné par l'Egypte et tous ces pays exotiques.
"Attrapeuse" claironna-t-elle, heureuse d'en parler, en portant sa tasse de thé à ses lèvres en la tenant de ses deux mains. Elle en bu une longue gorgée qu'elle savoura comme si c'était sa première et ajouta : "Vous ne m'avez pas l'air de trop jouer au Quidditch". Ce n'était pas une critique, un simple constat. Il avait l'air d'être le type d'homme à rester sagement dans une bibliothèque là où elle, petite tornade ambulante, avait toujours besoin de bouger, encore et encore. Mais présentement, elle s'était posée, comme un papillon qui se cherchait une jolie plante. Son regard pétillant semblait dire qu'elle avait trouvé la jolie fleur avec qui parler. Elle le regardait, l'analysait, se disait malgré elle qu'il s'agissait sans doute d'un homme passionné autant que passionnant. Parler simplement de café semblait le rendre heureux, comme si les plus petites choses de l'univers pouvaient le rendre joyeux, et ce n'est que lorsqu'il dit à voix haute son prénom que la jeune femme sorti de son songe, pour poser un regard totalement attentif à ses mots. Flora suivait la courbe de ses lèvres de ses yeux bleus alors qu'il lui confiait ne pas être très au fait du sport le plus populaire des sorciers. L'éclat de rire de la jeune femme sonna comme un interlude violent mais à la fois incroyablement naturel en réponse à la phrase de l'écrivain : "Vous m'en voyez ravie ! Vous ne pouvez pas savoir combien il est fatiguant pour moi de dire mon prénom et d'entendre en retour "Je sais, Miss" " fit-elle en mimant une grosse voix d'homme mature sur la fin de sa phrase, avant de rire à nouveau, joyeuse. Elle remit une mèche de ses cheveux derrière son oreille, attentive à toute intervention du jeune homme, et consenti finalement à lui dire son prénom : "Je m'appelle Flora".
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| | | | Sujet: Re: Thé à la camomille et feuilles de parchemin | WILHELM Lun 2 Sep 2019 - 20:03 | |
| L'espace d'un instant, Wilhelm eut peur d'être barbant. Le souvenir de l'étudiant, l'intello maladroit de Poudlard, lui revint en mémoire. Cependant, il rencontra un regard pétillant de curiosité et observa la belle faire glisser ses doigts sur les parchemins aux mille et une runes, couverts de son écriture fine et ronde. Il répondit aux questions de Flora avec patience et bienveillance, absolument ravi de l'intérêt qu'elle portait à ses travaux de recherches. Cet échange devenait de plus en plus plaisant. Il en aimait la délicieuse tournure et se surpris à espérer qu'il continue, encore et encore, pour retarder l'instant fatidique ou ils devraient vaquer à leurs propres occupations. Oserait-il lui demander un prochain rendez-vous ?
Sa voix claire de la belle le ramena à la réalité. « J'aurai dû le deviner. » dit-il avec un sourire paresseux sur les lèvres. Elle était si fine, ses doigts longs et agiles. Et tandis qu'elle prenait une gorgée de thé, Wilhelm s'imagina à la place de cette tasse, afin de pouvoir sentir ses lèvres posées sur les siennes. Le jeune homme était un romantique, il vénérait les chevaliers hardis faisant la cour aux nobles dames, lisait les écrits des poètes maudits se languissant d'un amour perdu. « Non, effectivement. A Poudlard, je faisais parti de ceux qui passer leur temps libre à la bibliothèque plutôt que sur un balai. » Si autrefois, il vivait mal cette différence, aujourd'hui, il la cultivait. « Mais aujourd'hui, je dépasse les frontières du château. » Les voyages emplissaient son coeur avide et jamais satisfait.
Il rit avec elle. Leurs rires s'accordaient, dansaient ensemble dans une valse. Non. Une rumba enivrante. « Flora. » souffla-t'il tel un écho au sein d'une caverne dont les murs étaient recouverts de diamants. Soudain, un hibou s'engouffra dans la taverne, portant une enveloppe d'un vert profond, semblable aux feuillages des forêts les plus reculées. La réponse de la maison d'édition, la plus connue de Londres. Jamais il n'envoyait de missive pour une réponse négative. Le coeur de Wilhelm manqua un battement. Cette journée était de bonne augure. « Je suis navrée, Flora, mais je vais devoir vous quitter. » Ses feuilles s'envolèrent et se réunir en un lourd paquet avant de se réfugier dans le sac de l'auteur. Il ne resta qu'un feuille vierge. D'une belle écriture, le jeune homme y inscrivit son adresse. « Ecrivez-moi, Flora. J'aimerai vous revoir. » Et alors qu'il lui tendait la feuille, celle-ci se transforme en fleur de papier.
Et avec un dernier sourire, il s'échappa, le coeur léger, espérant recevoir bientôt une lettre parfumée. |
| | | | Sujet: Re: Thé à la camomille et feuilles de parchemin | WILHELM | |
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