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| Petit débriefing [Razvan] | |
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Soyle Hoover COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 464 | AVATARS / CRÉDITS : Simone Simons | SANG : Mêlé
| Sujet: Petit débriefing [Razvan] Mer 9 Oct 2019 - 17:24 | |
| Tout s’était bien passé. Parler de succès dans ce contexte serait sans doute très prétentieux. Après tout, elle trouvait déjà que la présence assidue de ses élèves en cours était une chose dont elle pouvait se satisfaire en soi. Il lui serait difficile de demander mieux, elle l’avait bien compris. Mais si Soyle avait réussi à éveiller quelques esprits aujourd’hui, cela serait une petite victoire.
Après ce cours donc elle avait proposé à son invité de la suivre jusqu’à la salle des professeurs. Elle se servit un thé au jasmin avant de proposer une boisson quelconque à son invité.
-Je vous remercie d’avoir accepté cette intervention, j’espère que cela n’a pas été trop perturbant pour vous. J’ai cru voir que vous n’étiez pas spécialement à l’aise… Mais je suis persuadée que votre présence a eu le mérite d’éveiller leur curiosité et j’espère qu’ils auront retenu quelque chose.
Prenant une première gorgé de thé elle s’installa dans l’un des fauteuils de la salle en invitant Razvan à se mettre à l’aise.
- Je suis tout à fait consciente que vous ne manquez pas d’occupations, j’espère que ce petit changement n’aura pas été trop problématique.
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| | | Razvan Vacaresco MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 1178 | AVATARS / CRÉDITS : Pedro Pascal | vesnaproduction | signa par okinnel | icons par undeadtodds et Ethereal | SANG : Inconnu | Sans doute mêlé.
| Sujet: Re: Petit débriefing [Razvan] Ven 11 Oct 2019 - 21:00 | |
| Poudlard était bien différent de Durmstrang où il avait fait ses études. C'était le jour et la nuit, le soleil et la lune. La comparaison était presque glaçante. Alors qu'ils rejoignaient la salle des Professeurs, Razvan eut le loisir de parcourir le château avec la rouquine. C'était froid mais chaleureux là où Durmstrang était froid et rigide. Le roumain se dit, presque avec regret, qu'il aurait apprécié de faire ses études ici. Les étudiants étaient répartis selon leur caractère, les nés-moldus étaient acceptés... Ce n'était pas le cas de l'Ecole du Grand Nord. Mais il ne se plaignait pas. Si sa scolarité n'avait pas été dénuée de violence, l'école lui avait apporté des choses que Poudlard n'aurait pu lui donner. Il y avait rencontré sa femme, entre autre. Et il avait été brillamment formé aux duels. Considérant son activité officieuse, cela lui avait sauvé la vie plus d'une fois. Ils arrivèrent à la salle des Professeurs où le médicomage eut le loisir de s'asseoir alors que Soyle se servait un thé. Il refusa poliment toute boisson. Le roumain, en effet, n'avait guère très envie de s'éterniser ici... Il l'écouta parler sans rien dire de prime abord et se contenta d'hocher la tête à ses remerciements. « Vous pouvez me tutoyer » fit-il brusquement, avant de sourire légèrement, « je déteste les conversations formelles ». C'était honnête. Et c'était aussi pour cela qu'il s'était sentit si mal-à-l'aise et rigide devant des étudiants. Comment agir avec eux ? Il n'aimait pas le formalisme, mais ils restaient des élèves, des adolescents. Lui qui avait été à l'école dans un établissement dur éveillant des individus forts, se trouvait dans un environnement absolument incompréhensible. Ses professeurs y étaient froids, durs. Pouldard ne semblait pas être comme cela. Apprendre qu'Octavius avait été nommé professeur l'avait laissé pantois. Il n'aurait jamais obtenu de poste à l'École du Grand Nord rien que pour... Sa façon d'être. « Si j'ai accepté, c'est que j'avais le temps » souligna-t-il à la rouquine, « de toute manière, s'il y a une urgence à l'hôpital, je serais au courant bien assez tôt. Si on ne me dit rien, c'est qu'ils s'en sortent très bien ». De toute façon, on lui devait des jours de congé. C'est que le roumain n'en posait jamais et qu'il se retrouvait à se faire taper sur les doigts en fin d'année. Il n'y en avait pas beaucoup à mettre, mais c'était déjà trop pour lui qui avait l'habitude du travail en continu, de jour comme de nuit, en Roumanie. « Pourquoi leur parler de médecine ? Vous souhaitez faire des vocations ? » demanda-t-il finalement pour ne pas laisser un blanc trop gênant s'éterniser dans leur conversation. |
| | | Soyle Hoover COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 464 | AVATARS / CRÉDITS : Simone Simons | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Petit débriefing [Razvan] Sam 12 Oct 2019 - 22:04 | |
| Si la rouquine avait déjà assez facilement remarqué le manque d’aisance de son invité face à une classe, elle constatait qu’il en était de même en face à face avec elle. Il avait gentiment refusé la boisson qu’elle lui offrait. La belle l’avait donc chaudement remercié sans s’en laisser perturber, au contraire.
- Vous pouvez me tutoyer, je déteste les conversations formelles
Et bien il n’était peut-être pas si mal à l’aise. Une fois de plus elle ne s’était laissé déstabiliser, l’avait gratifié d’un sourire et avait hoché la tête en signe d’approbation.
-Dans ce cas je t’invite à faire de même, la conversation n’en sera que moins formelle.
Une fois installée elle s’était inquiété de savoir si elle ne l’avait pas perturbé dans un emploi du temps qu’elle supposait déjà bien chargé.
- Si j'ai accepté, c'est que j'avais le temps,de toute manière, s'il y a une urgence à l'hôpital, je serais au courant bien assez tôt. Si on ne me dit rien, c'est qu'ils s'en sortent très bien.
Bien,très bien, elle était un peu rassurée. C’était un métier qu’elle ne pourrait clairement pas exercer elle-même. Il demandait tellement d’énergie, de passion, de calme, un contrôle de soi parfait… Si elle avait beaucoup de patience elle n’était pas particulièrement attirée par l’idée. Soyle considérait qu’elle donnait de sa personne autrement.
-Dans ce cas je ne regrette en rien ton intervention.
La rousse repris une gorgé de thé, maintenant plus détendue. Elle n’aimait pas savoir qu’elle avait perturbé les plans de quelqu’un pour obtenir quelque chose pour elle-même. Et là, même si c’était en théorie pour ses élèves, elle en avait également profité.
-Pourquoi leur parler de médecine ? Vous souhaitez faire des vocations ?
Alors là si c’était le cas elle aurait sans doute faire autrement. Comme une visite des locaux directement ou quelque chose qui saurait les convaincre réellement. Et de toute façon si elle le moindre pouvoir de susciter une vocation ou quoi de que soit d’autre chez ces adolescents ça se saurait…
-Oh non, j’ai des ambitions bien plus simples. Pour tout te dire je considère que le meilleur moyen de leur apprendre quelque chose est de réveiller en eux une curiosité quelconque. J’espère pouvoir au moins réveiller une part de curiosité chez eux. Et ta présence… et bien non seulement ça m’assure de ne pas dire de bêtise, mais si ce n’est pas moi qui parle ils seront peut-être plus attentifs.
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| | | Razvan Vacaresco MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 1178 | AVATARS / CRÉDITS : Pedro Pascal | vesnaproduction | signa par okinnel | icons par undeadtodds et Ethereal | SANG : Inconnu | Sans doute mêlé.
| Sujet: Re: Petit débriefing [Razvan] Sam 26 Oct 2019 - 23:28 | |
| L'accès à Poudlard était très réglementé. N'était-ce pas ironique, pensait Razvan, qu'un mangemort tel que lui y entrer si facilement ? Juste parce qu'il était médicomage ? Il se dit que la sécurité des élèves ferait mieux de passer réellement au premier plan. Parce qu'il y avait très clairement une faille dans le système. Et au lieu de raccompagner son invité, Soyle continuait de lui parler, comme paisiblement, après le cours qu'elle avait donné en sa présence. Elle ne semblait pas d'humeur à le renvoyer chez lui. Et le roumain était trop poli pour prendre congé de lui-même. Alors gêné, il se contentait de faire vivre la conversation du mieux qu'il le pouvait. Ce n'était clairement pas son fort, et cela se sentait. S'il parlait facilement lorsqu'il était à l'aise, le médicomage n'était jamais un grand bavard. Lorsque son ami Octavius avait dormi chez lui, à Londres comme en Roumanie, c'était plus souvent lui qui brisait les silences que l'inverse. Or, avec la rouquine, Razvan ne se sentait pas à l'aise. Peut-être était-ce en raison de la relation patient/médecin, ou en raison de son affiliation forcée aux mangemorts, ou peut-être était-ce en raison des deux. Mais nul doute que cela se voyait à des kilomètres qu'il se sentait mal. Il afficha un petit sourire lorsqu'elle lui confia ne pas regretter son intervention. Au moins un d'eux qui était satisfait. Si Razvan était à Poudlard, cela signifiait qu'il n'était pas à l'hôpital. Pour autant, il n'était pas non plus "en congé" puisqu'il participait au travail d'un autre. Finalement, il semblait au roumain que toute sa destinée se résumait au travail. Non pas que cela le dérange. C'était ainsi qu'on l'avait élevé. Travail et labeur, sans se plaindre, et il ne se plaignait pas, d'ailleurs. Il trouvait juste cela... Bête. En réalité, il profitait souvent de ses congés pour aller en Roumanie voir Mihaela. Elle grandissait sans lui et s'il le regrettait chaque fois un peu plus lorsqu'elle lui bondissait dessus, énergique enfant qu'elle était, il préférait ses regrets à la savoir en danger. Chez ses grands-parents, l'enfant ne risquait rien. Ou tout du moins, elle risquait moins de choses qu'en Angleterre. Ainsi, quitte à être en congé, Razvan aurait préféré aller en Roumanie. Il comptait bien prendre un portoloin ce soir pour revenir deux jours plus tard. Il savait que cela lui ferait plaisir. « Je doute que tu puisses dire des bêtises en la matière » souligna le roumain, « nous ne sommes pas vraiment allés en profondeur non plus, parce que ce n'était pas le but. Mais l'idée était bonne, je suppose ». C'était elle la prof, lui n'en avait certainement pas la carrure. Ni le charisme. Razvan était un homme assez effacé il fallait bien le dire. Il était passé au travers à Durmstrang, bien qu'il ait été la cible de la plupart de ses camarades qui venait de la Mère Patrie. « J'espère que tu as retenu tout ce que j'ai dit » plaisanta-t-il gentiment, « comme ça tu pourras faire le cours à ma place l'année prochaine ». Ce serait mieux pour lui, comme pour elle, en effet. |
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