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| CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 | |
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Auteur | Message |
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Razvan Vacaresco MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 1178 | AVATARS / CRÉDITS : Pedro Pascal | vesnaproduction | signa par okinnel | icons par undeadtodds et Ethereal | SANG : Inconnu | Sans doute mêlé.
| Sujet: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Ven 15 Mar 2019 - 19:54 | |
| Les jours se rallongeaient autant que la température remontait, et si certains y voyaient là l'occasion de veiller plus tard, de sortir plus longtemps, Razvan y voyait surtout la représentation funeste des obligations qu'il devait remplir par dépit pour un mage noir. Lui qui avait grandi dans un pays de l'est ravagé par Gellert Grindelwald, n'aurait jamais pu s'imaginer devoir travailler pour un individu similaire, et il ne l'aurait jamais voulu. Le roumain détestait ce tatouage qu'il avait sur le bras et qui bougeait manifestement à chaque fois qu'il posait ses yeux dessus, comme pour lui rappeler, telle une voix criarde, que sa vie n'était qu'une succession de mauvaises décisions l'ayant conduit dans un autre pays à tuer n'importe qui. Le médicomage se sentait rongé par la terrible dualité qu'il développait contre son gré, celle de sauver des vies pour en reprendre autant quelques heures plus tard. Celle de blesser des gens pour les soigner une semaine après à Sainte-Mangouste. Comment pouvait-il regarder leurs visages alors qu'il avait vu leurs traits rongés par une douleur qu'il leur avait spécialement infligé ? Il ne le supportait pas, à dire vrai, et faisait son travail en silence. Son mutisme affiché, il se contentait souvent de répondre à ses collègues par monosyllabes comme pour ne pas prendre le risque d'afficher ce qu'il pensait être visible par tous. Comment pourrait-il cacher la face sombre de son âme ? Cette même face qu'il allait encore assombrir ce soir ?
Les soirées de mars étaient fraîches comme pour prévenir qu'à tout moment, la nature pouvait de nouveau mourir. Métaphore terrible mais métaphore réaliste de la soirée à laquelle Razvan allait participer, malgré lui, avec Evan Rosier. A l'heure indiquée, il transplana, revêtu de son habit sombre qui le transformait en faucheuse noire, ce soir plus que jamais. Sa baguette à la main lui paraissait fragile comparée à l'immensité qu'offraient les paysages écossais. La ville de Black Mount, nichée au bord du Loch Tulla, lui semblait être un cadre magique, bucolique, mais reposant pour mourir. Cette sombre pensée lui donna envie de vomir lorsqu'il sentit quelqu'un transplaner à côté de lui. Il bougea imperceptiblement pour voir Rosier du coin de l’œil. Assassiner des gens était une chose terrible. Le faire avec un jeune adulte - un enfant - l'était d'autant plus. Comment pouvait-on davantage ravager le cœur de quelqu'un ? Lorsqu'on lui avait dit qu'il devait détruire un petit village en Écosse, le roumain ne s'était pas vraiment posé de questions. Cela ne servait à rien de s'agiter pour trouver des raisons aux lubies de quelques fous. Néanmoins, il ne comprenait pas pourquoi cet endroit précis était si important. Sa piètre connaissance du monde des sorciers britanniques lui faisait cruellement défaut ce jour-ci, alors que des nuages noirs s'annonçaient dans le ciel comme pour prévenir chacun de rester en sécurité chez eux. « Faisons vite » grogna Razvan en s'avançant vers l'entrée de la petite ville, « je n'ai pas franchement envie d'y passer la nuit ». L'expression défaite de son visage était fort heureusement masquée par son masque. Il sauta par dessus une barrière en bois, s'approcha du lac pour y voir un homme en train de pêcher. Un éclair de lumière verte fut suffisant pour le faire plonger.
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Dernière édition par Razvan Vacaresco le Lun 1 Juil 2019 - 20:01, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Mer 27 Mar 2019 - 9:54 | |
| Cela faisait longtemps que le lord n’avait pas honoré le jeune mangemort de quelque mission, cela avait peut-être à voir avec le sacrifice presque réalisé de la mage noire qui l’avait accompagné lors de sa première mission. La peur de la mort - ou plus justement de son attrait - l’avait effrayé et il s’était enfui en privant sa partenaire de protection. La magie noire revêtait cet effet sur l’âme inconstante et boiteuse de la dernière recrue qui, résistant durement à ses sirènes, ne s’y adonnait qu’avec parcimonie. Il compensait ce manque en redoublant de cruauté et le sortilège de diffindo était devenu sa signature : écorcher et démembrer ses victimes morceaux par morceaux. Son jeu malsain avec les sorciers dont il excitait ainsi la réplique devenait particulièrement tordu avec des moldus sans défense. Evan se trouvait d’humeur moins morose que Razvan quand il le rejoignit, son masque même avait cette particularité de dessiner un sourire à l’endroit de sa bouche. Le bruit de sa respiration étouffée, comme s’il s’était retrouvé seul avec lui même derrière son effigie, lui avait manqué. Et il se remémorait avec délice la chaleur d’un corps ouvert et l’âcreté du sang tandis que les dernières mouettes, comme pour sa première mission, chantaient au-dessus de leur tête. « Faisons vite » grogna le rabat-joie auquel il emboîta le pas.
Ses pupilles se dilatèrent lorsque la lumière verte perça l’obscurité pour annoncer leur funeste arrivée au village et, remontant une pente légère jusqu’aux premières habitations, il courut comme un gamin pour passer devant son partenaire. Ses bottes écrasèrent bientôt un parterre de fleurs et arrachèrent un cri aigu à une moldue - guère plus âgée que lui - en train de sortir les poubelles. « Mi-Mike ? Tu m’as fait peur ! Halloween est … » « Vous avez fait tomber quelque chose » susurra-t-il d’une voix inconnue qui glaça le sang de sa victime. Elle ne baissa pas les yeux vers l’endroit de ses pieds qu’il pointait avec sa baguette. Il remonta néanmoins son bois à l’instant où le second mangemort les rejoignait et ce dernier se trouva aux premières loges pour assister à une éviscération en bonne et due forme. Les organes pendaient bêtement de son trou béant et, tandis que le mangemort riait, la gamine faisant un boucan de tous les diables en appelant sa mère à l'aide. Razvan ne partageait guère son hilarité à ses côtés. « Quoi ? - soupira-t-il - Ca ira plus vite si les sales moldus se rassemblent autour de ce cri d’alarme, une explosion et on rentre ! » se justifia-t-il du premier mensonge qu’il tira dans son chapeau. |
| | | | Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Sam 30 Mar 2019 - 17:37 | |
| Un mauvais pressentiment. Quelque chose d’étrange flottait dans l’air depuis plusieurs minutes ; c’était de la magie. Janet Barksdale avait arrêté de suivre la discussion que lui tenait une vieille dame depuis quelques instants déjà. Son attention s’était portée ailleurs. Sans savoir ce qu’il se passait, l’expression sur le visage de la sorcière avait changé. Sa bienveillance et son insouciance s’étaient métamorphosée en une profonde inquiétude. Elle regarda tout autour d’elle, à l’affut du moindre changement dans ce village lorsqu’un cri retentit. Glacial, le hurlement avait percé la nuit jusqu’à Janet. Elle sentit son sang se figer, paralysé par la peur. - C-c’est Maddy, dit la vieille dame aux côtés de Janet avant de partir vers l’origine du cri. De part et d’autres du village, d’autres habitants suivirent le chemin ouvert par la vieille femme, si bien qu’en à peines quelques secondes, les allées principales de cette bourgade étaient déjà noires de monde. Pas plus d’une centaine de personnes se trouvaient dorénavant dans les rues, mais, proportionnellement à la taille du village, cela représentait une quantité non négligeable d’âmes. Janet se mit à suivre le mouvement, elle aussi intriguée par ce qu’il se passait. Lorsqu’elle arriva sur place, un attroupement de villageois la séparaient du reste de scène. Une autre femme se mit à crier, puis un enfant ; ils avaient vu dans quel état se trouvait Maddy. Alors, Janet s’approcha à son tour, elle se faufila dans la foule en bousculant deux trois personnes. Là, à cet instant, elle semblait devoir lutter contre une force immobile et imperturbable. Bien que le sort subi par la jeune Maddy commençait à bruiter parmi la foule, celle-ci ne se dissipait pas. Ils étaient tous là, entravés par la stupéfaction et la peur. Il ne lui restait plus que quelques mètres à parcourir lorsqu’elle reconnut deux silhouettes noires dressées devant l’assemblée. Son cœur se mit ensuite à battre à toute vitesse ; Janet savait ce que la présence des Mangemorts signifiait. La Sorcière dégaina sa baguette lorsqu’elle arriva au niveau des premiers villageois et, d’un geste sec et rapide, elle fit vaciller ces derniers par magie alors qu’elle hurlait en même temps : - Baissez-vous ! Elle croisa le regard de fer des serviteurs masqués du Seigneur des Ténèbres, et, en prévention d’une éventuelle attaque, agita une nouvelle fois sa baguette. « Protego », Janet créa un bouclier magique autour d’elle et des villageois. Cela lui laisserait au moins l’occasion de parer la prochaine attaque, tout au plus. - Spoiler:
On lancera les dés plus tard pour laisser un peu de suspense :] Là, c'est surtout histoire de placer l'action.
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| | | Razvan Vacaresco MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 1178 | AVATARS / CRÉDITS : Pedro Pascal | vesnaproduction | signa par okinnel | icons par undeadtodds et Ethereal | SANG : Inconnu | Sans doute mêlé.
| Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Jeu 11 Avr 2019 - 10:34 | |
| Bien entendu qu'aller massacrer un village plein de pauvres gens sans pouvoirs magiques ne pouvait pas réjouir un homme comme Razvan qui avait toujours voué sa vie à l'altruisme et à la générosité envers les plus démunis. Néanmoins, avec le visage caché sous un masque funeste, on le dépossédait de ce qui faisait une part intégrante de sa personnalité. Il n'était plus lui-même et n'était plus censé l'être. Il se devait d'agir comme tout le monde et d'afficher un sadisme dangereusement angoissant, comme son accompagnateur du jour. Il semblait au roumain qu'il doive faire du baby-sitting, et il ne comprenait pas comment un homme aussi jeune - à peine sortit de l'école de sorcellerie lui avait-on dit ! - pouvait raisonnablement faire parti de ce genre de groupuscules. N'avait-il pas de parents pour lui déconseiller un chemin aussi tortueux ? Sans doute pas. Ou alors, et ce serait le pire, ils étaient comme lui. Le médicomage le suivit du regard avant de lui emboîter le pas. L'homme qu'il venait de tuer et auquel il ne pouvait guère plus penser, ne pouvait pas se rendre compte de la chance qu'il avait eu de mourir si vite. Avec son métier, Razvan avait vu beaucoup de morts. En Roumanie, il avait même tenu la main de certains mourants. Mais l'on ne se faisait probablement jamais à la lueur qui quitte les yeux au moment fatidique et à la cage thoracique qui ne se gonfle plus. On ne faisait jamais à la raideur instantanée qui prenait les membres. Somme toute, on ne se faisait jamais à voir quelqu'un mourir, que l'on soit médecin, infirmier, ou même ambulancier. Et de ce fait, la mort violente à laquelle soumit Evan arracha à notre homme un soupir blasé. Le sang qui gicla de la plaie béante le fit grimacer sous son masque alors qu'il secouait la tête. Son dépit, l'autre mangemort sembla le sentir puisqu'il justifia maladroitement sans aucun doute, son sadisme. « Ça ne sert à rien de te justifier avec moi » le rabroua-t-il en jetant un sortilège au pauvre corps pour qu'il se soulève et soit visible à chaque personne qui s'approchait un peu trop près. Des hurlements stridents commençaient à se propager comme la peste noire et Razvan se dit qu'en quelques sortilèges à peine, ce serait finit, et qu'il pourrait rentrer et qu'il pourrait ne plus y penser. Une tâche de sang commençait à se former sous le corps comme après l'égorgement d'un porc. Evan, sans doute, mériterait le qualificatif de boucher. Il allait pointer sa baguette sur un groupe composé majoritairement d'enfants et d'adolescents - qui une fois encore et ne s'en rendaient pas compte, préféreraient mourir sous sa baguette plutôt que sous celle de son acolyte sadique - mais une voix déterminée arrêta son mouvement alors qu'un bouclier se formait autour de quelques villageois et d'une femme, une sorcière de toute évidence. L'ironie de la situation lui arracha un rire. Ils avaient donc choisi un village où une sorcière se promenait pile ce jour-là, pile à cette heure ? Mais vraiment ! « Vous devriez partir » conseilla-t-il d'une voix d'outre-tombe, « ou vous finirez comme eux ». Car dans l'esprit torturé de notre homme se trouvait plantée l'idée selon laquelle aujourd'hui, seuls des moldus devaient mourir. D'un coup de baguette il détruisit le pauvre bouclier, et visa les jeunes qu'il avait plus tôt prévu de tuer en premier, comme dans une provocation pour cette sorcière trop téméraire : « Reducto ». 5/6 2 > Le sortilège est bien lancé, mais Razvan est déconcentré en le prononçant. Il explose la maison qui se trouve derrière le groupe qu'il visait au départ. SI LE SORTILÈGE EST RÉUSSI ET SI AUCUN SORTILÈGE NE VIENT PARER L'ATTAQUE : 1&5&6 > Le sortilège ne touche que deux individus, qui s'effondrent en hurlant à la mort. 3&4 > Le sortilège lancé par notre homme est si puissant qu'il touche de plein fouet le groupe. De la panique commence à se faire sentir alors que les hurlements de victimes se mêlent à ceux des spectateurs qui sentent leur dernière heure sonner.- Crash Test :
Petit Crash Test pour les dés. Je pense qu'au prochain tour, si Janet veut sauver des villageois, elle pourra nous viser directement ou essayer de contrer un sortilège. Donc même si je fais 5, je pars du principe que le sortilège peut être dévié par Janet si elle souhaite intervenir si elle n'intervient pas, rip aux jeunes gens !
Dernière édition par Razvan Vacaresco le Jeu 11 Avr 2019 - 10:34, édité 1 fois |
| | | Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Jeu 11 Avr 2019 - 10:34 | |
| Le membre 'Razvan Vacaresco' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'le dé ' : 3 |
| | | | Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Lun 22 Avr 2019 - 12:13 | |
| Le laconisme de Razvan présentait certains avantages auxquels Rosier ne pensait pas se défausser. Le mangemort arrêta net de se justifier pour observer avec une certaine délectation son chef d’œuvre de barbarie léviter aux yeux de tous. La pauvre fille exsangue comme une truie avait fini par s’évanouir et ne se réveillerait maintenant plus aussi le sorcier s’en désintéressa-t-il au moment même où elle se trouva libérée de ses souffrances. La terre vibra légèrement sous leurs pieds mais surtout sous ceux des moldus qui vacillèrent, une sorcière s’était érigée devant leur pathétique groupuscule. Rosier n’eut pour qu’elle qu’un rictus dédaigneux et, tandis que son acolyte s’occupait d’elle, il dirigea sa baguette d’un côté puis de l’autre de la rue. « Mobiliarbus » des moldus virent-ils bloqués leur fuite par des haies infranchissables. « Amplificatum » d’autres virent-ils des pavés prendre des dimensions de rochers. La seule échappée ne se trouva bientôt plus que derrière les mangemorts mais quels fous oseraient s’y aventurer ? L’innocente ruelle que tous les moldus avaient l’habitude de traverser ressemblait maintenant au couloir froid d'un abattoir. Razvan détruisit le bouclier de la traîtresse et, la voyant agiter le bout de sa baguette (sans distinguer si elle avait eu le temps de formuler le moindre sortilège), Rosier articula tranquillement à son tour « Impedimenta » en la visant. Puis il l’observa curieusement en penchant la tête sur le côté, il avait derrière son masque le même sourire que celui qui y était gravé. La pensée de laisser la vie sauve à la sorcière ne le traversait pas, mais celle de l’assassiner non plus pour l’heure. Il était plutôt déterminé à lui faire vivre son pire cauchemar et s’approcha d’elle doucement pour mieux respirer l’odeur de sa détresse. Il se demandait si elle avait déjà connu ce sentiment d'impuissance dans son sommeil, celui de sentir ses muscles gagner par la lassitude tandis qu'un assaillant la poursuivait ? Comme il voulait jouer à ce jeu ! « Tu es la seule que tu peux sauver aujourd’hui, alors fuis sorcière ! ». Les proies immobiles n’étaient pas celles qui l’amusaient le plus. Avec quel plaisir, il aurait aimé voir le corps de cette délicieuse créature lutter aussi difficilement que si elle évoluait dans de l’eau avant de lui couper les tendons pour en faire sa poupée de chiffon … Le jeune mangemort se trahit d’un rire malsain. 1 : Bercé par ses propres mots et fantasmes, Rosier n'a pas remarqué que son sortilège d'entrave a échoué et que Janet, de laquelle il approche dangereusement la baguette baissée, est en pleine possession de ses pouvoirs. 2, 3, 4, 5, 6 : Le sortilège d'entrave de Rosier a touché Janet. Il approche d'elle dangereusement en levant la baguette. « Fuis ! » la supplie-t-il pour mieux jouer.- hors-jeu :
Je me suis permis un 5/6 sans nuance (conformément à mes compétences d'attaque) comme il s'agit d'un sortilège simple lancé sur une seule personne. J'adapterai évidemment selon le niveau de difficulté. (:
Dernière édition par Evan Rosier le Lun 22 Avr 2019 - 12:22, édité 5 fois |
| | | Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Lun 22 Avr 2019 - 12:13 | |
| Le membre 'Evan Rosier' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'le dé ' : 5 |
| | | | Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Dim 28 Avr 2019 - 23:03 | |
| Pourquoi avait-elle réagit dans la précipitation ? Pourquoi avait-il fallut qu’elle se mêle à ça. Là, dans le feu de l’action, Janet regrettait profondément son choix. Mais elle s’était trop prononcée pour faire marche arrière, et même si la fuite aurait été la meilleure solution pour elle, elle ne pouvait s’y résigner. Il fallait toujours qu’il y ait cette lueur – infiniment persistante et encore plus infiniment idiote – qui raisonnait en elle ; si elle fuyait là, pourrait-elle se regarder dans le miroir tous les matins ?
Son bouclier magique vola en éclats, et le premier mangemort n’avait eu aucun mal à briser sa défense. D’un geste bref, ce dernier profita de l’ouverture dans la défense de Janet pour lancer un nouveau sort. Prise de surprise, la sorcière n’eut pas le temps de tenter quoi que ce soit et elle ne put, qu’impuissante, assister à la mort du groupe de jeunes à côté d’elle. Ses yeux s’écarquillèrent, jamais auparavant elle n’avait vu la mort d’aussi prêt. Et la Faucheuse s’était invitée de manière inopinée dans la vie de Janet. La sorcière retint quelques haut-le-cœur lorsqu’elle vit machinalement le rapprochement entre les jeunes qui gisaient là et son fils Marcus. C’était morbide comme rapprochement, mais les images de son fils survenaient d’elles-mêmes sans que Janet ne puisse les commander.
Son emprise sur sa baguette se resserra alors qu’elle lutait, vainement, contre le sortilège de blocage de Rosier. Une goutte de sueur perlait contre son front avant d’exploser au sol. Dans son regard de sorcière confirmée se manifestait une lueur, c’était de la peur.
Sort défensif : 4/6 1/2/3/4 : Janet parvient à se libérer de l’entrave de Rosier.
5/6 : Janet tente de se libérer. Elle lutte pour s’extirper du sortilège du Mangemort mais rien n’y fait. Elle est prise au piège.
Le souffle haletant, Janet fixa tour à tour ses deux adversaires. Elle doit riposter, et vite. A Poudlard, on apprenait aux jeunes sorciers à savoir faire la part des choses, à choisir le bon adversaire dans une situation critique ; Janet était dans une situation critique. Mais sa raison était loin derrière elle. Elle n’avait pas le temps de réfléchir puisque chaque seconde pouvait être la dernière qu’elle eut à vivre. Il ne lui restait plus que son instinct.
1/2/3 : Son instinct lui dicte de choisir Razvan pour cible. 4/5/6 : Son instinct lui dicte de choisir Evan pour cible.
Sort offensif : 3/6 1/2/3 : Elle pointe sa baguette vers le mangemort et prononce distinctement : « Petrificus Totalus ». Le sortilège fuse en direction de son adversaire. C’est tout ce que la sorcière a trouvé de mieux à faire. Immobiliser l’un des deux mangemorts lui permettrait de s’occuper du second sans être dérangée. C'est au mangemort de tenter de parer le sort.
4/5/6 : Dans la panique, la sorcière en état de crise ne parvient pas à viser juste. Le sort s’échoue dans le décors, inutilement.
Dernière édition par Marcus Barksdale le Dim 28 Avr 2019 - 23:15, édité 2 fois |
| | | Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Dim 28 Avr 2019 - 23:03 | |
| Le membre 'Marcus Barksdale' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'le dé ' : 3, 4, 1 |
| | | Razvan Vacaresco MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 1178 | AVATARS / CRÉDITS : Pedro Pascal | vesnaproduction | signa par okinnel | icons par undeadtodds et Ethereal | SANG : Inconnu | Sans doute mêlé.
| Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Ven 3 Mai 2019 - 17:29 | |
| Evan et Razvan n'avaient pas la même façon de considérer les chef-d’œuvres. S'il ne pouvait voir le visage de son partenaire de crime parce qu'il était caché sous son masque, la manière qu'il avait de dire ses sorts laissait facilement entendre un type tout particulier de rictus sadique. Le roumain regarda du coin de l'oeil l'astucieux Rosier bloquer toutes les issues. Comme des animaux se dirigeants vers l'abattoir, comme des prisonniers marchant vers l'échafaud, ces moldus innocents n'avaient absolument aucune chance. Pas même avec une sorcière pour les aider. La pauvre âme, pensait-il, allait finir comme tous les autres. Evan et lui étaient entraînés, très bien entraînés, même. Et qui était-elle ? Une inconnue qui peut-être, connaissait quelques sortilèges d'attaque et de défense. Pas de quoi rivaliser avec des duellistes confirmés. Cette femme, qui qu'elle soit, allait mourir et Razvan se sentait désolé d'une telle conclusion pour sa vie. Sans la connaître, le roumain ressentait une certaine appréhension, non pas qu'il ait peur de la mettre à mort, il avait maintenant bien trop de sang sur les mains. Il appréhendait simplement ce qu'Evan allait lui faire. Sa méchanceté galopante et si profonde pour un homme si jeune, le laissait pantois. Il préférait se détourner de pareil spectacle pour s'occuper plutôt des gens qui allaient mourir comme les autres sans avoir rien demandé. Alors qu'il allait prononcer un sortilège, son regard sombre fut attiré par la sorcière qui s'était habilement libérée pour jeter un sortilège à son partenaire de crime. Ni une, ni deux, Razvan réagit :
Sort défensif : 4/6
1.3 > Le protego de Razvan n'est pas prononcé assez rapidement, et seul Evan peut se sauver la mise.
LE RESTE > Le bouclier du roumain se matérialise correctement devant son partenaire et détourne le sortilège qui touche en pleine tête un adolescent de treize ans peut-être. Figé, le gamin regarde la scène sans plus pouvoir bouger, le corps complètement raide. Rien ne peut guère plus l'aider.
Sort offensif : 5/6
SI LE PROTEGO EST RATÉ :
Stupéfait, de sa lacune alors qu'il est un homme habituellement très vif, Razvan s'approche de quelques pas pour viser Janet Backsdale, le visage figé dans un air austère que personne ne peut voir sous les traits de son masque similaire.
1 > « Vous ne devriez pas vous amuser à ça » formula-t-il avant d'ajouter brusquement : « Expulso ». Le sortilège n'a pour seul but que de la déstabiliser et explose à ses pieds, en laissant s'envoler un nuage de poussière qui leur bouche momentanément la vue. « Peut-être devrions-nous nous occuper d'abord d'eux » dit-il à Evan en faisant un signe de tête vers les moldus apeurés, « on est jamais trop prudent ».
LE RESTE > « Incarcerem » formula-t-il en direction de la sorcière.
SI LE SORTILÈGE EST RÉUSSI
3 > Razvan entend jeter le sortilège de la mort sur le garçon pétrifié, mais le cœur n'y est pas. Quelques effluves vertes sortent de sa baguette sans pourtant ne faire aucun dégât.
1 > « Avada Kedavra » marmonne-t-il en direction du môme qui s'effondre au sol comme une poupée de chiffon alors qu'une gamine se met à pleurer à côté.
6 > « Levicorpus » incante-t-il en direction de l'intruse. Le sortilège, correctement exécuté, fond sur Janet.
2.4.5 > Razvan ne lance aucun sortilège et se contente de s'approcher du gamin figé pour l'attraper par le cou et le jeter au sol devant eux. « Prendrez-vous le risque de le blesser pour nous toucher, Miss ? » demanda-t-il en le pointant du bout de sa baguette en bois de noyer noir.
Dernière édition par Razvan Vacaresco le Ven 3 Mai 2019 - 17:31, édité 2 fois |
| | | Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Ven 3 Mai 2019 - 17:29 | |
| Le membre 'Razvan Vacaresco' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'le dé ' : 2, 5 |
| | | | Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Jeu 16 Mai 2019 - 17:01 | |
| Dougal McGregor « Merci ma grosse, allez rentre à l’éta…» Le fermier s’interrompit brusquement et tendit l’oreille. Un nœud se forma dans son estomac, ce n’était pas son acouphène qui le trompait, des cris d’effroi provenait bel et bien du village. Inquiêt, Dougal qui s’afférait alors calmement à faire entrer ses vaches à la grange pour la nuit, les abandonna et sorti rapidement de l’étable pour gagner sa maison. Son épouse s’occupait à faire les comptes, éclairée simplement de la lueur d’un chandelier qui brulait au centre de la table, semblant complètement ignorante de la panique qui gagnait le village. Sans un mot, il descendit quatre à quatre les escaliers qui menaient au sous-sol, tira une vieille armoire et s’empara de la carabine poussiéreuse et d’une boite de cartouche qu’il avait dissimulé là, plusieurs années auparavant. Dougal n’était pas un homme violent, tuer des bêtes l’horripilait et l’idée qu’il puisse avoir à décharger son arme contre d’autres hommes – ceux-ci ayant probablement parents, femmes et enfants – lui donnait envie de vomir. Néanmoins, si ses concitoyens étaient en danger, il se plierait à la tâche de les défendre sans même y repenser deux fois. Sa décision avait été prise il y avait de cela quelques semaines déjà : les rumeurs d’attaques contre des villages pauvres circulaient depuis un moment, ainsi que les enlèvements non résolues et les meurtres sans motif apparent. Avec un soupir résigné, l’agriculteur remonta nerveusement les marches et s’adressa à sa femme, le fusils en main, « Chérie, quelque chose se passe au village, prends les enfants et va te réfugier au sous-sol, ou à la grange…je vais voir et je reviens vite. » dit-il sombrement. Celle-ci lui lançant interloqué, mais il n’avait pas le temps d’y répondre. Il lui colla un baiser sur les lèvres et la quittant, non sans l’avoir pressée d’un ferme « Aller! ». À mesure qu’il s’approchait du village, les cris amplifièrent et rapidement, il réalisa qu’une lugubre aura verdâtre surplombait les habitations, rien de naturel, rien de rassurant. Le fermier chargea maladroitement son arme et accéléra le pas, des souvenirs de sa vie passée lui revenant en tête. Des histoires que Minerva lui comptait, sur la magie et l’inexplicable. Car bien que soucieuse de respecter l’autorité, son ancienne flamme lui avait dévoilé quelques bribes d’information sur la réalité de ses journées à l’école, ainsi qu’au Ministère. Cependant, tout ce qu’elle lui avait raconté était positif et faisait rêver, jamais avait-elle laissé entendre que la magie pouvait causer une terreur aussi profonde que celle que transportait les cris. Plusieurs corps gisaient sur la rue principale, certains étaient ouverts laissant voir leurs entrailles. L’homme vomit. Toute en tentant d’ignorer les morts et l’étourdissement qui l’assaillait, il s’approcha bravement de l’endroit où les éclairs jaillissaient. Il distingua qu’une femme se défendait contre deux hommes vêtus de noir, ce qui le convaincu qu’il devait agir. Héroïquement, il hurla : « Sorciers ! » pour attirer leur attention et déchargea sa carabine, presqu’à l’aveuglette. S’il était né sorcier, Dougal McGregor aurait été chapeauflou Gryffondor-Poufsouffle. 1-2 : Sa balle cassa la vitre de la boulangerie des Smiths, mais ne traversa malheureusement pas la chair des assaillants. 3-4 : La balle de son fusil termina sa course dans le mollet d’Evan Rosier. Avec un peu de chance ça le ralentirait dans sa tuerie. 5-6 : La balle de sa carabine frappa Razvan Varesco à l’épaule qui tenait sa baguette magique. « FUYEZ » hurla-t-il à l'adresse de la sorcière.
Dernière édition par Professeur McGonagall le Jeu 16 Mai 2019 - 17:01, édité 1 fois |
| | | Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Jeu 16 Mai 2019 - 17:01 | |
| Le membre 'Professeur McGonagall' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'le dé ' : 4 |
| | | | Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Ven 17 Mai 2019 - 12:02 | |
| L’explosif sortilège de son comparse fit mouche et pendant quelques secondes les moldus paraissaient tout simplement avoir disparu de la surface de cette terre qu’ils parasitaient. Ils finirent néanmoins par retomber, allégés du poids de leur existence honnie, en une pluie de gouttelettes rouges. Forcé de s’éloigner de sa nouvelle proie pour éviter cette météo macabre, Evan Rosier recula finalement en s’ébrouant sa chevelure sanguinolente. « Ils prennent toujours plus de place qu’ils ne méritent » grogna-t-il tandis qu’un bras inerte retombait à quelques mètres de sa tête. Le second mangemort n’avait pas eu le loisir de remarquer, derrière ses paupières fermées qu’il essuyait, que la traîtresse s’était libérée de son entrave, ni que sa baguette se trouvait maintenant dirigée droit contre lui. Razvan dévia le sortilège qu’elle lança avec la folie du désespoir et, bien qu’il eut manqué toute l’action, Rosier éclata de rire devant sa comique conclusion. Un pauvre gamin, la peur pétrifiée dans son regard, tomba. Le festival offert par les idiots du village ne faisait que commencer. De cette masse prostrée vers le sol, un homme se leva avec un artefact moldu qui, en pétaradant, arracha de nouveaux cris à la foule. « Protego Duo ! »
1, 2, 3 : Beaucoup moins habile pour se défendre que pour attaquer, le sortilège est incanté trop tardivement, une balle de fusil - en même temps qu’une douleur brûlante et fulgurante - traverse le mollet du mangemort. 4, 5, 6 : Le sortilège est incanté à temps et la balle de plomb s’écrase contre le bouclier avant de retomber, aussi épaisse qu’une mornille, contre les pavés de la rue.
Un vagissement de douleur lui échappa et le contraint à mettre un genoux à terre. Son dos courbé était agité de soubresauts et, le masque baissé vers la terre, il était compliqué de distinguer entre ses râles et halètements la nature du son qu’il produisait. Sanglot ou rictus étouffé ? Le sorcier finit pourtant par se relever, non sans peine, et nul ne se serait plus trompé pour reconnaître son rire dément. Son mal de chien ne semblait qu’un combustible de plus à sa folle rage. « Fuir ? Où ça ? » se moqua-t-il de son adversaire avant de tendre la baguette vers sa première proie et de le provoquer sciemment en rugissant « Incarcerem ! ». Une corde jaillit de sa baguette pour s’enrouler autour de la gorge de Janet Barksdale et il tira dessus, comme sur un lasso à plusieurs reprises, pour lui faire rejoindre le centre de la petite scène. Il tenait à tuer tout espoir avant de les tuer tous, chacun à leur tour, un par un. « Endoloris ! » la libéra-t-il de son lien mais pas de sa peine.
1 : Le sortilège échoue et la perplexité se lit sur le visage d’Evan Rosier tandis que, face à lui, sa cible demeure droite dans ses bottes. 2, 3 : Le sortilège enserre Janet Barksdale pour lui infliger une vague de douleur … mais pas au point de l’aliéner complétement, Evan Rosier est encore un apprenti. 4, 5, 6 : Le sortilège perce Dougal McGregor en plein coeur et c’est avec un sourire sadique et un regard ravi que Evan Rosier le voit se tordre de douleur sous le bois de sa baguette.
Dernière édition par Evan Rosier le Ven 17 Mai 2019 - 12:24, édité 6 fois |
| | | Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 Ven 17 Mai 2019 - 12:02 | |
| Le membre 'Evan Rosier' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'le dé ' : 3, 3 |
| | | | Sujet: Re: CONTRE-LA-MONTRE MARS 1977 | |
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