Chères membres et chers membres,
La magie de Noël sonne à nos portes. Les joncheruines volent un peu partout tant le gui est suspendu à chaque croisée des couloirs. Les sourires sont plus larges et contagieux alors que tous, incluant certains mangemorts, s’abandonnent à la frénésie du temps des fêtes à bonne dose de chocogrenouille et de glace à la menthe de chez Fortarôme. Quoi de mieux que chants de Noël et petits gâteaux afin d’en oublier l’été et l’automne morbide qui s’est abattu sur le Londres sorcier.
Puisque nous savons que le lutin en chacun d’entre vous rêve de vivre des moments dignes d’un film de Noël romantique, votre staff vous propose donc de faire vivre à vos persos un peu de la magie de Noël. A la suite de ce post, et sous la forme qui vous inspire (dessin, textes) venez partager un moment de joie, d'euphorie ou de grande tristesse que votre personnage a pu vivre pendant les fêtes. Que vous soyez adultes, élèves, elfes de maison ou lutins de Cornouailles, vous êtes les bienvenus !
Si vous êtes d'humeur joueuse ou que vous êtes en panne d'inspiration, nous pouvons vous proposer 3 titres de sujet tous plus mignons les uns que les autres, parmi lesquels vous serez invité à lancer le dé pour le choisir.
Si vous souhaitez vivre la magie de Noël, mais que votre personnage est un gros grognon, le staff se fera un plaisir de déplacer votre sujet dans la section « what if » afin de vous laisser vivre le rêve et de nous faire rêver par la même occasion (imaginez Razvan en Père-Noël).

Le soir de Yule, la maison se parfume d’odeurs d’encens et de toffee. La procession de Noël finit toujours par atteindre leur maison, avec le Mari Lwyd qui effraie autant qu’il fait rire Gauwain, le crâne décoré, éclairé par les flambeaux ; le garçon l’observe à la dérobée, tandis que les hommes trinquent à la bière, dans une ambiance joyeuse. Il tente de s’approcher, discrètement ; quand le cheval squelettique claque des mâchoires, l’enfant abandonne la lutte et part se cacher dans la jupe de Mam, sous les rires de l’auditoire.

Lorsque le convoi repart, c’est le début, enfin, du festin de Yule. C’est un des meilleurs repas de l’année, et Gauwain se régale de dinde fondante et de pommes de terre rôties, avant de passer au pudding et à la glace à la vanille. Mais le mieux est encore à venir !

Le moment où on allume la bûche de Yule est le moment le plus excitant et le plus frustrant, pour le petit garçon sage.

Excitant, parce qu’il marque la fin du repas de célébration en famille. On l’allume avec les restes de la bûche de l’année précédente, et c’est toujours Tad qui mène ce moment traditionnel, toujours lui qui dit un mot plein de sagesse sur le respect de ce qui a été et de ce qui sera toujours, sur la façon dont chacun s’inscrit dans des cycles immémoriaux. Avant de lancer un sort qui aussitôt fait jaillir une flamme pure.

Frustrant, parce qu’il faudra attendre qu’elle se soit presque entièrement consumée, qu’il n’en reste qu’un petit morceau, pour pouvoir ouvrir les paquets. Et cette bûche est énorme !! Tellement grande !!! Il faut attendre des heures !! Si longtemps que, en toute honnêteté, le garçon finit systématiquement par piquer du nez en observant les flammes, bien au chaud sur le tapis, bercé par les chants en anglais et en gallois, que les adultes ne manque pas d’entonner.

Invariablement, il s’éveille lorsque quelqu’un le monte dans sa chambre, mais ce n’est jamais suffisant pour le tirer tout à fait du sommeil. Il se rendort aisément. Et dans l’âtre, la bûche de Yule continue de brûler, toute la nuit, symbole de la vie qui renait au cœur de la Grande Nuit.

Pour qu’enfin le cycle recommence, dans les rires d’enfant et les papiers cadeau que l’on déchire.

Il grogne, se contorsionnant pour atteindre son objectif, grommelant entre ses dents.

« C’est ridicule, pourquoi c’est à moi d’aller le chercher… ? Il leur…. suffirait d’un Accio… mais non…. Allez Gauwain…. »

Il est le seul à ne pas pouvoir se servir de la magie, vu son âge, et pourtant, c’est lui qu’on missionne. Lui. Alors qu’il déteste être en hauteur, alors qu’il ne leur a jamais demandé, à aucun moment, d’intégrer la plus petite équipe de Quidditch amateur. Jamais. Il n’a même pas EXPRIME l’envie de jouer les abrutis sur un balai ! Et maintenant on lui demande de jouer les équilibristes, et il faut absolument que ce soit aujourd’hui ? Il va se rompre le cou, c’est formidable. Il ne retournera jamais à Poudlard, ne deviendra jamais Auror, et tout ça pour quoi ?? Pour une tradition bien moins efficace qu’un sortilège de Bouclier !

Six mètres plus bas, son grand-père a un rire chaud. Et Tante Blodwen s’amuse également.

« Eh bien alors, grande saucisse ! Tu fatigues ? »

Ca pique son orgueil, comme elle devait s’y attendre. De la même manière qu’ils l’ont attrapé à l’origine, affirmant qu’il était un homme maintenant ; que ce n’était plus à Grampu ou Tad de se charger de ça. Comment aurait-il pu refuser cet honneur-là ? Cette reconnaissance ? D’autant que sa tante se moque assez ouvertement de son nouveau rituel du matin, dédié à la course et aux abdominaux. Pas question qu’il capitule. Pas question qu’il retombe dans la case des enfants. Il a 15 ans. Alors, il s’étire, toujours cramponné au tronc…. ENFIN !! Ses doigts se referment sur la précieuse tige !! C’est précaire, cependant il lui semble être suffisamment sécurisé pour aller pêcher dans la poche de son pantalon le petit canif, qui lui permettra de prélever son précieux objectif.

Le gui est suspendu au chambranle de la cuisine, avant le coucher de soleil. Sa mère a ajouté un joli ruban de satin rouge, de la même nuance que les baies ; elle lui a fait bon accueil, l’ajoutant à sa décoration de chardons, de houx et de camomille. Son grand-père a eu un sourire d’approbation à destination de son petit-fils, lui a administré une gentille tape dans le dos. Son père a sorti la bouteille de brandy ; il a servi un fonds de verre à son fils. Pour la première fois.

Le gui du solstice apportera protection et bonne fortune, sur la demeure galloise ; mais surtout, il fait éclore une immense fierté, dans le cœur d’un adolescent.

Citation :

PS : je voudrais écrire un troisième souvenir, mais pour celui-ci, j'aimerais tester les 3 thèmes au choix, avec lancer de dés, donc..... Prompts please?

Hello !

Alors pour les 3 thèmes je te propose :
- Le sucre d'orge enchanté de Noël
- Un Noël sous la neige
- La surprise de Noël

Je te laisse choisir les dés que tu veux attribuer à chacun

Kalia Lumpik a écrit:

Hello !

Alors pour les 3 thèmes je te propose :
- Le sucre d'orge enchanté de Noël
- Un Noël sous la neige
- La surprise de Noël

Je te laisse choisir les dés que tu veux attribuer à chacun    

Merciiiiiiiii <3 et huhuhuhuhu, du coup....

- Le sucre d'orge enchanté de Noël : 1-4
- Un Noël sous la neige : 2-5
- La surprise de Noël : 3-6

Roulement de tambour!!!!

Le membre 'Gauwain Robards' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Le dé ' : 3

Cette année, il pensait qu'il irait potentiellement au bal de Yule avec une cavalière. Mais il a calculé ses chances avec les quelques camarades qui auraient pu s’intéresser à lui et il lui a semblé que les probabilités de réussite étaient trop minces. Peu de filles de sa Maison lui parlent encore, et celles avec qui il a des liens sont clairement hors du champ des possibles ; aborder une Gryffondor est exclu vu la haine de longue date avec le clan Black-Potter ; il se refuse à inviter une Poufsouffle ; et quant aux Serdaigles, il y aurait Amelia, mais ses questions concernant le bal ont semblé lui passer à quinze mille souaffles au dessus de la tête. Bref, il a lâché l'affaire. Pas envie d'ajouter une humiliation publique à sa situation déjà précaire socialement.

La Grande Salle étincelle d'or et d'étoiles, les robes sont chatoyantes, les tenues et les coiffures soignées, pour les filles autant que pour les garçons. On rit et on se cherche des yeux, on tourbillonne et on se cramponne, on s'émerveille devant des sorts et des apprêts. Certains, des élèves sang-purs de son âge ont, à cette occasion, donné le bras à une future épouse, pour une première sortie commune 'officielle'. Gauwain, lui, a pris des verres de punch en saluant les quelques amis qu'il conserve dans sa Maison, a échangé des mots avec des jeunes filles et des danses tout à fait dans le respect des bonnes mœurs et du respect.

Pourtant, il ne mentira pas : il a regardé évoluer avec envie les couples durant les valses et les slows. Des danses qui lui paraissent plus sensuelles et plus intimes que toutes celles qu'on pratique, pourtant en duo, dans les Eisteddfod, des danses traditionnelles codifiées, où on se frôle sans risquer les émois (sauf si, il est bien placé pour le savoir, les deux partenaires sont intéressés). Mais les chorégraphies sont gentilles, « correctes ». A l'inverse, la valse distinguée et les slows modernes poussent à ce que les corps s'épousent. Dans chaque pas, dans chaque geste, on lit l'attirance et l'amour, sous les ors de la Grande Salle décorée aux couleurs de Yule. Urgh.

En toute honnêteté, jusqu'à présent, Gauwain ne s'était pas beaucoup préoccupé des filles. Jusqu'à l'année dernière, en gros. Au fil des mois, ses yeux se sont mis à s'égarer, il remarque plus de choses. Et il commence à expérimenter. A apprendre. Pour autant, il n'en fait pas un but dans sa vie ; il a d'autres objectifs, plus importants. La gente féminine viendra en deuxième lieu, il ne courra pas après. Si on lui propose, bien sûr, il ne dira pas non, mais... personne ne s'est présenté. Et lui n'a proposé à personne. Bref, les valses et les slows, ce sera pour une autre année.

Il n'est pas le premier à rentrer au dortoir. Deux des lits ont leur rideaux tirés ; un ronflement sonore provient de l'un d'eux : quelqu'un a trop forcé sur le punch.

Gauwain imiterait ses camarades, si ce n'était le petit paquet enveloppé d'argent, sur son oreiller. Il hausse un sourcil.

Il n'est pas accompagné d'une carte ou d'un mot. Pour l'avoir déposé ici, il vient d'un de ses camarades Serpentard, un garçon ou, une fille suffisamment douée pour contourner les enchantements garantissant la non-mixité des dortoirs. Il hausse un sourcil. …...ou alors c'est un piège, c'est ENCORE Black et Potter, et ça va lui exploser au visage.

Mais il n'y a pas de paquet similaire, sur les lits encore vides.

Alors, il tend la main, et priant Merlin, déballe le présent, avec précaution.

Le bracelet est fait d'un cuir sombre rappelant la couleur des cheveux de Gauwain. Il est simple, solide, clairement masculin. Il lui plaît instantanément. Peut-être fait main ? Deux lanières posées l'une sur l'autre, de largeurs différentes, et une attache argentée. Il s'adapte parfaitement au poignet de l'adolescent.

Cette nuit-là, il dort avec un sourire aux lèvres.




ET POUR TOUS : UN JOYEUX NOEL DANS LA GRANDE SALLE : https://greathall.wizardingworld.com/message/50274