Je souris et sortis la précieuse boîte de mon coffre. Trente crayons de couleurs en de nombreuses teintes. Ce n’était pas très sorcier comme cadeau. Mais c’était le plus magique pour moi qui adore dessiner. Un parchemin était avec le cadeau. Cela faisait cinq fois que je le lisais mais ne m’en lassais jamais.
« Ma petite poussinette,
Tu as bien grandi depuis tes six ans !
Je serai tellement, heureuse de te revoir aux prochaines vacances !
On jouera aux peluches et on se battra gentiment avec des coussins.
Comme avant tu te souviens ?
Ton papa et moi, n’avons pas pu rester dans la maison familiale suite à
ma libération, j’ai été aussi radiée de mon métier de Médicomage. Mais
l’argent de ton papa qu’il économise peu à peu, par petites quantité chaque mois bien avant ta naissance, nous a permis de louer un appartement londonien. Les aurors viennent tous les deux jours à l’appartement pour vérifier ma conduite. C’est agaçant mais je fais profil bas.
En effet, je peux encore soigner le coeur de deux personnes en ce monde, toi et Papa.
Cette fois je reste avec vous Ginger ! Je te le promets. Tu me ramèneras des dessins, si tu dessines encore. J’aurais tellement aimé un dessin de nous trois avant mais avant n’a jamais existé, je comprendrai que cette demande te fasse mal. Je n’ai jamais oublié Ginger, jamais ni toi ni ton papa. Là bas beaucoup de prisonniers ne savent plus penser correctement mais m’accrochant à vous, à mes souvenirs de vous, j’ai pu m’en sortir. Merci de votre amour qui m’a sauvé. Je ne t’ai jamais oubliée ma Petite licorne et je t’aime, je t’aime plus que tout, plus rien ne nous séparera, juré promis !
En espérant que ce cadeau de Papa et moi, donnera plein de belles nuances de couleurs à ton quotidien en attendant de se revoir aux vacances.
Ta maman qui t’aime. »
« Mon Trésor,
Merci de n’avoir jamais cessé d’y croire.
Merci de ton sourire de tes chansons de tes dessins,
Plus que moi ce sont eux qui ont veillés sur une vie que je croyais détruite.
Pas toi, toi tu n’a jamais cesser d’y croire. Tu y crois encore j’en suis sûre.
Sois toi, tu es géniale ainsi, ma petite fée.
Tu es notre lumière à Maman et moi.
Et à présent c’est à nous de te rendre heureuse.
Aux prochaines vacances , ça te dirait d’aller tous ensemble à un bal ?
Ta grand-mère moldue adorait les bals.
Plein de couleurs pour toi mon petite Océan d’espoir.
Notre Ginger.
Ton papa qui t’a en son cœur, autant que dans sa tête. »
Force pailla mécontent. Je le pris dans mes bras heureuse, il se débattit me griffant au passage. Je le lassais s’envoler, lui donnais de l’eau et des graines dans une gamelle à deux places, un peu agacée : « Tu as vraiment un mauvais caractère Force je suis sûre qu’avec Simagrée le chat de papa vous seriez les meilleurs potes du monde. »
Je souris tendrement au hibou qui boudait et lui rajoutais une friandise pour hibou à ses graines.
Je lui caressais la tête une fois qu’il fut revenu à ma hauteur qui était celle où étaient les graines, la friandise et l’eau. Il se laissa faire, nous étions très attachés malgré son caractère pas croyable !
« On va bientôt revoir Maman ! Je te la présenterai, tu verras elle est géniale ! » lui murmurai-je avec espoir et bonheur. Le hibou pailla sans comprendre,il ne connaissait que très peu ma Maman alors c’était normal. Je lui souris avec douceur : « Tu verras ce sera chouette ! »
Je m’assis dans la volière, il était très tôt en ce dimanche, mais j’aimais cette fraîcheur et rosée du matin. Je m’assis peu à près dans le parc et et me mis à dessiner de mémoire, Papa, Maman et moi. Ce dessin, nous représentait comme si on avait toujours vécu ensemble. Je ne me croyais pas douée en quoi que ce soit mais à sa vue je me mis à pleurer quelques minutes sans pouvoir arrêter mes larmes.
J’essuyais ma bouille peu après et décidais de remonter à mon dortoir. Et là près de mon lit et dessus un bonne cinquantaine de dessins en morceaux. Je m’écroulais au sol d’un pourquoi. Sur mon oreiller un bout de parchemin avec dessus : « Dégage d’ici fille de criminelle ! » . J'explosais en larmes puis peu après chiffonnais le parchemin que je mis à la corbeille. Peut-être que n’étais pas assez douée pour distribuer dessins et chansons mais j’allais continuer si cela pouvait aider deux, trois personnes ici, ça me suffirait, oui ça me suffira.
Papa m’avait toujours appris à accepter et exprimer mes émotions pour se sentir mieux. Je ne me sentais pas moins triste mais grâce à ça le courage me revint. Il devait bien y avoir un objet ou produit pour réunir les dessins en pièces, un par un. Je sortis du dortoir un sac en tissu avec tous les bouts de ma cinquantaine de dessins en morceaux. Le seul qui restait était celui d’aujourd’hui que je serrais fort de ma main libre sur mon cœur.
Je croisais un plus grand dans les couloirs et comme en ce dimanche j’avais déjà affronté plein de fois les escaliers capricieux de Poudlard je lui demandais tout sourire et un peu essoufflée : « Est ce que tu as quelque chose pour réparer mes dessins s’il te plaît, de la colle magique où je sais pas ? »
Je travaillais beaucoup mais je n’avais pas encore appris « Reparo » et cela se voyait !