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Carpaccio | Wilhelm Rosenberg

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MessageSujet: Carpaccio | Wilhelm Rosenberg Carpaccio | Wilhelm Rosenberg 129196351Sam 27 Juil 2019 - 15:10

Dehors, les éclairages publics du Chemin de Traverses s’étaient allumés en même temps que la nuit. En plein été, le vaste manteau noir de la Lune amenait avec lui une fraîcheur bienvenue qui poussait les gens à quitter leurs chez-soi ombragés et fermés. A la Vermentino Art Gallery, les lumières étaient allumées, mais les immenses rideaux des vitrines avaient été rabattus ; la galerie était fermée au public. Et pour cause, à l’intérieur de la galerie, de nombreux cartons et caisses étaient posés là, en plein milieu de l’endroit. Claudia venait d’être livrée, et elle n’avait pas encore le temps de déballer toutes ces nouvelles toiles et d’agencer sa galerie en conséquences. Elle devra faire des choix entre ce qui allait rester exposé et les œuvres qui allaient céder leur place. Parfois, elle se maudissait de ne pas avoir trouvé d’endroit plus grand où elle pourrait tout exposer, sans concession. La collection qu’elle allait exposer pour les semaines à venir venait tout droit d’Italie. Au programme, plusieurs toiles d’un jeune artiste italien dont Claudia admirait le coup de pinceau. Pour un artiste de ce genre, la galerie de l’Italienne représentait une aubaine qui permettrait au talent de s’exposer hors des frontières de son pays. L’enjeu pour la conservatrice était multiple. D’une part elle espérait bien toucher quelques livres sur le pourcentage de vente de certaines toiles, évidement. Mais d’autre part, elle souhaitait faire rayonner la culture de l’Italie à travers le monde entier, et même si à sa petite échelle, elle réussissait à donner de la lumière à un artiste italien, alors la jeune femme considérait sa mission comme réussie.

D’un œil circonspect, elle fixa les plusieurs caisses devant elle. La tâche allait s’avérer plus délicate que ce qu’elle imaginait il y a plusieurs semaines, lorsqu’elle avait décidé de renouveler sa collection. Mais heureusement pour elle, Claudia n’était pas seule, du moins pas pour longtemps. L’une de ses connaissances anglaises, Wilhelm Rosenberg, s’était proposé pour l’aider. L’écrivain était rapidement devenu l’une des personnes que Claudia fréquentait le plus. Ils se voyaient régulièrement, l’italienne appréciait la présence du jeune homme. De plus, Rosenberg était un homme cultivé et ses conversations intéressantes, bien loin du « small talk » anglais où parler se résumait à meubler le silence. Et il était plutôt bel homme, en plus.

Alors qu’elle retirait délicatement la couverture en tissu d’une des toiles qu’elle venait de recevoir, la porte vitrée de sa galerie s’ouvrit, un homme entra ; Wilhelm. L’italienne porta naturellement son attention sur lui et le gratifia d’un franc sourire. « Ah Wilhelm » commença-t-elle en écorchant probablement le prénom de son ami avec son accent à couper au couteau, « tu être venu ! » . Elle jeta un coup d’œil sur l’état de sa galerie, « j’espère que tu avoir mangé, j’ai peur que ça nous occuper pendant longtemps » ajouta-t-elle alors qu’il était rentré et qu’il ne pouvait plus faire demi-tour, ponctuant sa remarque d’un sourire désolé.
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MessageSujet: Re: Carpaccio | Wilhelm Rosenberg Carpaccio | Wilhelm Rosenberg 129196351Lun 2 Sep 2019 - 21:27

La Vermentino Art Gallery était le nouveau coup de coeur de Wilhelm. Non content d'être un auteur accompli et ayant acquis une certaine notoriété, le jeune homme avait un gout prononcé pour l'Art, sous toutes ses formes. Alors quand Claudia avait ouvert son établissement, il avait assisté à l'inauguration avec un plaisir non feint. Depuis, il entretenait avec la belle italienne de bonnes relations, cultivant l'un et l'autre une curiosité insatiable.

Lorsqu'il transplana devant la galerie, il perçut la lumière filtrant à travers les épais rideaux de la vitrine. Un panneau indiquait que l'établissement était fermé mais il poussa tout de même la porte, ignorant sciemment l'écriture. Non pas qu'il fasse preuve d'insolence ou ne prépare un méfait, au contraire, l'italienne l'avait invité. Non. Elle lui avait demandé de l'aide.

Et il ne serait pas de trop comme en attestait les nombreux cartons qui jonchaient le sol de la galerie. Cependant, le sourire rayonnant de Claudia balaya le nuage noir qu'était l'idée de passer une nuit de labeur. Une soirée de travaux forcé pour une telle courbure de ses lèvres ? Wilhelm signait sans hésiter. « Évidemment. Je n'allais pas te laisser seule avec tout ce ... » Bazar ? Foutoir ? Bordel ? Désordre ? Les mots ne manquaient pas.

D'un geste, il envoya valser sa veste sur un des cartons et remonta les manches de sa chemise. « Par où dois-je commencer ? » demanda-t'il. Qu'importe le labeur, il tenait à ce que la galerie de Claudia ouvre dès demain. Elle faisait un travail remarquable et bien souvent les artistes qu'elle faisait découvrir étaient de jeunes talents prometteurs.
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MessageSujet: Re: Carpaccio | Wilhelm Rosenberg Carpaccio | Wilhelm Rosenberg 129196351Mar 3 Sep 2019 - 20:06

« Tu pouvoir commencer par les caisses »  répondit l’italienne en désignant de ses fines mains les quelques caisses se trouvant au niveau de l’écrivain. Elle marqua alors un temps, le regardant s’affairer. « Déjà trier tableaux par artiste. Nous voir après où accrocher peintures quand moins le bordel » . A ces mots, elle soupira en regardant tout autour d’elle. Maintenant qu’elle y prêtait davantage attention, elle semblait prendre conscience de la scène de guerre qu’était devenue sa galerie. Çà et là, les corps de plusieurs cartons et caisses gisaient, immobiles et sans vie, au beau milieu d’un endroit d’ordinaire si soigné. Heureusement pour Claudia, les rideaux étaient tirés, si bien que les curieux ne pouvaient pas voir l’étendue du désastre.

Pendant que son ami était occupé de son côté, la jeune femme n’en démordait pas. Soigneusement, elle prenait soin de défaire chaque carton, d’ouvrir chaque caisse. Ensuite, avec la ferveur d’un enfant le jour de Noël, elle retirait le drap qui recouvrait chaque peinture. Souvent, un sourire se dessinait sur son visage alors que ses yeux défilaient sur les toiles. Cela la rendait sûrement moins productive, mais elle ne doutait pas que Wilhelm ne lui en tiendrait pas rigueur. Par moments, elle jetait un coup d’œil à l’écrivain et à ce qu’il faisait. Non pas pour le surveiller ou le contrôler, parce qu’elle avait pleinement confiance en lui, mais simplement pour jeter un œil. L’ambiance était globalement détendue et bon enfant. Si elle ne s’était pas donné d’impératif quant à la durée de leur tâche et sur le temps que cela allait leur prendre, elle était néanmoins certaine qu’il finirait dans les temps.

Plusieurs minutes plus tard, alors qu’ils venaient de sortir toutes les toiles de leurs cartons respectifs, elle souffla en posant ses poings sur les hanches, à la manière d’une ouvrière après une dure journée de travail. « Toi avoir soif ? Vouloir boire quelque chose ? » . D’un coup de baguette, elle attira un siège vers elle, sur lequel elle s’effondra. Elle fit alors venir une bouteille de vin – italien bien évidement – ainsi que deux verres. « Ne pas être frais mais le vin frais, c’est …. » ajouta-t-elle en ponctuant sa phrase d’une grimace qu’elle adressait à tous les gens qui mettaient leur vin au frais. Elle servit alors les deux verres, avant de sortir un parchemin sur lequel était vaguement dessiné un plan de la galerie. « Maintenant … je devoir choisir où accrocher les peintures … »
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MessageSujet: Re: Carpaccio | Wilhelm Rosenberg Carpaccio | Wilhelm Rosenberg 129196351Lun 9 Sep 2019 - 19:38

Les tableaux étaient magnifiques. Wilhelm s'attardait sur chacun d'entre eux à chaque fois qu'il tirait délicatement les protections. C'était un monde qu'il connaissait peu mais il prenait un grand plaisir à en découvrir toutes les notions, les nuances, les mouvements, que ce soit coté moldu ou sorcier. Parfois, il lui arrivait de tourner le regard sur la belle italienne et il percevait alors son sourire ému devant les coups de pinceaux, le regard perdu dans une douce rêverie artistique. Alors, lui même se mettait à sourire et se mettait à la tâche avec d'autant plus d'ardeur.

Lorsqu'enfin les deux jeunes sorciers virent la fin de leur labeur, ils observaient le résultat, côtes à côtes. Will avait les mains croisées dans le dos tandis que Claudia avait serré les poings sur les hanches. A sa proposition d'étancher sa soif, le jeune homme acquiesça. "Avec grand plaisir", dit-il dans un souffle en s'essayant à même le sol, étendant ses jambes avec un plaisir non feint. Son rire résonna dans la galerie. "Je suis bien d'accord. C'est..." et il imita sa grimace en repartant aussitôt dans une esclaffe à peine retenue. Wilhelm saisit le verre de rouge et fit légèrement tourner le liquide carmin, son regard se perdant dans le tourbillon d'éthanol.

Du coin de l'oeil, il regard le parchemin de la belle. "Tu ne t'arrêtes donc jamais. Prends une pause, Claudia. Pianissimo", finit-il par dire, se souvenant vaguement de ses premières leçons de solfège.
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MessageSujet: Re: Carpaccio | Wilhelm Rosenberg Carpaccio | Wilhelm Rosenberg 129196351Lun 9 Sep 2019 - 22:32

Surprise, le sourcil dressé, elle regarda l’anglais s’installer à même le sol. Elle entrouvrit la bouche pour l’inviter à prendre pace sur l’un des fauteuils, mais elle se ravisa finalement en constatant l’expression satisfaite sur le visage de l’auteur. Avec Wilhelm, l’ambiance était détendue. Claudia se sentait à l’aise à ses côtés et appréciait les moments passés avec lui. Entre eux, l’italienne avait l’impression qu’il y avait moins de barrières qu’avec d’autres personnes. Alors, rapidement, lorsqu’elle commença à se sentir gênée d’être en hauteur par rapport à lui, elle descendit de sa chaise pour s’assoir sur le sol. Un sourire complice se dessina ensuite sur le visage de la blonde quand il se mit à imiter sa grimace, puis un rire surgit sous l’impulsion de l’esclaffe communicative de l’auteur.

« Roma non fu fatta in un giorno » répondit-elle en se redressant, bombant le torse en souriant, fière d’elle et de son ardeur reconnue. Son italien était parfait et contrastait drastiquement avec sa pauvre maîtrise de l'anglais. « Roma ne pas été faite en un jour » , explicita l’italienne tout en gardant son sourire. Cela lui faisait étrange de parler italien devant quelqu’un, même pour une simple phrase comme celle-ci. Depuis qu’elle était arrivée à Londres, la jeune femme avait mis un point d’honneur à pratiquer l’anglais pour se familiariser avec la langue, ne réservant alors l’italien qu’à des moments privés entre elle et elle seule. « Je prendre une pause quand je termine » . Elle marqua un court silence, pendant lequel elle leva le coude pour s’enfiler quelques gorgées de vin rouge. « De toute façon, reste la le plus facile. J’ai prévoir grands thèmes pour organiser les tabeaux. Les accrocher va être rapide » ajouta la jeune femme en agitant sa baguette magique, de sorte à faire lentement léviter un tableau jusqu’à son emplacement. « Nous terminez ça avant la pause ? » lança-t-elle en se levant d’un bond, énergétique et pressée de terminer. En se retournant vers le jeune homme, elle lui tendit sa main pour l’aider à se relever – comme si son aide allait être utile. Après ça, son regard s’égara jusqu’à la bouteille de vin qu’ils avaient entamé plus tôt. « Le reste sera être pour la pause » dit-elle avec un sourire joueur.
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