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L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977]

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Octavius Martens

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La meilleure défense, c'est l'attaque

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MessageSujet: L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] 129196351Mar 11 Aoû 2020 - 20:14

Tâchant d’être aussi discret que possible, Octavius effectuait mille et un allers-retours dans l’appartement. Il rassemblait toutes les affaires qu’il y avait laissé traîner, dans l’espoir de ne rien oublier. Il ne voulait pas réveiller Ares qui dormait encore paisiblement. Il était levé depuis sept heure du matin – il était huit heure. Il s’était déjà préparé et habillé. Il allait avoir une journée bien chargée, il ne devait pas trop traîner. Il avait encore tellement de choses à faire. Mais il ne voulait pas partir sans rien dire à Ares. Cela aurait été malpoli et rude.
En fin d’après-midi, à dix-sept heure, il allait devoir être dans le Poudlard Express. Cela faisait une semaine qu’il savait qu’il allait reprendre le poste de Défense contre les Forces du Mal à la rentrée. Il avait longuement hésité avant d’accepter la proposition d’Albus Dumbledore, à peser le pour et le contre. Puis, il n’avait su comment annoncer sa décision sortie de nulle part à Ares. Non pas qu’il sentait qu’il lui devait quelque chose et qu’il fut au courant soit une obligation… Il le sentait surtout très attaché à lui et il avait un peu peur de sa réaction. Il ne voulait pas le blesser. Mais il ne pouvait plus ne rien dire. Il allait bien falloir passer ce moment.
En attendant que le médicomage se réveille, il avait déjà commencé à préparer le petit-déjeuner en écoutant la radio à un volume raisonnable. C’était la moindre des choses. Pour l’instant, tout paraissait normal – hormis le fait qu’il avait rassemblé ses affaires dans un coin près de l’entrée. Octavius était de nature matinal. Et ce n’était pas la première fois qu’il préparait le petit-déjeuner à Ares. Il entendit soudainement des pas dans le couloir.
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MessageSujet: Re: L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] 129196351Mar 8 Sep 2020 - 22:40

Vous savez ce qu'on dit des hommes? Rien de tel que le sexe pour les faire dormir comme des bébés. Etait-ce vraiment une vérité universelle? Je ne saurais vous le dire, mais une chose est certaine, cela fonctionne avec Arès Zabini. Après cette nuit aussi tendre que torride qu'il avait passé avec Octavius, le mulâtre dormait à poings fermés depuis des heures. Il avait été heureux de s'endormir en serrant Octavius contre son torse musclé. Il avait bien l'intention d'en faire de même ce soir, et le soir d'après. Il était loin de se douter ce qu'allait lui annoncer son amant. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il constata avec tristesse qu'Octavius n'était pas à ses côtés. Il aurait pourtant tellement aimé se tourner vers lui, le serrer dans ses bras, l'embrasser et passer de longues minutes comme cela, juste tous les deux, dans les bras l'un de l'autre. L'ex serpentard espérait que son amant n'était pas parti mais à en juger par l'odeur exquise des pancackes qu'il pouvait renifler, il se doutait que non.  Arès ne pris pas la peine de s'habiller, simplement, de renfiler son boxer qu'Octavius avait jeté à l'autre bout de la pièce lors de leurs ébats de la vielle.  C'est donc le torse nu, qu'il se dirigea vers la cuisine, où il eut la mauvaise surprise de trouver un Octavius habillé.  Il hésitait entre le déshabiller lentement et sensuellement ou lui ôter tous ses vêtements d'un geste de la baguette. Le temps de la réflexion il s'avança vers lui pour déposer sur ses lèvres un baiser."Merci pour le petit déjeuner, tu es vraiment un amour"dit-il avant de lui offrir un second baiser puis d'ajouter "tu sais que je vais m'habituer. Fais attention, tu vas être obligé de m'offrir un tel traitement tous les jours" dit-il en attrapant d'un geste de la main la gazette du sorcier, tout en utilisant l'autre pour gouter son pancacke  "déliCHIEUx" dit-il la bouche pleine avant de lui sourire après avoir terminé sa bouchée.  "1er septembre.... tiens, c'est la rentrée" constat-t-il avec nonchalance.
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MessageSujet: Re: L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] 129196351Dim 13 Sep 2020 - 17:41

Octavius était un homme facile à vivre au quotidien. Il était paisible et serviable. Par sa seule présence, il parvenait à donner de la chaleur à un foyer sans même s’en rendre compte. Il tenait certainement cela de sa grand-mère. Mais qu’arrivait-il quand il quittait une demeure ? On ne trouvait ses défauts profonds qu’en son absence due à ses départs soudain et souvent durables si ce n’était définitif.
Ares arriva dans le salon, tout ignorant de ce qui allait se produire. Il s’approcha d’Octavius, déposa un tendre baiser sur ses lèvres, le remercia pour le petit-déjeuner. L’anthropomage lui répondit par un simple sourire, s’enfermant dans un mutisme inhabituel. Voir Ares aussi guilleret et confiant l’attristait un peu au de ce qu’il avait à lui annoncer. Il était certain que le jeune médicomage n’allait pas bien le recevoir. Ce dernier prit la Gazette des sorciers et un pancake.
« 1er septembre… Tiens, c’est la rentrée. »
Il s’appuya contre le plan de travail pour faire face à Ares, croisant les bras.
« Ca nous rajeunit pas tout ça… » Il avait souvent du mal à se dire qu’il allait bientôt avoir trente ans. « Poudlard, ça ne te manque pas, parfois ? »
Il essayait honteusement d’amorcer le suet qui fâche. Il regrettait soudainement de ne pas lui en avoir parlé plus tôt. Que lui était-il passé par la tête, bon sang ?
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MessageSujet: Re: L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] 129196351Mar 15 Sep 2020 - 22:37

Cela faisait 9 mois qu’Arès avait fait la connaissance d’Octavius au Tsarduck café. 9 mois que cette rencontre avait bouleversé sa vie. 9 mois qu’Erzulie Freda, déesse de l’amour avait piqué le cœur d’Arès avec l’épée d’un Dambalah aux traits d’Octavius. 9 mois qu’il hantait ses pensées et l’attirait dangereusement, le détournant ainsi de la beauté des femmes. Le processus d’acceptation des sentiments qui germaient dans son cœur avait été un processus complexe. Un peu comme la métamorphose d’une chenille en papillon. Ce n’était qu’avec l’aval d’Ava qu’il avait pu se transformer en papillon. Et depuis deux mois, depuis qu’il avait enfin osé poser ses lèvres sur les siennes, des papillons il en avait plein le ventre. Depuis deux mois, il était sur un véritable petit nuage. Octavius le rendait heureux. Il se projetait avec lui. Il avait envie de lui demander de venir vivre avec lui, ce qui de facto, était un peu le cas. Ils passaient presque toutes leurs nuits ensembles, sauf celles où Arès était de garde à l’hôpital. Il partageait aujourd’hui son temps entre l’hôpital, sa sœur et Octavius. Tout en prenant son petit déjeuner, il regardait avec des constellations d’étoiles dans les yeux son amant. Le jeune mulâtre adressa un sourire au blondinet lorsqu’il lui demanda si Poudlard lui manquait. Pas tellement. Cela avait été une belle époque mais avec du recul, il n’avait pas été tellement à sa place. Il savait que bien des gens s’étaient servis de lui, des sangs purs, Sinistra. « Poudlard, a été une belle période, mais je suis bien plus heureux maintenant, avec un travail que j’aime énormément... » dit-il entre deux bouchées, « ... et avec toi dans ma vie». Avec toi que j’aime autant si ce n’est plus que mon travail avait-il envie d’ajouter mais il se contenta d’avaler une nouvelle bouchée de pancake en regardant son amant avec les yeux d’une salamandre.
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MessageSujet: Re: L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] 129196351Ven 18 Sep 2020 - 21:05

Octavius était un homme qui avait besoin de temps pour à peu près tout dans la vie. Pour prendre une décision. Pour se forger une opinion. Pour tomber amoureux. Il n’avait jamais connu de coup de foudre. Il n’était pas intrépide ? C’était un éternel indécis. Il détestait cet aspect de sa personnalité par ailleurs. Une des raisons pour lesquelles il voyageait résidait là. A travers ses voyages, il parvenait à exalter une âme d’aventurier qu’il n’avait pas autrement. Ayant recourt à son instinct, écoutant ses envies, en réfléchissant juste suffisamment – pas plus ni moins.
Ares était très différent. Un feu ardent brûlait en lui. Celui de la passion. Ares, il était guidé par ses sentiments et presque uniquement ses sentiments qu’il peinait à dissimuler. Octavius pouvait se voiler la face autant qu’il le voulait, il ne pouvait pas ne pas voir que le médicomage était épris de lui. Trop épris. Et cela lui faisait un peu peur car lui-même n’était pas aussi investi émotionnellement dans leur relation. Il y avait un véritable déséquilibre. Il savait qu’il n’était pas bien de le laisser espérer indéfiniment ou le laisser dans l’illusion. Mais il ne voulait pas le blesser.
Quelque part, ce nouveau poste à Poudlard tombait à point nommé. Peut-être que l’éloignement allait permettre un sevrage. Si le futur professeur le quittait pour cette raison et pas une autre, la séparation allait être moins dure émotionnellement pour Ares.
« Avec moi ? Tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques, mon pauvre ! » s’efforça-t-il de plaisanter avant de reprendre un air plus doux. « Tu sais que je ne vais pas rester à Londres indéfiniment, hein ? »
A plusieurs reprises quand la conversation s’y était prêtée, il avait évoqué le fait qu’il préférait habiter en campagne plutôt qu’en ville et qu’il était attaché à son comté natal, le Somerset. Plus particulièrement à la demeure dans laquelle il avait grandi – et où Ares était déjà venu. Une maison dans un village bien éloigné. Le trou du cul du monde, disait-on !
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MessageSujet: Re: L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] 129196351Dim 27 Sep 2020 - 23:38

Il suffirait de quelques secondes d’observations à un psychomage pour dire qu’Arès souffre de troubles de l’attachement.  Il ne fait en effet aucun doute que le jeune sorcier a durant l’enfance développé un attachement insécure.  Une analyse plus approfondie permettrait de le qualifier d’insécure ambivalent. Oui, Arès a une vraie dépendance affective. Dans ses relations –qu’elles soient amoureuses, amicales ou même fraternelles— Arès est très fusionnel. Il ne peut pas se passer de l’autre. A besoin de voir l’autre près de lui tout le temps.  De savoir que l’autre sera toujours là pour lui. Et dès qu’il s’éloigne, il a peur, il est agressif, possessif.  Insécurité, peur de l’abandon, dépendance émotionnelle. Autant de caractéristiques qui définissent Arès.  On pourrait ajouter : colérique, impulsif, agressif. Arès a le sang chaud. Il réagit au quart de tour, guidé par ses émotions.  Tout cela car il a peur. Peur qu’on l’abandonne. Peur qu’on ne l’aime pas. Peur qu’on ne l’accepte pas.  Il a tout d’un insécure ambivalent. “Ni avec ni sans toi, mes peines n’ont pas de remède. Avec toi car tu me tues et sans toi car je me meurs.” .Voilà une expression qui résume bien les relations d’Arès. Elle résumait bien sa relation avec Sinistra. Elle résumera bien sa relation avec Octavius puis Galaad.  Et justement, la scène qui allait se jouer dans cette cuisine allait être le théâtre de l’attachement insécure d’Arès. Entre crise d’émotions et crise de passion. Entre pleurs, cris, câlins et bisous.  Entre « pars » si c’est ce qui te rend heureux et « ne pars pas car ça me rend malheureux ».  « Avec moi ? Tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques, mon pauvre ! ».  Arès laissa échapper un sourire. Il s’en moquait. Il savait qu’il pouvait tout accepter par amour. Il savait qu’il pourrait tout accepter pour le rendre heureux. Non pas sans lui dire qu’il souffre mais qu’importe tant qu’il ne le quitte pas. « Tant que c’est avec toi, je suis prêt à tout » lui dit-il. Oui, Arès préférait rester dans une relation toxique plutôt que d’en acter l’échec.  « Tu sais que je ne vais pas rester à Londres indéfiniment, hein ? » lui dit Octavius comme s’il avait lu dans ses pensées ce « ne me quittes pas » digne d’une chanson de Jacques Brel. Que voulait-il dire par là ? Arès sentait l’angoisse monter en lui. Il ne pouvait pas l’imaginer partir. Il sentait déjà une douleur dans sa poitrine. Puis elle s’apaisa soudainement lorsqu’il trouva la solution « Et tu voudrais aller où ? Je pourrais venir avec toi.... » dit-il en attrapant sa main et la serrant dans la sienne comme pour lui crier encore une fois « ne me quittes pas » « surtout si tu veux aller en Afrique» ajouta-t-il avec des étoiles dans les yeux. Vivre avec Octavius en Afrique, voilà ce qui serait le rêve absolu.
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MessageSujet: Re: L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] 129196351Mer 30 Sep 2020 - 23:23

Sans être de nature solidaire, Octavius avait besoin d’espace et de moments où il se retrouvait seul avec lui-même. Il n’appréciait pas d’être constamment accompagné de quelqu’un. Si Ares ne travaillait pas, l’anthropomage était quasiment sûr qu’il n’aurait su lui donner cet espace dont il avait besoin. Le médicomage était trop attaché à lui comme une moule à son rocher. Et ses paroles ne firent que confirmer cette supposition. Octavius ne se voyait pas, après seulement deux mois de relation, habiter de façon permanente avec lui. C’était inconcevable, à mille lieux de ce qu’il projetait pour les mois voire les années à venir.
« Pour l’instant, quitter le Royaume-Uni n’est pas à l’ordre du jour. » le tempéra-t-il aussitôt qu’il eut commencé à parler de l’Afrique.
Octavius avait la fâcheuse tendance à prévoir ses voyages plus ou moins à la dernière minute comme l’aspiration lui venait. S’il prévoyait un voyage, ce n’était que par obligation personnelle ou professionnelle. Il n’avait jamais prévu de quitter Zanzibar pour retourner en Angleterre. Il y avait été pressé par une funeste obligation.
« J’ai trouvé un travail, Ares. Je ne vais pas pouvoir rester ici, ni t’emmener avec moi. »
Le plus dur avait été lâché. Il craignait la réaction d’Ares. Il avait l’impression de lui lancer un stupéfix dans le dos. C’était horrible.
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MessageSujet: Re: L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] 129196351Dim 18 Oct 2020 - 20:13

Lorsqu’Octavius lui annonça qu’il ne comptait pas quitter le Royaume-Uni pour le moment, Arès laissa poindre sur le bord de ses lèvres un léger sourire. Il était soulagé. Il avait toujours eu peur que son amant, qui était sans conteste un grand voyageur ne reparte. Il n’en était rien. Il allait pouvoir le garder auprès de lui. « Je suis content que tu restes ici, j’avais tellement peur que tu partes.» dit-il en serrant sa main contre la sienne. Il se sentait bien là tout de suite avec lui. Rassuré de savoir qu’il n’avait aucunement l’intention de partir. Il n’avait pas assez bien écouté ce que son amant venait de dire. Ou peut-être n’avait-il pas voulu entendre ce qu’il venait de dire. Il n’avait pas dit qu’il ne quittait pas Londres, il avait dit qu’il ne quittait pas le Royaume-Uni, c’était légèrement différent.

Arès avait beau être soulagé, dans le même temps, il était déçu. Au fond de lui, il avait espéré qu’ils pourraient partir tous les deux en Afrique un jour. Il était toujours suspendu aux lèvres d’Octavius lorsque celui-ci lui parlait d’Afrique et maintenant il aimerait vivre cette aventure avec lui. Il avait toujours rêvé de connaître son continent, mais plus encore, il voulait le découvrir avec celui qui faisait battre son cœur. « Promets moi qu’un jour on partira en Afrique ensemble, au moins en vacances. J’ai envie de découvrir avec toi, la terre de mes ancêtres» dit-il en plongeant son regard noir dans le sien. On pouvait y lire toute la passion qui l’habitait. Toute la passion qu’il ressentait pour l’Afrique comme pour Octavius.

Mais cet instant de bonheur, ne fût que de courte durée. Quelques secondes plus tard, il eu l’impression de recevoir un doloris en pleine poitrine. Il sentit son cœur se contracter de douleur lorsqu’Octavius lui annonça qu’il avait trouvé un travail et n’allait pas pouvoir rester ni l’emmener avec lui. Il ne comprenait plus rien. Ne venait-il pas de dire qu’il n’allait pas quitter le Royaume-Uni ? Il sentait sa gorge se nouer. Il était incapable de prononcer le moindre mot. Aucun son ne pouvait sortir de sa gorge tremblante. Il était déchiré entre la tristesse et la colère. Il contractait son poing pour ne pas envoyer valser l’assiette contre le sol. Il se contenta d’aller la poser dans l’évier afin de se retrouver dos à son amant et de laisser une petite larme perler le long de sa jouer. Il était bien trop fier pour pleurer devant son amant. Le silence était pesant. L’atmosphère était si froide qu’on aurait pu croire qu’un détraqueur venait de passer dans la pièce. Après tout, cette annonce lui avait le même effet, elle avait privé le mulâtre de la moindre once de bonheur.
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MessageSujet: Re: L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] 129196351Mer 21 Oct 2020 - 23:55

Contrairement à la vision qu’Octavius avait de lui-même, c’était un homme profondément bon. Imparfait, certes. Mais sa conscience de son imperfection participait à faire de lui une bonne personne. Il se remettait en question de façon quasi-permanente pour essayer de devenir une bonne personne et cela faisait de lui, par la même occasion, un penseur. Il pensait sa personne, sa réalité et celles des autres, le passé, le présent et un peu le futur aussi. Il croyait en l’amélioration perpétuelle de l’humain tout en s’interrogeant sur le sens de cette amélioration. Octavius était un microcosme du macrocosme humain.
Avec le recul immédiat du passé remontant à deux secondes, il se rendait compte qu’il avait sérieusement merdé. Il aurait dû prévenir Ares de son départ plus tôt et trouvé une autre façon d’aborder le sujet. Mais on referait le monde avec des si et du conditionnel. Il eut le sentiment terrible de donner de faux espoirs au médicomage. Il affichait un sourire aussi nerveux que désolé en fuyant son regard.
« Je suis nul pour tenir les promesses… Alors je préfère ne pas t’en faire… »
Cette affirmation n’était ni vraie ni fausse. Il n’avait pas assez fait de promesses dans sa vie pour qu’on puisse en juger.
Quand Octavius lâcha finalement l’annonce, un long silence s’en suivit. Un silence pesant. Dans le plus grand des calmes apparents, Ares mit son assiette dans l’évier. Octavius détestait ce silence, cette ambiance. Il avait l’impression d’avoir aspiré à Ares son essence vitale et sa joie de vivre.
« Je suis désolé. Je ne savais pas comment te l’annoncer. Mais c’est plutôt récent… »
Il ne pouvait pas laisser planer ce silence plus longtemps. C’était juste insupportable. Il voulait qu’Ares lui parle, lui réponde quelque chose. Même une insulte ! Mais quelque chose d’autre qu’un mutisme.
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MessageSujet: Re: L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] 129196351Jeu 22 Oct 2020 - 22:53

« Je suis nul pour tenir les promesses… Alors je préfère ne pas t’en faire… » . Cette phrase venait de blesser Arès autant qu’un sortilège qui le frappait de plein fouet. Encore une fois, il avait accordé sa confiance à quelqu’un qui allait la briser. Qu’est-ce que cela voulait dire « je suis nul pour tenir les promesses... Alors je préfère ne pas t’en faire... » ? Cela voulait dire, tu n’es pas assez important pour que je te fasse une promesse. Cela voulait dire, je ne tiens pas assez à toi, pour te rendre heureux. Et ça, ça fait mal, ça fait très mal. Arès sentait son cœur se meurtrir sans savoir qu’il était loin d’être au bout de ses peines. Non seulement Octavius refusait de lui promettre de l’emmener en Afrique avec lui mais en plus, il allait lui annoncer qu’il allait l’abandonner. Lui aussi.

La nouvelle du départ d’Octavius avait frappé Arès en plein cœur. Elle n’était pas un simple sortilège ni un maléfice, c’était un véritable sortilège impardonnable. Un Doloris prononcé avec cruauté qui infligeait à tout votre corps une douleur insurmontable. Seul devant son évier, l’africain se muait dans son silence. Seules les larmes qui perlaient discrètement le long de ses joues trouvaient à s’exprimer. Un discours de tristesse qui ne faisait aucun bruit et se dérobait des yeux de son interlocuteur. Le silence dura longtemps. 2 minutes ? 5 minutes ? 10 minutes ? Arès n’en avait aucune idée mais cela lui avait semblé une éternité jusqu’à ce qu’Octavius le brise. « Je suis désolé. Je ne savais pas comment te l’annoncer. Mais c’est plutôt récent… » . Les excuses d’Octavius ne pouvaient rien changer. Le mal était fait. La confiance était brisée. Jamais, il ne pourrait lui pardonner. Il serrait les poings pour se retenir de l’étrangler. Il serrait les poings pour contenir cette rage qui envahissait son corps et venait chasser la tristesse. Cette situation lui rappelait bien trop sa rupture avec Sinistra. Pourquoi, à chaque fois qu’il ouvrait son cœur, on s’octroyait le droit de le détruire, de le piétiner ? Pourquoi ? Il le détestait comme, il détestait Sinitra. Il voulait lui dire à quel point, il le détestait, il voulait lui hurler au visage que ce n’était qu’un « co**ard ». Il voulait extérioriser toute cette violence en lui faisant mal comme lui il lui faisait mal, mais il se retenait – du moins pour l’instant—. Il se contenta de ravaler fièrement sa salive et de respirer calmement pour pouvoir enfin parler. Sans prendre la peine de se retourner, il lui demanda, la voix tremblante d’émotions « Et je...je....je ...je peux savoir.... savoir où est-ce que tu vas ? » Il ne savait pas vraiment s’il voulait connaître la réponse mais il estimait qu’il avait tout de même le droit de savoir. Il estimait qu’Octavius, ce lâche, lui devait bien ça.
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MessageSujet: Re: L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] 129196351Mer 28 Oct 2020 - 22:27

Avant Ares, Octavius n’avait jamais eu ce genre de relation avec un homme. Il s’était toujours senti émotionnellement et physiquement attiré par les femmes et n’avait jamais considéré un homme de cette manière. Il allait là où le vent et ses sentiments le portaient. Les choses avaient fait qu’il était tombé dans les bras d’Ares. Il y avait eu la curiosité et l’attrait de la découverte. Il avait apprécié les moments passés avec lui. Mais il y avait quelque chose qui manquait et cela l’empêchait d’envisager quoique ce soit sur le long terme au-delà du fait que ce n’était pas ce qu’il recherchait. Et ils sentaient qu’Ares en voulait plus. Ils n’étaient pas sur la même longueur d’onde.
Sa réaction le confortait dans l’idée qu’il valait peut-être mieux arrêter les choses là. Sinon, le médicomage allait plus souffrir qu’autre chose. Octavius ne voulait pas se rendre responsable de cela. Mais en même temps, « rompre » avec lui ainsi en plus de lui annoncer son départ allait l’achever. Il préféra alors ne pas le faire. Ares lui demanda où il allait, la voix toute tremblante.
« A Poudlard… Dumbledore m’a proposé le poste de Professeur contre les Forces du Mal. »
Il avait encore du mal à comprendre pourquoi le directeur avait demandé ça à lui. Et avec insistance, en plus ! Octavius ne pensait pas être le mieux placé pour enseigner cette discipline. Un auror aurait mieux convenu. Mais soit.
« J’ai hésité avant d’accepter. C’est pas vraiment mon domaine à la base… Mais je me suis dit que je n’avais rien à perdre, que ça me ferait une expérience… »
Pourquoi se sentait-il obligé de justifier son choix de la sorte ? Pour que la pilule passe mieux ?
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MessageSujet: Re: L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] 129196351Ven 30 Oct 2020 - 0:11

La scène était digne d’une série B ou d’un film à l’eau de rose. La disposition des protagonistes rajoutait encore à la scène un effet dramatique. D’un côté de la pièce, vous aviez un Octavius vraisemblablement gêné d’annoncer son départ à son « amant ». De l’autre vous aviez Arès qui tournait le dos à son amant et plongeait son regard dans l’évier, comme s’il voulait que ses larmes puissent trouver un moyen de s’évader ailleurs que sur le plancher.  Pourquoi faire dos à Octavius ? Pour ne pas affronter la vérité en face. Pour ne pas se prendre une claque en pleine figure d’abord. Pour continuer sa route, et ne pas se retourner ensuite.  Seul devant son évier, Arès regrettait amèrement de s’être levé ce matin. Lui qui était si content de ne pas travailler aujourd’hui et de pouvoir passer la journée avec Octavius. Il avait tout gâché. TOUT. Il le détestait pour ça.  Sans se retourner, il lui avait demandé où il partait.  Au fond, il espérait qu’il ne partirait pas loin. Il espérait que cela n’allait rien changer à leur relation. « A Poudlard… Dumbledore m’a proposé le poste de Professeur contre les Forces du Mal. » Poudlard ? Cela voulait dire qu’ils n’allaient absolument pas se voir pendant un an.  Cela voulait-il dire que leur relation allait s’arrêter là ? Comme ça ?  Il fallait croire que ce château avait un don pour vous séparer des gens.  En le quittant vous perdez des gens que vous aimez, comme il avait perdu Isaac. Enfin, il ne l’avait pas totalement perdu, il était toujours son meilleur ami, son frère de sang, son double, son tout. Mais il n’était plus là, tous les jours avec lui. Ce château qui les avait unis, les avait ensuite séparés. Et maintenant, il allait prendre Octavius, le retenir prisonnier, loin de lui «J’ai hésité avant d’accepter. …. »   l’espace d’un instant, Arès s’imagina qu’il avait hésité à accepter pour ne pas partir loin de lui. Que nenni !   « C’est pas vraiment mon domaine à la base… Mais je me suis dit que je n’avais rien à perdre, que ça me ferait une expérience…. » C’était à cause de la matière ! Qu’est-ce-à-dire alors ? Qu’il était moins important pour lui qu’une matière qui n’était, je cite « vraiment pas son domaine à la base. » Arès sentait sa gorge se nouer. Au fond, il savait que c’était fini, que c’était sa façon de la quitter. C’était trop beau pour être vrai...  mais il ne voulait pas l’admettre. Au lieu de lui dire qu’il avait mal, qu’il aurait aimé qu’il reste, il fît semblant de se réjouir pour lui. « Si c’est ce que tu veux, ce qui te rend heureux, je suis heureux pour toi... » mentit-il effrontément. « ... même si tu vas me manquer » terriblement, infiniment, atrocement pensa-t-il. Puis au lieu de lui demander si cela voulait dire que c’était fini pour eux, il lui fît promettre de s’écrire, tous les jours « ... mais je t’écrirai, tous les jours ! J’espère que tu auras le temps d’en faire autant» . Il fixait la pendule, en se demandant ce qu’ils allaient faire du temps qui leur restait, comment ils allaient se dire « au revoir ».
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MessageSujet: Re: L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] 129196351Dim 8 Nov 2020 - 18:32

Octavius avait passé un très bel été avec Ares. Affirmer le contraire, ça aurait été mentir. Il avait aimé s’abandonner dans ses bras, explorer avec lui des plaisirs très différents de ce qu’il avait connu jusque-là. Il lui était reconnaissant de lui avoir permis de découvrir ça. Mais, sans savoir l’expliquer, il n’arrivait pas du tout à se projeter. Il manquait quelque chose. Il n’était peut-être pas totalement attiré par les femmes, mais il ne se sentait pas non plus particulièrement attiré par les hommes de manière significative. Alors il était quoi ? Au fond, Octavius ne cherchait même pas la réponse à cette question.
Ares eut une réaction qu’il trouva étrange. Il dit être heureux pour lui. L’anthropomage ne s’attendait pas vraiment à ça et il en fut perturbé.
« Je vais essayer de t’écrire autant que je peux. »
Ca, c’était un mensonge. Il allait lui écrire. Mais certainement pas aussi souvent qu’il le pouvait. C’était trop dur de lui dire la vérité. Cela ne se faisait presque pas. Octavius ne voyait pas de façon polie et délicate de lui dire. Il jeta un coup d’œil à l’horloge. Il se redressa du plan de travail.
« Je dois y aller, j’ai beaucoup de choses à préparer et à régler avant le départ. »
Il rangea juste les ingrédients qu’il avait laissé traîner sur la table dans le frigidaire.
« J’ai fait sécher le linge de lit propre. Je l’ai rangé sur l’étagère, si tu veux changer les draps. Je n’aurai pas le temps de le faire… »
Oh Octavius… Cela se passe de commentaire.
Il s’approcha d’Ares, posa sa main sur son épaule et déposa un baiser d’une extrême chasteté sur le haut de la joue avant de s’éloigner. Il alla vers ses affaires et vérifia qu’il n’avait rien oublié. Octavius étant Octavius, il avait sûrement oublié une ou deux choses et ne s’en rendre compte que dans le Poudlard Express ou ne pas s’en rendre compte du tout.
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MessageSujet: Re: L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] L'heure du départ | Ft. Ares [Septembre 1977] 129196351Lun 23 Nov 2020 - 22:34

Intérieurement, Arès était déchiré, brisé. Il ne s’attendait absolument pas à ce départ, et déjà il ressentait le manque de celui qui était devenu tout pour lui. Il pleuvait dans son cœur comme il n’avait probablement jamais plu sur Londres. Les larmes qui ne perlaient pas sur ses joues — parce qu’il tentait de les contenir—inondaient son cœur meurtri. En lui disant qu’il allait lui écrire tous les jours, et en lui demandant d’en faire autant, Arès testait la force de son attachement. Lui, l’insécure ambivalent, avait besoin d’une seule réponse. Une promesse qui lui prouverait qu’il tenait à lui plus et que la distance n’y pourrait rien changer. La réponse n’e fût cependant pas à la hauteur de ses attentes. « Je vais essayer de t’écrire autant que je peux. » . Il allait essayer. Rien de plus. Juste essayer. Et même pas de lui écrire tous les jours mais simplement « autant qu’il le pouvait ». Rien ne l’empêchait de le faire tous les jours. Même lui, le médicomage débordé, trouverait le temps de lui écrire ne serait-ce qu’un « bonne nuit » ou un « je pense à toi ». Ces petits mots qui suffisent à réchauffer votre cœur et montrer votre affection pour l’autre. Arès se contenta d’une profonde inspiration en guise de réponse à celle insatisfaisante de son amant. Evidemment qu’il n’allait pas lui écrire tous les jours. Même Isaac, n’avait pas été capable de le faire, alors pourquoi le serait-il, lui ?

Arès fixa la pendule, rêvant de suspendre le temps pour profiter encore de son amant. Cet objet était devenu pour lui un supplice. Il était devenu maître de leur relation. Le Poudlard Express partait généralement à 11H00 et il était déjà 10 heures moins le quart. Il risquait de partir d’une seconde à l’autre. Et la seconde arriva, bien plus vite que prévue. Pourquoi par Merlin s’était il levé si tard. « Je dois y aller, j’ai beaucoup de choses à préparer et à régler avant le départ. ». Ces mots étaient un supplice. Il allait déjà partir ? Sans prendre le temps de profiter encore un instant de la chaleur de ses bras et de la tendresse de ses baisers ? N’aurait-il pas pu préparer les « choses à régler » plus tôt ? N’aurait-il pas pu le prévenir plus tôt de son départ pour qu’ils puissent profiter mieux de leurs derniers instants ? Toutes ces questions se bousculèrent dans sa tête et d’une certaine façon, il lui en voulait. Il lui en voulait de l’avertir si tardivement. De le mettre devant le fait accompli. La voix de son amant, le tira de ses pensées. « J’ai fait sécher le linge de lit propre. Je l’ai rangé sur l’étagère, si tu veux changer les draps. Je n’aurai pas le temps de le faire… » . Merci aurait sans doute été une réponse appréciable mais il ne pouvait pas le remercier, il avait envie de lui hurler de dégager. Non pas parce qu’il voulait qu’il parte, bien au contraire, mais parce qu’il était blessé. Parce qu’il avait mal comme jamais. Changé les draps, quelle drôle d’idée. Il voulait garder ces draps le plus longtemps possible pour sentir son odeur près de lui. C’était sans doute la seule chose qui lui resterait de lui. « Je vais les garder encore un peu, pour garder ton odeur sur mon corps, encore un peu » et lui ? Allait-il garder son odeur près de lui ? Avec un vêtement par exemple ? Il n’eu pas le temps de se poser plus de question. Il aurait aimé lui proposer de prendre son écharpe, mais il n’en eu pas le temps.

La main d’Octave se posa sur son épaule et Arès sentit un frisson lui traverser le corps. Un peu comme la première fois qu’il avait posé ses lèvres sur les siennes. Cette main lui faisait du bien. Puis il sentit ses lèvres se poser sur ses joues encore mouillées et lui arracher un sourire sur ce visage si triste. Il pensait que ce n’était qu’un prélude, qu’il allait ensuite laisser glisser ses lèvres sur les siennes et l’embrasser tendrement, passionnément. Lorsque les lèvres de son amant quittèrent ses joues sans se diriger vers ses lèvres, il sentit un immense sentiment de vide. Il n’eut même pas la force de protester et le regarda récupérer ses affaires et partir sans rien dit. Il sentait ses yeux se gonfler et les lames monter en lui. Il les retenus jusqu’à ce qu’Octave, sans même un dernier regard vers lui ne referme la porte. Il se laissa alors glisser, le dos contre l’évier, jusqu’au sol pour se prostrer et libérer toutes ces larmes retenues. Il pleurait de tout son être puis, entre deux sanglots, dit à un Octave qui devait déjà déambuler sur le chemin de traverse : «Pourquoi ? Pourquoi tu me fais ça Octave ? Pourquoi ?» avant de continuer à pleurer.

** FIN**
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