Ares Zabini NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 496 | AVATARS / CRÉDITS : TerrenceTelle- By Galaad <3 | SANG : Pur bien que mélé à un sang africain ce qui dérange
| Sujet: Re: Brotherhood | Ares Mer 4 Aoû 2021 - 14:46 | |
| Je suis complètement ivre. Ivre de tout ce whisky pur feu autant que de lui. Je n’ai plus aucun contrôle sur mon corps et je me laisse totalement aller à mes pulsions. Sans m’en rendre compte, je commence à déshabiller mon meilleur ami, mon frère, mon parabataï avec la même ardeur que celle avec laquelle je déshabille Galaad. Je laisse glisser mes doigts le long de son torse que je caresse avec envie. Une envie, un désir qui consume tout mon corps. Je le veux lui. Je le veux depuis des années en fait. Je n’avais jamais osé me l’avouer. J’avais toujours cru que ce que je ressentais pour lui c’était une amitié forte mais à présent je le sais, c’était de l’amour. Je l’aime depuis toujours. Je suis complètement amoureux d’Isaac Wellington. C’est pour ça que je ne supportais pas de le voir avec Ava. J’étais jaloux d’elle. Je voulais être elle. Je voulais échanger des baisers avec lui. Un peu comme ceux qu’on avait échangés aujourd’hui sans que je sache expliquer comment s’était arrivé. Après m’être déshabillé à mon tour et l’avoir poussé sur le lit, je l’embrasse sans retenue. Je me laisse totalement aller à ce baiser passionné. Ce baiser qui lui crie que je l’aime. Je n’avais jamais embrassé quelqu’un avec autant d’ardeur. Je n’avais jamais ressenti un tel bonheur, un tel sentiment de sérénité en embrassant quelqu’un. Ce baiser me transportait. Je volais au dessus des nuages et sentais une vague de chaleur traverser tout mon corps. Mon bonheur était si grand que si un détraqueur (bien trop occupé à briser Ava) était apparu dans cette chambre, j’aurais certainement produit le plus magnifique Patronus qu’on ait jamais vu. Et lorsque nos lèvres se séparèrent, je me sentis amputé d’une partie de moi et , dans un murmure, j’hurlais mon amour pour Isaac. «Je t’aime Isaac». La tête sur son épaule, le cœur battant la chamade, je fermais les yeux emporté dans un tourbillon. J’avais 17 ans à nouveau. Nous avions 17 ans à nouveau. Nous entrons dans le château dans une démarche hasardeuse le bras sur l’épaule de l’autre comme une béquille. Isaac s’effondrait sur le lit et m’attirait dangereusement vers lui. A l’inverse de la façon dont ce soir je l’avais poussé sur le lit et m’étais jeté sur lui. Il me fixait longuement, avec un regardant perçant puis pour la première fois ces mots sortirent de sa bouche « Je t’aime, espèce de con. » . A mon tour, je le fixais avec un regard rempli de bien plus que de l’amitié «Je t’aime aussi, espèce de gros con, et pour la vie ... ».Comme lorsqu’il était arrivé en début d’après-midi, je revivais encore cette soirée post victoire de la coupe de quidditch lors de notre dernière année. Ces mots échangés étaient mes derniers souvenirs de cette soirée. Ensuite, et depuis maintenant 12 ans, c’était le trou noir. Et pourtant, aujourd’hui et pour la première fois, la suite du souvenir s’offrait à moi. Etait-ce l’alcool qui avait libéré ce souvenir ? Etait-ce la similitude de la situation ? Quelques secondes après ces « je t’aime » échangés nous avions unis nos lèvres. Nous nous embrassions avec peut-être autant de passion que celle que je venais de mettre dans mon baiser. Tout en continuant à nous embrasser, nous nous retirions les vêtements de l’autre. Nos lèvres se séparant que pour laisser passer nos t shirt. Quelques secondes plus tard, je vis mes lèvres se poser beaucoup plus bas sur son corps avant qu’il me plaque sur le lit et se plaque contre moi, le plus contre moi possible. La voix de mon ami me tira de mon souvenir. Etait-ce un souvenir ? Etait-ce un fantasme ? Etait-ce vraiment arrivé ? J’avais la conviction que oui, mais était-ce l’effet de l’alcool ? « Tu m'as foutu quoi là ? Même une charmante demoiselle, ne m'a jamais déshabillé aussi vite. Et Merlin sait, qu'avec un tel corps, j'en appelle à la luxure ... » Oh que oui. A cet instant précis je donnerais tout pour (re)vivre les instants que je venais de voir. Je voulais 12 ans plus tard sentir (encore) le corps de mon ami dans le mien. Je voulais être tout à lui. « Je mets ça sur le compte de l'alcool Zabini. Faut arrêter les frais, là. » ces mots me faisaient l’effet d’un doloris. Il n’avait pas apprécié ce baiser comme je l’avais apprécié. Il ne voulait pas s’unir à moi comme je voulais m’unir à lui. Jamais je ne pourrais lui dire ce que je ressens car je le perdrai à jamais et ça, je ne le supporterai pas. Le perdre à jamais serait plus cruel qu’un avada kedevra. Cela me tuerait en me torturant en même temps. Ares ? Qu'est-ce qui t'a fait sombrer dans les Ombres ? C'est quoi, cette chose que tu ne m'as pas dite ? Je suis ton meilleur ami, à moitié à poil et je compte savoir. me demanda-t-il en passant sa main dans mes cheveux et en posant ses lèvres sur mon front. Je voulais lui dire que bien sûr il y’avait mon travail, qu’il y avait Ava, qu’il y avait sa disparition à lui et puis qu’il y avait Octavius et Galaad mais aucun son ne sortait de ma bouche. J’étais pétrifié à cette idée. Seules des larmes coulèrent de ma joue directement sur son torse sur lequel j’étais toujours couché. Ça sera jamais aussi pire que, j'ai décidé de demander Sinistra en mariage, on se reparle et elle me veut. Me fais pas ça.. Au milieu de mes larmes, je laissais échapper un petit rire à sa boutade. Epouser Sinistra. Voilà qui risquait de ne jamais arriver. Sinistra n’avait été qu’un objet transitionnel. J’étais sorti avec elle parce qu’Isaac sortait avec Ava. J’étais tellement jaloux d’Ava que j’avais pensé, sans en avoir conscience, que sortir avec la meilleure amie de ma sœur m’aiderait. J’avais cru l’aimer mais c’était faux. A cette époque déjà, j’aimais Isaac. Aujourd’hui, j’aimais Isaac. J’aimais Octavius. J’aimais Galaad. Je ne savais pas lequel j’aimais, mais je savais que je n’en aurais aucun. Je ne pouvais pas avouer cela à Isaac. Je ne pouvais pas le perdre. «Je suis désolé Isaac. Je n’aurai pas du t’embrasser comme ça, te déshabiller comme ça... je ne sais pas ce qu’il m’a pris.... je suis désolé. Ne me déteste pas s’il te plait. ». dis-je entre quelques larmes avant de m’endormir sur son torse bercé par les effets de l’alcool qui sont encore plus efficaces qu’une potion de sommeil. |
|