GOSSIP : Les conquêtes de Stubby révélées

PERSONNEL

Vous en avez toujours rêvé ? Stubby Boardman, le célèbre chanteur des Croques-Mitaines est un véritable fantasme ambulant sur tentacules pour vous ? Nous allons vous révéler en exclusivité la liste de ses conquêtes ! Essayez de ne pas trop en vouloir aux jeunes femmes mentionnées ci-dessous. Elles ont réussi à attraper le chanteur dans ses filets, qui sait peut-être étaient-elles simplement au bon endroit au bon moment ? Alors que celui-ci est au centre de toute l'attention dans la mesure où il est tête d'affiche du festival, vous aurez le droit à des confidences exclusives sur les habitudes et les réussites (ou non) du plus célèbre bouclé de Grande-Bretagne.

- Soyle Hoover a passé un moment en sa charmante compagnie lors d'une virée en bord de mer. Les deux auraient passé plusieurs heures dans un bateau et leurs vêtements étaient portés disparus. Mademoiselle Hoover ayant déjà été impliqué à plusieurs reprises dans des magouilles hasardeuses, on se demande ce qu'elle a réellement fait avec lui.

- Wilda Griffiths, cette célébrité du monde du quidditch n'est plus à présenter. Vraisemblablement, il les prend de plus en plus jeune ! Le seul pré-requis : avoir soufflé sa 17ème bougie...

- Après s'être intéressé par quelqu'un de très jeune, il semblerait que le chanteur ait eu une brève aventure avec une dame d'un autre âge bien connue et acariatre : Lyra Yaxley, ca vous dit quelque chose ? Il y a fort à parier que le membre des Croques-Mitaines ait cherché la connaissance et l'expérience auprès d'une vieille dame. Après, est -ce qu'il a pu vraiment profiter du moment ? Cela reste à prouver...

- Sinistra Lowe, jeune femme hautaine, snob avec ses idées bien arrêtées sur la place des moldus dans ce monde ferait partie des conquêtes du jeune homme. Espérons que sa langue acérée n'ait pas égratigné notre coqueluche. A défaut d'apprécier de passer avec elle, les deux peuvent simplement avoir profité de quelques moments d'intimité. Madame Lowe, êtes-vous au courant que le jeune homme est mêlé ? Donc à moitié ce que vous détestez, votre réputation risque d'être bien entachée par cette liaison.

- Séléna Cumoulé : la jeune femme aux idées beauté controversées aurait interviewé le chanteur sur sa peau. Il semblerait que cette petite interview ait dérapé à de (trop) nombreuses reprises. Espérons qu'il n'ait pas récupéré une drôle de maladie de peau à son contact.

- Gina Da Valle, jeune femme pulpeuse, intelligente cherche à se dévouer aux autres puisqu'elle est médicomage. D'autant plus que son arbre généalogique fait d'elle une héritière très intéressante. Elle est en permanence au contact d'un très bel homme, dommage, elle ne profite pas de lui mais plutôt d'un autre homme très prisé ! Deux beautés bien opposées mais qui doivent faire des étincelles au contact l'un de l'autre. Seul eux deux pourraient nous répondre...

Codage par Libella sur Graphiorum

NEUTRE

« STUB ! RABOULE LES GALIONS ! » s’enjaillait Miles.
Le célèbre guitariste des Croque-Mitaines brandissait fièrement le dernier numéro de Sorcière Hebdo en s’approchant du chanteur qui était posé dans le sofa. Ils étaient dans leur tente au festival.
« Quoi ? Y’a quoi ?? »
« Sorcière Hebdo a encore frappé. »
Miles lui donna l’exemplaire que Stubby lui prit presque des mains pour le lire en fronçant les sourcils. Taylor et Charlie, ayant entendu le chahut, se rassemblèrent également autour de l’exemplaire.
« Depuis quand tu fréquentes Sinistra ? » se demanda Charlie.
« Bah elle est venue me voir chez moi la semaine dernière. Parce qu’apparemment, Pomelo aurait engrossé son elfe. Elle était pas contente. »
« Ma foi, elle a pris exemple sur sa maîtresse. »
Ils continuèrent leur lecture, allant chacun de leur petit commentaire. « Mais c’est qui Lyra Yaxley ? »
« Une morue. »
Stubby éclata de rire à cette absurdité. Cela faisait bien longtemps que ce genre d’articles ne l’atteignait plus. Par contre, ce qui le fit râler, ce fut le prix à payer pour cet article. Depuis cinq ou six ans, les membres des Croque-Mitaines avaient mis un système étant parti d’une blague. Ils avaient une grosse tire-lire. A chaque article de presse portant sur l’un d’entre eux, le concerné devait mettre deux galions. Et, à chaque conquête présumée, c’était un galion. Deux si c’était véridique.
Faites le calcul.*
Ils sortirent la tire-lire niffleur. Stubby sortit sa monnaie.
« Allez… Un galion. Deux galions. Trois galions. Quatre galions. Cinq galions. Six galions. Sept galions. Huit galions. » compta-t-il en rentrant une pièce à chaque fois. « Me voilà à poils ! »
Il ne lui restait plus que deux noises de monnaie. Merci Gossip Witch. Tu auras la ruine de Stubby !

*8 galions = 58€

COTÉ DU BIEN

Soyle n’avait jamais été du genre à trop faire attention aux rumeurs. Les ragots finalement ça ne valait pas grand chose. Mais ce jour-là, une amie était venu à elle avec un papier qui en comptait un certain nombre et un grand sourire aux lèvres. Pour lui parler de Stubby? Bon, son travail faisait forcément qu’on en parlait régulièrement dans ce genre de papiers, mais en quoi ça venait la mêler à ça? D’accord ils étaient amis, bien qu’un peu éloignés ces derniers temps, mais si tous les amis de Stubby devaient finir dans le journal ça se saurait, non?

A peine la lecture commencée que Soyle avait viré au rouge intense. D’où ils sortaient des informations pareilles??? La mer? Un bateau? Elle n’avait jamais perdu ses vêtements en sa présence!! C’était terriblement inconvenant. Et surtout parfaitement faut! Oh misère, il fallait réellement espérer que peu de monde prêterait une réelle attention à ce torchon. Mais c’était visiblement mal parti…

ORDRE DU PHÉNIX

« Pop » La baguette qui s’agitait et qui fit revoler le bouchon de deux bières moldues – ouais je vous jure, moldues, Ansel et Wilda était plutôt cools pour meubler leurs temps libres. Cet après-midi ils étaient allés se promener quelque part dans le fond de Manchester et s’était ramasser ‘les meilleures bières d’Angleterre!’ qu’avait dit leur brasseur. De l’alcool, moldu ou pas, c’était toujours bienvenu. La jeune femme avait apprécié l’aventure. Elle était très ouverte sur le monde moldu, mais elle ne le connaissait pas, typique sorcière élevée par un père Nott déchu et une mère trop imbibée par le Quidditch pour qu’elle se soit fiat trimballée dans le monde moldu. Bref, ils étaient des gens cool, tous les deux, dans la rue, au beerquid’, sous les draps… c’était facile. Ses vacances estivales étaient appréciables. Tout ça pour dire que Wilda porta cette pseudo-incroyable bière à ses lèvres avant de se diriger vers la table pour poser celle qu’elle avait décapsulée pour le blond. « Mais t’es sérieux à acheter le Sorcière Hebdo? » gueula-t-elle à l’intention de l’allemand qui était dans je-ne-sais-quelle-pièce, tout en rigolant. La bière était bonne, savoureuse. Distraite, elle feuilleta le magazine pour tomber sur un article qui mettait en valeur Stubby, un chanteur qu’elle avait adoré côtoyer plus jeune. Il était toujours à ces soirées mondaines et c’était le seul à bien vouloir jouer avec elle. C’est pourquoi, lorsqu’elle lu l’article, le poil des jambes lui hérissa. « Je rêve » marmonna-t-elle. C’était comme si ce torchon rapportait qu’elle couchait avec son oncle. FRANCHEMENT. Ils n‘en avaient pas marre de parler de ses FAUSSES aventures? Son VRAI partenaire pointa enfin le bout de son nez et elle lui fit une nouvelle crise. « Oh, Ansel’, d’ailleurs, je voulais te dire que je me tape Stubby Boardman, le daron des croques-mitaines, les mercredis soirs. J’espère que ça te gêne pas. » Wilda avait rarement été autant sarcastique de toute sa vie. Elle roula les yeux avant de continuer « [color:609f=#olivedrab]C’est parce que j’ai des seins qu’ils n’ont rien d’autre à dire? Franchement. À la place de parler des balais que je me tappe il pourrait parler de ceux que je vol? Ça m’énerve!» lâcha-t-elle en balança le magazine sur la table de cuisine avant s’envoyer une gorgée de bière longue contre le monde. « Tiens, ta bière. » Elle lui tendit.[/color]

NEUTRE

Toute la presse britannique se mettait au diapason pour raconter des conneries. Depuis l’institution d’un tribunal populaire, se salir publiquement entre sorciers, c’était aussi dans l’ère de leur temps. Et quitte à perpétuer cette habitude d’accompagner sa bière avec la dernière actualité croustillante, c’était un exemplaire de Sorcière Hebdo que Spud s’était dégoté ce jour-là. Les autres choix, c’était la Gazette ou le Chicaneur …

Il avait regretté au moment où il avait pris connaissance, en seconde ligne du premier article, de l’expression un tout petit balai touffu. L’ensorceleur n’avait donc pas poursuivi jusqu’à l’article prêtant des aventures féminines à celui de ses amis qui était gay comme une fanfare de lutins. Mais pour l’heure, c’était sa virilité à lui que Wilda remettait en cause en éclatant de rire. Ah ça, il n’aurait jamais dû l’inviter à l’appeler princesse, il le payait encore. Il faisait chaud dans son appartement situé sous un toit de la capitale, dans un quartier tout aussi moldu que leurs bières. Spud sortit de la salle de bains avec une serviette autour de la taille et de l’eau dans les oreilles, pas certain d’avoir entendu ce qu’elle disait. Il connaissait maintenant assez la harpie pour distinguer à quel point cette politique de salissage la contrariait. L’idée d’en parler sérieusement lui avait déjà traversé l’esprit, mais il n’aimait pas les conclusions auxquelles il arrivait et n’avait pas envie de les lui soumettre. Si leur relation était la prochaine éventée par la presse, avec une preuve à l’appui, est-ce que cela ne confirmerait pas les autres rumeurs ? La poursuiveuse avait un avenir prometteur devant elle, dans le quidditch mais pas seulement, il s’en serait voulu de gâcher ça. Sauf que quand il voyait la lumière rouge qui filtrait à travers les rideaux pour caresser ses jambes nonchalamment étendues sur un tabouret …

« Je sais pas - il se pencha derrière elle pour enfoncer son menton dans son cou chatouilleux - mais si même ça, ça le rend pas hétéro ! ». Il lui avait attrapé sous la salopette ses seins plus ronds et fermes que n’importe quel souafle à pleines mains.

ORDRE DU PHÉNIX

Même si elle avait profondément envie de boudée, Wilda ne put s’empêcher de sourire lorsque les joues un peu rugueuses de son amant lui chatouillèrent le cou. Par réflexe, sa tête se rapprocha de celle de son assaillant, qui lui offrait de bien niaises paroles en guise de réconfort. La sorcière leva les yeux au ciel lorsqu’il ponctua sa mécompréhension de l’orientation sexuelle en s’emparant de ses boules. Elle ne protesta pas et ne le corrigea pas, sachant qu’il s’évertuait simplement à attirer son focus ailleurs. La main de la poursuiveuse s’envola vers l’arrière pour glisser ses doigts dans l’épis blond de l’allemand, appréciant sa proximité. La jeune femme tortilla son cou pour voler un bisou sur le coin des lèvres d’Ansel, puis força une moue d’enfant boudeur. « Je n’aime pas qu’on parle de moi de la sorte. » C’était vrai. C’était réducteur et inutile, quand ça ne risquait pas des effets dévastateurs sur sa carrière. L’Harpie aurait aimé qu’on parle de sa dernière roulade du paresseux, pas de sa dernière conquête. Et puis, pour être tout à fait honnête, la brunette commençait à redouter l’article qui la peindrait avec le fabricant de balais, ce qui serait l’article le plus véridique rapporté par ces torchons de gossips. Wilda aimait bien l’immaturité avec laquelle ils avaient tout deux dérivés du one night vers la franche camaraderie améliorée qui était désormais – et il fallait se l’avouer – leur routine. L’été n’était pas au cassage de têtes et ces ragots lui donnait mal au crâne. L’athlète se tortilla encore en prenant bien soin d’accrocher la serviette mollement attachée à sa taille au passage. Succès, évidemment. « Zut » dit-elle de son air le plus innocent en haussant les épaules, les yeux dans les siens, avant de refermer ses mains sur les miches bien appréciablement rondes d’Anselmus.

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