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31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur)

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Morfin Carrow

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MANGEMORT
L'homme n'est libre que de choisir sa servitude.

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MessageSujet: 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur) 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur) 129196351Mar 7 Jan 2020 - 21:46

31 Octobre 1977:19H00

Cette journée avait commencé comme une journée ordinaire. Le Directeur du Département des Accidents et Catastrophes Magiques avait était particulièrement occupé à enchaîner les rendez-vous avec des administrés, les entretiens d'embauches, les réunions avec le Ministre et les autres directeurs de départements avant de se concentrer sur la rédaction d'un premier jet du rapport annuel de son Département. Il avait été tellement occupé qu'il n'avait même pas réalisé que c'était aujourd'hui le premier jour de l'année sorcière, le jour du sabbat de Samhain. Il était toujours plongé dans la rédaction de son rapport lorsque une sonnerie stridente accompagnée de fumée rouge l'en extirpa. " Un code rouge ! Par la barbe de Merlin s'exclama le sorcier en se retournant pour fixer la carte de l'Angleterre accrochée derrière lui.  Un code rouge, cela signifiait une exposition grave de la magie aux moldus. Des croix rouges étaient dessinées  sur Londres.  D'un geste de la baguette, il tapota sur les croix, faisant apparaître une carte de Londres. Une nouvelle croix rouge avait pris place sur la Gare de King Cross et une autre sur une station de " Mais-Trop" moldue.  A nouveau, il tapota avec sa baguette sur les croix. Laissant se dévoiler les scènes: 5 détraqueurs avaient pris possessions de la gare de King Cross et 5 autres avaient pris possession de la station moldue. Normalement les moldus ne devraient pas les voir. Ce n'était pas si grave ci certains d'entre eux s'évanouissaient ou se faisaient aspirer l'âme. Nous serions débarrasser de quelques vermines pensaient-ils. Mais il pouvait à présent voir devant lui, plusieurs sorciers sortirent leur baguette dans ces lieux pour chasser les détraqueurs. Devant les moldus.  D'un geste de la baguette, il envoya des notes de service immédiatement  à deux de ses chefs de département: le chef de la brigade des oubliators et le chef du comité des interventions d'excuses à l'usage des moldus pour leur demander de venir avec des équipes immédiatement dans son bureau. Il envoya également une note à son plus grand rival, Barty Croupton, Chef du département de la justice magique, à sa mère Auriane Carrow, Cheffe du Service des Usages abusive de la magie et , en l'absence du chef, à la sous cheffe du bureau des Aurors Mrs Raven Fawkles pour tous les convoquer à une réunion de crise.  Une concertation et une intervention immédiate était requise pour protéger le code international du secret magique. Proteger les moldus, ce n'était pas son problème. Peut-être celui de Croupton. D'ailleurs, s'ils s'étaient enfuis, c'était bien la preuve de l'incompétence de ce dernier. Cette pensée, lui décrocha un immense sourire, Voilà de quoi jouer en sa faveur dans leur course à la tête du Ministère.
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Raven Fawkes

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MessageSujet: Re: 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur) 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur) 129196351Mar 7 Jan 2020 - 22:36

Aaron n’étant pas là pour quelques jours, Raven avait dû prendre la relève concernant l’administration, et cette dernière se débrouillait pour l’instant d’une main de maître, même si la paperasse n’était franchement pas sa tasse de thé. Les réunions, les fausses alertes, la répartition des équipes, les rapports des tuteurs sur leurs nouveaux aspirants… Il y avait de quoi faire, et la sous-cheffe se mettait une pression pour à la fois gérer le travail de son ami et le sien. A croire que depuis le départ en congé du sorcier, toutes les tâches importantes s’étaient mises d’accord entre elles pour lui foncer dessus en même temps. Si Fawkes donnait déjà beaucoup de sa personne en temps normal, son investissement s’était vu décuplé. Cela lui donnait aussi un aperçu de ce que vivait Aaron au quotidien, et elle s’était rapidement faite cette conclusion : le terrain lui manquait trop. Elle qui, au début de sa carrière, avait rêvé de monter les échelons et de tenir les rênes de ce Bureau, elle saisissait à présent ce qu’elle avait risqué de perdre : ce goût d’adrénaline au moment de sortir la baguette. Le recul, l’âge et l’expérience lui faisaient prendre conscience de cela. Elle s’était battue et avait travaillé si dur pour se faire respecter, oui. Mais le but était-il de rester derrière un bureau à trier des dossiers, parler à des gens à longueur de journée, établir un planning ? Raven craignait de s’y perdre en voulant monter trop haut. Elle avait bien hâte qu’Aaron revienne pour lui rendre son trône avec grand plaisir.
Alors qu’elle serrait la mâchoire de frustration, une note de service s’échoua littéralement sur son bureau, manquant au passage de mélanger tout ce qu’elle avait trié avec soin ces dernières heures. Garde ton calme. L’auror s’empressa d’ouvrir la petite note volante et blêmit. Sans attendre, elle éteignit la lumière d’un geste de baguette magique, attrapa son imperméable noir et sortit de son bureau en fermant derrière elle. Que le message provienne de Morfin Carrow n’avait aucune importance. Elle ne portait certes pas ce personnage dans son cœur depuis le début de leur rencontre, mais au Ministère la sorcière gardait une attitude professionnelle. Les rancœurs personnelles devaient être mises de côté. Non, le problème venait plutôt du contenu du message. Un code rouge. Le code le plus grave qu’il soit car la magie était exposé à des moldus. Le secret le mieux gardé du monde entier était à deux doigts de s’ouvrir aux non-sorciers, et même si Raven était très tolérante sur la question, elle n’était pas prête à une guerre en parallèle de ce qu’ils vivaient en ce moment. Car tolérante ou pas, l’auror n’était pas idiote. Elle savait pertinemment que leur communauté ne pouvait être acceptée en ses débuts. Si déjà Sang-Purs, Sang-Mêlés et Né-Moldus n’arrivaient pas à s’entendre, comment concilier deux mondes qui n’avaient rien à voir les uns avec les autres ? N’ayant pas de solution en main pour le moment, prendre des précautions était ce qu’il y avait de plus prudent.
La sorcière sortit en trombe de l’ascenseur et se dirigea vers le bureau du Directeur du Département des Accidents et Catastrophes Magiques. Auriane Carrow ainsi que deux autres hommes du Département de Morfin étaient déjà présents.
– Messieurs, madame, salua-t-elle d’un signe de tête. J’ai fait aussi vite que j’ai pu. Qui nous reste-t-il à attendre ?
A peine eut-elle le temps de finir la question que Croupton Sr. débarqua dans le bureau. Son visage aussi neutre et inexpressif que d’habitude était cependant trahi par un regard qui en disait long. A sa vue, la mâchoire de Raven se crispa. Depuis l’incident Graves, l’auror ne le portait plus vraiment dans son cœur. Les amis qu’ils avaient été avaient disparu. Le saluant brièvement sans s’attarder, elle se tourna à nouveau vers Carrow.
– Qu’avons-nous ? s’enquit-elle de la situation.
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Bartemius Croupton Sr*

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MessageSujet: Re: 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur) 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur) 129196351Ven 10 Jan 2020 - 11:39

Ce fut en compagnie de Blackstone, le chef de la brigade de police magique, que Senior ouvrit à son tour la porte du directeur du département des accidents et catastrophes magiques au troisième niveau. Cela faisait maintenant une année que Morfin Carrow occupait ce poste et Senior n’avait jamais reçu de sa part que des inepties : soit l’homme s’autocongratulait de quelque action rondement menée par son département, soit il envoyait des coupures de journaux pourvu qu’elles accablent celui de la justice. C’était bien pour cette raison que la principale tâche du secrétaire de Senior consistait à trier les notes de service qu’il recevait. Aussi le chef avait-il été surpris d’être interrompu en pleine réunion avec son homologue allemand par le jeune garçon qui, les mains moites, lui avait remis le code rouge.

Sa première réaction en arrivant fut de vérifier que chaque sorcier intéressé par le code rouge soit bien présent. Il fut soulagé d’y trouver Mrs Fawkes, non pas en raison de quelque souvenir d’amitié, mais davantage parce qu’il pressentait que les mages noirs étaient en cause. La note de service qu’il avait reçu était fort laconique, gribouillée à la hâte (ou avec excitation ?) mais révélait la présence des détraqueurs. Il était donc essentiel que le bureau des aurors ne soit pas oublié ; ni sa représentante écartée au même titre que son homologue de la police magique. C’était pour cette raison que Bartemius était arrivé le dernier. Il avait croisé dans le couloir du deuxième niveau Mr Blackstone dont l’air déridé lui avait laissé penser qu’il n’était pas au courant. Une brève discussion entre les deux hommes l’avait confirmé, Senior n’avait pas eu à insister pour que Mr Blackstone accepte de le suivre. Si la cause du code rouge était la présence de détraqueurs dans leur pays, alors les moldus se trouvaient également en danger. Il était tout aussi primordial de les protéger que de les maintenir dans le secret.

Il ne revint néanmoins pas sur les raisons de ce retard. L’heure n’était pas aux tacles politiciennes, ni l’envie présente de s’expliquer devant le directeur des catastrophes magiques comme s’il s’était trouvé son sous-fifre. Quelque chose pourtant dans le sourire fort déplacé de son adversaire politique lui laissait deviner qu’il se plairait à lui dresser un simulacre de procès. « Eh bien ? » l’incita-t-il à son tour après qu’un silence court, mais trop long au vu de l’urgence de la situation, se soit insinué dans le bureau.


Dernière édition par Bartemius Croupton Sr le Mer 15 Jan 2020 - 9:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur) 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur) 129196351Dim 12 Jan 2020 - 13:23

Attendant l’arrivée de tous les fonctionnaires qu’il avait convoqué à cette réunion de crise, le Directeur du Département des Accidents et Catastrophes Magiques avait les yeux rivés sur la carte de Londres qui d’un coup de baguette lui avait permis de voir la scène comme s’il était présent. Il observait avec attention, les frères Spudmore et Moran Powell sortir leur baguette pour lancer des patronus traversaient l’esprit. Un sanglier, un cerf et une pie argentés volaient au dessus des moldus de la gare de King Cross. Du côté de la station de « Mais-trop » moldue, un immense léopard avait jailli de la baguette de Shannon O'Mahony. Les moldus semblaient partagés entre la peur et l’émerveillement. Comment préserve le secret magique international ? Plusieurs idées lui traversaient l’esprit, la première serait , avec l’aide du comité d’excuse à l’utilisation des moldus, de faire croire que tout cela était un spectacle avec des effets spéciaux. La deuxième, qui avait sa préférence serait d’oublietter toutes les personnes présentes. Après tout, les moldus devraient être affectés par le pouvoir des détraqueurs et incapable de s’échapper. Sa mère et ses équipes l’avaient déjà rejoint dans le bureau, autour de la carte lorsque la représentante du bureau des aurors fit à son tour irruption dans le bureau du Directeur qui voyait dans cette grave violation son moment de gloire. Celui qui l’aiderait à prendre le poste de Ministre. – Messieurs, madame, j’ai fait aussi vite que j’ai pu. Qui nous reste-t-il à attendre ? la réponse était pourtant évidente. Mais peut être que l’absence de son plus grand rival passait inaperçu, même pour ses sous-fifres et rien de lui donnait plus grande satisfaction – Qu’avons-nous ? lança l’auror en même que son directeur entra dans le bureau. La guerre qui opposait les deux sorciers n’avait rien d’une guerre froide et était connus de tous. Pourtant, l’atmosphère de cette pièce était aussi glacial qui si les détraqueurs en avait pris possession. Intensifiée par un silence qui fut rompu par Croupton. « Eh bien ? ». Le ton suffisant de Croupton, donnait la nausé au Carrow." Il va falloir qu'on répare tes erreurs très rapidement." repondit-il séchement en invitant les participants à venir observer l'action. "Des détraqueurs se sont emparés de la gare de King Cross et d'une station de Mais-Trop moldue. continua-t-il en invitant chacun à prendre place autour de la carte pour observer la scène. "Évidemment, les moldus ne peuvent pas les voir, mais le problème c'est que des sorciers utilisent leur magie pour se protéger ou pour fuir dit-il en fixant toujours la scène et en montrant d'abord Gardenia Powell entrain de transplanner. "Transplanner devant des moldus...., je pensais ma nièce plus intelligente" avant de montrer les frères spudmore en train de former des patronus. Patronus?. Le regard du mangemort, se posa sur son cousin Evan Rosier et son futur gendre Walden Macnair. Que faisaient-ils là ? Ils ne pouvaient pas être là. C’était bien trop dangereux pour eux. Une pensée terrible empara son esprit et si tout cela n'était qu'un piège de Croupton pour capturer des mangemorts qui n'arriveraient pas à produire un patronus? Rosier et MacNair étaient en danger. Il devait trouver un moyen de s'assurer qu'ils partent avant que Croupton et ses hommes n'arrivent. Et si le plan de Croupton était d’envoyer Morfin dans ce coupe gorge et le capturer. Aucun doute, cet homme est prêt à tout pour l'écarter de la compétition et se voir ministre.
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Bartemius Croupton Sr*

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MessageSujet: Re: 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur) 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur) 129196351Mer 15 Jan 2020 - 10:26

Les sorciers étaient fiers de leur baguette, les sang pur de leur héritage ; Croupton n'échappait pas à ces inclinaisons et sa nature d'homme se trouvait doublement fière. L'évocation de ses erreurs s'accompagna donc d'un léger tressaillement de sa moustache impeccablement taillé. Et le regard qu'il lança à celui qui avait osé l'insulter de la sorte laissait deviner la noirceur de son âme. Il ne répondit rien pour autant et, se tenant plus droit encore que à l'accoutumée, assista contraint par la nécessité au discours efficace de son adversaire politique. Mais collaborateur du Ministère d'abord, du moins le pensait-il comme l'appartenance de Carrow aux mangemorts ne lui était jamais apparue. Ses doigts étaient vissés sur son menton et son front trahissait une soucieuse ride du lion tandis qu'il réfléchissait. Il parla enfin d'un ton posé mais robuste, didactique comme à son habitude. « Un mage noir a créé les détraqueurs, Carrow - il ne répondrait pas autrement à l'accusation que en glissant ici le nom de l'acrimonieux sorcier - Et il ne faut pas avoir inventé la poudre de cheminette pour deviner qu'un mage noir est encore derrière ces attaques aujourd'hui ». Il ne lui semblait pas que quiconque entendait nier cette hypothèse dans l'assemblée, aussi décida-t-il de poursuivre en ne s'adressant que à celui et à celle qui dépendaient de son département.

« Blackstone, déployez vos hommes sur place et bloquez le périmètre avec des maléfices d'antitransplanage, les sorciers déjà présents joindront leurs forces aux vôtres pour remettre dans le rang les détraqueurs dissidents ». Certains sorciers avaient tiqué à cette annonce mais sa décision de chef était prise : il privilégiait ainsi l'arrestation des ennemis à la protection des sorciers. « Quant à ceux qui sont incapables de produire la moindre trace d'un patronus, Fawkes ? C'est votre bureau qui aura pour mission de les repérer et de les interroger ». Et elle savait très bien ce qu'il entendait par interroger maintenant que la loi pour l'usage des impardonnables était passée. Les aurors ne lui rapportaient toujours pas assez d'accusés à juger, lui n'avait pas assez de coupables à condamner, et les détraqueurs pas assez d'âmes à dévorer. La seule erreur de son département résidait pour lui ici et le regard qu'il adressa à son ancienne amie se trouvait tout à fait éloquent. Des sorciers tels que le grand Albus Dumbledore se plaisaient à semer le trouble au sein même de ses baguettes armées en proclamant qu'il fallait que la collaboration entre le Ministère et les détraqueurs cesse. Alors même que depuis l'institution de cette collaboration en 1718, aucun criminel ne s'était jamais échappé. Alors même également que les aurors se trouvaient trop occupés pour avoir le temps de jouer aux gardiens de prison. Alors même encore que personne ne s'interrogeait de savoir où auraient erré les détraqueurs s'ils n'étaient réunis à Azkaban. L'erreur se trouvait ailleurs ! « Si cette attaque démontre une chose, c'est bien que le seul endroit où les détraqueurs méritent de circuler, c'est Azkaban. Leur loyauté ne s'attache qu'à ceux qui les nourrissent et nous leur offrirons plus d'âmes desquelles se sustenter que nos ennemis après cette nuit » finit-il, après avoir retrouvé une bonne partie de sa stature, en regardant l'autre directeur droit dans les yeux.


Dernière édition par Bartemius Croupton Sr le Mer 15 Jan 2020 - 21:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur) 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur) 129196351Mer 15 Jan 2020 - 18:25

La rivalité qui opposait les deux sorciers était ancienne. Elle avait pris naissance quelques jours seulement après l’entrée de Bartemius Croupton dans ce Ministère. Le hasard ou le destin avait voulu qu’à sa sortie de l’école,  Croupton intègre la même équipe d’inspecteurs du bureau de confiscation des faux sortilèges du Département de la Justice Magique que Carrow. Il fallait bien admettre que Croupton était un sorcier doué et un bourreau de travail, le seul dans cette équipe qui était capable de faire de l’ombre au Carrow.  Leur ambition et leur fierté étant la seule chose que ces deux hommes partagent à très vite installer un climat de compétition que rien, même pas une crise aussi grave que celle de ce jour, ne pourrait apaiser.  Ils avaient beau aujourd’hui être tous les deux directeurs d’un département du Ministère de la Magie. Le monde magique, et accessoirement le monde moldu, avai(en)t beau être menacé(s), la priorité de Carrow était de détruire Croupton, de lui montrer qui était le plus fort politiquement et le directeur du département de la Justice lui le rendait à la perfection. « Un mage noir a créé les détraqueurs, Carrow, et il ne faut pas avoir inventé la poudre de cheminette pour deviner qu'un mage noir est encore derrière ces attaques aujourd'hui » lança froidement le moustachu.  Morfin n’était pas dupe et s’il ne laissa rien paraître, il savait très bien à qu’il faisait référence.  Pourtant, il n’en était pas convaincu. Evidemment, il n’était pas dans tous les secrets de son maître mais il le connaissait trop bien pour savoir que s’il avait pris le contrôle des détraqueurs, il  les aurait utilisés autrement. Pourquoi attaquer de vulgaires moldus alors qu’il pouvait s’en servir pour aspirer l’âme de sang de bourbes ?  Evidemment, cela pourrait être une façon d’affaiblir ce Ministre au sang moisi, de l’écarte du pouvoir et de mettre au commande quelqu’un digne de ce nom.  Mais quelque chose ne collait pas. Si son maître était derrière tout ça, s’il allait se risquer à compromettre le secret magique, il n’aurait jamais agit sans le prévenir avant. Il aurait confié une mission précise au directeur du département des accidents et catastrophes magiques. Quel est l’intérêt sinon d’avoir un de ses plus fidèles serviteur à ce poste. Non, Croupton mentait, c’était lui qui était derrière tout ça. C’était un coup monté. Un piège. Il en était convaincu. Perdu dans ses pensées, il n’eut pas le temps de s’exprimer d’avantage que déjà le directeur du département de la justice magique jouait les grands chevaliers.  « Blackstone, déployez vos hommes sur place et bloquez le périmètre avec des maléfices d'antitransplanage, les sorciers déjà présents joindront leurs forces aux vôtres pour remettre dans le rang les détraqueurs dissidents. Quant à ceux qui sont incapables de produire la moindre trace d'un patronus, Fawkes ? C'est votre bureau qui aura pour mission de les repérer et de les interroger ». . Les propos de son rival ne faisaient que confirmer les craintes du fidèle serviteur du seigneur des ténèbres. Tout ceci n’était qu’un piège. Un moyen pour Croupton d’arrêter ceux qu’il qualifiait de mages noirs et à qui le Carrow donnait plutôt le nom de sauveur.  Tout cela n’était qu’une manipulation politique pour se faire passer pour l’homme de la situation. Celui qui protège les sorciers et obtenir le poste de ministre.  A la différence du Carrow qui faisait toujours passé sa famille (au sens très large) avant tout, le Croupton ne pensait qu’à lui et n’avait aucun scrupule à couper la tête du roi, son ami, pour prendre sa place.  Il était hors de question de le laisser faire.  Il savait pertinemment que la cheffe par intérim du bureau des aurors n’était pas d’accord avec les méthodes de son directeur. Pourrait-elle être une alliée. Il ne doutait pas qu’il n’aurait pas de mal à avoir le soutien de sa mère. « C’est ton département, et tu fais ce que tu veux, Bartemius » dit-il en insistant sur son prénom dont il usait si rarement ce qui accentuait encore davantage le ton moralisateur de ses propos « mais je crois que tu commets de graves erreurs » poursuivit-il en posant tour à tour son regard dans celui de son rival puis de la cheffe par intérim du bureau des aurors. « Que cherches tu à prouver en les interrogeant ?   continua-t-il en défiant du regard son adversaire. « le sortilège du Patronus est un sort d'une grande difficulté, la grande majorité de la population magique en est incapable de nombreux sorciers hautement qualifiés ont du mal à invoquer un véritable Patronus. Une telle preuve ne sera jamais recevable devant le Mangemageot, ni devant ton stupide Conseil.» continua-t-il en défiant du regard son adversaire. Protéger son gendre et son cousin, tout en apparaissant devant de grands responsables de leurs deux départements, devant sa mère,  comme un bien meilleur leader que son plus grand rival lui donnait encore plus d’aisance et de détermination que d’habitude « Cela ne tiendra d’autant moins la route que, comme tu le sais, le fait qu’un mage noir ne puisse pas produire de patronus est une légende. Tu l’as dis toi même, un mage noir les a créé et d’après toi, un mage noir les contrôle à présent.»  La gravité de la situation obligeait le directeur à garder un ton neutre mais un sourire narquois illuminait son cœur à défaut d’illuminer son visage. Ses yeux trahissait la fourberie du serpent qui détourna ensuite son regard pour le poser à nouveau sur celui de la cheffe du bureau des aurors. la vérité c’est que seul un sorcier qui croit sincèrement en la légitimité et la justesse de ses actes peut invoquer un véritable Patronus» dit-il en faisant venir à lui d’un simple geste de la baguette le « wonderbook , livre des sorts » ouvert à la page des patronus qu’il déposa sur la table.  Après avoir posé son regard sur le livre, comme pour certifier de l’exactitude de ses propos, l’ancien serpent posa à nouveau son regard sur Raven   « Les sorciers présents sur les lieux du crime se battent sans relâche contre ces créatures depuis des heures.  Ils seront bientôt vidés de toutes leurs forces et au lieu de les remercier, dès que le Ministère -- qui pour beaucoup aura trop tardé-- va arriver on va les arrêter ? » Il savait qu’il touchait la corde sensible. Raven Fawkes croyait en la justice et au respect des droits fondamentaux. Elle considérait qu’agir comme « l’ennemi » c’était être aussi mauvais que lui.  Le directeur du département des accidents et catastrophes magiques posa à présent son regard sur Blackstone. «Mais va y mon ami, prend en otage ces pauvres sorciers en leur empêchant de transplanner plutôt que de les protéger puisque ton chef te l’ordonne» lança-t-il avec sarcasme avant de fixer à nouveau Senior. «Tu te tires un avada kadavra dans la poitrine tout seul. Non seulement, la communauté sorcière verra que tu n’es pas capable de retenir les détraqueurs mais en plus, elle verra que tu es prêt à mettre en danger ses frères et ses sœurs. Que tu es prêt à les accuser pour rien. ». Son ton était parfaitement calme mais tout aussi grave que ces accusations. «Mais je t’en prie, fais Bartemius. Cela m’aidera à ce que nos frères et sœurs placent leur confiance en moi.  » acheva-t-il en croisant les bras.  A cet instant précis, il aurait aimé pénétrer l’esprit de son adversaire pour lire dans ses pensées. Après avoir attaqué son adversaire. Après avoir protégé les siens, il  se tourna vers ses hommes. «MacLaggen sollicitez une audience  immédiate pour le Ministre, vous et moi avec le Premier Ministre moldu. Parkinson, je veux une trentaine d’oubliators sur chaque attaque. Après mon rendez-vous avec le Premier Ministre moldu, je vous rejoindrai sur le terrain. »  Allez parler au Premier Ministre Moldu. Une chose qu'il n'avait absolument pas envie de faire mais un bon moyen d'éviter les détraqueurs. Il ne tenait pas à voir s'il pourrait produire un patronus ou pas et surtout à risquer que des vers sortent de sa baguette et le dévorent.
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MessageSujet: Re: 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur) 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur) 129196351Jeu 16 Jan 2020 - 0:36

A ce moment-là, la tension était palpable au sein du bureau. Qu’elle le soit pour Raven à l’égard de son Directeur, ou bien ces regards en chiens de faïence que se lançaient tour à tour Bartemius et Morfin ; comme si les événements n’étaient pas assez graves pour qu’ils mettent en jeu leur petite fierté masculine. Les hommes et le pouvoir, c’était quelque chose qui commençait profondément à l’agacer. Mais ce combat de coq ridicule passa vite au second plan lorsque la sous-cheffe aperçut en blêmissant l’image de Gardenia transplaner, un bébé dans les bras. Par Merlin, mais que faisait-elle là-bas ? Et Moran, où était-il ? Tous ses muscles se tendirent instantanément et elle dû se faire violence pour inspirer et expirer longuement. La vie, et surtout l’âme de son filleul était en jeu, une partie plus personnelle d’elle était impliquée dans ce drame. Elle ne voulait pas perdre à nouveau un être qui lui était cher. Pas maintenant. Pas comme ça. Raven pensa à Gardenia, elle pensa à Aedhan. Ce dernier ne pouvait grandir sans son père, et l’auror savait à quel point le deuil d’un conjoint pouvait être long et douloureux. Elle ne pouvait pas accepter que cela se produise.
La voix de Bartemius la ramena les pieds sur terre. Mais l’atterrissage fut douloureux. Les premières directives adressées à Blackstone ne lui plurent guère. En actant ainsi, le sorcier empêchait des innocents de prendre le chemin de la fuite, les empêchait donc de sauver leur peau. Mais ses directives à elle lui déplurent encore plus. Raven comprenait parfaitement le sous-entendu de cet ordre. Tout comme Bartemius connaissait son positionnement à elle sur la question. A ce stade-là et vu le nombre de Détraqueurs présents sur chacun des lieux, toute personne fatiguée du combat était susceptible de ne plus pouvoir formuler quelque Patronus que ce soit. Les interroger tous ? Cela était une perte de temps considérable, et le Bureau était déjà en sous-effectif ; lui rajouter du travail supplémentaire n’était en rien efficace.
Répondre à des ordres qui lui plaisaient de moins en moins n’enchantait pas la sous-cheffe. Malheureusement, on ne lui demandait pas que ça lui plaise ou non. On lui demandait simplement qu’elle prenne en charge le Bureau en l’absence d’Aaron et qu’elle obéisse aux directives – chose que devait également appliquer son chef en temps normal.
Mais au moment de partir, la réplique de Morfin Carrow l’interpella. Pour une fois, l’ancien et vil Serpent avait raison. Et lorsque leurs yeux se rencontrèrent, elle sut que le Directeur des Accidents et Catastrophes Magiques avait deviné avoir touché la zone sensible. Raven se refusait toujours à user des Sortilèges Impardonnables. Elle s’arrangeait toujours pour ne pas avoir à le faire et se voyait réellement touchée d’apprendre que certains de ses subordonnés n’hésitaient pas une seconde à les employer. Quels sortes de justiciers les Aurors étaient-ils devenus… ? Pour elle, l’Ordre du Phénix était un endroit où le mot Justice avait tout son sens. Que cela remette en question sa légitimité envers le Ministère, institution pour laquelle elle s’était défendue bec et ongles pour gagner sa place, n’était pas chose facile.
– Mais je t’en prie, fais Bartemius. Cela m’aidera à ce que nos frères et sœurs placent leur confiance en moi.
Ce fut la phrase de trop. Ils profitaient réellement de la situation pour voir qui était le plus fort. Cette attitude était pathétique. Raven les fixa tour à tour avec un regard noir.
– Croyez-vous vraiment que vos enfantillages soient légitimes dans cette situation dramatique ? Rangez donc vos fiertés mal placées et ayez au moins la bonté de penser à autre-chose qu’à votre carrière, pour une fois, lança-t-elle d’un ton sec et froid. Nous appliquerons les ordres, monsieur Croupton, adressa l’auror à son ancien ami, mais si la mission première du Bureau est d’arrêter les mages noirs, elle est aussi de protéger la population en cas d’extrême urgence. La situation est-elle suffisamment urgente, messieurs, madame ? continua-t-elle en faisant un peu plus résonner sa voix médium sur cette dernière phrase, avant de se tourner une deuxième fois vers Bartemius, le transperçant des yeux. Nous protégerons ces gens, quoi qu’il en soit.
Et elle sortit de la salle non sans claquer des talons. Cet épisode passé, la sorcière savait pertinemment que son poste au Ministère allait être remis en question. Tenir tête publiquement à Bartemius, en plus devant Morfin, relevait de la folie, et Raven en était consciente. Mais peut-être en avait elle par-dessus le chaudron de devoir répondre à des ordres qui ne lui plaisaient pas, juste pour avoir une carrière sereine. Car les appliquer, oui, mais à quel prix… ?
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Bartemius Croupton Sr*

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COTÉ DU BIEN
On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.

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Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD : Lui avec un masque de mangemort ou n'est-ce pas son fils qui lui ressemblera tant ?
| PATRONUS : Un serpentaire, prédateur de tous les animaux rampants.
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Le département de la justice était en effet celui de Senior ; mais apparemment non, il n’en faisait pas ce qu’il voulait. Pas sans avoir pris le temps préalable du moins, alors en plein code rouge, de devoir essuyer d’une part les brimades de son homologue du dessous, ou bien encore les scrupules d’une auror dont la loyauté n’avait rien à envier à celle d’un détraqueur. Il pensait s’être une bonne fois pour toutes débarrassé du premier pour pouvoir gérer la seconde mais il n’en était rien. Ce fut donc d’un ton particulièrement excédé que Croupton souffla entre ses dents dès le préambule de ce qu’il devinait être un interminable discours : « Tes croyances débiles m’indiffèrent tout à fait ». Il ne rejoignit pas son adversaire dans son sale bourbier, il préférait le regarder s’y enfoncer tout seul et relevait tout au plus mentalement les arnaques intellectuelles que son discours comportait. Il ne fit pas l’offense à Morfin de lui rappeler ce que la justice cherchait en interrogeant les suspects. Il ne lui indiqua pas plus qu’il s’égarait complétement en supputant que des sorciers se trouveraient attraits devant le jury de son tribunal citoyen sur la seule preuve de l’incapacité à produire un patronus. S’il souhaitait interroger ces sorciers justement, c’était bien à la recherche de preuves recevables de leur culpabilité. Ce petit numéro du Carrow - pourtant aussi convaincant que ceux proposés par le Cirque Arcanus - paraissait tout de même faire son lamentable effet sur le reste de leur auditoire, à commencer bien évidemment par la mère du singe savant. L’extrémisme de Senior faisait fantasmer de peur d’autres extrémistes ? C’était tout ce qu’il attendait, les pousser à se fourvoyer, puis à commettre l’erreur. De la même manière, Morfin exagéra complétement la situation en se préfigurant que cela faisait « des heures » qu'elle durait (cela était peut-être l’impression que ses longs discours lui faisaient à lui même ?). Et malgré ce que l’autre présupposa encore, Senior ne pensait pas non plus que l’incapacité d’un mangemort à produire un patronus soit légendaire. Un rire méprisant lui échappa donc lorsque son homologue, pourtant en pleine crise à son département, l’invita à lire un livre de magie à ses côtés comme s’ils préparaient un parchemin à rendre pour le lendemain. Il ne bougea pas le petit doigt vers lui, pas plus que vers son livre et attendit patiemment qu’il ait terminé avant de lui répondre. « Si c’était véritablement ce que j’étais en train de faire - me tirer un avada kedavra dans la poitrine - tu ne voudrais pas m’en empêcher ». Senior en effet ne pensait pas que ce soit de son père que Amycus ait tiré son intelligence, peut-être ses excès de confiance par contre ? « Qu’ils placent cette confiance en toi s’ils le souhaitent, nous n’avons pas les mêmes frères et soeurs - Ils avaient à vrai dire les mêmes par le sang, mais cela faisait bien longtemps que lui les avait trahis par ses choix politiques - Et n’oublie jamais, Carrow, que je connais les tiens. Ces représentants de la vieille société qui se sont endormis sur leurs privilèges pendant des années seront vite essoufflés … ». Il coula un seul regard vers la mère de son adversaire, laquelle semblait s’être momentanément arrêtée de respirer devant cette énième menace à peine voilée formulée contre leur vieille société. « … S’ils ne le sont pas déjà ».

Une voix féminine dont il avait presque oublié le son résonna alors dans le bureau pour conclure leur affrontement comme le chœur la fin d’une tragédie grecque. A vrai dire, Senior comprenait assez mal pourquoi Fawkes se trouvait encore présente et n’était pas partie exécuter ses ordres en même temps que Blackstone. Spécialement si le but était de lui rappeler qu’elle comptait en effet les exécuter, eh bien qu’elle fasse, non ? Plutôt que de participer au concours de la plus grosse baguette à son tour sous prétexte de vouloir le condamner. La situation (celle d'un code rouge donc) est-elle suffisamment urgente, messieurs, madame ? « A votre avis ? ». L’auror paraissait vouloir imiter son hôte en leur imposant une partie de la débilité de sa pensée, pourquoi donc ne pas leur remonter la cape jusqu’en haut du cou ? Cette question rhétorique, elle n’y répondit fort heureusement qu’en claquant ses talons.
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