ϟ la fiche de recensement

NOM - Yaxley PRENOMS – Edward Jr. Walter Addison. Oui, les trois prénoms forment le siens, ensemble. Il déteste. Il déteste que son père soit si imbu de lui-même qu’il l’ait prénommé par son propre nom. Un trait de personnalité probablement hérité de son père à lui, Walter. Par chance son arrière-grand-père, Addison, est mort et enterré depuis belles lurettes alors notre protagoniste, ne connaissant pas le caractère de cet ancêtre – lequel était un homme bien cruel, malheureusement, possiblement un des bras droit de Grindelward – choisi de porter ce prénom : Addison Yaxley. Merci de bien vouloir respecter sa demande. DATE DE NAISSANCE – 25 décembre 1953 AGE – 25 ans VILLE D'ORIGINE - Manoir Yaxley, Byrness, Northumbria, Angleterre SANG – Sang pur. ANCIENNE MAISON A POUDLARD – Serpentard. ORIENTATION – neutre.

froid – calculateur – blasé – calme – indifférent – généreux – rebel – bon – secret – réfléchi – violent - artiste – sélectif – peut être cruel lorsque blessé

Addison Yaxley vient d’une famille pure, noble et hautaine, des traits dont il a, bien évidemment, hérités. Un père austère et une mère trop droite, il est conservateur et démontre bien mal chaleur et amour, lui qui, pourtant, est probablement le plus à même de sa famille à vivre et exhiber de tels sentiments. Il apparait froid pour la plupart, mais cette froideur est certainement une profonde indifférence envers la plupart des gens qui fréquentent son cercle. Sélectif, il ne se réchauffe qu’à un petit nombre de personnes.

La narratrice que je suis serait tentée d’écrire que tout indiffère Addison, qu’il n’est pas un homme d’émotions fortes ou qu’avec lui, ce n’est ni chaud ni froid, mais se serait tomber dans la simplicité, ce que mon protagoniste n’est pas. En faits, pour l’aîné des Yaxley, l’indifférence est une protection : un fils né dans une famille qui sauvegarde jalousement ses trésors et gâte avec le plus grand soin ses et enfants, mais qui est cruelle envers le monde extérieur, deux volets qu’il n’a jamais su réconcilier. Comment pouvait-il aimer autant ces individus et comment l’amour qu’ils avaient pour lui pouvait-il lui être si important, alors qu’ils colportaient des valeurs au mieux questionnantes et s’adonnaient à la chasse sportive des moldus? Addison haïssait son père pour ses crimes et l’aimait tant pour n’avoir jamais levé la main sur lui et lui avoir tant donné. Son frère, Corban, zigouillait probablement des moldus la semaine, ce qui ne l’empêchait pas d’aller bruncher avec plaisir en sa compagnie les dimanches matin, autour d’un café-whisky, comme seul son cadet savait les préparer. Sa petite sœur Cassie, quant à elle, était mariée et amoureuse de l’ignoble Rosier, mais Addison espérait néanmoins être parrain de leur premier enfant et partager joyeusement leur tablée lors des anniversaires. Et malgré tout le mépris qu’il avait pour sa famille, il était fier et passablement heureux de reprendre la tête de l’entreprise familiale. Ces dualités étaient nombreuses dans l’esprit d’Addison. Trop épuisantes et ne lui apportant que nuits blanches et tourments, il avait grandi en les transformant en indifférence – un entre-deux acceptable. C’est donc dire qu’Addison est plus que capable d’émotions fortes, d’explosions, de passions voire même d’aventures, mais rien dans les individus et les opportunités qu’il n’a rencontrés à ce jour ne valent la ballant d’être replongé dans la vive bataille qui autrefois rageait entre le côté droit et gauche de son cœur.

Addison est riche et privilégié, certains pourraient dire qu’il déjeune des noises et chie des gallions. Il sait apprécier à sa juste valeur le luxe, le confort, le Whisky et les femmes. C’est donc motivé par un sincère désire de succès et de développement qu’il a repris les reines de l’entreprise familiale, maintenant que son grand-père, son père et son frère sont occupés par une autre entreprise un brin plus macabre. La reprise du joyau familial est également une merveilleuse excuse pour le jeune Yaxley : trop occupé à le faire fructifier, on ne pourrait lui reprocher de ne pas s’impliquer dans la cause du Seigneur des Ténèbres.

D’ailleurs, parlons de sa position face à cette sordides guerre pour la pureté : il n’en n’est pas fervent. Oh, détrompez-vous, ce n’est pas un saint, il méprise les moldus qu’il considère comme niais, vulnérables et tristement impuissants, cependant, il est un homme bon – surprise – et il ne soutient pas leur oppression et leur élimination, sans pour autant les défendre. En d’autres mots, leur faiblesse et simplicité d’esprit causé par leur absence de magie est la seule différence qu’il leur trouve. Plus jeune, alors encore influencé par l’éducation totalitaire de ses géniteurs, il avait éprouvé un mépris similaire envers les né-moldus, pensant vaguement que leur magie était diluée par leur ascendance impure. Or, quelques années de scolarité suffirent pour lui faire réaliser qu’il n’existait aucune corrélation de la sorte et que certains né-moldus étaient bien plus puissant que d’autres Sang-Pur. Évidemment, il se garde bien de partager sa sagesse au souper de famille. Dans tous les cas, la provenance du sang ne le rend pas plus chaud ou froid envers un individu, entre vous et moi, il s’en bat les chaudrons un peu. Vous vous rappelez, l’indifférence? Voilà.

Finalement, Addison est un très mauvais communicateur. Il fait partie de ce groupe de gens qui font enrager à garder un silence de pierre dans une dispute, qui offre cruellement le traitement du silence pour ne pas avoir à s’ouvrir, exprimer son ressenti et laisse entrevoir de vulnérables émotions.

VOTRE PATRONUS – Un Cygne
VOTRE EPOUVANTARD – La marque des Ténèbres sur son bras
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Cerise
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Lumos
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – L’amortancia, pas qu’il en prenne ou en prépare, mais l’odeur d’huile essentiel - Bergamot et Eucalyptus peut-être? – l’enivre, le fascine, lui donne l’impression de respire réellement et lui donne à tout coup l’envie de dessiner.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – L’apothycaire.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim, dit « Paracelsus », alchimiste sans égal.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Dragon.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – C’est ça, Bergamot et Eucalyptus, peut-être parfois une touche de Lavande.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – Addison a un coup de plume hors du commun. Il dessine avec grâce, douceur et complexité. Il lui manque simplement une touche d’imagination et de liberté pour qu’il puisse créer de grandes œuvres.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Je suis nouvellement à la tête de l’entreprise familiale, vous savez, celle-ci produit la quasi-totalité des élixirs utilisés par les médicomages pour le traitement des maladies les plus douloureuses et mortelles. Autant rester dans mes bonnes grâces. Je plaisante.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?

Un sourire carnassier s’étira sur les lèvres d’Addison en se remémorant le corps nu et chaud de sa dernière compagne de chambre, Flora Dawlish. Belle et agile - bien qu’il les préfère un peu plus soumises – elle était loin de lui avoir brisé le cœur. « C’est habituellement le contraire, on ne me fait pas souffrir en amour »blagua-t-il en toute honnêteté.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !

« C’est pour quelle magazine cette entrevue déjà? Mon elfe-assistant m’a dit que c’était pour ’30 under 30’, et pourtant, j’ai l’impression qu’on m’interroge pour ‘The Bachelor’. J’aimerais qu’on demeure entre les lignes du professionnalisme, merci. »

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
« Voilà qui est plus approprié. Je travaille en ce moment avec quelques agents de liaison étranges, mais planifie développer les opérations de Yaxley & Co. à l’étranger, particulièrement implanter une branche de l’empire aux États-Unis. C’est un marché très jeune et particulièrement en effervescence, les possibilités de profits sont grandes, il suffit que quelqu’un les saisisse. Yaxley & Co. a l’ambition et la maturité suffisante pour ce faire. Qui sait, peut-être auriez-vous le privilège d’annoncer en primeur l’ouverture de notre usine de production guatémaltèque, sa construction est presque terminée. »

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
« Ms. Skeeter, il m’apparait très peu avisé de mêlé la politique aux affaires. »

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
« Ce sont de drôle de gargouilles ces moldus, qu’il est simplet de croire qu’un génie peut enfreindre les lois de la magie et tout exaucer! » dit-il en laissant échapper un rire presqu’affectueux. Parfois, quand il pensait aux moldus, Addison s’imaginait des enfants qui tentent si maladroitement d’accomplir certaines choses que c’en est mignon. Allez, avez-vous déjà vu un bambin tenter de toucher ses mains en haut de son crâne? Après une brève hésitation, il décida de ne pas se prêter au jeu. Le jeune Yaxley enfouissait ses émotions depuis si longtemps, qu’il ne pouvait arriver à identifier trois vœux. « Les vœux ne m’intéresse pas. » conclu-t-il, en s’imaginant dessinant le corps d’une femme nue, au fusain moldu, perdu sur une ile exotique au milieu de l’océan.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  réponse Où avez vous connu le forum ?  Dans mes rêves les plus fous. Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : oui + jeudi jeudelune

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Edward Jr. Water Addison Yaxley prenait place à la longue table familiale, celle dressée dans la salle de réception mondaine du manoir – laquelle accueillait plus de rassemblement sombres que mondain c’est dernier temps – le visage de marbre, en angle de ce lui de son père, Edward, le regard rivé sur la silhouette agitée de son frère Corban, qui faisait les cent pas tout en gesticulant avec colère. Son frère cadet était certainement le plus impulsif et agité de la famille, le moins réfléchi. « Père, Edward nous fait paraître faible aux yeux du Seigneur des Ténèbres, son refus persistant de se joindre à la cause, crée des murmures parmi les commères. Hier encore Bellatrix sous-entendait, qu’il livrait peut-être un culte aux moldus ou confectionnait des élixirs à base de sang pur pour faire don de la magie aux sang-de-bourbe! C’est inacceptable! » Addison ferma les yeux afin de ne pas les lever au ciel et laissa échapper un soupir contrôlé et discret en réponse au comportement manipulateur de son frère, lequel venait tout juste de l’appeler par son prénom légal.

Depuis quelque semaines son cadet s’était donné comme mission de forcer Addison à joindre les rangs du Seigneur des Ténèbres – ce qui était impensable pour l’ainé – poussé par une hausse d’hardiesse et une volonté chauvine d’impressionner son maître. Corban souhaitait faire ses preuves, montrer sa valeur, lui qui venait à peine de quitter Poudlard. Leur père, bien qu’impliqué dans cette cause, suivait la querelle fraternelle en conservant un silence intéressé. La vérité était qu’Addison commençait à être à court d’excuses : il ne supportait pas du tout la cause, voire la condamnait, et ne pouvait s’imaginer une seconde y participer activement. Or, l’idée d’être répudié et déclaré traire à son sang l’horripilait et l’attristait. Encore une fois il était face à un dilemme difficilement réconciliable. Addison avait eu cette chance d’avoir été à Poudlard juste avant que le recrutement de disciples s’intensifie, et s’était donc concentré sur ses apprentissages en finance et sur son implication grandissante au sein de Yaxley & Co. « Un culte au Moldus! Tu penses que je confectionne des élixirs pour moldus? Fais-moi rire Corban. Tu es un homme mon cher frère, mets fin à ces commères et fait respecter l’influence de notre nom! Tu devrais être en mesure de museler cette jeune Black » dit-t-il en haussant le ton, mais en restant assis. Il n’aimait pas prononcer de telles paroles à saveurs suprémacistes et autoritaires, mais il n’avait pas d’autres choix. « C’est pourtant assez simple à expliquer mon frère, penses-tu que Yaxley & Co. profite, produit et se développe d’un coup de baguette? Penses-tu que notre nom resterait aussi influant s’il advient que l’empire fait faillite? Fait preuve de pragmatisme Corban, père et toi travailler de front, certes, mais j’accorde chaque minute au travail d’amont. Il me semble que le Seigneur des Ténèbres ait apprécié grandement un certain financement dernièrement? Je me trompe? » ses paroles lui donnaient envie de vomir. Oui, Yaxley & Co. avait financé le terrorisme, mais c’était son cher grand-père qui avait signé le chèque et qu’Addison n’avait pas les reines de l’empire, il n’avait que très peu à dire concernant ses contributions charitables. « Père, avec tout mon respect, depuis que Walter et vous représentez activement notre ligne auprès du Seigneur des Ténèbres, mes tâches ont triplé. Nous ne devrions négliger l’influence qu’a notre entreprise en temps de révolution. » Voilà, il avait jeté sa dernière carte. Corban pouvait crier comme il le souhaitait, le mot de la fin revenait à son austère de père. « Corban, assied-toi. » commanda leur paternel. « Edward a raison, la santé financière de Yaxley & Co. doit demeurer une priorité tout comme sa dominance sur le marché. Walter et moi avions déjà commencé les papiers, encore une fois tu nous prouve que tu mérites la gestion de l’empire : renoncer à la gloire et à la reconnaissance publique de l’implication auprès de notre maître pour assurer l’héritage de notre lignée. Nous léguons la tête de Yaxley & Co., avec fierté. » annonça-t-il contre toute attente. Avec fierté. Malgré lui, malgré sa répugnance pour l’allégeance de son paternel, le cœur d’Addison se gonfla de bonheur suivant sa reconnaissance. Contenant sa joie, il se contenta d’hausser les sourcils avec arrogance à l’intention de son frère.

Welcome Yaxley