A l'attention de Gauwain Robards - Exeter

13 février 1979

Gauwain,

Serais-tu disponible demain en journée pour faire les derniers agencements pour la soirée de Saint-Valentin ?
Je m’y prends peut-être un peu tard, mais j’ai eu la tête ailleurs ces derniers temps. J’espère que tu ne m’en tiendras nullement rigueur.

En espérant te voir demain.
Chez moi.

Tiens-moi au courant.

Je t’embrasse,
Meredith

Fy Haul,

Je n’en mérite pas tant. Mais l’idée d’avoir un petit-déjeuner au lit, me semble assez intéressant. Je t’attends pour dix heures précises.

Justement, je pense que je commence à te connaître, Gauwain Robards. J’estime à ce que tu ne te fasses pas détourner de ta tâche. Et ce, sous aucun prétexte. Aussi attrayant soit-il. Je crois que nous n’en aurons pas pour longtemps, à fignoler tous les petits détails. J’espère que de ton côté, tu as pu t’entretenir avec le joueur de Quidditch. Afin, qu’il puisse assurer sa partie de soirée et nous la nôtre.

Je tiens aussi à m’excuser pour Poe, mon corbeau. Il n’a pas aimé être dérangé à une heure aussi tardive et j’espère qu’il ne t’a pas grignoté l’index, par pur sadisme.

Note pour toi : il a une préférence pour un morceau de viande crue, plutôt qu’un simple biscuit.

Je guette ta venue.

Meredith

COTÉ DU BIEN

Le 15 janvier 1979,

Gauwain,

Je te remercie pour ton message. Les temps sont hélas durs pour tout le monde. Je te souhaite une belle année 1979. Puisses-tu être à l'abri de ce qui guette le monde sorcier.

Cordialement,
Moran Jason Powell.

COTÉ DU BIEN

Gauwain,

Si tu insistes... je les garde.

J'ai moi aussi quelque chose à te transmettre. Ce n'est rien d'extraordinaire. Il s'agit d'un coffret dans lequel tu peux mettre des petits objets en tout genre. Il est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur. Je l'avais commandé en août... bref, il a été fait pour toi.

Cordialement,
Amelia

Gauwain,

Je crois qu’il serait plus judicieux que tu viennes t’installer, vu les affaires que je retrouve un peu partout disséminées dans la maison. Cela fait sourire Cole, avant sa journée de travail. Moi aussi, dans un sens.

Et, je crois aussi que tu as oublié un livre important avant d’aller en cours. J’espère que cela ne t’a pas porté préjudice.
Ne m’attends pas pour dîner, Cole aura sûrement préparé quelque chose. Je mangerais en rentrant.

Je dois voir Monsieur Malone et lui lire son courrier, comme tu le sais.

A ce soir,
Meredith

Gauwain,

C’est parfait.
Quand je rentrerai, il faudra qu’on discute.

Meredith

Fy Haul,

J’ai bien apprécié nos retrouvailles à la cafétéria de l’EMS et dans le local vide du BDE.
Cependant, en rentrant, j’ai trouvé quelque chose qui m’a interpellée. Je ne saurais dire en quoi, mais comme tu sais, mon intuition ne me fait jamais défaut. Juste que je te réquisitionne après ta journée de cours, pour faire quelques emplettes.

Cole va encore se surpasser ce soir.
Il s’essaye à la nourriture indienne, comme il l’a appris à son cours de cuisine moldue de la veille. Du poulet « Tikka Massala », apparemment. J’ai hâte de voir ses prouesses en cuisine, par ailleurs.

Essaye de prendre de la glace à la vanille en rentrant, je pensais qu’il en restait encore mais visiblement, je me suis trompée. Parce qu’on en est friands, depuis quelques temps apparemment.

Je t’attends.

Caru Ti,
Meredith

Fy Haul,

J’avoue, que je ne vois pas le temps passer avec toi. C’en est purement et simplement divin.
Ça me va. Je serais à l’endroit et à l’heure voulus. Ce sera une première, car je n’ai jamais eu l’habitude de me rendre dans ce coin inexploré de la bibliothèque de l’EMS. Mais, je ne vais pas m’en plaindre pour tester de nouvelles expériences.

Si je peux compter sur toi, je m’en réjouis par avance. Je crois qu’il en faut une provision conséquente et ce serait préférable dans un sens certain.

A l’occasion, je te montre.
Sans nul souci.

Ce sera assez rapide, je le pense.
Prends bien soin de toi.

Caru Ti,
Meredith

Robards,

Je t’ai croisé à la Vermentino Art Gallery. Tu sais, je suis le tuteur de Blondie.
En revanche, je suis pas là pour parler d’elle. Mais de toi.

Rendez-vous dans mon bureau au Ministère de la Magie, Lundi à dix heures.
Et j’aime pas les retardataires.

Prévois, une bonne dose de café serré.

N.B.E

Gauwain,

J’ai eu des nouvelles de Mère et ces dernières ne sont pas très réjouissantes, nous concernant.
En effet, selon elle, je ne la vois pas assez souvent et il lui est difficile de voir sa fille unique dans ce genre de relation. C’est pourquoi, je me suis permis de t’écrire ces quelques mots entre deux heures de cours, ce qui m’est plus aisé que de te les dire de vive voix. Pour te rassurer, elle te supporte mais quand tu te retrouves loin de moi.

Ce n’est nullement une lettre de rupture, parce que je te vois paniquer à la lecture de ma prose.
C’est plus une sorte de prévention ou d’avertissement, surtout que l’anniversaire de Mère se profile et que j’ai compris ses désirs. Elle aimerait que nous soyons présents, car elle souhaiterait s’entretenir avec toi. Je n’en sais pas plus. Je ne sais pas de quoi, il pourra en retourner. Mère, comme tu as pu si souvent le constater est imprévisible. Ce qui me fait penser que j’ai une partie de son caractère. Et, qu’il peut parfois, t’être difficile à vivre.

J’ai mis, bien évidemment, Mère au courant pour nos escapades futures en Italie et en Espagne, qui n’eurent pas l’effet escompté. Elle est restée très évasive sur ses réflexions et réactions à ce propos. Cela me chagrine quelque peu. Mais que puis-je y faire ? Mère est ainsi faite. Et, ce n’est pas à l’approche de sa quarante-et-unième année en ce monde, qu’elle va changer. Là aussi, je te préviens en amont : son anniversaire est le 15 Juillet. Et être absents, serait pour elle, un affront.

Je pose ici ma plume, parce que je crois que j’en ai assez dit et que mon temps de pause s’en est trouvé écourté. Pardonne-moi, pour ces quelques lignes qui ont dû te paraître bien distantes ou réservées. Mais, il n’en est rien. Tu me connais, à force.

J’espère que tu ne m’en tiendras nullement rigueur.
J’ai grande hâte de te retrouver.
A chaque seconde, chaque minute, chaque heure qu’une journée en ce monde puisse compter.

Je t’aime,
Meredith

Sujet: Re: A l'attention de Gauwain Robards - Exeter

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