Et voici pour ma petite rousse, si vous avez envie de m'envoyer un petit mot

Parchemin apporté par une corneille cherchant pitance, grignotant ce qui passe à portée de bec :


Salut Kalia,

J’espère que tu vas bien. Que t’as pris tes marques, avec la rentrée ?

Ecoute, les derniers jours ont pas été terribles ici, j’ai besoin de m’aérer la tête. C’est la saison du rut pour les Ceffyl dŵr, le bon moment pour observer les parades et les combats entre les mâles. Ca te dit de m’accompagner, vendredi soir ? Il fera un peu frais, mais j’ai pensé que ça pouvait t’intéresser.

Je peux passer te récupérer à Pré-Au-Lard, et on transplanera de là ? 19h? Je connais un site d’observation pas mal.

Gauwain R.

Kalia,

Je me permets de te recontacter suite à notre rencontre passée. Et au fait que je veux t’initier à l’art.
C’est donc tout naturellement que j’ai entendu parler d’une nocturne au British Museum. Un musée, présent dans le Londres, côté moldu.

Si tu es libre, cela se passe ce Samedi.
J’attends de tes nouvelles avec une certaine impatience néanmoins.
En espérant, te revoir bientôt.

Kalia,

Je suis ravi de recevoir ta lettre en retour. Et, je te confirme le rendez-vous à dix-neuf heures.
En espérant que tu apprécies cette soirée.

Corban

Chère Kalia,

C’est avec une petite surprise, que je viens de recevoir ton hibou. Ce qui me plait, bien évidemment. Et, qui a illuminé une journée bien maussade au Ministère de la Magie. Je prends enfin la peine de te répondre, après une petite pause et te remercie bien aimablement de me demander comment je vais. Mis à part un peu de fatigue, tout va bien. Et toi, comment te portes-tu en ces froides journées de Décembre ?

La période de naissance des Niffleurs ? Je n’ai pas réellement d’affinités avec ces petites créatures, mais pourquoi les trouves-tu fascinantes ? Qu’ont-elles, que les autres n’ont pas ? Je peux te certifier, que j’en suis intrigué et si tu pouvais répondre à mes questionnements, cela me rendrait plus qu’heureux. Je dois l’avouer.

Le manque est partagé. Il n’y a pas vraiment de jolie demoiselle rousse au sourire rayonnant et à la personnalité pétillante qui déambule dans les couloirs de mon Département. Ce qui est bien triste, par ailleurs. Quand, seras-tu de retour à Londres ? Fais-moi part de tes dates. Bien que je note, que tu n’es pas disponible jusqu’à la nouvelle année.

En attente d’une réponse de ta part.

Avec toute mon affection,
Corban

Chère Kalia,

Tes mots me vont droit au cœur. Que tu te soucies ainsi de ma santé, me fait agréablement plaisir. Mais, je ne crois pas avoir le loisir prochain de me reposer. Trop de choses sont en suspens et je me dois de les régler. On m’a confié des responsabilités importantes et je ne dois pas y déroger, sous peine de perdre ce respect, dû à mon emploi. Là encore, je suis vraiment satisfait de lire que tu te portes bien. Cela me réjouit.
Poudlard sous la neige me manque et encore plus mes discussions dans la Salle Commune. Il est vrai que le château doit être magnifique, vêtu d’un lourd manteau blanc et froid. Tu as encore beaucoup d’amis qui résident dans le château ? Comment sont-ils ? Comme toi ? Avec une aura et une âme des plus solaires ? Ou totalement différents ? Pardonne-moi, si je me montre empressé et un peu trop curieux.

Je n’avais pas vu ces petits animaux poilus et chapardeurs sous cet angle, je dois t’avouer. Pour moi, ils sont seulement avides d’or et ça s’arrête tout simplement là. Mais l’idée qu’ils t’aient donné l’envie d’exercer ce métier, est vraiment des plus appréciables. Tu les défends admirablement bien. Tant et si bien, que je peux prétendre à les trouver mignons. Hormis, les préjugés que j’en ai. Tout animal est alors mignon, bien qu’il soit avéré que je n’en possède pas vraiment. Peut-être, vas-tu m’amener à en avoir ? Qui sait.

Tu ne m’as nullement embêté et comme je te l’ai écrit quelques lignes plus tôt, tu as plaidé la cause de ces petits êtres voleurs de biens précieux. C’est adorable, si mes compliments ont illuminé ta journée et t’ont apporté une teinte rosée sur les joues. Ce qui te sied merveilleusement.

J’espère être le premier averti de ton retour sur Londres. Et, j’attends alors tes disponibilités.
Pour me trouver, ça peut être simple. Le Ministère de la Magie.

Nota Bene : Je n’ai pas hésité, comme tu as pu le constater.

Avec toute mon affection,
Corban

Chère Kalia,

Je vais alors tenter de suivre tes sages conseils. En me préservant. Cependant, je ne pense pas que mon Directeur soit d’accord sur ce point. Mais, je peux toujours essayer. En lui certifiant, qu’avec un peu de repos, je pourrais fournir un travail bien plus efficace. L’idée, germe dans ma tête. Ne t’en fais pas pour ça. Je te remercie vraiment de t’inquiéter pour moi. C’en est sensiblement touchant.

Quand tu me parles de Poudlard et de son décor enneigé, je te l’ai dit : je me sens pris d’une pulsion nostalgique. Mes anciens camarades de Serpentard, me manquent. Du moins, ceux qui appréciaient ma compagnie. Vu ta personnalité, cela ne m’étonne pas vraiment, que tu te soies liée avec toutes les différentes Maisons, que peut contenir le château. En ce qui me concerne, j’avais une propension manifeste à rester avec mes camarades de maisonnée. Des amis, comme tu peux les avoir, restent un don précieux. Là encore, je suis vraiment intéressé. Et, je te remercie de ne pas me tenir rigueur de cette soudaine curiosité. Pour ma part, je ne suis pas réellement intéressant.

J’attends, avec un certain intérêt que tu puisses me faire basculer du bon côté. En me faisant peut-être adopter, l’un de ces petits êtres cupides. Qui pour toi, s’avèrent être bien plus que cela.

Cet objectif que tu te fixes, risque d’être assez compliqué. Mais, je suis encore décidément bien curieux, si tu y arrives, la prochaine fois. Je n’oublierais pas ce petit défi, que tu t’es lancé.

Au Département des Accidents et Catastrophes Magiques, pour être plus précis. Je suis l’Assistant personnel du Directeur : Monsieur Morfin Carrow.

En attente de te lire.

Avec toute mon affection,
Corban

Chère Kalia,

Je vais essayer, mais je ne garantis pas que cette entreprise soit couronnée de succès. Comme je te l’ai dit dans mon précédent courrier, mon Directeur aime à ce que le travail soit fait excellemment en temps et en heure. Quitte à le faire en étant dans un état plus que comateux. Or, je suis entièrement d’accord, rien ne peut être correct quand cela provient d’un organisme fatigué. Et, tu as entièrement raison, j’ai pour horreur d’enchaîner les erreurs. Cette simple notion, me met hors de moi. Cela me paralyse.

Poudlard et ses immenses repas dans la Grande Salle ! Que de souvenirs heureux, liés à cette gourmandise qui m’étreint quelquefois. Je crois que bon nombre d’anciens élèves, s’accorderont comme moi, sur le fait que le château leur manque. Qu’il soit enneigé ou pas. Tu seras du même avis que les autres, quand il te viendra le moment de lui dire adieu. Tu me verrais donc parmi les Aigles ? Les Érudits ? Cela me fait admirablement sourire, mais sache que ce n’est pas le cas. Je fus dans les rangs de l’illustre Salazar Serpentard. Le fait est, que je ne me suis jamais mélangé avec les autres Maisons. Par pur principe.

Il me tarde de voir cela, je suis réellement curieux. Et, intrigué.

Qui sait ?
Seul le grand Salazar Serpentard nous le dira.

Avec toute mon affection,
Corban