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L'audace de Serdaigle | CLOS

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Randolf Spudmore

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MessageSujet: L'audace de Serdaigle | CLOS L'audace de Serdaigle | CLOS 129196351Mar 28 Avr 2020 - 22:08

Randolf avait été naturellement répartit dans la maison de Rowena Serdaigle. Il n'en attendait pas moins pour être tout à fait honnête. Cela n'avait surprit personne chez lui et lui-même n'était pas particulièrement déçu. S'il était un bon manipulateur, il n'aurait pu être à Serpentard puisque sa scolarité aurait été un enfer impitoyable. A Gryffondor, il n'avait ni la témérité ni le courage pour se fondre dans la masse. Quand à Poufsouffle, eh bien, l'allemand était un homme trop individuel et rigide pour s'y plaire. Serdaigle l'avait vu grandir et s'il ne savait pas clairement dans quelle maison avait été répartie la jeune femme, il était prêt à mettre le Faucon Noir au feu qu'elle était issue de la même maison que lui. D'un air paisible, mais concentré, il croisa ses mains dans son dos en se penchant légèrement vers l'avant pour l'écouter. Nulle envie de la dominer davantage. Il tenait seulement à lui montrer qu'elle avait son entière attention, ce qui n'était pas rien lorsque l'on portait le doux nom des Spudmore. Dans le couloir, il n'y avait personne d'autre qu'eux. Pour autant, Wilda Griffiths ne semblait pas désirer faire la conversation ailleurs, au grand désarroi de Randolf qui se sentait étouffer entre les murs du château. Loin d'être impressionné par les phrases que la jeune femme enchaînait, l'Allemand afficha néanmoins un sourire, somme toute, assez satisfait. Il était ravi de voir qu'il ne s'était pas trompé. La jeune femme était vive d'esprit et c'était avec des gens pareils qu'il souhaitait converser. Pas avec des abrutis au péteuforik et autre substance condamnable par la morale inflexible du sorcier. Il prit mentalement des notes sur tous les points que soulevait la demoiselle avec un aplomb certain. Sans cesser de l'écouter, il engagea la marche néanmoins vers la sortie du château. Lorsqu'elle eut fini sa tirade, Randolf resta silencieux un certain temps, à dessein. Il appréciait sentir l'air frais sur ses joues tout en laissant cogiter Wilda sur sa propre audace. Le fabricant aimait l'audace à dire vrai, dans une certaine mesure, mais elle en avait besoin pour représenter correctement sa marque. Car une fois le contrat passé, en béton armé juridiquement parlant, il ne comptait pas la lâcher. « Je n'attendais pas moins de vous qu'une lecture approfondie de ce que je vous ai envoyé » fit-il d'une voix toujours paisible avant de s'arrêter pour croiser les bras sur sa poitrine en la regardant calement, « et je suis ravi que vous l'ayez fait ». Le sourire léger de Randolf Spudmore ne le quittait pas. Il s'était amusé à écrire un contrat diamétralement déséquilibré, pour voir ce qu'elle en pensait. Et elle avait plutôt bien répondu à son test finalement, c'était même inespéré. « Je suis ouvert à la négociation Miss Griffiths, c'est bien pour cela que je vous ai envoyé un contrat si ridiculement déséquilibré pour vous. Je n'ai rien à dire sur vos deux conditions découlant de vos deux premiers monologues - très intéressants et juridiquement bons, ne vous en faîtes pas - mais la période d'essai de dix-huit mois... Me crispe » lui avoua-t-il, les bras toujours croisés, « je vous propose un contrat d'exclusivité de deux ans et demi, renouvelable plusieurs fois si nous faisons affaire, ainsi que vous le proposez, pour trois ans additionnels. Voyez cela comme une manifestation de ma confiance en vos compétences et qualités certaines ».


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Dernière édition par Randolf Spudmore le Sam 30 Mai 2020 - 22:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'audace de Serdaigle | CLOS L'audace de Serdaigle | CLOS 129196351Mer 6 Mai 2020 - 5:15

Si quelqu’un avait un jour douté de l’appartenance de Wilda Griffiths à la maison des érudits, elle venait de démontrer que le Choixpeau n’était pas qu’un vieux bout de tissu partiellement pourrie. Bien qu’enracinée dans ses chaussures, sa candeur et son humour donnait trop souvent l’impression qu’elle était si légère, qu’un balai lui était superflue lorsqu’elle volait. Or, tel n’était pas le cas et il serait faux d’associer son franc parlé à un crâne plein d’eau : Wilda était étrangement organisée, documentée et orientée vers le succès. Certes, elle ne faisait pas son lit le matin – ne l’avait jamais fait – ne classait pas son linge, par contre, elle savait exactement ce qu’elle voulait côté carrière et niveau de performance et construisait son chemin vers le succès, avec plus de précision qu’on pouvait le penser. À un très jeune âge déjà, la sorcière notait mentalement chaque conseil que sa matriarche lui donnait concernant le business, le réseautage, les soirées mondaines : le talent brut était une chose, mais Glynnis lui avait bien inculqué que le milieu du Quidditch demeurait tel que connaitre les bonnes personnes, dire les bonnes choses et rendre l’image de soi qu’on exigeait était presque tout aussi important que les techniques de vols. En grandissant, Wilda s’était toujours informée sur les meilleurs programmes d’entrainement, les diètes appropriées et plus encore. Il était donc tout naturel qu’en plongeant dans le monde professionnel du Quidditch, elle ait longuement discuté avec l’ancien agent de sa mère, en plus de s’informer sur les tenants et aboutissants des contrats de promotion.

La jeune femme avait tellement été absorbée par son argumentaire, soucieuse de ne rien laisser glisser ou de trop s’éparpiller, qu’elle avait à peine remarqué qu’ils avaient quitté les couloirs et rejoint le parc. Une fois silencieuse, elle se concentra sur les traits de Randolf Spudmore, tentant de déterminer s’il allait la congédier ou s’il accepterait de la considérer adulte et de négocier avec elle. Incertaine – cet homme n’était pas le plus expressif – elle décida néanmoins qu’il était enclin à en discuter. C’est donc avec les pommettes rosées qu’elle accepta son appréciation, se sentant adulte, pour une rare fois. La poursuiveuse ne répondit pas, comprenant qu’il plaçait la table pour les questions plus sérieuses et ne s’arrêterait pas simplement à lui flatter le poil dans le bon sens. Elle se prépara donc à encaisser. Lorsqu’il lui avoua avoir préparé un contrat déséquilibré, la sorcière fronça les sourcils et ressentie un drôle de malaise face à cette déclaration, qui lui inspira un brin de méfiance. Peut-elle était-elle trop pure, mais Wilda s’attendait à une certaine bonne foi de la part de ses partenaires d’affaires et non à ce qu’on tende un piège lourd de conséquence à une jeune joueuse excitée par son tout premier contrat de publicité, inexpérimentée et possiblement trop reconnaissante pour penser à retenir les services d’un conseillé juridique pour réviser l’offre de contrat. Par chance, elle n’était pas une de ces jeunes joueuses. Or, l’ainé des Spudmore ne le savait pas au moment de rédiger le contrat.

Le cerveau de Wilda se remis donc à tourner à toute allure, inquiète d’avoir laissé filer une clause en sa défaveur ou d’en avoir mal interprété le sens. Lorsqu’elle arrivait à la maison, elle prendrait pace derrière son bureau et réviserait une fois de plus cette offre, y apportant les modifications qu’elle y suggèrerait et qu’ils discuteraient. La sorcière était si déstabilisée par le fait qu’il l’ait presque trompée, qu’elle écouta à peine ce qu’il avait à lui dire. Aussitôt qu’il eu terminé de parler, la brunette fit un signe de stop de la main et se toucha le front, les sourcils encore plus plissés pour enfin d’exprimer. « Monsieur Spudmore, je n’ai peut-être que 18 ans, mais je suis une adule – se qualifier d’adulte était étrange à ses oreilles – et je suis sérieuse. La relation d’affaires que j’entrevoie avec votre compagnie et vous n’en n’est pas une où l’une des parties profite de l’inexpérience de l’autre à son détriment, mais une qui implique des partenaires d’affaires qui se respectent et qui exigent une certaine confiance mutuelle. Je comprends qu’un contrat n’est pas une faveur, mais je ne veux plus être le sujet de vos… testes. Je ne veux pas avoir l’impression que chaque virgule puisse me lancer un maléfice lorsque j’ai le dos tourné. » Les joues de la jeune poursuiveuse s’étaient colorées à nouveau de rouge alors que la chaleur lui avait monté au visage. Elle était inconfortable de devoir s’adresser ainsi à cet homme qu’elle ne comprenait visiblement pas, mais n’était pas plus à l’aise qu’il s’amuse à ses dépens, ou pire, qu’il ne la prenne pas au sérieux. Aurait-il préparé un tel contrat si elle avait été un homme blanc de 50 ans? Probablement pas. « Je suis prête à m’engager pour une période d’exclusivité de deux ans, renouvelable automatiquement aux mêmes termes et conditions pour une année additionnelle, à moins de motifs sérieux justifiant le non-renouvèlement, ainsi qu’une option de renouvèlement subséquente de trois ans avec renégociation de bonne foi et ajustements des profits et engagements. De cette manière, je vous offre l’exclusivité pour les trois premières années, mais je pourrais de libérer de notre relation au bout de deux ans pour cause, telle, par exemple, un bris du lien de confiance. » lui proposa-t-elle fermement. Malgré lui, Randolf Spudmore avait mis la jeune femme sur ses gardes et elle était déterminée à ne pas se retrouver coincée dans un partenariat abusif. " Je pense que ce terme initial et l'option de renouvèlement automatique nous permettra à tous les deux de profiter de cette entente et d'apprendre à se connaitre." ajouta-t-elle en adoucissant son ton un peu. Après tout, bien que ce 'contrat-test' était pour le moins inhabituel, il était possible qu'elle ait monté rapidement sur ses grands sombrals.
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MessageSujet: Re: L'audace de Serdaigle | CLOS L'audace de Serdaigle | CLOS 129196351Mer 13 Mai 2020 - 0:38

Randolf écouta avec une attention particulière la réaction de Wilda. Il guetta son expression physique de la même façon, calmement, outrageusement paisiblement. La sorcière semblait mal prendre ce qu'il venait de lui dire et il devait bien admettre que cela le faisait beaucoup sourire. Le monde du Quidditch était sale. Très sale, lui-même l'avait appris à la dure, les cadeaux ne sont pour personne et encore moins pour un joueur encore collé sur le banc des remplaçants, dont on ne sait rien de la future carrière. Il était conscient que passer un contrat avec la joueuse, c'était un coup de poker que tous les fabricants de balais ne tenteraient pas. Mais il n'était pas un fabricant comme les autres. Et il était, contrairement à beaucoup de ses concurrents, aussi ouvert à la négociation. Il lui avait fallu faire réagir Wilda Griffiths de la bonne manière pour ne pas faire face à son silence. Le fait qu'elle lui rappelle brutalement qu'elle était une adulte montrait au moins qu'il avait touché son ego. Il était plutôt bon de savoir si son partenaire en avait un, pour anticiper les réactions futures. La naïveté, néanmoins, de la jeune femme était surprenante, en tout cas pour lui. « Miss Griffiths » commença prudemment Randolf sans se départir d'un sincère sourire, « je suis désolé de vous apprendre que le monde du Quidditch est épouvantable ». Son ton presque plaisantin avait au moins le mérite de le présenter comme un homme pourvu d'un certain humour. L'aîné Spudmore coupa le contact entre leurs regards. Il était prêt à dévoiler les plans de son dernier modèle qu'une proposition de contrat de la concurrence serait aussi déséquilibrée que celle qu'il lui avait proposée. Mais l'Allemand avait pour qualité d'être pragmatique, aussi ne partagea-t-il pas ses pensées. Il ne désirait pas l'agresser ou la faire se sentir particulièrement stupide. Elle était jeune et inexpérimentée, il devrait même dire que c'était une chance qu'il s'intéresse à elle par le biais de sa mère. Il claqua dans ses mains pour ajouter : « Mais enfin ! N'en parlons plus ! Vous avez ma parole - et j'en ai une - que je n'essaie pas de vous rouler ».

L'air du parc était aussi froid que l'on pourrait l'attendre d'une soirée de février. Les mains dans les poches il l'écouta continuer lui parler contrat et il hochait la tête au fur et à mesure que des mots sortaient des lèvres de la jeune femme. Jusqu'au mot "automatique". Ah, les renouvellements automatiques. Il soupira, sans se retourner vers elle pour regarder en direction du lac. « Je suis d'accord avec vos termes. J'aimerais toutefois, si cela ne vous dérange pas, que nous renégocions à chaque renouvellement, pour votre bien-être comme pour le mien » lui dit-il posément, « le contrat vous convient peut-être maintenant, cela ne sera peut-être pas le cas le moment venu. Idem pour moi. Or je suis persuadé que nous pouvons tous les deux tirer un grand bénéfice de ce partenariat. Je préfère cette méthode pour nous assurer à tous les deux... Un confort. J'espère que vous comprenez mon point de vue ». Randolf ne continua pas, de prime abord, pour la laisser digérer ses paroles. Négocier un contrat en plein air était quelque chose qu'il n'avait jamais fait, mais c'était peut-être d'une certaine façon, la soirée des surprises. La lune était haute, mais heureusement pas pleine, et il enchaîna : « Par ailleurs je vous informe d'ores et déjà que vous serez associée à toutes les décisions liées à votre image. Je ne souhaite en aucun cas que vous vous sentiez ridiculisée pour une publicité quelconque et stupide pour un balai » - concéder, pour mieux demander après - « et il faudrait tout de même penser à une clause en cas de blessure qui vous éloigne définitivement des terrains. Vous comprenez l'enjeux, et je ne vous le souhaite pas. Avez vous une proposition à me soumettre sur ce point-là ? ».


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MessageSujet: Re: L'audace de Serdaigle | CLOS L'audace de Serdaigle | CLOS 129196351Sam 30 Mai 2020 - 18:11

Wilda était une personne généralement calme et posée. Just kidding. La poursuiveuse n’avait aucun cellule calme dans son corps, par contre elle n’était pas du type colérique et les explosions de colère lui était plutôt étrangère. En fait, une apparence calme pouvait signifier qu’elle bouillait intérieurement, concentrée à se contenir et filtrer les pensées qui tourbillonnait dans son esprit pour en sélectionner les plus intelligente. Présentement, la jeune femme ne bouillait pas, mais disons qu’elle mijotait : elle détestait au plus haut point se faire prendre pour une gamine et se faire regarder de haut. Elle n’était pas une deux de piques et le grand châtain hautain ne lui apprenait rien en lui remettant dans la gueule que le monde du Quidditch était terrible. No shit. Se rappelait qu’il s’agissait d’une discussion d’affaires entre deux partenaires qui se connaissaient bien mal, l’aiglonne fit preuve de maturité et tourna sa langue dans sa bouche à multiple reprises en se contentant  d’accueillir son conseil de vieux sage de son sourire le plus pincé et le moins sincère. Elle ne comprenait rien à cet homme qui s’amusait à gonfler ses clauses juridiques et qui drôlement mettait une pointe d’humour dans son ton? Wilda cligna des yeux, c’était probablement un malentendu, un bien étrange malentendu. Ils avaient un contrat à régler, autant se concentrer là-dessus que de tenter de fraterniser.

Un frisson la parcouru violement alors que le vent siffla pour lui rappeler que se promener dehors en février simplement vêtue d’une longue robe n’était pas ce qu’il y avait de plus agréable et le monologue qu’elle avait livré lui avait fait oublier de ramasser sa cape. Aucun problème, en tant que sorcière graduée elle plongea la main dans sa poche de sa robe de soirée – oui oui, Mme Guipure s’était pliée à ses caprices et lui avait cousu cette merveille pratique, qu’elle avait ensuite ensorcelé pour y fourrer un tas de choses. La sorcière en ressortie un bocal, puis sa baguette et murmura une formule qui planta une flamme dans ce dit bocal. Aussitôt, une délicieuse chaleur étreint son corps. Son acte survivaliste ne lui avait rien fait perdre des paroles de son cocontractant qu’elle prit un moment pour assimiler. Un de ses sourcils s’arqua bien malgré elle comprenant qu’il consentait à présent à un contrat court dont les termes à renégocier fréquemment leurs donnaient à tout deux un pouvoir certains sur leur futur, tout comme un caractère bien incertain. Néanmoins, cela convenait beaucoup mieux à la recrue qui n’était pas à une place dans sa carrière où elle pouvait se permettre de lier ses balais ad vitam eternam. Au bout d’un moment à l’observer, interdite, Wilda conclu qu’elle s’était peut-être laissée emportée par cet homme d’affaires qui manquait visiblement de tact, à son humble avis. « Ça me convient tout à fait M. Spudmore. J’apprécie que vous le prévoyiez légalement bien qu’Ellerby et Spudmore Cie est habituellement rafiné et de bon goût dans sa stratégie marketing. » ‘Habituellement’ était le mot clef de son affirmation, puisque le monde du sport magiques se rappellera encore longtemps Baltazard Wacko et de sa manière complètement déplacée de glisser sa main le long du manche de son balai, qu’il avait chevauché torse nu pour la préparation d’un calendrier dont les profits allaient être redonnés aux Sorcières & Encriers que l’ancien gardien des Chaudrons avait confondus avec les Sorcières & Plumettes, un magazine érotique. Sorcières & Encriers était une organisation caritative qui dispensait des classes aux enfants magiques de moins de 11 ans dont les familles n’étaient pas en mesure d’assurer l’éducation préscolaire. En ce moment, Wilda espéra que Randolf n’était pas légilimens, car une petite fée lui soufflait à l’oreille que cet épisode passé ne s’inscrivait pas dans son type d’humour.

Lorsqu’il lui mentionna qu’une clause en cas de blessures serait inclue à leur entente, l’Harpie ne pu qu’acquiescer, plus que d’accord avec le fait qu’un joueur qui ne pouvait voler ne pouvait mériter représenter telle marque ni en tirer profits. « Jamais je n’oserais représenter votre marque si je ne peux plus jouer. Je propose donc une clause type à l’effet que si je subie une blessure qui m’écarte du terrain pour plus d’un mois, toute rémunération tombe et si l’équipe de médicomages est incapable de prévoir un retour à l’intérieur de trois mois, le contrat sera résilié pour l’avenir. Évidemment, si l’intérêt demeure de part et autre, nous serons libres d’en renégocier un nouveau advenant que je puisse remonter sur vos balais professionnellement. » Wilda avait cette chance de venir d’une famille fortunée, bien que travaillante. Malgré le conflit qui l’éloignait de sa mère, la brunette savait qu’ils ne manquaient pas d’argent et qu’elle trouverait toujours logis quelque part de confortable. D’ailleurs, si elle bossait suffisamment fort, elle arriverait peut-être à voler une place au sein de l’équipe principale dès le mois de septembre prochain et disons que les salaires étaient substantiels bien que plus bas que ses homologues masculins, évidemment. « Je crois que nous avons une entente M. Spudmore. Je suggère que vous m’en faites parvenir une version finale et je vous la retournerais signée sans délai après en avoir fait une dernière lecture » conclu-t-elle en lui tendant la main, impatiente d’en finir avec cette première négociation. Wilda espéra que leur relation d’affaires sera agréable et qu’ils arriveraient à se familiariser un à l’autre et peut-être même tisser une relation de bonne compagnie. À ce moment précis, la sorcière ignorait qu’ils auraient probablement très bien pu s’entendre, tout deux intellectuellement allumés, n’aurait été du fait qu’il allait un jour la surprendre en pleine séance d’acrobaties – pas du genre pour lesquels elle avait signé – avec le frère cadet de son cocontractant, quelque part dans un racoin de l’usine familiale.
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MessageSujet: Re: L'audace de Serdaigle | CLOS L'audace de Serdaigle | CLOS 129196351Sam 30 Mai 2020 - 22:58

Randolf n'était pas dans la tête de Wilda, c'était peut-être mieux, d'ailleurs. Qu'il était dur de déchiffrer le cheminement de pensées dans deux billes noires, rendues encore plus sombres par la soirée. L'Allemand se trouvait quelque peu décontenancé par ce qu'il voyait apparaître, çà et là, sur les traits de la joueuse de Quidditch. Lui, il avait l'habitude des bureaux bien éclairés, où il régnait en maître. Négocier dans le parc de Poudlard...C'était atypique. Mais l'ancienne serdaigle semblait l'être de la même façon. Sa manière qu'elle avait de défendre son steak était admirable pour une jeune femme sortie tout juste l'adolescence. Peut-être même avait-elle encore un pied de l'autre côté de la barrière. Cela ne le regardait pas, ce qu'elle avait en tête. Si elle était mature, ou non. Un contrat liait les parties, et il en était pleinement conscient. Peut-être était-elle sérieuse maintenant, mais rien ne lui disait qu'elle n'allait pas changer d'avis d'ici quelques mois, faire un caprice. Non, Randolf ne la connaissait pas. Et parce qu'il ne la connaissait pas, il ne voulait pas faire cela n'importe comment. Il lui tenait à coeur de régler les choses comme l'adulte qu'il était et elle semblait désireuse de faire de même. Cette franche détermination lui rappela quelque peu son propre caractère. Silencieux, car il était davantage un taiseux que quelqu'un qui parlait beaucoup, il l'écouta répondre.

Il fut passablement soulagé de voir qu'elle obtempérait posément. Il avait craint que sa boutade ne soit mal-entendue, ou mal-reçue. Et braquer un homme tel que lui dans une négociation, ce n'était jamais l'idée du siècle. Non, Randolf avait de l'humour, il le faisait sentir. Il préférait largement les relations où les deux parties s'entendaient bien, et souriaient correctement. Les tensions, il n'appréciait pas franchement cela, quand bien même il avait une fâcheuse tendance, empruntée de son père, de les raviver. Notamment avec Anselmus. « Raffiné et de bons goûts... » répéta-t-il, pensif - il avait en tête une affiche publicitaire qu'on lui avait proposé trois mois plus tôt et qui avait manqué de le faire tomber de son siège, il avait dû renvoyer, en colère, son employé au travail dans son propre bureau - « c'est en tout cas ce que nous essayons de faire. J'essaie de tout valider en amont. Mais si je suis très occupé, certaines choses peuvent m'échapper. Vous laisser maître de votre image, c'est aussi assurer une double-sécurité ». Randolf avait bien appris sa leçon.

Wilda lui proposa une bien bonne affaire concernant la clause en cas de blessure et l'Allemand ne trouva rien à redire et se contenta d'hocher posément la tête. La jeune femme avait le mérite de vouloir être honnête et si une partie de lui était persuadée que cela lui sera un jour préjudiciable, il n'en formula aucun mot. Il n'était pas son père, et elle gérait ses affaires. Randolf avait le cynisme de se dire qu'à être trop honnête on y perd, quand bien même il était réputé pour être lui-même quelqu'un de droit. Enfin, en tout cas, dans sa vie personnelle. Sa future partenaire commerciale lui tendit la main et il la serra fermement de la même façon qu'elle - bien qu'il prit soin de ne pas lui briser les doigts. Ce serait bête de la blesser avant qu'elle n'ait signé. « Je vous ferai parvenir cela dans les plus brefs délais » - entendez par-là que Wilda aura son contrat dans sa boîte aux lettres dès le lendemain matin - « je vous souhaite une agréable soirée, et un très bon retour chez vous, Miss Griffiths ».


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