ϟ la répartition

NOM - TRAVERS. PRENOMS - Niclas, Archer, Dale. DATE DE NAISSANCE - Douze décembre. AGE - Quinze ans. VILLE D'ORIGINE - Belfast. CLASSE - Cinquième année. SANG - Sang pur.

Travers… Un nom prédestiné. Car des travers, Nick en a beaucoup. Dernier-né d'une ancestrale famille de sang pur, il est insensible à beaucoup de choses et extrêmement nombriliste ; seuls ses intérêts comptent. Baignant depuis sa plus tendre enfance dans la stricte éducation dite des « Sang-Pur », Niclas n’a qu’un seul mode de pensée : vivre et prôner les idéaux de la pureté de la race sorcière. Obsédé par cette même pureté du sang, il est aussi intransigeant qu’intolérant en ce qui concerne les êtres « inférieurs » à savoir ceux dont le sang est souillé par le génome moldu, que ceux qui prennent leur parti.
Il va sans dire que les regrets et les remords ne font pas partie de son vocabulaire, pas plus que la culpabilité et le repentir. Élitiste, vous ne le verrez jamais frayer avec n’importe qui, car il choisi ses fréquentations avec autant de soin et de calcul que ses costumes hors de prix.
Nick est égoïste, imprévisible, paranoïaque et susceptible, comme la lune, il passe par des phases, et s'avère versatile ; tantôt charmant et avenant comme un jeune héritier de la noblesse, tantôt la plus immonde des raclures, abjecte de sadisme et d'immoralité.
Sans doute est-ce lié au fait qu'il soit le benjamin de la famille, mais c'est un fait : Nick n'en fait qu'à sa tête. Les ordres ? Il ne les suit pas, c'est lui qui les donne. Les règles ? Elles ne sont créées que pour être bafouées. La justice ? Elle n'est faite que par lui-même, et ne s'applique qu'à ce qu'il lui chante. La loyauté ? La sienne va à celui qui s'en montre digne selon ses propres codes, et va toujours à celui qui possède l'avantage. Elle n'est malheureusement jamais acquise, et peut changer de camp aussi souvent qu'il le juge nécessaire.

Pourtant, si les qualités de Travers se comptent sur les doigts d’une seule main, il n’en est pas pour autant qu’une coquille frigide et vide de toute humanité. Bien au contraire : s’il est le tout jeune homme d’un idéal qui pour un grand nombre passe pour de la folie pure, il est en ce qui concerne cette utopie animé d’une volonté de fer. Jouissant d’un sang-froid remarquable et d’une incroyable aptitude à toujours retomber sur ses pattes, il ne reste jamais sur la touche et ne ménage pas sa peine pour exceller et se révéler digne de son rang.
Moins classieux qu’un Rosier, moins séduisant qu’un Avery, Niclas n’est pas tout à fait dénué d’un certain charme ténébreux, et courage à celui ou celle qui s'imaginera capable de déchiffrer les expressions des deux bouts de charbons qui lui servent d'yeux.

VOTRE PATRONUS - Un lycaon. Animal relevant du chien sauvage et charognard vivant sous l’égide d’une hiérarchie particulièrement marquée… Très parlant.
VOTRE EPOUVANTARD - Bon courage à celui qui un jour se mettra en tête de découvrir  l’épouvantard du benjamin des Travers.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Tripes. Les abats, c'est excellent pour la santé en plus.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Impero. Bah quoi, ça a d'la gueule, non ?
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Philtre de confusion.
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – Potions.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – L'Apothicaire Slug et Jiggers.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Dumbledore. Vous y avez cru ? Personne en particulier.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Le majestueux nundu, dont le souffle seul entraîne épidémies et mort.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Bourbon, musc, cuir. Quelque chose de racé, quelque chose de brut.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Non, mieux vaut s'arrêter là.

Explications : Tu te trouves dans le Poudlard Express, en route vers ta Première Année. Soudain, une élève un peu plus âgée entre dans ton wagon et commence à te poser des questions.

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

Nick releva les yeux de l'édition du jour de la Gazette qu'il avait piqué à son frère, à peine le temps d'évaluer la pintade qui avait décidé de venir lui faire la causette. Jaugeant à sa dégaine et sa tronche qu'elle était une sang-de-bourbe, il baissa son regard dans la nano-seconde qui suivit, estimant que son temps précieux serait mieux investit dans la lecture des faits-divers qu'une conversation sans queue ni tête avec cette tocarde.

« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »

Le message n'était suffisamment pas assez clair pour Pauly Clear-machin, qui s'escrimait à vouloir entamer la conversation. Pour lui faire comprendre son irritation, Nick claqua les pages de son journal dans un bruit sec, manquant de les déchirer.

« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »

Cette fille parlait plus encore que sa sœur Azelma, un comble. Mais peut-être avait-elle des circonstances atténuantes ? Il plia le coin de sa gazette afin de jeter un nouveau regard à sa personne. Évaluant le matos, il vit qu'il n'y avait franchement pas grand monde au balcon comme disait père, et les mollets semblaient gros dans leurs collants blancs et dilatés au maximum. Franchement rien d'intéressant. Pauvre fille, elle cumulait décidément. Il se camoufla à nouveau derrière son journal.

« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »

Elle se foutait de sa gueule, avec son ambition et son conte à deux noises ? Sérieux, elle l'avait bien regardé ? Aussi, posa-t-il placidement son journal sur ses genoux, et plongea sa main dans sa poche. Lorsqu'il la ressortit, brandissant impérieusement son majeur sous le nez de la fille, il ricana en la voyant déguerpir. Et celui-là, de génie moldu, tu le connais ?

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Riiiise, like a phoenix ♫ Où avez vous connu le forum ?  Out of the ashes seeking rather than vengeance ♫ Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter :   + jobarbille

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Sujet DESCRIPTION :  
— Ton arrivée à Poudlard et la cérémonie de la Répartition

Le trajet en train semblait ne plus en finir. Allait-il seulement arriver un jour ? Nick avait le mal des transports, et le haut le cœur qu'il avait laissé échapper n'était pas seulement destiné à faire fuir ce pot-de-colle de Préfète à la noix qui était venue taper la causette dans son wagon ; c'était une manifestation réelle de sa souffrance et du fait que la cessation nette de tout mouvement de l'engin était plus que nécessaire s'il ne voulait pas déshonorer sa robe de sorcier d'une large trace de vomi.
Alors que cette hypothèse devenait de minute en minute plus envisageable que jamais, la machine se stoppa soudain dans un grand jet de vapeur et un sonore Tchou. Le soulagement détendit les traits du garçon dont le visage était encore plus pâle que celui d'un inféri. Ramassant ses affaires, Niclas fut l'un des premiers à sortir du train tant il avait bondi de son siège et le besoin d'air était pressant. Les deux pieds enfin sur le sol, il inspira à pleins poumons une grande goulée d'air et observa le paysage face à lui ; l'imposant Château de Poudlard.
Les barques les attendaient tous, jeunes nouvelles recrues apprenties sorcières, et le supplice du train fut remplacé par celui de l'embarcation de fortune, tanguant doucement sur les eaux noires du lac bordant l'école de sorcellerie, la barque étant tractée magicalement par une force invisible. L'épisode n'aurait put être pire, tant ses camarades de radeau s'extasiaient sur leur futur chez-soi. Plus renfrogné que jamais, Niclas, barbouillé, fusillait du regard quiconque osait rencontrer ses sombres prunelles.
Au bout de quelques minutes qui lui parurent être des heures, tous débarquèrent finalement, et les lourdes portes de l'école s'ouvrirent pour les laisser entrer dans le sacro-saint temple du savoir magique. Nick tâchait d'afficher un air blasé, mais malgré l'entraînement, la stupeur pouvait se lire sur son faciès ; tout était disproportionné, intimidant, merveilleux. Se laissant guider par le professeur à lunettes et à l'air pincé qui s'était introduite comme étant Mrs McGonagall, le garçon laissa traîner ses doigts le long des murs de pierres froides, s'imprégnant de l'ambiance qui régnait en ces lieux, déjà persuadé d'y vivre d’innombrables aventures.
Lorsqu'enfin ils furent conduits dans la Grande Salle, l'atmosphère changea. Le brouhaha ambiant baissa, pour ne former plus qu'une sorte de gros murmure, et tous les regards se braquèrent sur les première année. Niclas déglutit, et se tint bien droit. Père lui avait décrit le cérémonial du Choixpeau, et sachant que son nom ne se trouvait qu'en bas de la liste, alphabétiquement parlant, il avait le temps de reprendre contenance. Chacun de ses camarades de promotion s'avança sur l'estrade et observa les mêmes gestes ; s'asseoir sur le tabouret, poser le Choixpeau sur sa tête, rester immobile tandis que le couvre-chef remuait sur son crâne, puis accepter le verdict avec toute la dignité dont on pouvait faire preuve, sans s'évanouir de soulagement ou grimacer de contrariété, puis se lever sans trébucher et rejoindre sa table sans piquer un fard. Un vrai jeu d'enfant. Les patronymes se succédaient, et bientôt arriverait son tour.
— Thickey, Thomas, Toots, Towler... TRAVERS !
Niclas déglutit à nouveau et marcha comme un automate jusqu'à l'estrade. Le Professeur McGonagall posa le Choixpeau sur sa tête qui ne dit rien le temps d'une minute, puis...
— Oui, bien sûr, pas de doute, tu vas rejoindre les...

Tu f'ras gaffe, t'as la gueule de travers, face de strangulot

(re)Bienvenue à la maison Nicky! Va falloir qu'on se trouve un lien d'enfer, du genre de celui explosif qu'on avait du temps ou j'avais Tutur

Salut microbe.