Le manoir Lestrange portait fier allure dans les cieux ou le nom de la noblesse puait la supériorité Anglo-saxons. Les coutumes du pays permettaient aux riches (même pauvre) de se sentir imposant et important. Les nobles possédant la chance d'avoir procréé un fils étaient encore mieux vus. Les nobles possédant la chance d'avoir procréé un fils étaient encore mieux vus. Et tout cela pour la simple idée stupide d'avoir un héritier et de prolongerla lignée d'un patronyme plus ou moins lourd en or. La politique était déplorable à tel point que cela ne choquait personne que les sang purs puissent se marier entres eux, formant ainsi un bon groupe de consanguinités hyper malsaine. Surtout que, si on entrait dans ce domaine, nuls n'étaient absolument sur que tous les aïeuls soient parfaitement purs. Mais puisque les aristocrates l'avaient décidés ainsi, les "descendants" de Salazar Serpentard s'accoupleraient entres eux.

Ainsi, dans une lointaine lignée, arpentait dans les couloirs sombres de la tapisserie de la Lestrange family. Bien connue pour leur cruautées et leurs éducations stricts. Les nobliaux n'avaient droits à aucun faux pas. Collectionnant la pureté comme si elle était plus précieuse que l'or lui-même, les Lestrange n'avaient pas le droit d'amour. Pour Rabastan, se fut un peu plus différent. Rodolphus étant le premier à jouir du pouvoir de la pureté, il s'était trouvé une épouse qui comblerait famille et blason. Peut-être même lui également. Passant comme second fils de la famille, l'éducation était un peu plus souple et ça se remarque aisément sur le dernier des Lestrange qui est un peu plus rebelle contre sa famille ou avec sa sœur. Car finalement, le seul qui pouvait véritablement le guider dans ses choix était bel et bien Rodolphus.


L'éducation stricte n'était pas un coupe-faim ou des Endoloris à tout-va comme dans la plupart des familles de sang-purs mais plutôt un flot de moralités éprouvantes lorsque vous êtes un rejeton de 4 ans. Alors que d'autres enfants jouaient à cet âge, on l'obligeait à se maintenir droit, à obtenir une attitude de gentleman, et surtout à ne dépasser aucune limite, même celle qui n'existent pas. A contrario, Rabastan grandit dans la fourberie et la médiocrité de l'amour mais dans une demeure riche devenant ainsi hyper-matérialiste. À force d'observation sur son paternel, Rabastan apprend des traits de caractère liés aux sangs purs. Durant ses années au Manoir Lestrange, le plus petit de la famille voit naître en lui de l'animosité et une véhémence accompagnées de soif de pouvoir. Le faite qu'on s'intéresse plus à Rodolphus le fils prodigue, le rend susceptible et sa capacité à gérer ses émotions particulièrement nulles.

C'est à Poudlard, que Rabastan trouve sa place, mais comprend également que son grand frère n'est pas son ennemi. Il l'étudie et tente de l'imiter afin de convenir au mieux à la cible parental. En vain. Si son échec semble le déstabiliser, il se raccroche comme une moule à son rocher au seul qui lui donne réellement de l'amour : Rodolphus. Il s'y accroche à tel point qu'il en devient son idole, sa porte de secours et bien plus encore. Rabastan vit très mal le départ de Rodolphus à Poudlard et le réalise comme un abandon de plus. C'est à ce moment que tout dégénère pour lui. Lorsque son ange-gardien ne peut plus veiller sur lui il devint un manipulateur, obtenant des autres ce qu'il désire, passant son temps à courtiser les filles, qu'elles soient ou non en couple ce qui lui offre bien des problèmes bien naturellement.

Rabastan réussit ses examens haut la main  nonobstant à cause de son côté perturbateur, il reçoit de très mauvaises évaluations. À la sortie de Poudlard, avant de rentrer chez lui, il fait un détour à l'allée des embrumes avec un camarade, ( Si quelqu'un veut ce lien qu'il n'hésite pas ! ) pour fêter la fin d'études. Il se fait embarquer dans une arrière-salle d'un cabaret très spécial et tombe maladivement amoureux des jeux de cartes jouant jusqu'au petit matin.

C'est à partir de là, que commence la véritable histoire de Rabastan Lestrange.