ϟ la répartition

NOM - Croupton. Un nom qui dans la communauté des sorciers, qu’il soit admiré ou critiqué, ne laisse pas indifférent. Un nom qui figure sur le célèbre registre de Teignous Nott. Un nom qui est admiré d’une certaine partie de la communauté qui soutient mon géniteur dans son ambition de devenir premier ministre. Un nom qui est détesté par ceux  qui défendent la théorie de la pureté du sang et voient celui qui prétend être mon père et par extension ma famille comme une famille de traitre à son sang. Un nom que je déteste autant que j’ai pu l’aimer par le passé. PRENOMS –   Il faut croire que même chez les traitres à leur sang, les traditions ont la vie dure et même chez les Croupton, un enfant ne peut exister par lui même et mériter son propre prénom. Son prénom doit forcément rendre hommage à ses ancêtres.  C’est ainsi que l’on m’a baptisé Bartemius comme mon  soi-disant « père », Adam comme mon grand-père maternel et Charlus comme mon  parrain et oncle maternel.  Bartemius, ce prénom je le déteste comme je le déteste lui. Cruelle ironie que la seule chose que lui et moi partagions soit ce prénom. J’ai beau apprécié mon grand-père paternel, Adam, ce prénom n’était-il pas tout aussi risible en ce qu’il semble m’enfermer dans un destin tragique ? Est-ce à cause de lui que je me laisserai tenter pas les Serpents qui veulent m’écarter du droit chemin ? Est-ce à cause de lui que je commettrai le pêché suprême ?  Charlus, un prénom qui à l’image de celle du Baron de Charlus personnage de roman moldu, illustre bien mon côté imbu de ma personne, monstrueusement orgueilleux et capable de faire montre d’une grande brutalité envers ceux qui ne m’aiment pas.   Je préfère qu’on m’appelle Junior. DATE DE NAISSANCE - 11 mai 1962 AGE - 15 ans VILLE D'ORIGINE - Londres CLASSE - Cinquième année. Je suis tous les cours optionnels et je compte bien obtenir une BUSE dans chaque matière. Mais je sais bien que les ambitions de mon père sont encore plus haute. Il attend de moi que j’ai 12 BUSES avec mention optimale SANG - Sang pur  mais cela  n'a, aujourd'hui, aucune importance à mes yeux div>

Fils unique de Bartemius et Artemius Croupton, on dit de moi que je ne suis qu’un privilégié, un enfant gâté dont la mère cède à tous les caprices, que je ne manque de rien et que j’ai la chance d’être le fils de celui qui sera le prochain Ministre de la Magie. On dit que j’ai de la chance. Moi, je ne le crois pas,  je suis maudit. J’échangerai volontiers ma place avec n’importe  qui.  Ceux qui disent cela savent-ils ce que c’est que de vivre sans un père ? Un père pour qui vous passer après la carrière ? Savent-ils ce que c’est que de tout faire pour le rendre fier et ne jamais y arriver ? Savent ils ce que c’est que d’être toujours le meilleur sans jamais le satisfaire ? Savent ils ce que c’est que de se sentir comme un moins que rien, une erreur de la nature ?  Je ne manque de rien a part d’un père et c’est déjà beaucoup.  Cette absence me fait mal à un point que vous ne pouvez pas imaginer. J’ai tout fait pour mériter son attention, pour être digne de lui mais rien n’est suffisant.  On dit que le temps qui passe guérit toutes les blessures. Moi je suis convaincu qu’il y a des blessures dont on ne guérit jamais.  Dans tous les cas, une chose est certaine : plus la perte est grande, plus la blessure est profonde, plus le processus de reconstruction est difficile. Avec le temps, la douleur peut s’estomper, mais les cicatrices sont là pour vous rappeler à jamais la souffrance et vous pousser à ne plus jamais vous blesser. Alors pour se reconstruire, on se perd dans les distractions, on agit dans la frustration, on réagit avec agressivité, on cède à la colère et cherche à devenir plus fort et avant que nous le sachions, le temps passe, nous sommes guéris prêts à recommencer.... mais à quel prix ?
On dit que je suis solitaire, on dit que je impulsif, on dit que je suis colérique, on dit que je suis ambitieux. Moi, je dis que je souffre. Que je souffre en silence. Que j’ai perdu tout espoir. Je dis que je suis en processus de cicatrisation. Que j’ai fait le deuil de ce père que j’ai idéalisé. De ce père dont tout le monde me vantait les mérites et à qui je voulais ressembler jusqu’à que je comprenne qu’il n’était qu’une imposture. Un lâche. Quelqu’un qui se donne des apparences de grand homme mais qui n’est même pas capable de prendre soin de sa famille. Tout ce que je fais c’est pour me soigner de lui. Tout ce que je fais n’est que le reflet de ma souffrance. Il est ce qui je suis. Il a fait de moi celui que je suis.  
Plus le temps passe, plus je commence à ressentir les mêmes sentiments pour ma mère. Elle que j’aimais tant. Elle qui était tout pour moi. Je lui en veux. Je lui en veux terriblement de l’aimer lui. Comment peut-elle l’aimer alors qu’il ne nous aime pas ? Je lui en veux de m’imposer la présence de cet homme absent.  Plus le temps passe, plus je me sens vide. Plus j’ai l’impression de ne pas exister pleinement. Je ne suis plus moi, je ne suis plus que l’ombre de moi même.

VOTRE PATRONUS – Je viens de découvrir, lors du cours du professeur Martens que mon patronus prend la forme d’un corbeau.  J’ai tout de suite voulu comprendre pourquoi. Ce que cela signifiait. D’après mes grimoires, le corbeau est associé à des significations symboliques à la fois positives et négatives. Les significations les plus courantes sont la magie de la vie, le mystère de la création, le destin, la transformation personnelle, l’alchimie, l’intelligence, une perspective plus élevée, le courage et l’audace, la flexibilité, l’adaptabilité , le manipulateur et le trompeur. D’autres significations traditionnelles associent le corbeau à des signes de mauvais augure, la mort et la sorcellerie. Le corbeau symbolise aussi le pouvoir de l’intuition prophétique et le la source et la création. Les corbeaux sont souvent associés à la magie et au pouvoir de jouer avec les apparences.
VOTRE EPOUVANTARD – J’ai eu a affronté deux fois un épouventard une fois dans mon cours de défense contre les forces du mal de troisième année.  Il a pris la forme d’un échiquier géant au milieu du quel j’étais placé en quelques secondes, mon adverse m’avait piégé « Echec et Mat » et une autre fois en ouvrant les portes d’une vielle armoire de la maison familiale cet été. Je recevais mes notes de BUSES que des « Trolls ». J’ai compris que ma plus grande peur était l’échec et que mon père en tirait les ficelles.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Noisette
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Le sortilège d’allégresse, connu également sous le nom du charme de réjouissance. Inventé par Félix Labeille, il s’agit d’un enchantement qui permet de ressentir une sensation de bonne humeur durant plusieurs heures. Je l’utilise souvent pour oublier toute la souffrance que me procure le fait de ne jamais être digne d’intérêt aux yeux de celui que je voulais le plus impressionné.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – L’elexir cérébral de barrufio potion destinée à augmenter la concentration et l'agilité mentale et à diminuer le besoin de sommeil.
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – Le cours de sortilèges et enchantements
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Fleury et Bott.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Il y en a beaucoup : Adalbert Larsonette, célèbre théoricien de la magie, Balfour Blane, fondateur de la Commission des sortilèges expérimentaux, La reine Maëva qui a formé des générations de sorciers avant l’ouverture de Poudlard, Nicolas Flamel, le célèbre alchimiste inventeur de la Pierre Philosophale et aussi
Albus Dumbledore. Le directeur de Poudlard a fait de véritables grandes choses comme découvrir les propriétés du sang de dragon ou arrêter Grindelwald, il mérite bien mieux que mon père le poste de Ministre. Le fait que mon père ne l’apprécie pas tant (parce qu’il se sent faible à côté de lui) suscite chez moi encore plus d’admiration.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – L’Occamy
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Je ne l’ai encore jamais sentie

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – On est encore loin du mangemort sanguinaire mais le temps fera son œuvre sur un enfant déchiré, délaissé.    
Et perso je le vois plutôt à Serdaigle qu'à Serpentard mais le choixpeau fera son choix

Explications : Tu te trouves dans le Poudlard Express, en route vers ta Première Année. Soudain, une élève un peu plus âgée entre dans ton wagon et commence à te poser des questions.

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

Mon entrée à Poudlard était l’un des évènements les plus importants de ma vie et une fois de plus mon père n’était pas au rendez-vous. Il avait promis qu’il serait là. Puis, il avait fini par envoyer un hiboux pour s’excuser en disant qu’une réunion très importante allait se tenir et qu’il ne pouvait pas la louper sous peine de nuire à sa carrière. Sa précieuse carrière, il n’y avait que ça qui comptait. Etait-ce plus important quand l’entrée dans la meilleure école de sorcellerie de votre fils ? Seul avec ma mère sur le quai, nourrissant l’espoir secret que mon père finisse par transplanner, devant moi. Je regardais avec jalousie tous ces autres enfants dont les parents étaient tous les deux là. Une fois dans le train, j’avais cherché, un wagon calme.  Je voulais être seul. Loin de tous ces imbéciles pleurant de laisser leurs parents ou s’extasiant pour un rien. Tout au fond du train, j’avais trouvé un wagon que personne ne semblait avoir atteint. J’avais trouvé la paix. Cela faisait déjà plusieurs heures que le train roulait et que j’étais seul dans mes pensées quand cette Penny truc-muche est venue s’installer à côté de moi.  Je ne pris pas la peine de lui répondre lorsqu’elle me demande si elle pouvait s’asseoir. De toute façon, tout comme mon père, elle semblait se moquer de ma réponse puisqu’elle s’était installée. Après un léger silence, je finis par répondre à sa question sur la maison où je souhaite aller.« Ce qui compte n’est pas ce que je veux. Ce qui compte c’est de savoir lequel de ces grands sorciers me veut » dis-je en faisant référence aux critères qui guident le choixpeau comme il l’avait lu dans l’histoire de la maison.  « De toutes les façons, qu’importe dans quelle maison je finirai cela sera strictement sans intérêt pour mon père »  ajoutais-je avec amertume

« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »

Rien de tel que de me parler de mes parents et surtout de mon père pour m’énerver. «Si tu connais mon nom, je ne doute pas que tu connaisses celui de mon père, si on peut appeler ça un père, on a le même et être connu de notre communauté pour être le prochain ministre de la magie est tout ce qui l’intéresse. » dis-je sans prendre le soin de la regarder. Mon regard était rivé sur la fenêtre et les paysages changeant qui s’offraient à perte de vue et me permettait pour une fois de m’évader.  Si elle lisait la gazette du sorcier, elle savait forcément qui était son père. « Ma mère est psychomage à Sainte Mangouste ». Ma voix était sèche. Mon regard n’était pas porté sur elle mais toujours sur la fenêtre et pourtant je pouvais sentir sa présence.  Visiblement, elle n’avait pas l’attention de partir. Mais moi, je n’avais aucune envie qu’elle reste avec moi.  Ne voyait-elle pas que j’avais envie d’être seul ? «  et je crois que tu ferais bien de la consulter, tu dois avoir de sérieux problèmes pour coller comme ça des personnes qui ne veulent pas parler avec toi. »

« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »

Des projets j’en avais plein. Je rêvais de devenir joueur de quidditch professionnel ou de travailler au comité des sortilèges experimentaux. Enseigner à Poudlard me semblait également intéressant. Mon père ne jure que par le ministère et aspire à ce que comme lui je gravisse les échelons du ministère. Dans ce ministère les seuls métiers qui me semblent intéressants sont tireur d’élite ou auror.  Mais de toute façon aurais-je vraiment le choix.
«  L’avenir nous le dira. Mais, visiblement tu n’as pas l’air doué en divination toi. »

« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »
Avec cette question, la jeune fille gagna mon attention. Trois vœux. Je n’avais aucun doute à ce sujet.  « Je voudrais que mon père soit là pour m’accompagner au train le jour de la rentrée. Je voudrais que mon père soit là quand j’ai besoin de lui. Je voudrais que notre prénom et notre nom ne soit pas la seule chose qu’on ait en commun ». Sans m’en rendre compte, je m’étais mis à parler de plus en plus fort. Je m’étais laissé emporté par la colère qui se lisait sur mon visage. De peur, la jeune fille s’était écartée de plusieurs mètres. «  Et maintenant, si tu veux bien dégager, j’ai d’autres sombrals à fouetter retorquais-je en pointant ma baguette droit sur elle prêt à lui jeter un flipendo.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Morfin Carrow, Ares Zabini et Regulus Black. Tous sont passés par la case serpentard Où avez vous connu le forum ?  Demandez à Morfin Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Oui Serpencendre (samedi jour où j'ai posté la fiche)

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
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Sujet DESCRIPTION :  
— La première manifestation de tes pouvoirs magiques et la réception de ta lettre d'admission

1er juillet 1974

Cela faisait depuis mon 11ème anniversaire que chaque jour, j’espérais voir arriver le hiboux qui m’apporterait la fameuse lettre m’informant de mon inscription à Poudlard. Des mois étaient déjà passés et je n’avais toujours rien reçu. Plus la date de la rentrée approchait, plus le stress s’emparait de moi. Et si je ne recevais pas la lettre.  Chaque fois que j’en parlais, mon père semblait s’en moquer. Il me disait qu’il avait des choses plus importantes à se soucier qu’une lettre d’admission dans une école. Quand à ma mère elle voulait se montrer rassurante. Elle me disait de ne pas s’inquiéter. Qu’il y avait encore le temps. Que cela viendrait.  En ce premier jour du mois de juillet, dès le réveil, je compris qu’elle avait raison. Une lettre était posée sur mon lit, juste à côté de moi, avec le seau de l’école de sorcellerie.  Je me précipitais dans l’escalier en hurlant «  Maman, Mamaaaan, MAAAMAAAN,  M A M A AAAAAAAA NNNNNN » repétais-je de plus en fort avec autant d’excitation qu’un lutin de cornouialles. «  La maîtresse n’est pas là, Maître Junior, elle est au travail. Il n’y a que nous » m’informa l’elfe de maison.  Elle était donc la seule avec qui je pourrais partager ma joie, car si ma mère n’était pas présente, de toute évidence, mon père non plus. Il était strictement inutile de poser la question. «  Ca y est Winkie, ça y est, j’ai reçu ma lettre ! Viens voir-ça !» dis-je en déchirant l’enveloppe en même temps que l’elfe, d’un claquement de doigt, vint prendre position à mes côtés.  Les yeux émerveillés je lisais et relisais la lettre

Citation :

COLLÈGE DE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Directeur : Albus Dumbledore
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin
Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers

Cher Mr Croupton,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher Mr Croupton, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall
Directrice-adjointe

Cela faisait des années que j’observais avec fascination mes parents pratiquer la magie. J’observais chaque mouvement de baguette, l’intonation de chaque formule. Le soir seul dans ma chambre, je répétais les formules et dessinais le mouvement de la baguette en attendant d’avoir ma propre de baguette et de tester à mon tour ces sortilèges.  Je passais des heures seuls dans la bibliothèque familiale à lire et relire des montagnes de livres.  Des livres de sortilèges, des livres sur les forces du mal, des livres de métamorphoses, d’alchimie, d’histoire de la magie. Je passais des heures à étudier la magie, sans pouvoir la pratiquer et maintenant j’allais enfin pouvoir la pratiquer. J’allais enfin aller à Poudlard. J’allais enfin pouvoir apprendre dans la meilleure école de sorcellerie. Ecole dont je connaissais tous les secrets depuis que j’avais reçu comme cadeau « l’histoire de Poudlard » après avoir à 8 découvert mes pouvoirs et fait léviter le tapis du salon en demandant si c’était le tapis volant de grand-père Caspar dont on habitait dans la maison.  J’allais aller dans ce lieu de tous mes rêves. Celui qui me fascine. Tout dans ce château me fascinait. Son architecture, ses escaliers qui bougent tout seuls. Ses portraits qui parlent. Son plafond avec son ciel étoilé et ses bougies volantes. J’avais hâte d’y mettre les pieds et d’être loin de mon père. Si loin que je ne remarquerai pas son absence. J’avais envie de sentir la magie de ce lieu, de m’en imprégner pour faire grandir la mienne. J’allais apprendre sous la supervision du plus grand sorcier de tous les temps. Celui  qui avait découvert les 12 propriétés du sang de dragon, celui qui avait vaincu le plus grand mage noir de l’histoire et celui qui mettrai un terme aux ambitions de mon père en devenant le prochain ministre de la magie. Celui qui me rendra enfin ce père que je n’ai jamais eu. Ce père que je rendrai fier en devenant le meilleur élève de l’école.  Jamais je n’avais senti pareille sensation de bonheur. Aucune potion d’allégresse ne pourrait jamais reproduire cet instant. L’instant le plus heureux de ma vie. A ce moment, je ne me doutais pas que ce serait le souvenir qui me permettrait de produire, cinq ans plus tard, un patronus corporel. Un souvenir duquel, comme d’habitude mon père était absent et pour une fois, même ma mère  mais à elle, je ne lui en voulais pas.   Je n’avais plus qu’une hâte, me rendre sur le chemin de traverse pour acheter toutes mes fourniture et surtout ma baguette.  Lorsqu’elle rentra le soir, ma mère me promis que nous irions ce mercredi.  Soit après-demain. Le 3 juillet.


********************

3 juillet 1974

Comme promis par ma mère, le troisième jour du mois de juillet fut consacré à l’achat des fournitures pour ma rentrée. La liste des fournitures à la main, nous nous y rendîmes  tous les trois par la poudre de cheminette en atterrissant directement chez Fleury et Bott pour acheter tous mes manuels. Pour une fois, même mon père avait pris la peine de m’accompagner. C’était dire si cet événement était important.  Sa présence me rendait plus qu’heureux. Je ne me doutais pas à quel point ma mère avait du le supplier et même le menacer de divorcer pour qu’il soit présent avec nous à ce moment. Je ne me doutais pas non plus que finalement, dans quelques minutes j’aurais peut être préféré qu’il ne soit pas là car il allait, comme toujours, tout gâcher.  Le Livre des sorts et enchantements (niveau 1), de Miranda Fauconnette ; Histoire de la magie, de Bathilda Tourdesac ; Magie théorique, de Adalbert Lasornette ; Manuel de métamorphose à l'usage des débutants, de Emeric G. Changé ; Mille herbes et champignons magiques, de Phyllida Augirolle ; Potions magiques, de Arsenius Beaulitron ; Vie et habitat des animaux fantastiques, de Norbert Dragonneau  et enfin Forces obscures : comment s'en protéger, de Quentin Jentremble. Le compte était bon. Nous avions acheté tous les manuels requis et je n’avais aucun doute que je les aurais déjà tous terminés avant la rentrée.  «  Bien, il va te falloir également un uniforme, un chapeau, des gants en cuirs de dragon, un chaudron ... »   commença ma mère en lisant la liste des fournitures à voix haute alors que mon père n’avait de cesse de fixer sa montre.  « Une baguette, il me faudra une baguette ! Commençons par Ollivanders» déclarais-je avec enthousiasme en tirant sur la robe de ma mère. « J’ai tellement hâte de jeter des sortilèges, d’ailleurs, j’en connais dé...». Je n’eu pas le temps de terminer ma phrase que mon père rappela que pour une fois il était présent en m’interrompant. « Bartemius , dois-je te rappeler que depuis 1875, l’usage de la magie fait l’objet de restriction chez les sorciers de premiers cycles. Ils ne peuvent pas utiliser la magie en dehors de Poudlard. " Son regard était tout aussi sévère que sa voix.  Seul le regard que lui jeta à son tour ma mère sembla le motiver à nous diriger vers Ollivander   « On va acheter ta baguette, mais il n’est pas question que tu jettes le moindre sort avant ton arrivée à Poudlard ! Tu es le fils de l’adjoint à la cheffe du service des usages abusifs de la magie du département et responsable du bureau du contrôle du respect de la restriction chez les sorciers de premier cycle  du département de la justice magique. Tu dois être irréprochable avec nos lois et règlements. Est-ce que tu m’as bien compris ? » . Comme toujours il était plus préoccupé par sa réputation et le respect des lois que par ce que je voulais.  Devant le regard de ma mère qui m’invita à ne rien dire, je restai totalement muet, me contentant d’hocher la tête. Si c’était pour me sermonner, il n’avait qu’à rester dans son précieux bureau de son précieux ministère.


Quelques minutes plus tard, nous étions dans la boutique de Garrick Ollivander, l’oncle de ma cousine Gardenia.  Il me fixait de la tête au pied avec un regard très inquiétant. Comme s’il avait vu un Sombral. ! « Barty Croupton Junior, approche donc mon Enfant. ». D’un geste très élégant de la baguette, il sortit d’un tiroir, un ruban métrique qui se mit à tournoyer autour de moi avant de prendre plusieurs mesures. Je regardais l’objet volé autour de moi avec fascination « 28.5 centimètres ce sera parfait. Maintenant le bois ! » s’exclama le sorcier. D’après ce que m’avait expliqué Gardenia, le bois était un élément essentiel.  Il marquait le caractère de la baguette et était souvent lié au caractère de son possesseur.  Il n’était pas rare de retrouver un bois courant dans une famille. « Fils de Barty Croupton Senior et d’Artemis Potter » dit-il en souriant respectivement à chacun de mes parents. Petit fils de Caspar Croupton et de Charis Black ainsi que d’Adam Potter et Prudence Slughorn. " Au fur et à mesure que le vendeur avait énoncé mes ancêtres, il avait griffonné sur un bout de papier à côté de chacun le bois de la baguette. A côté du nom de mon père je pouvais lire « Saureau ». A côté de celui de ma mère et de sa mère « Tilleul ».  Le mot « Ebène » était écrit à côté du prénom de Caspar, « Orme » à côté de  celui de Charis et « Charme » à côté de celui d’Adam. « Par où commencer ? » dit-il en ajoutant les cœurs des baguette à côté des prénoms de mes ancêtres puis de disparaître dans l’arrière boutique.  "Essayons celle-là pour commencer : 28.5 cm, bois de Sureau et plume de Phoenix comme votre père. " dit-il en fixant le patriarche.  J’aurais mieux fait de ne jamais me saisir de cette baguette. Alors que je refermais ma main dessus, les étagères se mirent à exploser les unes après les autres."Lâchez cette baguette immédiatement Croupton vous allez faire exploser le magasin. " Cette baguette ne convenait pas.  Un sourire illuminait mon visage contrastant parfaitement avec la moue de déception sur le visage de mon père.  Je ne lui ressemble pas. C’était surement le moment le plus joyeux de la journée. Alors que le vieil home était retourné dans l’arrière boutique, je me sentais attiré vers le comptoir, comme si on m’avait lancé un sortilège d’attraction ou comme si une sirène chantait pour m’attirer dans ses filets.  Sur le comptoir était posé une baguette avec un petit carton accroché :

Citation :

Garrick,
Voici ma dernière création. J’aimerais que tu l’étudies et me dise ce que tu en penses. Bien à toi. Henri.

L’attraction était de plus en plus forte. Sans même m’en rendre compte, j’avais pris la baguette dans ma main. Alors que mes doigts épousaient la baguette, un sentiment puissant envahissait mon corps. La baguette était le prolongement de ma main, un magnifique filament argenté, semblable a un Patronus incorporel ou à une pensée qu’on extirpait jailli de l’extrémité de la baguette. « Par la barbe de Merlin! Cette baguette française est faite pour vous. 28.5 Centimètres. Bois de Saule et cheveux d’or d’une ondine. Le propriétaire d’une baguette de Saule a généralement un sentiment d’insécurité injustifié et un grand potentiel. » Le filament d’argent était de plus en plus grand et je le faisais à présent danser de le ciel, tournoyer. Tellement concentré sur mes gestes, je ne remarquais pas le regard de ma mère qui semblait acquiescé totalement la correspondance du bois de saule avec mon caractère. « Monsieur Fleurimont, y a placé un cheveu d’or d’une ondine. On dit qu’ils permettent de faire des sortilèges d’une élégance remarquable  et je crois que vous venez de le démontrer Monsieur Croupton. »   J’étais un sorcier à haut potentiel qui pouvait faire des sortilèges remarquables. Ce n’était pas moi mais Ollivander qui l’avait dit. J’avais l’impression de flotter sur un nuage. J’aimais déjà cette baguette plus que tout. Mais la joie ne fut que de courte durée. A peine avions nous franchi la porte de la boutique que mon père m’avait confisqué ma baguette. « Je garde ça, jusqu’à ton départ à Poudlard. Il est hors de question que volontairement ou par accident mon fils puisse enfreindre le code de restriction de l’usage de la magie chez les sorciers de premier cycle. » . Ce jour là, il m’avait arraché des mains la chose la plus précieuse. Pour la première fois, l’admiration avait totalement laissé place à la haine. « Je te déteste !» dis-je avant de partir en courant poursuivi par ma mère qui pris le temps de dire quelque chose à mon père que je n’entendis pas avant que celui-ci transplane. Surement pour aller dans son précieux Ministère, de toute les façons, il n y a que cela qui compte pour lui.

Sinistra Lowe a écrit:

Bienvenue en bonne et due forme

Professeur Slughorn a écrit:

Super début de fiche ! Bon courage pour la suite !

Professeur Brûlopot a écrit:

Bienvenue avec ce nouveau personnage.

Bienvenue le gnome Croupton, on va bien s'entendre