ϟ la fiche de recensement

NOM - Johansson, né Skovgaard PRENOMS - Natanaël, Andreas DATE DE NAISSANCE - 30 juin 1941 AGE - 36 ans VILLE D'ORIGINE - Copenhague SANG - pur ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Serdaigle pendant 3 ans, puis à Durmstrang ORIENTATION - côté du bien

Au premier abord, vous direz sans doute de Natanael qu'il s'agit de quelqu'un de doux, d'inoffensif. Son air indéchiffrable sera la plupart du temps interprété comme étant blasé, et son attitude passive fait qu'on lui reproche souvent d'être dans la lune. Et c'est assez vrai. Nat est du genre pensif. Silencieux et le regard perdu dans le lointain, il a l'air de voyager en pensée dans des contrées lointaines, et on sera sûrement tenté d'aller agiter une main devant ses yeux pour vérifier qu'il ne dort pas debout. Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles, dira-t-on de lui en rigolant.
Mais essayez donc d'aller lui parler, d'aller comprendre plus en détail qui il est vraiment, et vous découvrirez une personne bien différente. Natanael n'est pas quelqu'un de très social. Pas bavard, indépendant et ostensiblement distant, il ne fera rien pour vous mettre à l'aise, au contraire. Et plus vous essaierez de creuser, plus il se fermera, puis il sera froid. Glacial, même. Nat semblerait presque se moquer de vos tentatives pour creuser sous sa surface. Non, vous ne saurez pas qui il est. Non, vous n'aurez pas droit à entendre des anecdotes de son passé. Ajoutez à cela qu'il est assez lunatique, et vous comprendrez qu'il finira invariablement par vous claquer la porte au nez. Ne le cherchez pas trop, vous vous aventureriez sur une pente glissante - ou en terrain miné, comme vous préférez.
Mais Natanaël a de bonnes raisons de masquer qui il est vraiment. Parmi les gens qui ne s'aiment pas, Nat serait sans doute le roi. Pire, il est même terrifié par ce qu'il considère être sa vraie nature. Car sous ses dehors calmes et indifférents se cache quelqu'un de violent, manipulateur et sans scrupules. Quelqu'un d'intéressé et d'opportuniste, et surtout, d'extrêmement ambitieux, qu'il ne tient absolument pas à libérer. D'aucuns diraient que cette personne n'existe plus, qu'il a radicalement changé et qu'elle a disparu. Mais Natanaël n'y accorde aucun crédit. Pour lui, son côté sombre est toujours endormi, et n'attend qu'une occasion pour refaire surface. Qu'on l'énerve trop ou, au contraire, qu'on le mette trop en confiance, et tous ses mauvais côtés reviendront au galop, trop heureux de venir tout gâcher.
Alors Natanaël reste distant, essaye de ne donner à personne l'occasion de réveiller ses vieux démons. Il n'est pas infaillible bien sûr. Parfois, il se surprend à mentir par pur intérêt, sans même ressentir la moindre culpabilité, le moindre malaise. Mais la plupart du temps, il sera juste froid. Indéchiffrable. Et intérieurement terrifié à l'idée qu'on découvre sa vraie nature. Ce qui est triste dans cette histoire, c'est qu'en cachant qui il est, Nat masque aussi certains côtés plus positifs de sa personnalité. Son romantisme par exemple - pour lui, l'amour, c'est avec un grand A. Son esprit d'initiative. Son sens aigu des responsabilités. Tout cela, soigneusement enfermé aux côtés de son ambition et de sa violence, accessible uniquement aux personnes qui sauraient, par un quelconque tour de force, passer au travers de la glaciale barrière qu'il oppose au monde.

VOTRE PATRONUS - une petite roussette (le requin)
VOTRE EPOUVANTARD - lui-même, mais plus jeune. Pour le faire disparaître, il le dissout en un nuage de fumée.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – citron glacé
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – oubliettes
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – celle qui pourra le soigner
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – fleury & botts, même si leurs collections concernant l'astronomie gagneraient à être enrichies
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Natanaël n'est pas du genre à admirer de parfaits inconnus - ou qui ce soit, à vrai dire
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – son chat Jotünn, un norvégien qui n'a de magique que sa capacité à lui coller aux bask' en toutes circonstances
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – une odeur de goudron après la pluie, avec une petite touche de fumée et une vague senteur métallique.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Natanaël est malade, gravement, mais vit dans une espèce de semi-déni qui le conduit à faire des malaises assez régulièrement.

MACHIAVEL: Bienv'nue au Ministère, allez, bouge, avance toi un peu. Voilà. File moi ta baguette que je l'enregistre. J'suis sûr qu'tu fais un métier... Incroyable. Allez raconte moi un peu ta vie.
Natanaël jauge le sorcier des yeux. A peine revenu dans le monde magique, voilà qu'il tombe déjà sur un irrépressible curieux. Les scandinaves ont au moins cette qualité de ne pas mettre le nez en dehors de leurs affaires. Mais après tout, que risque-t-il ? Le frisson de l'adrénaline, qui le chatouille déjà depuis qu'il a mis les pieds dans le hall du Ministère, lui souffle qu'il n'a rien à craindre. Non sans une petite réticence, il cède sa baguette.
- Je reviens juste de plusieurs années au sein de la société moldue. Parmi eux, j'ai étudié l'astronomie, effectué une thèse, des recherches ... Rien de tout cela ne vous parlera. Les Moldus ont pourtant des connaissances fascinantes, sur lesquelles les sorciers ne se penchent pas assez - un grand tort, si vous voulez mon avis, ajoute-t-il, d'un ton toujours égal, presque indifférent. Rien dans son attitude n'indique que les concepts qu'il évoque le passionnent. Je corrigerai peut-être cette erreur, à mon échelle. Je me destine à l'enseignement - au sein de l'école supérieure de magie, ça va de soi.
Les concepts qu'il comptait enseigner dépassait largement les capacités des élèves de Poudlard. Il ne comptait pas se limiter à expliquer à des générations d'enfants à demi endormis comment reconnaître la Grande Ourse.

MACHIAVEL: HAHA ! T'sais c'qu'on dit des baguettes ? Elles sont à l'image de leur sorcier, eh ouais, j'invente rien, c'est sorti de la bouche du vieux Ollivander lui-même ! Alors, ta vie amoureuse ? Ça a l'air d'être un sacré désert...  
Décidément trop curieux. Un air de désapprobation traverse le visage de Natanaël, avant qu'il ne reprenne son habituelle expression neutre.
- Je n'ai personne actuellement. Mais la vie ne se limite pas à nos pérégrinations amoureuses, n'est-ce pas, M. Gondole ? souffle-t-il, son regard cette fois glacial venant se fixer dans les yeux de l'employé, l'espace de quelques secondes.

MACHIAVEL: Ah bah, l'récit de ta vie amoureuse a l'air d'être aussi court que ta baguet- hum hum... C'est presque fini, arrête de râler. Alors à Poudlard, t'étais où ? T'as une bonne tête de Poufsouffle. Enfin j'juge pas moi tu sais.  
Il a peu de souvenirs de Poudlard. Il n'y est après tout resté que trois ans, et n'a pas gardé du château d'impérissables images, autres que le bleu des armoiries de sa maison.
- J'étais à Serdaigle, puisque vous le demandez. Mais je ne suis pas anglais. Mon père travaillait à la Coopération magique internationale, pour le Danemark. Il pensait que Poudlard serait une meilleure école. Finalement, ce ne devait pas être le cas. J'ai terminé mes études à Durmstrang, plus proche de chez moi.
Bien qu'assez effacé de nature, Natanael avait réussi à s'entourer de quelques camarades avec lesquels il partageait une certaine complicité à défaut d'éprouver à leur égard une véritable affection. Déjà à l'époque, il ne savait pas trop s'il appréciait réellement leur compagnie ou s'ils lui étaient juste utiles, que ce soit pour les travaux de groupe ou pour s'intégrer au sein des autres élèves.

MACHIAVEL: Par les chaudrons de Merlin ! T'dois avoir de sacrées ambitions, non ? Raconte un peu, t'veux faire quoi de plus ? Moi, quand j'étais gosse, j'rêvais d'être joueur de Quidditch, j'ai l'physique mais pas l'mental, ça crève les yeux d'Oedipe, non ?
Des ambitions ... Ça, il en a eu des ambitions. Après avoir accepté pendant un an un travail dégotté par son père, il en avait claqué la porte, lassé de la hiérarchie, du manque d'initiatives. Il avait tenté sa propre affaire, sans grand succès. Pas à cause d'un manque d'idées ou de moyens, non. Mais parce qu'il avait pris l'habitude de fréquenter les mauvaises personnes. Celles qui vous font essayer de nouveaux alcools, vous montrent les poudres exceptionnelles que fabriquent les Moldus.
- Mes ambitions n'ont jamais rien donné de bon. Je préfère me contenter de peu, ment-il sans ciller.
Car de ce monde trouble qu'il avait pris l'habitude de fréquenter lui était venue une idée. Les Moldus sont si faciles à duper avec un peu de magie. Ajoutons à ça une bonne maîtrise des potions, et il devient facile de se faire un business dans le milieu des drogues. Un business qui fonctionna et fructifia plusieurs années, avant que les autorités scandinaves ne comprennent ce qui se tramait. Elles finirent par le trouver et, acculé, il simula sa mort dans une embuscade. Est-ce que les Aurors y crurent ? On le saura jamais. Il avait donc pris la fuite. Le Royaume Uni était la destination idéale. Plus question là-bas de se lancer dans un nouveau business : il s'était fondu dans la société Moldue pour se faire oublier.

MACHIAVEL: Alalalala... Regarde c'vieux Minchum qui passe. Y s'prend pas pour n'importe qui... Enfin... Magie blanche, magie noire, de toi à moi, de moi à toi, tu préfères quoi ?
Voilà une question qu'il n'est pas prudent de poser, en ces temps troublés. Les circonstances qui ont ramené Natanaël dans le monde sorcier sont purement égoïstes - disons que l'incompétence des médecins moldus a fini par l'agacer. Ce n'est qu'une fois revenu qu'il a découvert la guerre qui se prépare. Et qui le laisse encore assez perplexe.
- Mon temps parmi les Moldus devrait répondre à cette question.
Son temps passé à les duper a assez duré. Peut-être est-il temps de se ranger du bon côté, pour une fois. De mettre derrière lui son sombre passé.

MACHIAVEL: Allez, ouste, c'est bon, elle est enregistré ta baguette. Au plaisir de n'plus t'revoir !
Les doigts du sorcier se referment sur la baguette. Son poignet tourne légèrement. Ses lèvres s'entrouvrent, un souffle en sort, à peine perceptible. Etait-ce des mots ? L'employé du Ministère n'a pas l'occasion de se poser la question. Il cligne des yeux, et l'homme qu'il vient d'enregistrer a disparu. Tout comme ses souvenirs de leur discussion. Seuls témoins de son passage, quelques mots sont gribouillés sur le registre devant lui. Mais déjà un nouveau sorcier se présente. Pas le temps de remarquer cette étrangeté. Le boulot c'est le boulot, comme on dit.
Dans une rue bondée de Londres, un homme dépassant d'une bonne tête le reste des anglais interrompt sa marche pour s'appuyer à un mur et prendre quelques lentes respirations. Déballer son sac n'a pas été aussi agréable qu'il l'imaginait. Juste une plongée de plus dans un trouble passé qui n'existe plus depuis longtemps. Et pourtant, tout a été si ... si facile : cacher les détails gênants, mentir, oublietter cet idiot d'employé ... Il essaye de chasser de son esprit les petites voix qui lui soufflent qu'il n'est pas fait pour un métier d'enseignant. Qu'il s'ennuiera dans la vie confinée d'un professeur. Qu'il y a mille autres manières de gagner sa vie dans le monde des sorciers - des manières plus confortables, plus gratifiantes ... Et bien moins légales. Il rouvre les yeux et son regard a perdu sa détermination, son agressivité, pour redevenir le lac limpide qu'il est en temps normal. Prof d'astronomie, hein ? Ce sera parfait.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? Il paraît qu'un certain Galaapin a eu le droit à son DC Où avez vous connu le forum ?  en stalkant beaucoup Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : réponse + code du jour où nous sommes (bien caché dans le règlement !!)

Vous avez la possibilité de réserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Sujet DESCRIPTION :
— A la une de la gazette ce matin : « Les rumeurs enflent : un Mage Noir recruteraient des Sorciers dans l'optique de former une armée. Info ou Intox ? » Décrivez votre réaction au cours d'un RP.

Un hibou tapota à la vitre de la chambre que Natanaël louait au Chaudron Baveur. Plongé dans un passionnant livre sur les potions, il faillit ne pas le remarquer. Jotünn émit un miaulement se rapprochant plus d'un cliquetis que d'un véritable bruit félin, et son maître daigna alors lever les yeux.
- Oh. Il attrapa le chat d'une main, ouvrit la fenêtre de l'autre. Désolé mon grand, cet oiseau-là ne se mange pas.
Le hibou hérissa ses plumes en entendant ces quelques mots, mais tendit tout de même sa patte, à laquelle était ficelé un exemplaire de la Gazette. Avec une seule main de libre, Natanaël peina un peu à récupérer le journal. Il saisit ensuite quelques pièces de cuivre qui traînaient sur sa table de chevet pour payer son dû, avant de refermer la fenêtre derrière le hibou. Jotünn retrouva le sol, tandis qu'il vérifiait d'un œil qu'il ne s'était pas trompé dans son règlement. Repasser des livres aux gallions et mornilles avait toutefois été plus simple qu'il ne l'aurait imaginé.
Cela ne faisait qu'une semaine qu'il était officiellement revenu parmi les sorciers. Outre le petit incident lors de l'enregistrement de sa baguette, tout se passait parfaitement bien. Pour l'instant. Il n'avait pas tardé à s'abonner à la Gazette - beaucoup de choses s'étaient passées depuis sa fuite vers l'Angleterre. L'espace de quelques secondes, son esprit s'envola vers sa famille, au Danemark. Comment allaient-ils, étaient-ils encore ... Non. Natanaël Skovgaard était mort, depuis bien longtemps. Pour chasser ces pensées malvenues, il attrapa le journal, parcourut la page de garde.
Une photo en occupait une bonne moitié. On y voyait un crâne de fumée, par la bouche duquel sortait un serpent, s'élevant dans le ciel. Inconsciemment, Natanaël porta sa main à son épaule. Là, sous ses vêtements, se cachait un dessin assez similaire. Un tatouage représentant un crâne et plusieurs runes entrelacées, qui datait de jours bien plus sombres. Un frisson parcourut l'échine du sorcier. Les ennuis semblaient décidés à le trouver, où qu'il soit. D'un geste, il envoya le journal dans la corbeille à papiers. Les mauvaises nouvelles seraient pour plus tard.

Rebienvenue avec ce nouveau perso trop bien