ϟ la répartition

NOM - Bloom PRENOMS - Zéphyr, avec un accent s'il vous plaît. C'est sa grand-mère qui a insisté, ayant trouvé ce joli nom dans un livre de mythologie français. DATE DE NAISSANCE - 12 décembre 1961 AGE - 17 ans VILLE D'ORIGINE - London, baby. CLASSE - Sixième année SANG - Sang mêlé, comme si ça avait une quelconque importance - insérer ici un très long soupir.

Zéphyr déteste les gens qui se sentent supérieurs aux autres.
Ce qui parait étrange, parce qu’au premier abord, c’est tout à fait ce qu’on pense de lui.

En vérité, Zéphyr est ce qu’on appelle communément un gamin qui a des facilités. Pourtant, si vous croyez que c’est facile, vous. D’avoir des parents qui n’attendent de vous que l’excellence, parce que vous en êtes capable. Qui attendent les bulletins de notes comme les enfants moldus attendent le Père Noël. Alors des facilités, merci, mais le terme est un peu mal choisi. Alors oui, au nom de la fierté familiale, le jeune sorcier s’interdit d’être moyen. Mais pas que. Oh ça non, ça n’aurait pas suffi. Car si Zéphyr ne s’estime pas supérieur aux autres, il a au moins la prétention d’être leur égal. Aussi, quand les sang-purs, majorité Serpentard donc, se vantent de leur puissante magie, le sang mêlé de Zéphyr ne fait qu’un tour. Lui qui se complaisait dans la théorie, délaissant un peu la pratique qui n’a que peu d’intérêt pour un esprit comme le sien, a redoublé d’efforts une fois les premières insultes essuyées.

La pression donc est constante. Permanente. Imposée par ses parents exigeants, mais aussi par sa petite fierté personnelle. Le sang n’a rien à voir avec le talent, soyons précis là-dessus. Et justement, la précision, Zéphyr aime ça. Beaucoup. Avec sa mémoire titanesque, et sa capacité à approfondir n’importe quel sujet, le grand blond est de ceux qui corrigent la moindre erreur car il ne supporte pas l’inexactitude. Après tout, c’est cohérent. Quand on ne s’autorise pas le droit à l’erreur soi-même, on a tendance à le refuser aux autres aussi. Et puis, c’est comme ça : les faits, il n’y a que ça de vrai. Ce qui s’explique, ce que le cerveau peut comprendre, matérialiser, ra-tio-nna-li-ser, voilà qui rend le monde un peu plus rassurant. Pour le reste, et bien… Il faut parfois faire acte de foi, et là, c’est plus compliqué.

Ca ne l’empêche pas de sortir de sa zone de confort. Curieux de tout, Zéphyr n’hésite jamais à essayer de nouvelles choses, tant qu’il sait qu’il peut les maîtriser. Gaucher non contrarié, il est devenu ambidextre par choix, juste pour essayer. Il parle 4 langues aussi, sans correspondant, rien. Mais le langage a ses règles, c’est si simple de les suivre. Et puis les mots, ça a toujours été son grand amour. Là où il semble parfois ne s’autoriser aucune fantaisie, c’est pourtant tout un monde qui n’appartient qu’à lui, et dans lequel il s’épanouit entièrement. Mais c’est son univers, à lui, qu’il partage avec ses auteurs préférés. Dans la fiction, on peut se permettre quelques imprécisions, se laisser porter par des émotions qu’il cache si bien au reste du monde. D’ailleurs, Zéphyr écrit, pour lui. Jamais il n’aurait la prétention de se revendiquer auteur, ni de vouloir en faire son métier. Ça d’ailleurs, c’est la grande question. Curieux de tout, avide de savoirs, impossible pour lui de s’imaginer entrer dans la vie active. Là où tout lui semble en général si clair, c’est sa plus grande zone de flou. Et pourtant, ça n’était pas comme s’il pouvait empêcher que ça arrive. Grandir ne lui fait pas peur, mais se tromper de chemin, ça le terrifie.  

VOTRE PATRONUS - Une cigogne
VOTRE EPOUVANTARD - Un autodafé
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Bacon
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Silencio, pour faire taire les imbéciles.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Potion d'Aiguise-Méninges
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – Histoire de la magie (pour la matière, pas le prof, clairement)
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Fleury et Botts. A quand la carte de fidélité ?
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Montague Knightley
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – L'hippogriffe
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – L'encre fraîche, les braises encore chaudes d'un âtre qui vient de s'éteindre, et une patisserie légèrement chocolatée.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Mon 1e élève, j'suis émue. Ouin.

Explications : Tu te trouves dans le Poudlard Express, en route vers ta Première Année. Soudain, une élève un peu plus âgée entre dans ton wagon et commence à te poser des questions.

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

La rafale de questions était un peu rude à première vue, mais au fond nécessaire pour que le jeune Bloom daigne lever le nez de son bouquin. Son frère l'avait calé sur une banquette, histoire de faire bien devant maman, et était parti rejoindre ses copains pendant que Zéphyr retrouvait Alice et son pays des merveilles. « Salut. Je m'appelle Zéphyr. » répondit-il de son petit ton calme de rêveur, sa grande mèche lui barrant les yeux. « Si j'ai tout bien étudié sur la répartition, je crois que je suis un pur Serdaigle ! » répondit-il avec assurance parce que oui, il avait tout bien étudié. Franchement, n'importe quelle autre maison, ce serait n'importe quoi. Il n'avait pas le courage un peu bête des Gryffondor, ni la gentillesse trop naïve des Poufsouffle. Ni l'ambition empreinte de ruse des Serpentard. Mais même sans procéder par élimination, il n'y avait qu'à interroger le jeune adolescent sur n'importe quel sujet et l'écouter pour savoir qu'il était de la maison de Rowena. Il était comme dans la chanson : il avait envie de tout connaître.

« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »

« Oh, tu connais peut-être Ariel alors ! » Enfin, il y avait peu de chances que Penny Clearwater l'associe à son frère, car il semblait toujours que l'un des deux avait été adopté tellement ils étaient différents. Zéphyr était le portrait de sa mère, Ariel de son père. Comme si les gènes ne s'étaient pas mélangés, curieux non ? « Il rentre en 5e année, chez Serpentard.» Oui, total vert et argent, son frère. « Et mon père est... oh, ça t'intéresse vraiment ça ? » Devant les yeux pétillants de la jeune fille, il ferma son livre tout en laissant son pouce entre les pages pour ne pas oublier où il en était. Même si son cerveau se souvenait. Page 76. « Mon père travaille au service des transplanages, ma mère à la régie des cheminettes. Ils trouvent ça romantique. » C'était vrai, au fond. Deux âmes qui n'étaient pas faites pour se croiser, et pourtant !

« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »

Alors ça... C'était tout de même incroyable. Il n'avait que 11 ans, bientôt 12, mais quand même ! Sous prétexte qu'il était un petit peu trop mature pour son âge, les adultes lui posaient souvent la question, s'attendant à l'entendre avoir de grandes ambitions mais en réalité... Il n'en savait rien. « Euh... J'aimerais bien découvrir des choses. » Mais découvreur, ça n'était pas un métier. Chercheur, oui, enfin il en avait entendu parler, mais le terme était incroyablement frustrant. Il préférait être trouveur ! « J'ai encore sept années pour y penser. » éluda-t'il finalement, retournant à son livre en pensant que la conversation était terminée.

« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »

Ah, visiblement, ça n'était pas fini. Bon. « Les génies... Mais ça n'existe pas. » C'était tout de même une remarque étonnante de la part d'un garçon qui voyageait dans le terrier du lapin blanc avec Alice quelques minutes auparavant. Mais voilà, il y avait un temps pour la rêverie, et un temps pour la vraie vie. « Mais si, et seulement si, c'était le cas, et bien je dirai que... j'aimerais parler toutes les langues du monde peut-être. Ou percer le secret de l'immortalité. Ou comprendre comment la magie est née. Ou avoir le temps de tout lire, tout. Ou encore... » Penny était déjà partie, mais Zéphyr mit bien une minute avant de s'en rendre compte, et de retourner à sa lecture, tranquillement.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Chuuut, mais pourquoi vous posez des questions comme ça ? Où avez vous connu le forum ? Dans un Notebook. Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : oui + lutin de cornouailles

BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

« Monsieur Bloom, puisque vous semblez mieux maîtriser le sujet que moi, prenez donc ma place. » Assis sur sa souche, le Serdaigle devint très vite l‘objet de toutes les attentions. Mais quoi, enfin, est-ce que c’était sa faute si le professeur de soins aux créatures magiques n’était pas capable de prononcer le mot “choranaptyxique“ sans se tromper ? Alors oui, au bout du troisième essai infructueux, Zéphyr était intervenu. Pour abréger ses souffrances, disons. Et parce que ça l’agaçait assez prodigieusement. « Ce n’était qu’une question de vocabulaire monsieur. Je n’ai pas… » Mais la patience du professeur à prothèses avait visiblement atteint ses limites. « Dix minutes que vous bavardez. Si ce que vous avez à dire est si intéressant, je vous en prie. »

Il y eut un petit suspense. Ferait ? Ferait pas ? Zéphyr était sur le point de se taire, un exploit, mais un ricanement de Serpentard sur sa gauche piqua sa fierté à vif, au point de lui faire risquer une retenue. Tant pis. Se levant avec flegme, il s’éclaircit la gorge, obéissant à l’ordre de son professeur. « L’Occamy est une créature choranaptyxique… » En bon sale gosse, il insista bien évidemment sur le mot. « … une aptitude assez imprévisible qui permet toutefois de neutraliser son agressivité en réduisant l’espace dans lequel il se trouve. » Histoire de mêler le geste à la parole, le pédant élève incanta un Reducto sur la cage de deux mètres sur deux où la bête était enfermée, son long bec cherchant à trouver une faille. L’imprudence de ce professeur l’obligeait à étudier encore plus fort, au cas où. La cage donc se réduisit à vue d’oeil, et l’animal s’adapta à toute vitesse jusqu’à devenir aussi grand qu’un poney. Réactions divisées dans la clairière, entre les gens ébahis et ceux qui trouvaient que pareille démonstration était de la vantardise pure. Après, c’était indéniable, il avait parfaitement réussi son coup.

À l’aise comme tout, Zéphyr enjamba quelques élèves assis en tailleur pour rejoindre la cage, à bonne distance tout de même de l’animal qui n’aimait pas trop ce qui se passait. « Agressivité décuplée lorsqu’il garde ses oeufs fait de l’argent le plus pur qui soit. Newt Scamander en faisait d'ailleurs un élevage, pour la reproduction et non l'appat du gain, bien sûr.» Il observa le reptile aux plumes d’oiseaux, qui trouva cela provoquant et s’écharpa un peu plus contre la cage. « Des questions ? » osa-t’il demander finalement après sa petite tirade, jetant un regard à l’assemblée avec une détestable pointe de fierté dans le regard. « J’aurais pu vous donner des points si vous n’étiez pas si condescendant, monsieur Bloom. » réintervint le professeur. « Mais nous aurons tout le loisir d’en parler en retenue. Peut-être ferez-vous moins le malin en nourrissant un dragon. » Et merde…