ϟ la fiche de recensement

NOM - Reeves, comme l'astrophysicien... Mais le nom n'est pas corrélé avec l'intelligence visiblement. PRENOMS - Kendall, Kenny pour les intimes, c'est un peu ironique parce que bon, elle est plus Barbie que Ken. DATE DE NAISSANCE - 20 mars 1951, arrivée avec le printemps AGE - Vingt-six ans, son anniversaire est un jour de deuil : toujours un pas de plus loin de la jeunesse. VILLE D'ORIGINE - Elle dit Paris parce que ça sonne bien et que les françaises - c'est bien connu - sont toutes belles et élégantes. Un village gallois paumé en réalité. SANG - Rouge, qui aurait du être bleu tellement elle fait princesse, groupe A, rhésus négatif. Née moldue selon les critères sorciers. ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Poufsouffle, elle aurait préféré une autre maison : les couleurs ne lui allaient clairement pas au teint. ORIENTATION - Neutre, il ne faudrait pas que le conflit lui abîme sa manucure voyons. Enfin, officiellement.

La fille, elle se pointe et pendant une demi-heure, elle vous prend la tête avec son vernis à ongle qui est corail, pas saumon et non, ce n'est pas du tout pareil, d'ailleurs la couleur de votre haut jure atrocement à celle de vos chaussures, vous auriez pu faire un effort. Là, normalement, vous avez des envies de meurtre et c'est tout à fait compréhensible. Sauf que vous vous abstenez parce que un, vous êtes au beau milieu du ministère de la magie donc ce n'est pas discret, deux, elle est quand même super jolie donc vous êtes content qu'elle vous remarque, trois, elle vient de se renverser sa tasse de café dessus donc avec un peu de chance, elle meurt ébouillantée. Superficielle et maladroite. Ça commence très bien, à se demander ce qu'elle fout chez les aurors, peut-être bien qu'elle est passée sous le bureau puis qu'elle s'est remis du rouge à lèvre après parce qu'il n'y a pas une bavure. Et vas-y qu'elle commence à vous raconter sa vie et que ça semble beaucoup trop beau pour être vrai mais qu'elle a l'air d'y croire. Alors ou elle ment super bien, ou elle s'est auto-convaincue, ou c'est bel et bien une princesse échangée à la naissance avec une gueuse et tout le tintouin. Et vu les regards hautains qu'elle balance aux femmes mal fringuées qui passent à côté, vous l'imaginez très bien avec une couronne sur la tête maintenant. A défaut du cerveau, elle a l'apparence qui s'y prête, toujours bien habillée, bien coiffée, bien maquillée et le sourire aux lèvres. Puis un timing remarquable. Le génie incarné dans l'art de faire des bourdes pile au moment où ça arrange tout le monde. A croire que c'était calculé qu'elle renverse son café parce que maintenant, vous vous retrouvez à lui en payer un autre et à l'inviter à dîner parce que vous vous êtes noyés dans les yeux bleus qui semblent si bien vous comprendre et il y a comme une lueur de satisfaction dans son regard maintenant, alors qu'elle bavasse des banalités sur la faim dans le monde. Et là, vous vous dites que ce n'est pas possible d'être si maladroite et si conne, que soit ils ont véritablement oublié le cerveau à la naissance pour privilégier la poitrine ou soit elle vous mène en bateau depuis le début et que tout est calculé. Mais vous penchez pour la première option, bien entendu, la seconde vous colle beaucoup trop froid dans le dos.

VOTRE PATRONUS - un renard
VOTRE EPOUVANTARD - le talon de sa chaussure qui se casse, causant sa chute devant une foule qui hurle "Shame"
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – rose
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – oubliettes
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – un philtre d'amour
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Madame Guipure
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Morgane la Fée
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – les bestioles ? non merci
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – patchouli, violette, café

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - the devil is in the details

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Profondément outrée, elle haussa un sourcil. Balayeuse, elle ? Et puis quoi encore, dame pipi ? "Non, je suis auror." Mouvement des cheveux comme dans une pub de parfum pour appuyer ses dires et pour montrer qu'elle puait la classe, bien plus que la blondasse qui l'interrogeait. D'ailleurs, elle ne validait pas du tout les lunettes, so sixties.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
Parler d'amour, elle adorait. Elle se pencha vers Rita comme pour la mettre dans la confidence d'un énorme secret. "Il s'appelle Charles, comme le prince. D'ailleurs, il l'est peut-être aussi. On s'est rencontrés au parc à jeux quand on avait cinq ans. Coup de foudre immédiat, oui oui, je vous assure. Beau comme un dieu, le regard vert, les cheveux blonds. Il a d partir à l'autre bout du monde sauver une tribu sorcière d'un troupeau de dragons et dés qu'il reviendra, nous nous fiancerons." Sourire rêveur aux lèvres, inutile de dire qu'elle ne connaissait aucun Charles.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
Mine déconfite de meuf qui ne pigeait jamais rien aux concepts autant philosophiques tels que les choix futurs blablabla... "Vous pouvez répéter la question ?" Stéphanie de Monaco "Aaaah.... Euuuh... Je sais aps. En tout cas, mon enfance était bien, je suis née à Paris vous savez ? Puis à Poudlard, j'étais tellement exceptionnelle qu'ils ne savaient pas où me mettre alors je suis atterie à Poufsouffle." Grand sourire éclatant, oui, elle avait peut-être bien truandé le choixpeau. "Et j'étais bonne élève pensez-vous. Après tout, je suis auror maintenant." D'ailleurs, elle avait précisé qu'elle était auror ? Non parce que quitte à avoir un métier classe, autant le répéter pour se faire mousser.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
"Hmm... Vous voyez Buckingham Palace ? Et bien je rêve du même. Avec vue sur mer et une piscine à débordement. Et des serviteurs. Beaucoup de serviteurs. Et un dressing immeeeense. Je l'achèterai dés que le cas Voldemort sera réglé." Pour pas qu'il vienne mettre le feu à son futur château payé en or de farfadet.

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Quelques secondes de réflexion. "Vous savez, le blanc, le noir, il y a des avantages et des défauts dans les deux. Le blanc, c'est bien, cela illumine le visage et s'accorde avec toutes les couleurs. Le noir, par contre, ça affine la silhouette puis ça donne un côté de femme fatale vous voyez ? Ah bon, vous ne parliez pas de vêtements mais de magie ? Mais la magie n'a pas que deux couleurs voyons, vous ne comprenez rien. Regardez, les avada kedavra sont verts." Jugement du regard tout le long de la fin de sa tirade, elle était vraiment bête cette Rita. Quant aux restes de ses questions, elles semblaient lui être passées dans une oreille pour lui sortir par l'autre.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
Sourire de miel. "Ce serait d'en avoir une infinité." Non parce qu'il fallait être con de se contenter de trois vœux quand on avait un génie sous la main.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  / Où avez vous connu le forum ?  à cause d'Alaska qui l'a connu à cause d'Emrys... Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Yes, jobarbille

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

— Vous vous retrouvez coincé au milieu d'une foule de sorciers manifestant pour le droit des cracmols. Décrivez votre réaction au cours d'un RP.

Bruit des talons sur les pavés pourtant glissants. Il bruinait comme on pouvait s'y attendre en Angleterre et - dans sa barbe qu'elle n'avait évidemment pas - Kendall pestait parce que ses cheveux parfaitement coiffés allaient bouclés. Un dra-me. Elle bouscula une petite dame qui se mit à pester à son tour comme quoi déjà qu'ils n'étaient déjà pas assez bien considérés, il ne fallait pas pousser jusqu'à les bousculer, blablabla, et Kendall lui balança un sourire franchement hautain ainsi qu'un petit rire cristallin avant de réajuster le col de sa veste. Les yeux se levèrent vers la pancarte que la femme tenait où était inscrit en grosses lettres "Respectez-nous". "Très bonne cause ! Je soutiens ! Moi aussi je suis engagée, regardez, j'ai le ruban pour protester contre la consommation des créatures !" Elle détestait tellement les bestioles qu'elle ne pouvait se résoudre à les manger. Sourire un peu niais, rayonnante à l'idée d'avoir montré à quel point elle était empathique. La cracmole, à côté d'elle, était atterrée. Sans doute espérait-elle que la brune daigne se barrer mais ça n'avait pas l'air d'être dans les plans de Kendall qui entreprit de lui raconter sa théorie sur les raisons de la maltraitance des pauvres petits cracmols qui, après tout, seraient sans doute bien mieux traités chez les moldus parce que bon, déjà, les moldus n'étaient pas si terribles que ça même, s'ils avaient un style vestimentaire douteux puis il n'y avait plus de jalousie des cracmols envers leurs voisins parce que les voisins ne pratiqueraient pas la magie, CQFD. Ça se voyait à la gueule de la femme qu'elle se retenait de la frapper. Elle préféra lui apprendre les slogans plutôt, que Kendall - quitte à bavasser - soit un chouïa utile. Alors la brune, avec l'application des élèves studieux - se mit à crier avec la foule et ce sans discontinuer jusqu'au moment où un sorcier à l'air mauvais transplana non loin d'eux.

Mouvement de foule face à l'apparition : il ne faisait nul doute que l'homme n'était qu'un puriste flirtant plus ou moins avec les bottes de Lord Voldemort. Il commença à lancer des sorts à droite  gauche sans rien recevoir en retour - on était dans une manifestation pro-cracmole, il n'y avait donc que des cracmols - à part des regards horrifiés en plus de celui scandalisé de Kendall. Non mais déjà qu'il pleuvait, elle allait quand même pas devoir courir pour fuir : elle risquait de glisser. Comme pétrifiée par la terreur, elle ne fit pas un geste quand le sorcier fonça sur elle, l'identifiant comme une cracmole un peu gourde mais bonne, dans le but de lui faire regretter d'être venue au monde. Mouvement d'esquive au dernier moment, un pied qui resta en arrière, gars malintentionné qui trébucha dessus, chute magistrale (environ un huit sur dix) et Kendall qui prit l'air tout à fait surpris. Même que la surprise la fit reculer de trois pas et que son talon se posa pile là où la baguette du sorcier avait roulé suite à sa chute. Crac. Oups... "Oh, excusez-moi ! Vous n'avez pas trop... Ah, vu votre bosse, si. Non, non, ne vous relevez pas, vous avez peut-être une commotion. Puis de toute façon, vous êtes en état d'arrestation." Sourire colgate, même qu'elle aurait dabbé si ça n'avait pas été anachronique. Bon, il n'y avait plus qu'à attendre que ses collègues viennent ramasser l'homme visiblement sonné. Pour patienter, elle reprit sa conversation avec sa victime cracmole. "Ou alors, il faudrait que vous soyez vraiment utile à la société... Je ne sais pas, vous pourriez ouvrir des boutiques de vêtements ? Il n'y en a jamais assez. D'ailleurs, à cause de la pluie, j'ai taché le bas de ma robe en marchant dans une flaque d'eau. Non mais vous vous rendez compte ? " Bla-bla-bla....