I wish you a Dark Lord Blackmast - Feat the Black extended family

MANGEMORT

Vêtu d’un costume noir, d'une chemise blanche et d’une cravate aux effigie de la maison Serpentard, l’héritier de la Maison des Blacks était enfermé dans sa chambre en attendant que sa mère le fasse chercher pour le repas de Noël. Il n’avait aucune idée de la liste des invités, il savait simplement à attendre parler sa mère, ses grands-mères Irma et Mélania et ses tantes Lucrecia et Druella que beaucoup de membre de la famille élargie seraient présents. Accompagnée de Kreattur et d’une ribambelle d’elfes de maisons du lignage, elles avaient passé la journée à préparer le repas. Regulus, découpait un article de la gazette du sorciers concernant le meurtre d’un couple de sang de bourbes perpétré par des mangemorts lorsque que Kreattur apparu à ses côtés
« La Maitresse Walburga prie le Maître Régulus de bien vouloir descendre pour accueillir les invités ». Le jeune sorcier adressa un sourire à son elfe qu’il considérait comme son meilleur ami. Sa mère pouvait être très dur avec l’elfe mais lui il était toujours tendre avec ce dernier. Il était bien plus de lui que de son frère. Ce dernier brillerait par son absence ce soir. Cela faisait plus d’un an qu’il avait été chassé de la maison et vivait chez les Potter.
« Tu sais que si je pouvais, pour noël, je t’offrirai un vêtement Kreattur. » Les paroles du jeune sorcier étaient gentilles. Il aimerait pouvoir lui offrir sa liberté, mais il sait que sa mère le tuerait s’il faisait cela. L’elfe se précipita vers un trophée de Quidditch avec lequel il se frappa la tête « Le Maître Regulus veut donner un vêtement à Kreattur, Kreattur est un mauvais elfe. » Il n’avait pas pensé que l’elfe pourrait prendre ça comme une injure une punition. « Arrête ça tout de suite» ordonna fermement le petit roi à l’elfe qui reposa la coupe. « Tu n’es pas un mauvais elfe, tu es le meilleur, mon meilleur ami. Je ne voulais pas te blesser. Je ne souhaite juste pas que ta tête finisse sur le mur du couloir» ajouta-t-il en serrant l’elfe dans ses bras. Aucun sorcier ne montrait tant d’affection à un elfe et un Black ne devrait certainement pas le faire. Si sa mère le voyait, elle le corrigerait fermement. Le jeune sorcier accrocha au mur l’article de presse, à côté de celui concernant le meurtre, en janvier dernier de Lucrecia Londubat. « Dans 4 mois, j’aurai 17 ans, dans 4 mois, je pourrai rejoindre les rangs du seigneurs des ténèbres, recevoir ma marque. Ce sera le meilleur cadeau. Encore mieux que le l’Etoile de feu que père va m’offrir pour noël». Oui, le petit roi avait manifesté le désir d’obtenir la dernière création de Ellerby et Spudmore et il savait qu’il l’aurait. De sa chambre, il entendait sa mère hurler le nom de Kreattur qui disparu. Il descendit à toute allure les 4 étages de la maison pour se rendre à la salle à manger, prêt à accueillir les invités pour ne pas que Kreattur soit puni. En attendant que l’on sonne à la porte, il alla saluer avec le respect qu’il leur doit ses grands parents et ses tantes Lucrecia et Druella. Il manquait leur époux respectif, car outre les grands pères qui en dignes patriarches étaient là pour accueillir les invités, comme dans toute famille respectable, seules les femmes s'étaient tuées à la tâche. Les hommes étaient surement en train de prendre l'apéritif ailleurs. Mais outre les oncles, qui de plus attendions nous?

Si il y avait bien une chose à laquelle elle ne s’était pas attendue, c’était très certainement au fait de passer le réveillon dans la demeure des Black. Narcissa avait insisté et Lucius lui avait fait les yeux tout à fait « malefoyiens », lui rappelant qu’il avait lui même proposé les fiançailles à la famille Avery. Ainsi donc la jeune femme c’était vue pomponnée par sa mère et sa belle-sœur comme si elle n’avait pas été capable de faire honneur à leur famille lors de ses sorties précédentes. C’était donc maquillée, épinglée, tirée, et totalement femme plus qu’adolescente qu’elle s’était retrouvée à attendre le départ de la troupe vers leur destination finale. La blonde avait longuement hésité à retirer toutes les épingles situées dans son chignon pour paraître moins... Black et plus Malefoy, mais avait abandonné en se disant qu’il ne valait mieux rien toucher pour ne pas subir de réflexions désobligeantes de chacune des femmes de l’illustre maisonnée. « Mademoiselle Malefoy. Monsieur votre Frère vous demande de le rejoindre dans le hall. » murmura Twinky apparaissant aussi vite qu’elle disparu après avoir entendu la réponse de sa maîtresse : « Très bien, j’arrive au plus vite, tu peux aller retrouver ton fils. Il est à la buanderie. » dit elle en lissant sa robe. Non pas qu’elle appréciait les elfes de maison, mais Twinky l’avait presque élevé malgré son statut d’elfe et elle lui accordait un certain respect et une certaine bienveillance. C’était donc vêtue de sa longue robe verte aux manches transparentes, de son chignon haut surmonté d’un noeud papillon et de talons hauts assortis qu’elle descendit les marchés du manoir pour rejoindre son frère. « Magnifique, Lys. Comme toujours. » lui fit amicalement son frère tandis qu’elle ne put que louer les mains respectives de sa mère et sa belle-sœur avant qu’ils ne transplanent tous pour le demeure des Black.

En tant que Matriarche, ce fut Annabeth qui prit l’initiative de sonnerie à la porte. Si la demeure des Malefoy était encore éclatante de beauté, celle des Black était tout de même un soupçon plus lugubre, elle ne releva néanmoins pas. Beaucoup de ceux qu’elle admirait était étroitement lié à cette maison, les mangemorts d’exception étaient pour la plupart étroitement liés à Walburga et Orion Black. Tout cela lui insistait le respect et l’admiration : un jour elle se tiendrait à leurs côtés, tout comme Thomas et Regulus, combattant malheureusement, mais certainement, Sirius Black, pour sa plus grande déception. Lorsque la porte s’ouvrit, elle salua Walburga et d’autres femmes lui ayant sauté dessus, lui demandant quel produit ou de quelle marque était sa robe, si il s’agissait bien de soie bulgare — ou italienne. Quelle joie. Fuyant au possible les mondanités, elle s’extirpa de la troupe pour tomber nez à nez avec un Regulus tout apprêté. « Black. Joyeux Réveillon. » le salua-t-elle avec un léger mouvement de tête.

MANGEMORT

Après avoir salué comme il se devait les membres de sa famille, il était allé s’asseoir dans le salon, dans un canapé qui était bien moins confortable et classe que celui de la salle commune des Serpentard. En haut de l’arbre de noël, aucune étoile, pourtant la marque de fabrique de la maison des Black mais la marque des ténèbres. Si Orion et Walburga Black n’avait pas rejoint les rangs du seigneur des ténèbres, ils n’en partageaient pas moins, comme leur fils prodigue, les idées. D’autres membres de la famille, comme sa cousine Bellatrix, disait-on avait osé franchir le pas. Regulus fixait cette marque qui décorait le sapin en se demandant ce que cela ferait de la porter sur l’avant bras gauche. Il ne fut sorti de ses rêveries que par sa tante Lucretia qui jugea pertinent de l’interroger sur son futur mariage. « J’espère, mon cher neveu, que nous aurons l’occasion l’an prochain de fêter votre hymen et qu’à noël suivant nous aurons les joies d’apprendre l’arrivée prochaine d’un héritier pour la maison des Black » dit-elle en pointant avec sa baguette son nom sur la tapisserie qui représentait l'arbre généalogique de la noble et très ancienne maison des Black. Le sang du jeune homme se glaça. S’il y avait bien un sujet qui était sensible c’était lui-ci. Son père avait tout donné pour trouver à Sirius la meilleure épouse qu’il soit. Il avait obtenu, avec l’aide de son épouse Walburga et de son beau-frère Cygnus, dont la fille avait épousé Lucius Malefoy une union avec sa jeune soeur Lys Malefoy. Il ne s’était que très peu préoccupé de trouver une épouse convenable à son cadet et presque toutes les jeunes filles convenables étaient déjà fiancées. Il avait espéré que la rupture des fiançailles entre Sirius et Lys ne remettrait pas en cause l’union des deux familles et qu’il se verrait succéder à son frère dans cet hymen comme il lui succédait dans le rôle d’héritier. Mais non, rien ne s’était passé comme prévu. Il faut dire qu’avec l’affront commis par Andromeda qui a rompu ses fiançailles avec Walden MacNair pour épouser un sang de bourbe puis par Sirius, la famille Black n’était plus dans ses heures de gloire et n’était pas en position de force. Morfin Carrow, ses gallions et son influence avait réussi un coup de maître en volant aux Black la vedette et en récupérant leurs miettes. Alecto Carrow avait remplacée Andromeda Black aux bras de Walden MacNair et Amycus Carrow avait remporté le vif d’or, Lys Malefoy. Des rumeurs sur son homosexualité avaient cependant eu raison de cette union. Regulus avait directement écrit à son père pour lui demander de rétablir l’union entre les deux familles, mais il n’avait pas réussi et la jeune fille avait été promise à Thomas Avery. Cela le mettait hors de lui. Elle était l’épouse dont il avait toujours rêvé. Même si depuis quelques semaines, une autre hantait ses pensées mais c’était inimaginable, il se retrouverait brulée de la tapisserie de la même façon que la grande tête Cedrella. Il se contenta d’adresser un sourire obligé à sa tante « Je vous invite à parler votre frère. Toutes les filles respectables sont déjà fiancées et il n’est pas parvenu à convaincre les Malef...». Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Druella Rosier épouse Black, l’interrompit. Evidemment, elle était tout aussi responsable de cet échec. C’était à elle de négocier avec son gendre qui était devenu le patriarche depuis le décès d’Abraxas. « Azelma Travers était promise à mon neveu Evan avant qu’il n’épouse Cassiopea Yaxley et elle n’a pas encore été promise à quelqu’un d’autre. Mon cousin Laomedon a promis aux Travers de les aider à trouver un nouvel époux respectable. Je serai ravie d’intervenir pour favoriser cette union, si Azelma vous semble convenir mon cher neveu ». Regulus acquiesça d’un signe de la tête. Il était justement allé au bal de noël avec l’héritière des Travers à son bras. Mais au fond, tout ce qu’il voulait c’était que sa tante intervienne pour écarter Avery et lui redonner Lys Malefoy mais il ne pouvait pas l'exprimer publiquement. La tante Lucrecia repris de plus belle« Voilà une proposition intéressante, Druella. De mon côté, j’ai pensé à Aurora Beurk. La dernière union entre les Black et les Beurk remonte au mariage d’Herbert Beurk et Belvina Black.» dit-il en désignant le couple sur la tapisserie cousue de fil d’or qui ornait le mur principal. « Beaucoup tournent autour d’elle pour son argent, depuis le décès de sa famille. Elle sait bien que nous n’en avons pas besoin. Nous aurions dû l’inviter ce soir. La pauvre, elle n’a plus de famille. Nous sommes surement ses parents les plus proches. Walburga est-ce que vous l’avez invitée ?». Ajouta-t-elle à l’adresse de ma mère. Cette dernière n’eu pas le temps de répondre qu’on sonna à la porte. Regulus ne fut pas surpris de voir sa cousine Narcissa et son mari Lucius. D’un côté, cela lui donna un peu de satisfaction que Lucius soit là. Peut-être que ce serait l’occasion de questionner cette union entre Avery et Lys.

« Black. Joyeux Réveillon. » . Il n’avait pas besoin de lever les yeux pour savoir qui venait de parler. Il reconnaitrait cette voix entre 1000. Que faisait-elle ici. Levant les yeux, il posa son regard sur son visage de poupée. Elle était magnifique avec ce maquillage et cette coiffure. Cette robe verte comme le sapin, faisait ressortir le vert de ses yeux. « Joyeux Réveillon Malefoy...»dit-il en lui faisant un baise main. C’était comme cela, dans ce monde qu’en public on saluait les jeunes filles respectables. « Je suis surpris de te voir ici. Je pensais que tu passerai noël chez les Avery . Son ton était froid mais au fond, la présence de Lys le réjouissait. Elle n’était pas avec Thomas ce soir. Il y avait peut-être toujours de l’espoir.

C'est avec sa mine renfrognée des grands jours que Rodolphus se matérialisa sur le perron du 12 Square Grimmaurd en compagnie de sa charmante épouse, tant la perspective de passer la soirée avec sa belle-famille lui faisait horreur. Tous les autres représentants de la famille Lestrange s'étaient d'ailleurs défilés, Morpheus le premier en prétextant une épidémie foudroyante d'il ne savait plus trop quelle maladie imaginaire, et Laevinia avait sauté sur l'occasion pour prétendre qu'il était inconcevable pour elle de laisser son époux seul pour aller courir les mondanités. Rabastan, quant à lui, n'avait même pas pris la peine de se chercher une excuse, quand bien même Rodolphus n'avait pas perdu espoir de le voir faire une apparition ce soir... Après tout, il semblait faire grand cas du jeune Regulus Black, et c'était bien la raison pour laquelle Rodolphus avait lui aussi fini par accepter de se prêter au jeu des mondanités ennuyeuses face aux menaces toujours plus colorées de Bellatrix. Il ne pouvait décemment se soustraire à cette épreuve alors que Lord Voldemort avait distingué les jeunes époux Lestrange en faisant d'eux les messagers d'une nouvelle qui allait peut-être enfin redorer un peu le blason de la famille Black qui, ces dernières années, se distinguait par ses frasques humiliantes plus que par ses exploits. Sans doute Bellatrix jubilait-elle intérieurement à l'idée que son époux reconnaisse publiquement que les Black faisaient l'objet d'un tel honneur, lui qui ne perdait jamais une occasion de se plaindre de voir son nom si illustre sans cesse associé à cette guenon d'Andromeda ou cette mauvaise graine de Sirius...
— Prends ça, vermine, et disparais, maugréa-t-il à l'intention de l'elfe de maison qui s'inclina profondément à l'irruption des époux Lestrange dans le hall de la demeure Black et s'emparait de leurs capes, tandis que déjà Bellatrix s'enquérait d'une voix que l'excitation rendait encore plus désagréable que d'habitude de la présence de son père Cygnus ou de son oncle Orion. Déjà l'aînée des filles Black s'était élancée en direction du salon principal, suivie à distance par la haute silhouette de son époux déjà vaincu par l'ennui. Le premier visage qu'il distingua dans la foule fut celui de Lucius Malefoy, et il réprima à grand-peine un soupir à fendre l'âme pour s'intéresser au maître de maison qui se dirigeait vers lui, flanqué d'une Bellatrix extatique.
— Lestrange, enfin vous voilà, insinua Cygnus Black d'un air d'impatience, et Rodolphus lui répondit d'un sourire douloureux. Nous avons pris nos dispositions, seuls les proches faisant le plus preuve de la plus grande... sympathie, vis-à-vis des projets de Vous-Savez-Qui, ont été conviés ce soir. L'héritier Lestrange coula un regard en direction de sa femme, puis de l'assemblée d'hommes qui les entourait sans faire attention à eux plus que de raison.
— Bien, répondit-il sobrement, si vous souhaitez que l'annonce soit rendue publique. Il ne saisissait pas bien l'intérêt qu'il y avait à proclamer à toute la famille que leur précieux benjamin allait être marqué, et espérait que ce dernier n'allait pas en profiter pour se comporter comme un champion du monde de Quidditch. Il n'aimait pas le jeune Regulus Black, et ne s'était jamais donné la peine de le cacher. Qu'il soit distingué si jeune par son Lord n'y changerait rien : il allait devoir se montrer digne de l'honneur qui lui était fait, sinon Rodolphus allait se charger de lui et cela risquait d'être moins fraternel que les leçons qu'il prenait avec Rabastan. Faites-nous savoir quand vous voulez que nous fassions l'annonce, conclut-il avant d'incliner légèrement la tête pour prendre congé de son interlocuteur et se lancer à la recherche d'une boisson.

Avouons-le en temps normal ces périodes de fêtes c’était tout sauf ta tasse de thé. Tu détestais ça car cela t’obligeait à faire bonne figure auprès de certains grands noms de la famille. Parfois-même tu étais obligé de te justifier. Parce que oui, depuis le temps que tu étais mariée certaine grande femme de la famille ne voyait en toi plus qu’un utérus à patte. Il n’était pas venu le temps où ce genre d’annonce sortira de ta bouche… Malgré ça ce rassemblement de famille t’enjouait. Cette fois-ci ce ne serait pas comme d’habitude. D’autres choses beaucoup plus grands se tramait dans l’ombre, silencieusement ! Petit à petit l’araignée construisait consciencieusement sa toile, fil par fil, c’était ce que faisait le Lord…

Tu savais très bien que Rodolphus n’était pas fan de ces mondanités, mais c’était bien l’une des rares fois où toi tu étais envahi d’un sentiment d’excitation que certains tics pouvaient malheureusement trahir. Contrairement au reste de sa famille, il était là et ne pouvait pas se défiler, s’il l’avait fait cela t’aurais excédé au plus haut point déjà et sans doute que Lord Voldemort lui-même lui aurait fait payer cet affront… Enfin, vous étiez venu à deux et c’était le plus important.

Sitôt dans le hall un elfe se présenta à vous. Il récupéra les capes dévoilant une robe bleu nuit qui savait mettre en valeur ce que tu avais à mettre en avant sans pour autant être dans la vulgarité, il ne faudrait pas choquer les vieilles générations et surtout pas certaine sorcière un peu réac’ comme l’était ta tante...
– Où se trouve mon Père et mon Oncle la chose ? demandas-tu à l’être esclave de la famille pour lequel tu n’avais pas une once d’affection… L’elfe s’inclina et indique du bout de son doigt crochu le salon principal. Sans préambule tu t’y rendis, cette maison qui t’avais vu grandir, c’était difficile de savoir i tu avais autant de bon souvenir que de mauvais entre ses murs… Il y avait déjà du monde dans la maison, la plupart t’était connu. C’était à ce moment précis que tu prenais l’ampleur de la chose. Le bruit ambiant, les gens qui se toisent d’un regard circonspect, d’autre en proie à de grand discours. C’était précisément toutes ses indiscrétions qui t’insupportait dans ces rassemblements-là. Finalement à force de balayer la pièce du regard tu trouvas l’homme que tu cherchais et lui aussi sembla te voir. Il se dirigea vers toi

– Bellatrix, un plaisir de te voir parmi nous déclara-t-il le ton neutre assez cérémonieux. Père merci. ne trouvas-tu qu’à lui répondre pour être correct et respectueuse. Ton mari est là ? te redemanda-t-il. Tu hochas la tête par l’affirmative avant de diriger ton regard vers l’homme qui semblait le plus en dépression dans la pièce. Sans prendre congé il se dirigea vers Rodolphus. Tu le suivais avide de savoir ce que pouvait bien dire les hommes.
— Lestrange, enfin vous voilà. tu levas les yeux au ciel, Cygnus était assez occupé pour ne pas vous avoir chercher avant. Mais passons, c’était le côté encore et toujours cérémonieux de ton père. Nous avons pris nos dispositions, seuls les proches faisant le plus preuve de la plus grande... sympathie, vis-à-vis des projets de Vous-Savez-Qui, ont été conviés ce soir. Rodolphus te regarda un instant tu lui livras un air entendu en guise de réponse. Effectivement de ceux présent, était sans nul doute les plus extrême dans leurs idées… Bien que celle qui remportait la palme de la plus extrême restait sans nulle doute ta tante Walburga, mère de Regulus pour lequel vous étiez là aussi… Est-ce que cela avait joué dans le choix du Mage Noir que de lui accorder un tel privilège qu’il comptait lui offrir ? Regulus restait malgré tout un petit serpent à peine sorti de son œuf… Rodolphus fini par prendre congé de la conversation ton père en fit de même. Tu te retrouvas quelques instants comme ça. Regardant autour de toi avant de te diriger vers ta mère. Non pas que tu sois excessivement proche d’elle mais les mœurs voulaient que tu ailles saluer la maitresse de maison.

– Mère, c’est un plaisir d’être des vôtres ce soir. bon c’est sur que c’était un peu forcer que de dire ça mais la bienséance était encore et toujours de mise. Tu saluas donc ta mère et par la même occasion Lucrétia une tante par alliance mais très proche de la famille ainsi que ta tante Walburga dont tu restais assez proche depuis l’enfance. Il est plaisant de vous voir ce soir, voyez-vous nous discutions justement d’alliance avec votre mère et votre tante. Trouver une bonne partie pour nos enfants semble de plus en plus compliqué n’est-il pas ? Et la vôtre porte-t-elle ses fruits ? » Tu te mordis la langue instantanément pour ne pas répondre une mesquinerie qui serait mal prise. La soirée risque d’être assez longue si ça commençait comme ça. Tu affichas un sourire de façade Nous y travaillons, ne vous en faites point. oui c’était clairement la réponse qu’on attendait de toi. Le genre de discussion glissante que tu n’aimais guère. Que n’aurais-tu pas donné pour un verre à cet instant et surtout une bonne excuse pour prendre congé de ces femmes.