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Sic Mundus Creatus Est | Freya

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MessageSujet: Sic Mundus Creatus Est | Freya Sic Mundus Creatus Est | Freya 129196351Ven 20 Nov - 15:50

Freya Bakke
Les hiboux échangés avec cette femme ont eu quelque chose d’attrayant pour celui qui les a envoyés. Un attrait nouveau et certain, surtout lorsqu’il la vue, elle, emprunter l’Allée des Embrumes afin d’aller s’enquérir de quelques plantes et potions, pour s’adonner à son « art ». Il la connait, du moins en partie, parce qu’il a entraperçue chez les Mangemorts mais dont elle ne souvient nullement de rien. Néanmoins, il compte se présenter à elle sans aucune mauvaise intention, juste de la découverte face à cette magie visiblement régentée par les femmes. Et non, par les hommes. Ce qui semble suspect au frère d’Addison Yaxley mais il escompte bien s’en faire sa propre idée, son propre jugement.

Au Ministère de la Magie, toujours en train de s’occuper de la campagne de son Directeur, il attend ce précieux message, lui indiquant une adresse future. Celle, où il devra se rendre pour cette fameuse entrevue qui a lieu dans moins de quelques heures, au regard de sa montre à gousset. Mercure, son corbeau messager, vient enfin apporter la missive qu’il attend depuis quelques jours, celle qui va conclure cette future rencontre placée sous le signe de l’apprentissage et de la découverte. Néanmoins stressé, il compte s’éclipser en ayant au préalable prévenu Morfin Carrow qu’il ne va plus compter ses heures pour rattraper sa demi-journée de retard. Car, il a à cœur de satisfaire ce dernier, lui ayant promis qu’il peut se tuer à la tâche si le besoin s’en fait sentir. Le respect est mutuel entre les deux hommes et Corban Yaxley sait que ce dernier lui importe beaucoup. Être dans les petits souliers de Morfin Carrow attise certaines jalousies envers les subalternes. Mais, le jeune frère d’Addison Yaxley fait son travail efficacement, et en retire les palmes.

Rangeant son bureau d’un coup de baguette savamment dirigé, il salue le restant de son unité en souriant largement, l’adresse de la prêtresse gardée au fond de la poche de son long manteau. D’un rapide transplanage, il rejoint sa demeure, satisfait de voir que le sac expressément demandé est déjà fait par Twkinkle et que ce dernier lui tend. Avec toute la soumission possible dûe à son rang. Dans les immenses prunelles de l’Elfe de Maison, il y a cette inquiétude sourde, car voir disparaitre son Maître pour un endroit inconnu, ne lui plait pas. Mais, il n’a pas son mot à dire et encore moins une quelconque appréhension à ce sujet. Le jeune frère d’Addison Yaxley sait encore se défendre. Seul.

- Maître Corban ?
- Oui, Twinkle ?
- Prenez soin de vous.

La Créature est toujours au fait de satisfaire le jeune descendant des Yaxley, toujours inquiète. Alors que le jeune blond est toujours mesuré dans ses paroles et dans ses gestes. Il y a toujours cette part d’indécision mais qu’il gomme bien vite, parce qu’il est sûr de ce qu’il fait et de ce qu’il entreprend. Silencieux mais toujours efficace. Et, qui ne se départit jamais de cet état de fait. Jamais. C’est donc avec l’adresse griffonnée sur un morceau de parchemin qu’il transplane devant l’emplacement indiqué par sa correspondante. Face à lui se trouve une forêt, qu’il traverse pour arriver à une demeure étrange qui ne lui parait pas conventionnelle. Un froncement de sourcils perceptible, alors qu’il replace son sac sur l’épaule et frappe trois coups à la porte de bois, présente en face de lui.

- Miss Bakke ? C’est Corban Yaxley. Il se présente d’une voix douce, attendant que la femme daigne lui faire honneur de sa présence.
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MessageSujet: Re: Sic Mundus Creatus Est | Freya Sic Mundus Creatus Est | Freya 129196351Sam 21 Nov - 19:56

On ne peut pas dire que Freya avait connu beaucoup d’anglais très curieux d’en savoir plus sur ses capacités et ses rites. Sauf peut-être sa douce Nora. Mais qu’est-ce qui ne réveillait pas la curiosité maladive de la psychomage en même temps? C’était justement cette curiosité qui avait mené sa belle jusqu’à chez elle la première fois. Mais à part sa compagne, pas grand monde. La scandinave s’était donc retrouvé bien surprise de recevoir de tels courriers. Un homme qu’elle ne connaissait à priori pas qui lui demandait des précisions sur une magie qu’il n’avait en théorie pas même vu en pratique, c’était étrange. Elle s’était cependant fait quelque part une raison et ici aussi on avait entendu parler de ses méthodes peu ordinaires pour les sorciers. Quoi que les moldus aussi au final. Quoi qu’il en soit ce Mr Yaxley semblait curieux. Elle avait donc accepté au moins de le rencontrer. Elle verrait bien ce que cela donnerait.

Quoi qu’il en soit Freya étant trop confiante mais pas totalement naïve au point de le laisser pénétrer aussi facilement au domicile du couple. Il avait demandé à la voir chez elle, mais hors de question de prendre ce risque. La belle avait donc opté pour un jour où Nora ne l’attendrait pas et surtout son ancien domicile. Celui qu’elle occupait seule avant de se lancer dans cette relation. C’était une petite maison isolée où elle avait pris le temps ces dernières années de placer de fortes protections. Elle était donc à peu près sûre d’être dans son élément et de pouvoir réagir en cas de besoin. On ne sait jamais après tout…

Ce jour-là elle avait eu un peu de ménage à faire tout de même. C’est qu’elle n’était pas là tous les jours. Mais il n’était pourtant pas question de recevoir un homme sans que les lieux ne soient pas un minimum accueillants. Après un bon travail de fond, la prêtresse fut satisfaite, soupirant de satisfaction appuyée sur son balais. Car voyez-vous, elle n’avait jamais été adepte des coups de baguettes pour ce genre de choses. Il était bien plus sain selon elle de le faire sagement à l’ancienne. Sa baguette justement était posée sur la table basse du salon depuis son arrivée et n’en avait pas bougé. Il faut dire qu’une bonne partie de son petit bazar était parti s’installer comme elle chez Nora depuis cet été, son ménage en étant ainsi facilité. Il restait encore les talismans pendant du plafond, les pierres de couleurs qui étaient sagement disposées sur les divers meubles, même quelques bocaux aux contenus suspects sur les étagères. Tout était moins chargé mais elle pouvait encore travailler, c’était important. Un bon feu dans la cheminée pour compléter et ça devrait être un bon début. La belle était ensuite allé se changer, histoire d’être présentable aussi. Une robe simple, noire, en lin, seulement quelques broderies sur le bord des manches. Laissant ses cheveux aller librement, voyant que l’heure approchait, Freya avait versé quelques plantes séchées et résines dans des coupelles de laiton, le charbon leur faisant émettre une fumée dès le premier contact. Quelques mots de norrois chuchotés en accompagnant cette fumée d’un geste de la main et elle laisserait les fumigations faire leur effet seules, emplissant bientôt toute la maison. La belle était ensuite allé faire chauffer de l’eau, prête à servir une boisson chaude si son invité était amateur. Invité qui semblait déjà sur le pas de la porte puisqu’on y toquait.

-Miss Bakke ? C’est Corban Yaxley.

Son instinct semblait avoir été juste. Quoi qu’elle n’attendait de toute façon pas grand monde à part lui, surtout ici et en pleine semaine. En tout cas il avait une voix plutôt délicate et semblait tout à fait jeune. Il faut dire que ne le connaissant pas, elle n’avait idée ni de son physique ni de son âge. La scandinave avait donc lancé un “j’arrive” de sa cuisine, sortant tout juste l’eau bouillante du feu. Quel sens du timing… La belle était ensuite allé jusqu’à sa porte pour l’ouvrir, souriante et accueillante.

-Bonjour Mr Yaxley, je vous en prie, entrez.

La belle ouvrant un peu plus largement la porte pour qu’il entre. Elle l’avait ensuite invité à la suivre dans le salon juste devant, une partie de la grande pièce ouverte qui servait aussi visiblement de salle à manger et de bibliothèque. L’invitant à prendre place sur le canapé ou un des fauteuils, des meubles en bois sculptés où de grand coussins remplis de plumes d’oies savaient donner un confort incomparable au coin du feu.

-Est-ce que je peux vous servir quelque chose à boire? Un thé, un café?

D’une voix posée et sûre, elle restait courtoise et simple au possible. Elle n’en était pas moins curieuse d’en savoir plus sur les motivations de cet homme qui traversait même la forêt pour la rencontrer. Allant préparer ce qu’il lui avait demandé mais surtout une grande tasse de café pour elle, Freya fut bientôt assise face à lui dans le salon, lui ayant au passage le temps d’observer les lieux où il avait atterri. Etait-ce ce à quoi il s’était attendu? S’était-il seulement attendu à quelque chose de précis finalement? Maintenant face à lui et prête à lui consacrer les prochaines heures, Freya pris quelques instants pour le détailler un peu, l’affaire de quelques secondes simplement.

-Alors dites-moi, qu’est-ce que je peux faire pour vous? Qu’est-ce que vous attendez de moi?
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MessageSujet: Re: Sic Mundus Creatus Est | Freya Sic Mundus Creatus Est | Freya 129196351Dim 22 Nov - 14:33

Rabattant le col de son long manteau noir, Corban Yaxley patiente.
Il s’est annoncé, devant ce logis qui lui semble tout droit sorti d’un conte sorcier que certains Moldus affectionnent tant. La demeure, enfouie dans cette forêt dense peut paraître somme toute inquiétante, mais il n’en est rien. Il en vient même, à se sentir à l’aise et en en appréciant les bruits alentour. Lui, qui est d’ordinaire soumis à un rythme de travail conséquent et effréné dans la plus grande investiture du monde sorcier, se surprend à apprécier ce calme. C’est différent mais c’est appréciable et ça lui semble être une renaissance et s’approcher déjà d’un trait de personnalité que lui-même, ne connait pas. Il sait qu’avec cette entrevue, il va devoir bousculer quelques barrières érigées fortement depuis longtemps dans tout son être. Et, malgré sa bonne volonté, cela ne va pas être facile.

Remettant le sac sur son épaule gauche, il entend qu’il y a de l’agitation dans la maison isolée et ne peut s’empêcher d’avoir un petit sourire face à cette affirmation et à la voix, qu’il entend. Elle ne va pas tarder à se présenter à lui, et il va revoir cette femme, présente chez les Mangemorts qui pourtant n’a plus aucun souvenir de son passage chez ces derniers. Lorsqu’elle ouvre la porte et se présente à lui, avenante et souriante, il ne peut qu’apprécier cette vision. La scandinave est radieuse et est dans son élément, ce qui lui apporte vraiment cette notion de Prêtresse qu’elle a mentionné dans leur échange épistolaire. Néanmoins, il reste interdit quelques secondes avant de passer la porte et de voir ce qu’il en retourne. Dans cette bâtisse érigée au fond des bois.

Les iris olivâtres tentent de tout enregistrer, de tout mémoriser. De ces mobiles de pierres disposés sur une table et ces amulettes pendues, jusqu’aux fumées odorantes qui s’échappent d’endroits qui lui paraissent suspects et ces bocaux étranges exposés sur des étagères. Il a pénétré dans l’antre de quelque chose qu’il ne connait nullement et qui ne lui est pas familier. Mais, il est là pour apprendre et s’en faire son propre jugement. Même si, selon les dires de la jeune femme, en tant qu’homme, il va avoir du mal à comprendre et utiliser cette magie qui est dans ses veines, à elle.

- Merci Miss Bakke. Commence-t-il doucement tout en déposant son sac à terre. D’avoir accepté ma venue, en votre demeure.

Comme elle le lui a présenté quelques instants plus tôt, il opte pour s’asseoir dans un fauteuil, le regard olive ne pouvant se détacher de tout ce qui compose l’intérieur de l’habitation, avant de le reporter sur son hôtesse qui s’est empressée de lui demander ce qu’il veut boire, lors de cette entrevue.

- J’aimerais un thé bien noir, Miss Bakke. S’il vous plait. Dit-il avec un léger sourire alors qu’il la voit s’affairer à préparer sa boisson demandée et prendre place en face de lui, la lui tendant avec toujours ce même sourire des plus avenants. Et encourageants.

Alors qu’il s’apprête déjà à annoter toute trace de cette discussion pour ne pas en perdre ne serait-ce qu’une seule syllabe, la jeune femme le prend de court. Le détaillant un court instant, alors qu’il en fait de même. Constant la rousseur de la jeune femme et sa beauté presque irréelle tant elle est sublimée par cette magie ancestrale et séculaire qu’elle réalise et que lui, veut apprendre, malgré le handicap masculin dont il peut faire preuve.

- Pour commencer, une petite gorgée de thé pour se donner plus d’impact. Et, sûrement plus d’aplomb. Je suis poussé par une certaine curiosité quant à connaître ces rites magiques que vous pratiquez. Comme je vous l’ai dit avec mon hibou, Miss Bakke. Je n’ai pas de mauvaises intentions, juste une envie de découverte. La voix est sincère tandis qu’il la regarde de ses iris olivâtres. Déterminé.

Même si, la mise en garde la Prêtresse fait encore écho dans son âme.
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MessageSujet: Re: Sic Mundus Creatus Est | Freya Sic Mundus Creatus Est | Freya 129196351Mar 24 Nov - 17:01

Souvent perçue sans qu’elle se le justifie très clairement comme mystérieuse, Freya s’estimait plutôt ouverte à défaut d’être très expansive. Elle se définissait plutôt comme attentive finalement. Elle savait se montrer discrète, pouvait rester à observer avant de donner le moindre avis. Lorsqu’elle le donnait, la prêtresse était assurée et peut-être même un peu trop directe. C’était sans doute son plus grand défaut. Lui poser une question signifiait s’exposer à une réponse d’une franchise déconcertante et peut-être assez cinglante pour certains. Elle avait le grand avantage de savoir être perspicace et ainsi pouvoir se raviser un peu. Il n’y avait que pour son don de voyance qu’elle avait un réel problème. Freya estimait que ces visions venaient pour être transmises à ceux qui les provoquaient. Qu’elles soient bonnes ou non d’ailleurs.

Corban Yaxley s’était montré curieux sans que la prêtresse ne puisse réellement l’expliquer. Mais qui serait-elle pour refuser d’éclairer quelqu’un qui le lui demandait? Elle avait toujours partagé ses connaissances, partagé son savoir-faire et si c’était limité par le rôle qu’elle tenait et donc la limite qu’elle rencontrait étant celle que n’était pas prêtresse qui voulait. Mais entre devenir prêtresse et savoir faire une tisane de plantes choisies, il y avait une marge de manœuvre considérable, un marge où Corban semblait vouloir se glisser. Elle l’avait donc invité à entrer, le voyant détailler son intérieur chargé bien que moins tout de même que quelques mois en arrière. Il était normal qu’il puisse sembler perplexe, c’était le cas de beaucoup de monde en arrivant ici. Freya n’en avait jamais tenu rigueur à personne.

-Merci Miss Bakke. D’avoir accepté ma venue, en votre demeure.

Sa demeure, cette maison ne l’était plus vraiment. Plus une sorte de lieu annexe, une zone de travail, un endroit isolé pour quand elle en avait besoin, une bulle sécurisée à grands renforts de tracés magiques, plantes aux propriétés particulières, et autres objets pendants dans tous les coins. La scandinave ne prendrait cependant pas la peine de le reprendre sur le terme. Ce n’était pas dans son intérêt à elle et pas tellement important pour lui.

-Je vous en prie, il aurait été peu sympathique de ma part de repousser une telle curiosité!

Tout comme il serait peu convenable de sa part de ne pas proposer quelque chose à boire alors qu’elle-même serait bientôt avec un café entre les mains. Elle l’avait donc fait avec une certaine décontraction, souhaitant généralement mettre à leur aise les personnes qui pouvaient se présenter entre ses murs.

-J’aimerais un thé bien noir, Miss Bakke. S’il vous plait.

Jusque-là c’était largement possible. Freya était donc retournée vers la cuisine après avoir adressé un signe de tête positif, prenant dans ses placard un pot de feuilles de thé vert qu’elle savait pouvoir se montrer corsé comme il semblait l’apprécier. Une infusion relativement rapide qui lui permettait de pouvoir apporter les deux boissons en même temps, lui laissant le temps de faire son café.

Ils avaient l’air de deux mondes différents, deux milieux qui n’étaient pas supposés se rencontrer sans doute. Mais la curiosité du jeune homme semblait avoir pris le dessus, les poussant à se rencontrer et échanger dans ce salon entre deux boissons chaudes. Le jeune homme avait l’air d’un bureaucrate. Impeccablement vêtu, son sac à ses côtés, droit quelque part sur son fauteuil, déterminé mais comme soumis ici à quelque chose qu’il ne pouvait pas maîtriser. Elle suspectait quelque part qu’il puisse être légèrement déstabilisé par le lieu et sa présence à elle qui était parfaitement détendue et dans son élément.

-Pour commencer, je suis poussé par une certaine curiosité quant à connaître ces rites magiques que vous pratiquez. Comme je vous l’ai dit avec mon hibou, Miss Bakke. Je n’ai pas de mauvaises intentions, juste une envie de découverte.


Pour résumer, il semblait désireux d’en apprendre plus sur les rites dont elle avait la maîtrise et la responsabilité. Il semblait vouloir en savoir plus sur cette forme de magie particulière et si mal vue de nos jours. Pourquoi pas, elle ne tenait aucunement ses connaissances comme secrètes ou interdites. Laissant un léger silence planer quelques instants alors que Freya pensait un peu à ce qu’il lui demandait, cherchant déjà comment ils allaient pouvoir procéder.

-J’imagine donc que votre curiosité si elle est si motivée ne sera pas étanchée en une journée. Suis-je dans le vrai?

Sa voix douce teintée d’un accent norvégien prononcé n’avait rien d’effrayant ni même de menaçant. Freya tentait d’avancer doucement les éléments pour qu’ils s’y retrouvent tous les deux.

-Dans cette optique je crois que vous pouvez dès à présent laisser tomber Miss Bakke, appelez-moi Freya. Je ne suis pas coutumière de cette appellation en-dehors de Poudlard…

Le contact se faisait doucement, la prêtresse n’étant pas tout à fait habituée à brusquer les choses. Après tout ils étaient chacun un inconnu pour l’autre. La situation était déjà peu commune, autant essayer de remettre un peu de logique dans tout cela, au moins un peu.

-Qu’est-ce qui vous intrigue exactement? La pratique de la divination? Les rites chamaniques? Les prières odinistes? Je ne cherche en rien à me venter de quoi que ce soit mais je dois admettre avoir quelques ressources…

La prêtresse commençait à avoir quelques années d’expérience à son actif. Par la même occasion la brune avait eu le loisir d’effectuer un certain nombre de manipulations diverses et variées. De l’enchantement de protection à la malédiction funeste en passant par le combat d’esprits frappeurs, il y avait le choix. Difficile donc pour elle de savoir réellement ce qui avait poussé Corban jusqu’à chez elle.

-Dites-moi ce que vous cherchez exactement, une démonstration? Un véritable cours particulier? Aviez-vous la volonté de vous placer en disciple?

Freya en plaisantait même un peu, cherchant à ne pas lui sembler trop autoritaire ou simplement désagréable. Bien qu’elle avait quelques tours dans son sac elle n’en s’était jamais sentie supérieure à ses contemporains.
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MessageSujet: Re: Sic Mundus Creatus Est | Freya Sic Mundus Creatus Est | Freya 129196351Mer 25 Nov - 17:39

Lâcher du lest, tenter de comprendre ce qu’est cette autre forme de magie. C’est ce qui a poussé Corban Yaxley à rédiger quelques missives pour les envoyer à Miss Bakke. Au début, s’il s’est vu enthousiaste et enchanté, l’angoisse est bien vite arrivée. Lui, qui est dans un contrôle perpétuel et obsessionnel d’ordinaire, doit s’en affranchir. Même si cela ne va pas durer dans le temps, il doit quand même y penser et s’en prémunir. Pour faire en sorte de se laisser aller à cette curiosité qui l’a entièrement gagné et qu’il doit assouvir. Pour ainsi dire, l’envie de découverte a remporté la palme et c’est pourquoi, il se trouve en ce lieu qu’il essaye d’apprivoiser. Mentalement, en premier lieu.

Il connaît l’Allée des Embrumes et les magasins débordants de Magie Noire et de rites occultes. De ceux qui font appel à cette magie impure et souillée. Mais là, malgré toutes ces connaissances dont il peut faire preuve, il n’en reste pas moins interloqué et affiche une mine neutre mais teintée de doutes. Les talismans, les choses étranges présentes dans les bocaux et cette odeur qui prend place dans cet édifice en finissent de réellement le perturber. Or, c’est lui qui l’a décidé. Lui, qui l’a voulu. Personne ne l’a poussé ou lui a mis une baguette dans le dos en le soumettant à l’Imperium. Il est venu de son propre chef.

- Vous m’en voyez vraiment ravi. Il la remercie toujours avec cette voix douce et ce sourire des plus polis.

Comme une grande hôtesse qui se respecte, Miss Bakke s’est empressée de lui demander ce qu’il veut boire et Corban s’est laissé aller à prendre un thé noir. D’habitude ourlé d’un nuage de lait, il l’a préféré noir cette fois-ci. Sans nul artifice. Aussi naturel que possible pour ressentir le goût parfait de la décoction qu’elle est en train de préparer pour lui. Silencieux, les iris olivâtres scrutant toujours ce qui se passe à l’intérieur, s’attendant à voir apparaître devant lui un Dieu Nordique. Même, s’il ne les connait pas vraiment, il s’attend à cela. C’est cette atmosphère ténue qui le pousse à de singulières réflexions, guindé dans son fauteuil. Contrastant avec la prêtresse présente en face de lui.

Deux mondes qui s’entrechoquent et qui ne sont pas destinés à se rencontrer.
Sauf ici. En ce lieu plus qu’atypique. Le suspens semble conséquent alors que Corban Yaxley s’est exprimé sur ce qu’il veut. Et, sur les différents sujets qu’il veut aborder avec cette femme. Qui est vraiment intrigante au possible et dont il est difficile de ne pas perdre ses moyens devant cette dernière. Buvant une nouvelle gorgée de thé, il sourit légèrement contre la tasse en entendant le questionnement de la femme qui l’accueille. Purement rhétorique.

- C’est une interrogation purement rhétorique Miss Bakke. Je ne crois pas que ma curiosité sera satisfaite en une seule journée passée entre ces murs. Un petit sourire sincère.

La voix de son interlocutrice est entêtante et les quelques relents d’accent norvégien, posent vraiment cette ambiance saugrenue. Malgré qu’elle soit encline à lui apporter le plus de détente possible, Corban Yaxley reste toujours sur sa réserve. Encore plus, lorsqu’elle l’autorise à ne plus lui offrir du Miss Bakke mais bien du Freya. Sachant qu’il manque de s’étouffer envers une telle familiarité.

- Bien Miss Bakke. Freya plutôt. Les habitudes vont encore avoir la vie dure durant un petit moment. Freya, je vais essayer.

Attentif, il fait en sorte de le demeurer jusqu’au bout de ce qu’il considère être comme un entretien. Reposant la tasse de thé sur une table à proximité, il réfléchit posément à ce qu’il peut répondre à sa vis-à-vis. En étant le plus courtois et le plus complet possible. Il a envie de tout savoir, de tout connaître. Peut-être pas tout maîtriser, -il en sera sûrement loin-, mais au moins connaitre ces rites liés à cette religion teintée de paganisme. Qui le fait sortir admirablement de sa zone de confort.

- Tout ce que vous venez d’énoncer. Tout. De la divination jusqu’aux prières. Je veux tout connaître.

La curiosité prend le pas sur tout. Et encore plus, lorsqu’elle se permet d’énoncer une proposition réellement intéressante au regard olive de Corban, qui en vient même à s’avancer du fauteuil pour la contempler. N’offrant alors qu’une légère marge de manœuvre vers cette jeune femme qui lui plait autant qu’elle l’intrigue. L’idée d’être un disciple et d’apprendre auprès de cette femme, l’enchante. Et, il hoche la tête, conscient que l’apprentissage va se faire au péril de ses convictions purement étriquées. Et, ça va être intense. Rien que le fait de l’appeler par son prénom est déjà un indice sur le malaise qui étreint le jeune frère Yaxley.

- Freya, si je pouvais avoir une démonstration en premier lieu, je dois dire que je serais partant. Vraiment partant.

Autant entrer dans le vif du sujet, le plus rapidement possible.
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MessageSujet: Re: Sic Mundus Creatus Est | Freya Sic Mundus Creatus Est | Freya 129196351Ven 27 Nov - 17:51

La curiosité était humaine et courante. Freya commençait à être habituée à ce que cela la suive de près. La suive ou peut-être même l’entoure quelque part. Elle n’avait pas volontairement nourri cette sorte de mystère qui la tenait. Mais il était bien là et nombreux étaient ceux qui en avaient fait la remarque. Elle n’en était pas déstabilisée pour autant, leur laissant simplement le loisir de se poser les questions qu’ils voulaient. Car étrangement ils étaient assez peu à lui poser directement toutes ces interrogations. Nora l’avait fait. Elle avait passé cette porte, s’était plongée dans ces rituels et respiré avec plaisir ces fumigations qui lui faisaient toujours beaucoup d’effets. Elle s’était laissé aller à se détendre en ces lieux jusqu’à un point que Freya n’aurait pas soupçonné, en arrivant à séduire la belle scandinave (qui n’avait pas tellement protesté, loin de là).

Ce n’était pas sa douce psychomage qui tentait aujourd’hui l’expérience, mais un illustre inconnu qui avait commencé par lui écrire, prenant ainsi contact de façon surprenante. Relativement difficile à décontenancer, Freya avait accepté la rencontre, le trouvant ce jour-là dans son salon, les yeux furetant partout où il le pouvait, faisant tout de même preuve d’une politesse qu’elle supposait tirée d’une éducation certainement assez stricte et précise. Pas tellement la sienne quoi. Mais elle n’était fondamentalement contre aucune forme d’échange. Et quelle qu’ait pu être son histoire, Freya était partisane de l’idée que sa curiosité était une base suffisante pour qu’ils puissent avoir un partage relativement satisfaisant. Elle-même ne savait pas vraiment ce qu’elle pourrait retirer de cet entretien ou même des suivants si il y en avait, mais elle pensait la chose faisable.

Corban était assez docile en apparence, plutôt sage. Il observait en silence dans son coin, n’ayant aucun oubli pour la politesse, d’une façon telle que Freya en était presque un peu amusée finalement. La scandinave n’avait pas ajouté quoi que ce soit à cette nouvelle forme de remerciement qu’il lui offrait. Elle n’avait à son sens encore rien fait et s’amusait à se dire qu’il serait peut-être moins reconnaissant après avoir tenté sa chance dans les manipulations étrange de son hôtesse. C’est donc silencieusement que la belle avait préparé les boissons, lui laissant à lui le loisir d’observer à sa guise, aussi bien les lieux, les décorations, qu’elle-même finalement. Il pouvait tout aussi bien se poser des questions sur sa personne. Il lui avait dit l’avoir croisée, mais avait-il seulement eu le temps de la détailler? De l’observer? Elle ne l’avait pas encore fait, ça c’était sûr, mais elle aurait bien le temps de le faire par la suite. Ce fut d’ailleurs son réflexe alors qu’elle venait se placer face à lui, avant d’entamer la conversation. Elle ne cherchait rien de particulier, simplement de petites remarques à elle-même. Il était jeune, tendu visiblement, presque dans l’attente. De quoi? Aucune idée. Le savait-il lui-même? Probable que non finalement. Il reste donc droit, réservé, la laissant mener les choses alors qu’elle-même ne sait pas vraiment ce qu’il attend. Curieuse situation mais pas inintéressante.

-C’est une interrogation purement rhétorique Miss Bakke. Je ne crois pas que ma curiosité sera satisfaite en une seule journée passée entre ces murs.

Le jeune Yaxley lui montrait là une autre limite probable de leurs échanges. Il avait un vocabulaire tout à fait soutenu que la prêtresse sortie de ses fjords norvégiens il y a un peu plus de trois ans avait du mal à saisir réellement. Elle eut donc un petit moment d’arrêt, sourcils légèrement froncés en buvant à son tour une gorgé de café. Pour ce qui était du fond, il lui confirmait ainsi qu’il espérait en apprendre beaucoup, bien plus peut-être qu’elle ne l’aurait supposé. Avait-il tenu compte de ses avertissements? Si c’était le cas il en devenait un homme motivé, ce qui poussait la curiosité de la prêtresse pour cette fois. Laissant ses questions de côté, elle estime qu’il est temps de laisser un peu plus de place à une légère familiarité. Miss Bakke c’était à son sens bon pour les bureaucrates, les officiels, ceux qu’elle ne fréquentait que très peu et qu’elle recevait encore moins.

-Bien Miss Bakke. Freya plutôt. Freya, je vais essayer.

Freya lui sourit de façon bienveillante. Elle avait bien remarqué que les gens ici étaient un peu réticents à passer à ces appellations qu’ils considéraient comme trop directe et trop intimistes. Mais pour elle c’était naturel. Chez elle, son prénom était son appellation et les surnoms étaient la marque d’affection. Le fait qu’il puisse l’appeler Freya n’était donc en soi pas un signe qu’il était apprécié de façon particulière ni même parfaitement accepté et bienvenue en tout temps.

-Je sais que ce n’est pas forcément simple mais très sincèrement cela m’arrangerait. Miss Bakke pour moi correspond à un contexte terriblement précis.

Entre amusement et finalement une pointe de gêne d’être à ce point conditionnée à la familiarité alors que cela le perturbait visiblement. Elle ne souhaitait pas particulièrement le mettre mal à l’aise mais elle aurait été dérangée au fond de devoir continuer sur le même ton. Mais restait le fond du discours. Que venait-il chercher ici? La prêtresse ne savait pas encore vraiment ce qu’il voulait faire ici et creusait donc un peu le sujet.

-Tout ce que vous venez d’énoncer. Tout. De la divination jusqu’aux prières. Je veux tout connaître.

Voilà qui promettait un sacré programme. Tout connaître de ses habitudes et pratiques, pour le coup Freya doutait même que cela soit possible réellement. Si elle acceptait de beaucoup partager avec lui elle ne pourrait garantir pouvoir en faire un expert. Elle-même avait ses failles, elle accepterait facilement de le reconnaître. Mais l’ambition de cette demande avait de quoi la rendre sceptique. La prêtresse avait froncé un peu les sourcils dans sa réflexion, prenant une grande inspiration en se redressant.

-C’est une demande tout à fait ambitieuse. Ce sont des croyances très anciennes, presque un mode de vie. Rien qu’une prière implique de savoir à qui vous vous adresserez et d’apprendre une nouvelle langue. La divination représente une multitude de méthodes et une ouverture d’esprit qu’il faudra développer. Quand aux rites, ce sont de nouveaux matériaux, de nouvelles méthodes, des nouveaux réflexes. Aviez-vous envisagé que c’est peut-être même le travail de plusieurs années?

Sans chercher à le décourager, Freya était adepte de la franchise. Il faut dire qu’elle l’avait prévenu dans leur échange de lettres. La belle se rendit donc assez rapidement que ses mises en garde avaient peut-être quelque chose d’un peu violent, même si son ton était resté très doux.

-Je ne cherche pas à vous décourager Corban, mais j’estime qu’avant de vous engager sur une telle voie il vous faut avoir les bons éléments. Je vous ai parlé dans notre échange de l’importance à mes yeux de la franchise.

La scandinave ayant tenté de reprendre un peu ses manières comme elle le pouvait, elle espérait que le jeune homme ne prendrait pas mal ses quelques mots. Dans l’espoir qu’elle lui semblerait plus ouverte la belle s’était lancé dans quelques propositions impulsives, sans réellement savoir ce qu’elle en ferait. Pour le coup il semblerait que Corban soit réceptif, il s’avançait déjà vers elle, attentif et hochant la tête.

-Freya, si je pouvais avoir une démonstration en premier lieu, je dois dire que je serais partant. Vraiment partant.

Forcément. Freya aurait pu s’en douter. Là encore elle ne savait pas réellement ce qu’il pouvait s’attendre à voir ou faire, difficile aussi de savoir réellement ce qu’elle allait faire. Mais elle ne se défilerait pas, ce n’était pas son genre. Posant sa tasse de café sur la table, la prêtresse se mit donc à réfléchir un peu.

-Pourquoi pas. Je dois vous prévenir cependant, c’est une vieille magie qui n’a rien de très voyant ou impressionnant. Mais voyons si je peux trouver quelque chose qui vous parle…

La prêtresse jeta un regard sur ce qu’elle avait encore sous la main. Se relevant d’un bond une fois trouvé, elle avait comme souvent dans ce cas commencé à parcourir rapidement la pièce, prenant un bocal ici, une poignée de pierres là, quelques ossements de l’autre côté, un autre bocal, une coupelle de laiton, le tout pour aller tout déposer sur la table. Organisant le tout avec beaucoup de précision. Broyant quelques plantes dans un premier temps, elle avait jeté de rapides coups d’oeil à Corban, concentrée et le regard presque fermé. Elle avait repris une préparation frénétique, posant finalement quelques pierres en cercle autour de la coupelle en prononçant quelques mots de norrois. La belle s’était ensuite relevé, allant toujours aussi rapidement vers un tiroir d’où elle avait sorti un athamé à la lame bien brillante et lisse, parfaitement aiguisée, quelques runes gravées sur la garde, le manche couvert d’un cuir noir. Revenant prendre sa place, elle s’était mise à genoux devant la table basse pour mettre en place sa préparation.

-Votre main s’il vous plaît. Cela ne sera pas douloureux, ou pas longtemps.

Prenant cette main dans la sienne avec douceur, Freya avait piqué de la pointe de sa lame le doigt de Corban, une piqure rapide et précise, laissant très vite sortir une goutte de sang qu’elle avait délicatement récupéré de la même lame pour la laisser couler dans son mélange de plantes avant de mélanger à nouveau avec énergie. Quelque mots marmonnés supplémentaires et il était temps de s’y mettre. Elle fit signe à Corban de s’approcher de la coupelle avant de d’enflammer le mélange. Une épaisse fumée blanche s’était échappée immédiatement, formant comme un petit nuage entre eux.

-Regardez bien, regardez la fumée. Elle raconte votre histoire, retrace des passages de vie, et peut en annoncer si vous lui demandez…

Freya avait soufflé délicatement sur le charbon ardent qui faisait brûler le mélange, relançant un peu plus de fumée. Elle posa ensuite ses mains à plat sur la table pour regarder le nuage et les images qui s’y formaient doucement, de plus en plus claires.

-Respirez profondément, laissez-les parler...
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MessageSujet: Re: Sic Mundus Creatus Est | Freya Sic Mundus Creatus Est | Freya 129196351Lun 30 Nov - 14:41

Repousser ses limites et en faire tomber des barrières.
Il doit bien y arriver. Il se surpasse chaque jour au sein du Département de Morfin Carrow sans sourciller, sans faillir, en faisant en sorte d’être l’Assistant personnel de ce dernier, le plus parfait possible. Il a toujours eu à cœur de bien faire, élevé dans une société de Sang-Pur qui lui a inculqué des règles, et des devoirs. Auxquels, Corban Yaxley ne doit nullement transgresser, car il se peut qu’il soit rapidement mal vu par toute l’élite des sacrées. Or, il a mis de côté cette idée première en contactant cette femme, vue chez les Mangemorts et dont il n’a eu de cesse d’être curieux depuis ce jour. Allant même, jusqu’à avoir une correspondance épistolaire avec elle afin de lui prouver sa bonne foi et son envie d’apprendre. Voilà, qu’il se retrouve donc en place devant cette femme adepte d’occultisme qu’il ne connait décidément pas.

S’il veut se montrer à l’aise, il ne l’est pas vraiment. Préférant raccrocher ses iris olivâtres à quelque chose de connu. Et de tangible, la décoration somme toute tribale, l’aidant pour beaucoup. Bien qu’il ne sache distinguer et nommer aucune de ces choses. Alors que dans l’une de ses boutiques préférées de l’Allée des Embrumes, les contenants mais surtout leurs contenus, s’en rapprochent inexorablement. Le jeune frère d’Addison Yaxley a toujours besoin de ce léger temps d’adaptation pour se laisser aller à converser. Même, quand il s’agit des mondanités. Il s’est toujours mis en tête de parler peu, mais lorsque ses paroles sont entendues, elles font mouche. Ainsi que son regard vert à la teinte si particulière. C’est ce même regard, qu’il pose sur la jeune femme, la détaillant de haut en bas. La Prêtresse est belle dans son rôle. Rôle qu’il n’a pas encore eu le loisir de voir se dévoiler. Patient, il prend une nouvelle gorgée de ce breuvage qu’elle a concocté spécialement pour lui, avec un petit sourire.

Là, où le bât blesse déjà, c’est quand elle lui a proposé de la nommer par son prénom plutôt que par son nom de famille. Habitué aux strictes convenances, Corban Yaxley a manqué de s’étouffer avec une gorgée de thé. Il lui faut du temps pour apprivoiser cet étrange concept, il le lui a alors certifié en lui promettant d’essayer. Miss Bakke étant bien plus formel, chose à laquelle, il est vraiment coutumier. Hochant la tête, il comprend les paroles de la femme assise en face de lui qui associe son nom de famille à un contexte particulier et précis. Le jeune descendant des Yaxley va alors, tenter de faire avec et faire abstraction de sa pensée première : supprimer la distance procédurale avec Miss Bakke.

- Je comprends Freya, et je vais m’y appliquer. Un petit sourire, témoignant d’un début pour le moins prometteur.

Pour la suite, il s’est redressé et il veut tout apprendre d’elle. De cette magie ancestrale et peut-être aléatoire qui en résulte. La curiosité puissante l’a emporté sur la raison première. Tant et si bien, que le jeune frère d’Addison Yaxley vient à boire les palabres énoncées par la Prêtresse. Au fur et à mesure qu’elle les énonce, il fronce les sourcils. Non pas que cela ait à voir avec une quelconque rudesse de la part de la scandinave, mais plutôt avec une concentration excessive de la part de Corban Yaxley. Ce dernier, hoche la tête à chaque propos, chaque syllabe. En oubliant d’annoter tout ce qu’elle est en train de dire, laissant alors sa besace contenant ses parchemins, de côté. Du moins, pour l’instant.

Il se revoit alors, quelques années à Poudlard. Pendant ces cours magistraux où, il n’a fait que d’écrire et d’écrire encore, au point d’avoir une douleur cuisante dans son poignet gauche. Jeune homme appliqué et consciencieux parmi les Serpentard, il s’est rapidement sublimé et est devenu l’un des meilleurs élèves de sa promotion. Si ce n’est, le meilleur. Avec discrétion et mutisme. Toujours. Or ici, ce ne sont pas les bonnes appréciations qui prévalent sur le reste. C’est autre chose. C’est cette autre chose, mystérieuse, à laquelle il doit faire appel pour comprendre la teneur de ce qu’il est en train d’entreprendre. Cette « magie » n’a pas l’air de vouloir s’exprimer par écrit. Et ça, ça le terrifie. Plus que tout autre chose, d’ailleurs.

- Je prends conscience de tout ce que vous me dites Freya. Tout est noté dans un coin de mon esprit. L’idée d’avoir affaire à des divinités, des méthodes qui leur sont associées. Tout est intrinsèquement lié. Afin de schématiser cette idée, il joint ses propres mains pour en faire une boule compacte. C’est ainsi que ça tourne, non ? Du moins, vos croyances et ce qu’elles génèrent.

Il entend l’avertissement dans les quelques paroles et il en hoche encore sa tête blonde, avec un léger sourire. S’étant alors rapproché de la jeune femme, pour parfaire ces confidences quant à ces suggestions. Son apprentissage en tant que tel, va être sûrement couronné d’échec. Et cela, il en est bien conscient. Poudlard ne s’est pas faite en un jour et il compte bien suivre cet adage commun.

- Je le sais. Et, je compte être le plus franc possible à votre encontre. Je n’aime pas que l’on ne le soit pas avec moi, alors j’escompte l’être avec vous.

C’est sincère.
Purement et doublement sincère. Qu’a-t-il à perdre ? Rien, si ce n’est s’ouvrir à ce monde qui lui est inconnu et qu’il tente d’apprivoiser. Corban Yaxley en a d’ailleurs demandé une démonstration pour pouvoir contempler cette « magie » ancestrale qu’elle utilise quotidiennement. Mais là encore, la mise en garde ne le surprend pas vraiment. Elle, le conforte dans cette idée qu’il vient demander ou quémander cette étrange sorcellerie. Et que ça lui importe malgré tout ce qu’il peut penser jusqu’à présent. Attentif et consciencieux, il l’observe tandis qu’elle jette un regard alentour. Se saisissant des objets placés à proximité et ce, sans nul mot. Fronçant les sourcils, Corban Yaxley semble soudain être en proie au doute mais il contemple le tableau que la Prêtresse lui offre. Silencieux. Lorsqu’il la voit se redresser et extirper d’un tiroir une sorte de dague, il déglutit. Va-t-elle l’égorger pour son parjure ? Il n’en mène pas large et attend. Que peut-il faire d’autre, de toute façon ?

Sa main ?
Elle lui demande sa main ? Toujours avare de paroles, il la lui tend. Hochant la tête quand elle lui certifie que cela ne sera pas douloureux ou que cela ne durera pas longtemps. La lame blanche vient piquer le bout de l’index du jeune frère d’Addison Yaxley. Ce dernier étant alors de plus en plus perplexe quant à l’issue de cette « magie ». La coupelle recueillant la goutte de sang, s’offre une fumée blanche et dense avant que Miss Bakke l’enflamme. Ce qui a pour effet de faire reculer le cadet des Yaxley. Plus sous la surprise que sous la peur à proprement parler. La fumée semble à elle seule, tracer des pans de vie, passés, présents et futurs. Il se voit alors, au Manoir Yaxley entouré de son grand frère et de ses sœurs. Envers qui il ne porte pas réellement d’affection. Si ce n’est cette sorte de politesse. Le jeune blond est intéressé et les iris olivâtres se perdent dans cette fumée opaque où il se voit accéder à ce qu’il souhaite le plus et ce poste qu’il brigue.
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MessageSujet: Re: Sic Mundus Creatus Est | Freya Sic Mundus Creatus Est | Freya 129196351Mer 2 Déc - 21:24

L’échange qui se mettait en place n’était pour le moment ni particulièrement tendu ni spécialement amical. Corban Yaxley semblait plonger dans cet univers avec bonne volonté mais beaucoup de surprise. Il était visiblement étranger à ce monde et les pratique païennes qui le faisaient. Lui était élégant, droit, presque rigide et stricte. Elle en revanche restait détendue, souple, assise les jambes croisées, presque penchée sur son accoudoir, semblant tout de même l’analyser de sa place, encore un peu sceptique sur le sujet. Elle n’était pas certaine malgré sa curiosité qu’il puisse réussir un tel écart de ce qui semblait être sa conduite habituelle. Loin de restée bloquée sur une première idée pourtant, Freya était prête à faire l’effort de jouer le jeu. Ainsi elle lui demandait de faire celui de laisser de côté son nom de famille. Elle n’en était pas honteuse, jamais, simplement pas habituée.

-Je comprends Freya, et je vais m’y appliquer.


Il semblait au moins réagir agréablement, lui souriait, peu assuré mais visiblement prêt à faire l’effort. C’était bon signe. Rien que cette étape pouvait déjà tout arrêter si il n’avait pas compris. Elle s’y était attendu en fait, même si il y avait peu de chances.

-Oh je n’en doute pas. Je suis pourtant bien consciente que cela peut prendre un peu de temps, ne vous inquiétez pas.

Il ne serait pas tellement dans son caractère de lui sauter au cou pour un oubli. Elle s’attendait finalement à ce qu’il fourche à un moment ou un autre. Pour cause, elle savait que son art pouvait largement déstabiliser et perdre un peu les esprits novices. Il existait donc de nombreuses possibilités pour que le jeune homme soit assez perplexe pour oublier cette première demande.

La suite semblait déjà plus délicate pour le jeune homme. Il s’était redressé, approché, prêt à entendre les étranges choses que pouvait lui dire cette femme qui lui semblait visiblement déjà intrigante. Freya ne cherchait pas particulièrement à entretenir le mystère sur sa personne, cela ne lui servait pas spécialement. Mais la belle fait part de ses particularités à petites doses, laissant le temps de les appréhender. Corban s’approche, fronce les sourcils, l’écoute. Elle essaye d’être rassurante malgré son scepticisme face à la situation. Elle restait très ouverte à la situation et ne s’opposait pas à son apprentissage tant qu’il en connaissait les éventuelles limites.

-Je prends conscience de tout ce que vous me dites Freya. Tout est noté dans un coin de mon esprit. L’idée d’avoir affaire à des divinités, des méthodes qui leur sont associées. Tout est intrinsèquement lié.

Il faisait un geste en disant cela, lui montrant ce qu’il voulait signifier par ces mots. Et c’était tant mieux! Une nouvelle fois, elle n’avait pas forcément compris cette dernière phrase. Il allait vraiment devoir faire un petit effort de vocabulaire où elle serait limitée pour le suivre. Ses sourcils s’étaient même froncés une nouvelle fois le temps d’être assurée de ce qu’il voulait dire. Et finalement, c’était assez vrai.

-C’est ainsi que ça tourne, non ? Du moins, vos croyances et ce qu’elles génèrent.

L’échange se lançait réellement. Il intervenait, posait des questions plus précises, elle devait ainsi lui répondre le plus clairement possible. Une conversation comme elle en avait plus l’habitude. Peut-être qu’avec le temps il se détendrait, peut-être même qu’ils auraient une pointe d’humour. On ne sait jamais. Pour le moment elle avait retrouvé son sourire et hochait la tête d’approbation.

-Oui on peut le voir comme ça. C’est une vision d’ensemble. Beaucoup de rites sont basés sur les remerciements de ces divinités et un échange avec eux. Ils donnent et reprennent selon leur décision. Nous avons pourtant la possibilité d’agir et d’interférer dans ces décisions. La vie dans son entier est une question de lien avec eux autant qu’avec ce qui nous entoure. Comprendre ces liens et savoir agir dessus à son niveau c’est s’ouvrir à une toute autre vision des choses.

C’était à la fois si complexe et en même temps si simple pour elle qu’il pouvait être relativement difficile de pouvoir l’expliquer concrètement. Sans compter cette différence de langage qui restait entre eux. Son accent déjà fort restait tout de même compréhensible, fort heureusement. Une fois de plus pourtant elle avait souhaité le rassurer puisqu’elle ne voulait pas le décourager. Si elle lui posait tant de limite c’était pas souci de transparence. La prêtresse ne tenait pas franchement à le lancer sur un chemin compliqué par simple caprice sans qu’il ne soit conscient des difficultés. Ainsi Freya avait tenu à lui montrer qu’elle ne voulait pas le faire fuir.

-Je le sais. Et, je compte être le plus franc possible à votre encontre. Je n’aime pas que l’on ne le soit pas avec moi, alors j’escompte l’être avec vous.

Il semblait bien le prendre. Elle appréciait ces mots et les implications que cela donnait. La franchise quitte à en être désagréable était une forme de ligne de conduite qu’elle s’était donné il y a longtemps déjà. Au départ cela s’était appliqué à son don et aux visions qu’elle pouvait avoir. Qu’elles soient bonnes ou non, elle ne pouvait pas en garder les finalités pour elle, c’était un manque d’éthique à son sens. Et par la suite elle avait étendu ce principe au reste de sa vie, ce qui semblait convenir à tout le monde. La belle sourit donc de le voir accepter cette part de ce qui ressemblait de plus en plus à un accord.

-Nous devrions pouvoir nous entendre dans ce cas. Dans ce genre de pratiques les non-dits n’ont à mon sens pas même lieu d’être, vous voyez? C’est un pur échange, un pur partage, je ne vois pas comment faire sans cette franchise qui permettra de vous dire ce qui est bien ou non, faisable ou non, et même dans votre sens pouvoir exprimer un malaise, ou votre incompréhension. Si je vous apprend quelque chose il faut le faire correctement, vous êtes seul, je n’ai pas une classe devant moi, si vous ne comprenez pas ou ne savez pas faire quelque chose je peux considérer que je n’ai pas fait ma part.

Freya en arrivait à plaisanter, terminant son discours dans un petit rire. Elle n’était pas du genre à rester guindée, elle ne l’avait jamais été. Elle partageait ainsi les choses comme elles lui venaient, essayant plus de garder une forme de cohérence plutôt que d’un réel plan comme elle devait s’efforcer de le faire dans ses cours à Poudlard. Un exercice qui n’était pas toujours facile à faire.

Il était temps visiblement de passer à une partie bien plus simple pour elle. Le concret, le réel, le moment de mettre en oeuvre une de ces manipulations qu’il était venu apprendre. Il est vrai que pour le moment elle n’est pas dans une démarche explicative. Ce n’est pas ce qu’il a demandé. La prêtresse met donc en place un ensemble d’éléments qui sont prévus pour dévoiler un peu de son interlocuteur. Si il avait demandé une démonstration elle n’en oubliait pas que cela pouvait lui servir à elle aussi. Elle le laissait presque involontairement pour cette fois dans le flou, concentrée sur son action à elle et ce qu’ils allaient voir.

C’était effectivement assez instructif. Il avait visiblement grandi dans une famille aisée, dans ces grands manoirs où la belle se retrouverait perdue ne serait-ce qu’en traversant le salon. Il avait des frères et soeurs visiblement, sans avoir de grands liens avec eux. Des avancées, des ambitions, même un potentiel avenir. Est-ce que le fait de le voir dans la fumée le rendait irréversible? Non, jamais, pas selon elle en tout cas. Probable oui, sûr non. La belle laissa la fumée de dissiper sagement, dévoilant doucement le visage de Corban alors que cette épaisse fumée entre eux disparaissait. Un oeil vif et espiègle se posait sur ce jeune homme, le sourire de Freya trahissant son excitation à l’idée de savoir ce que cette première approche avait fait sur son invité.

-Une première impression Mr Yaxley?

Il avait l’air d’avoir été titillé par ce petit aperçu et cette vision. Avait-il seulement déjà essayé de voir son avenir? Y était-il arrivé? Le succès de cette tentative était en grande partie le fait de son intervention à elle, mais sait-on jamais, il avait peut-être quelques capacités. Peut-être finiraient-ils par les révéler?

-Qu’en pensez-vous? Donnez-moi vos impressions…
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MessageSujet: Re: Sic Mundus Creatus Est | Freya Sic Mundus Creatus Est | Freya 129196351Dim 6 Déc - 15:35

Finalement, cette « entrevue » n’est pas si horrible en soi.
Ce sont les pensées qui traversent l’esprit du jeune descendant des Yaxley, en cet instant précis. Il se voit presque à l’aise avec l’hôtesse qui lui fait présentement face et envers qui, il ne porte aucun grief ni ombre d’un seul jugement à son envers. Il se pense être le plus franc possible et avoir usé d’une communication assez directe, bien qu’il n’en soit pas coutumier d’ordinaire. Corban Yaxley a d’ailleurs pensé que la jeune femme pouvait refuser et le laisser dans son ignorance et dans cette demande qui n’aboutirait pas. Or, elle a été courtoise et s’est vue le recevoir dans sa demeure, lui faisant montre d’une certaine intimité. Qui s’est vue encore plus poussée à l’extrême car il s’est permis de l’appeler par son prénom. Et cela, la jeune femme peut être le témoin d’un petit changement silencieux chez le jeune blond. Accepter, une partie de l’inacceptable : c’est un début.

- Merci de vous en rendre compte. Il affiche un petit sourire bien sincère, se rendant alors compte qu’elle est vraiment patiente avec lui. Merci.

Cela est si important pour lui, qu’il le répète. Comme un petit gage de cette patience qu’elle peut avoir avec lui et qui permet à Corban Yaxley de se détendre un peu plus et de se sentir malgré tout à l’aise. Malgré qu’il bouscule tout ce qu’il peut être d’ordinaire. Un jeune homme de bonne famille et éduqué avec tout ce qu’il faut de Sang-Pour pour évoluer dans une société somme toute patriarcale. Mais lui, il dénote. La preuve étant, le fait de venir voir cette femme et de bénéficier de ses croyances ancestrales. Même si, au vu de ses dires, en étant un homme, il est déjà à moitié perdant.

Cependant, il tente de sonder les tenants et aboutissants de tout ce que cette magie implique et ce qu’elle peut faire. C’est une implication entre celui qui offre et celui qui reçoit. Un échange équivalent, tout comme en Alchimie. Pour chaque chose reçue, il faut en abandonner une de même valeur. Quel qu’en soit le prix et ce qu’il implique. Et selon les dires de Miss Bakke, cela en est une réelle affirmation. Les Divinités sont ainsi et se veulent peut être capricieuses, si le rite qui leur est offert n’est à pas à la hauteur de leurs espérances. C’est du moins ce que pense le jeune frère d’Addison Yaxley. Toujours en proie à une sorte de réserve mais balayée par la curiosité qui le pousse à agir de la sorte. Tel un disciple, il écoute les préceptes de la jolie femme assise en face de lui. Et ne note rien, préférant se satisfaire du moment. Ne pas le gâcher par un protocole bureaucratique.

- Ce sont donc ces liens, que je dois assimiler et comprendre. Sans eux, je ne peux connaitre les tenants et aboutissants, d’une telle magie. C’est bien cela ? Il la questionne doucement, ses iris olivâtres portés sur elle et l’observant. Silencieux.

C’est cette franchise, la clé, d’une telle approche et d’un tel souhait de connaitre toutes ces choses encore méconnues. C’est cette même clé qui va offrir à Corban Yaxley son autre perception du monde. Du moins, il espère que son esprit encore un tant soit peu étriqué fasse encore quelques efforts dans ce domaine. S’il a fait cette démarche, ce n’est pas pour rien. Encore moins, lorsqu’il s’est rendu dans cette forêt dense et dont l’habitation en plein centre l’a accueilli. D’ordinaire, rebrousser chemin et ne pas faire appel à cela, aurait été une bien meilleure solution. Or, il est ici, présent dans ce fauteuil et compte bien rester autant de temps qu’il n’en faut, pour comprendre. Assimiler, connaître, utiliser. Savoir tout. C’est tout ce que son esprit demande.

- Les clés sont la franchise et la discussion. Et, croyez-moi Freya, je peux être intarissable, si je ne suis pas satisfait. Je vais sûrement vous assommer avec mes questions de profane. Une petite note d’humour assorti d’un léger rire. Accompagnant celui de son hôtesse.

Puis vient le sacro-saint moment de la démonstration et de ce qu’elle peut entraîner pour la suite. Une immense fumée blanche et dense les entourent tous deux, mais plus précisément celui qui en a fait la demande et qui se voit récompensé. C’est un prisme de magie dont il n’a pas du tout l’habitude et de se voir relié à tout une bribe de vie, qu’elle soit passé, présente ou future, l’intrigue vraiment. Lorsque la fumée blanchâtre se dissipe, les iris olivâtres sont restés focalisés sur la dernière chose qu’il a pu entrevoir. Son ascension ou ce qu’il peut considérer comme être un noyau d’avenir. Son avenir. Le regard de la belle Prêtresse trahit à lui seul son excitation et l’envie de voir Corban Yaxley se dévoiler devant une telle chose. Se passant la main dans sa mèche blonde, il la replace sur le côté, en riant légèrement. Satisfait d’une telle prouesse et en proie sûrement aux questions les plus stupides qui soient.

- Pour une première impression, c’était vraiment très intriguant. Me revoir dans ces situations passées au Manoir Yaxley a ranimé un peu de nostalgie. Ce qui n’est pas pour me déplaire bien au contraire.

Une légère pause, pendant qu’il tente de se remettre à l’aise, dardant ses iris olivâtres dans ceux d’un bleu translucide de la magnifique Prêtresse.

- Ce que j’ai vu d’un potentiel avenir, est-ce déjà acté ? Est-ce déjà scellé ? Ou est-ce une indication de vos Divinités et c’est à moi d’en choisir le principal chemin ?

Il se rappelle à juste titre de ses cours de Divination, où il n’a été ni bon, ni mauvais. Avec un intéressement parfois important selon la partie de la matière à étudier. Mais, la Divination est un art purement et simplement aléatoire. Or, c’est peut-être ce que la Prêtresse attend en fin de compte, qu’il se livre à quelques activités divinatoires ?

- Si vous voulez tout savoir, je n’ai pas été un mauvais élève en Divination à Poudlard. Juste peut-être désintéressé à certains moments de la chose. Mais là, je dois avouer que je suis vraiment de plus en plus curieux et j’en viens même à éprouver une certaine excitation pour la suite de notre entrevue.

Un grand sourire orne les lèvres fines de Corban Yaxley tandis que ce dernier boit une nouvelle gorgée de son breuvage. Décidément, quelle journée ! Et encore, cette dernière n’est pas encore finie.
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MessageSujet: Re: Sic Mundus Creatus Est | Freya Sic Mundus Creatus Est | Freya 129196351Dim 13 Déc - 17:05

Il était terriblement tendu, droit et fier sans doute par habitude, ne sachant visiblement ni comment se placer ni où il avait mis les pieds. Ce qui était plutôt étrange quand on savait que c’était bien lui qui avait fait cette demande étrange. Il avait décidé de lui écrire et avait décidé de lui rendre cette visite peu commune. Freya se contentait d’accepter et de faire de son mieux pour faire de ce moment un moment agréable ou à défaut serein. C’était souvent quelque chose qu’elle savait faire fort heureusement. Si elle pouvait impressionner elle était rarement désagréable. A moins d’avoir un sérieux souci avec elle, la scandinave détestait ne pas se montrer accueillante. A vrai dire, il était plutôt mauvais signe de la trouver peu sympathique. Parce qu’à priori cela signifiait qu’on l’avait cherché d’une manière ou d’une autre. Mais Corban n’avait rien à craindre d’elle pour le moment. Elle était d’ailleurs tout à fait souriante. Toutefois elle n’avait pas réussi à passer outre son habitude de se montrer un peu plus familière que les gens d’ici semblaient en avoir l’habitude.

-Merci de vous en rendre compte. Merci.

Si elle avait du mal avec cette habitude, elle n’en était pas moins compatissante. Freya savait se montrer un minimum empathique et se rendait compte que Corban faisait là un effort pour elle. Il ne serait donc pas mal vu en cas de rechute éventuelle. Les émotions qui plus est, parfois, ça pouvait être traitre. Il était même possible que cela l’amuse si cela arrivait. Cela lui donnerait un peu de marge à elle qui semblait si décalée par rapport à lui qui avait un port si altier. Elle si détendue sur son fauteuil, pas encore familière cependant, elle faisait un effort sur le sujet, en tout cas pas trop.

Le vif du sujet les attendait pourtant. Freya tentait d’être un peu claire sans se lancer dans les grands détails. Il n’y était peut-être pas encore tout à fait prêt il faut dire. Cela ferait peut-être trop d’un coup pour lui qui semblait réellement ne pas y connaître grand chose. Ils commençaient donc par de grandes bases, les petits liens qui se faisaient entre les Hommes, leur environnement, les divins, les rites, les prières, le moments de vie… Tout était lié, tout était calculé, tout était sans doute même prévu par quelqu’un quelque part. Il ne fallait pas non plus tomber dans le piège de vouloir essayer de tout anticiper, cela serait peut-être pire encore.

-Ce sont donc ces liens, que je dois assimiler et comprendre. Sans eux, je ne peux connaitre les tenants et aboutissants, d’une telle magie. C’est bien cela ?

Tous ces liens, toutes ces histoires, cela faisait aussi partie de la magie, c’était ce qui était beau dans l’affaire aussi. La scandinave avait donc acquiescé à sa remarque, prenant le temps de réfléchir à la chose. Il y avait de ça, mais pas que. Mais fallait-il en rajouter sur le moment?

-C’est un début oui. Apprendre la nature, aussi, son cycle, son fonctionnement, les liens entre les choses. Cela prendra sans doute un peu de temps, j’imagine qu’il n’était pas encore dans vos habitudes de procéder ainsi.

Des préoccupations qui avaient changées avec le temps, le mode de vie aussi, cela allait avec. Freya savait que cette communauté où elle avait grandi n’était pas au goût du jour, et elle n’avait jamais été contre la modernité, cela n’avait selon elle aucun sens. La modernité et les avancées diverses étaient une bonne chose et elle avait parfois elle aussi pris part à  ces avancées. Elle avait largement apprécié son tourne disque, son poste de radio, toutes ces petites choses. La scandinave espérait cependant pouvoir garder certains fondamentaux et un peu de ce mode de vie que beaucoup trouvaient difficile. Là où elle en revanche elle y trouvait réconfort et stabilité. Elle savait déjà qu’il lui faudrait faire des concessions pour Nora qui n’était pas dans cette optique à priori. Mais ça, elle s’en occuperait plus tard. Pour le moment elle gardait une voix douce et dénuée de toute forme de jugement.

-Je m’avance peut-être mais j’ai cru voir que certaines choses que j’ai apprises comme basiques ne sont même plus prises en compte pour beaucoup. A quand remonte la dernière fois où vous vous êtes soucié de la qualité d’une terre, du meilleur moment pour les plantations, avez-vous même déjà fait pousser vous-même un légume? Ne le prenez pas comme un reproche. C’est une magie liée à la terre, les divins agissent sur elle, et nous cherchons à agir avec les deux.

La prêtresse si elle tentait d’être la plus délicate et agréable possible savait qu’elle était un peu brutale peut-être pour ce jeune homme. Ou en tout cas qu’ils n’avaient pas la même façon de penser les choses. Ce qui n’était pas un problème aux yeux de la scandinave, juste un constat. Ils avaient décidé de se mettre d’accord sur une base plus que franche, un échange en pleine transparence. Mais Freya avait insisté un peu plus encore. Si elle devait lui enseigner quelque chose, elle n’envisageait pas le faire à moitié. C’était hors de sa compréhension. Pour qui la prendraient-on si il repartait avec plus de questions que de réponses? Un piètre professeur pour commencer. Et sans doute une femme qui gardait égoïstement ses mystères pour elle. Ou c’était son impression… Mais cela semblait convenir à son invité et sans doute futur élève.

-Les clés sont la franchise et la discussion. Et, croyez-moi Freya, je peux être intarissable, si je ne suis pas satisfait. Je vais sûrement vous assommer avec mes questions de profane.

Il semblerait que leur relation soit bien partie puisqu’ils en étaient à s’offrir un rire commun. Freya si elle n’avait pas été spécialement nerveuse se laissait sagement glisser vers une bonne détente. Elle était après tout dans son élément, chez elle, et dans une conversation qu’elle maîtrisait largement. Tant qu’il serait effectivement capable de l’interroger en cas de doute, les choses devraient bien se passer.

-C’est parfait, j’aime autant. Vous savez, si vous posez des questions, cela aura l’avantage de m’orienter là où vous le voulez exactement. Je ne m’attends pas à vous voir tout assimiler avec le même intérêt.  Nous avons tous nos préférences et c’est bien normal.

Même pour elle, toute prêtresse qu’elle était et malgré une vie d’enseignements délivrés par sa mère, elle ne prétendrait pas être spécialiste de toute forme de rite. Elle aussi avec ses préférences et les éléments qu’elle n’appréciait pas mettre en oeuvre. Par exemple il était probable qu’elle pousse un très long soupir si vous lui demandiez de toucher aux esprits et autres revenants. Sa mère était plutôt bonne pour ses choses. Sa grand-mère elle avait de grandes capacités dans le domaine, assurant même voir les esprits dans son quotidien. Mais elle, c’était vraiment quelque chose qu’elle n’aimait pas.

La divination par contre, là on entrait dans sa petite préférence. Là c’était son domaine, là où son don s’était développé. En faire la démonstration à son invité était aussi facile que délicat. Les gens ne sont pas tous prêts à entendre ce que l’avenir pouvait dire. Mais Corban semblait réceptif, l’avait laissé faire sa mise en place, et observé avec grande attention ce que la fumée avait révélé.

-Pour une première impression, c’était vraiment très intriguant. Me revoir dans ces situations passées au Manoir Yaxley a ranimé un peu de nostalgie. Ce qui n’est pas pour me déplaire bien au contraire.

Un rappel effectivement, offert par les divinités suite à sa demande. Pourquoi lui montrer cela? Ce n’était pas à Freya de le dire. Les messages qui venaient le faisaient parce qu’ils avaient un sens pour ceux qui les recevaient. Ou c’était son point de vue à elle. Freya le lâchait donc plus des yeux son invité, essayant de comprendre ce qu’il pensait.

-Qu’est-ce que cela vous a inspiré? Pourquoi d’après vous voir ces évènements maintenant pourrait vous être utile? Un rappel à l’ordre peut-être?

Habituée à cette pratique, Freya avait pris l’habitude de parfois essayer d’aider ses interlocuteurs à trouver les réponses ou en tout cas les questions qui devaient probablement se poser dans cette situation.

-Ce que j’ai vu d’un potentiel avenir, est-ce déjà acté ? Est-ce déjà scellé ? Ou est-ce une indication de vos Divinités et c’est à moi d’en choisir le principal chemin ?

L’avenir était toujours un peu plus délicat. Et cette façon de prendre les choses n’était pas inhabituel. Là encore elle se montrerait patiente, très patiente, et toujours aussi douce que possible. Il n’était jamais utile de brusquer les choses avec une personne qui cherchait des réponses.

-Rien n’est jamais acté, rien n’est jamais scellé. Ce que les divins vous annoncent est la suite de la voie que vous avez emprunté pour le moment. Il vous appartient de la poursuivre ou non. Mais les choses peuvent changer d’un jour sur l’autre, en une seconde peut-être même. Il vous appartient donc de continuer les interrogations ou non. Certaines personnes préfèrent laisser les choses se faire seules.

Elle était de ces personnes. Malgré sa double vue et ce qu’elle représentait, Freya n’aimait pas trop en savoir sur son propre avenir. Elle comprenait les questions que les autres pouvaient se poser et qui cherchaient donc avec elle à en savoir plus. Elle ne savait pas encore où se plaçait Corban, mais elle l’apprendrait sans doute rapidement. La prêtresse restait à genoux derrière cette table, au sol, posant toujours sur lui son regard bleu, pas du tout déstabilisée par le fait qu’il était ainsi positionné plus en hauteur qu’elle. Le sentiment d’infériorité n’était pas une chose très connue pour elle.

-Si vous voulez tout savoir, je n’ai pas été un mauvais élève en Divination à Poudlard. Juste peut-être désintéressé à certains moments de la chose. Mais là, je dois avouer que je suis vraiment de plus en plus curieux et j’en viens même à éprouver une certaine excitation pour la suite de notre entrevue.

Les cours de divination de Poudlard, Freya les donnait à présent. En revanche, elle avait passé une année à observer quelqu’un d’autre le faire, donnant elle d’autres cours. Et on ne pouvait pas dire qu’elle s’était trouvée très convaincue par celle qui avait tenu ce rôle avant elle. Les méthodes n’avaient jamais semblé être les siennes finalement. Corban faisait-il partie de ces élèves qui n’y avaient pas trouvé leur compte? Pas trouvé leur intérêt?

-J’ai cru voir que ma façon de voir la chose n’est pas celle que d’autres professeur ont pu avoir. Je ne suis parfois même pas réellement en accord avec les livres utilisés dans l’école. Cependant je ne peux qu’être ravie d’éveiller en cous un intérêt pour cet art. Qu’imaginez-vous pour la suite de cet entretien? Qu’aviez-vous prévu?

Presque en train de rire, Freya était cette fois elle-même assez curieuse. Comment voulait-il s’y prendre? Comment avait-il imaginé qu’elle le ferait? Des questions qui allaient sans doute trouver une réponse il semblerait.
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MessageSujet: Re: Sic Mundus Creatus Est | Freya Sic Mundus Creatus Est | Freya 129196351Mar 15 Déc - 16:12

C’est toujours en demi-teinte.
Corban Yaxley ne parvient pas encore à se libérer entièrement, malgré la gentillesse non feinte que peut lui offrir la Prêtresse. Il a demandé, questionné et voulu des réponses. Alors, la belle scandinave tente d’être la plus transparente possible à son encontre. Et, le jeune descendant des Yaxley essaye de faire de même. Ayant fait preuve de franchise à travers son échange épistolaire, mais habitué à la bienséance exigée par sa famille de Sang-Pur,-qui peut prétendre à faire une syncope, si elle le voit ici-, il reste rigide. Or, les sourires de la belle brune sont encourageants et invitent à la discussion. S’excusant et la remerciant allègrement, pour sa patience à son encontre. Car, il est notable que la belle interlocutrice ne va pas dérider un jeune homme pétri de manières séculaires inculquées dans son encéphale gris, depuis sa naissance. Néanmoins, il dénote dans cette société patriarcale.

Le jeune frère d’Addison Yaxley prend en considération les avis féminins, cette optique étant le fait pur et simple, qu’il a toujours écouté sa génitrice avec une certaine attention. Même si désormais, il s’en est éloigné et ne ressent plus cet « amour » avéré qu’il a pu avoir envers elle. Tout comme le restant de sa propre famille, il n’offre qu’une indifférence polie à l’encontre de ses sœurs. Mais pas de son frère. Lui, il l’aime. Du moins, il aimerait que ce dernier embrasse une cause qui leur serait commune. Cependant, Addison se dérobe toujours. Mais, le jeune frère Yaxley parviendra à l’enserrer dans ses anneaux de serpent, pour ne plus jamais le relâcher. Déterminé mais silencieux face à cette future expectative, il n’en demeure pas moins concentré face à la belle Prêtresse, réceptacle d’une magie ancestrale, qu’il veut connaitre et dont il n’en sait pas encore les préceptes.

Néanmoins, malgré ce regard olivâtre totalement néophyte, qu’il offre à sa vis-à-vis, il a pu déceler certaines choses par lui-même et qui ont eu l’air de couler de source. La belle brune acquiesce mais est en droit de rajouter certaines précisions sur les dires du jeune blond. Qui hoche la tête en retour et qui est en totale admiration. D’aussi loin, que son sang des plus purs puisse le permettre, finalement.

- Si, déjà je ne me trompe pas pour un début, c’est que je suis sur la bonne voie. Enfin, sans pour autant trop m’avancer, Freya. Commence-t-il, en souriant. Avant de poursuivre, les sourcils imperceptiblement froncés. Non, décidément, l’apprentissage ne serait pas terminé en une seule séance.

Ce n’est pas un reproche. C’est une constatation. Une de celle qui marque et qui fait prendre conscience, qu’il a encore du travail devant lui, s’il veut prétendre à tout comprendre, comme il le souhaite. Comme il le désire. Attentif, il fixe la jeune femme de son regard olivâtre teinté d’une lueur presque sauvage, suite à la déclaration presque théorique de la scandinave. Prêtresse de son état. Et, qui sait manifestement de quoi, elle peut parler.  Maîtrisant son sujet à la perfection. Semble-t-il.

- Je dois vous avouer, que je n’ai jamais pris en considération cet aspect de la chose. La plus brute qui soit. Peut-être qu’après votre enseignement, je serais plus attentif à ce qu’il peut se passer autour de moi. Sur cette terre que mes pieds foulent, de cette eau que je peux boire et de cette herbe que je peux toucher et qui me rappelle peut-être des souvenirs. C’est plus, un juste retour des choses et revenir aux sens premiers de l’existence, non ? La questionne-t-il, presqu’un peu trop empressé. Pardonnez-moi, si mes questions ne sont peut-être pas pertinentes.

Il n’en a nullement l’habitude.
Et, c’est un doux euphémisme.

Décidément, il se plait à apprécier cette entrevue, ce conciliabule établi dans une maison qui lui est pourtant inconnue et dont il a commencé à apprivoiser, les tenants et les aboutissants. Bien que, c’est la magie qu’elle doit lui apprendre, qu’il doit prendre en compte. Et, que cette dernière semble pour le moins capricieuse, à l’image des dieux pour qui elle est créée. Mais, il se place en apprenti, en disciple, tout ce qui peut lui être dispensé et qu’il peut mettre en pratique dans un futur, qu’il souhaite pour le moins proche. Or, il va apprendre la patience, comme celle qu’il a lors d’intenses sessions intensives de violon ou de piano. Ce n’est décidément pas la même chose, mais cela induit le même procédé : constance et flegme. Et ça, le jeune descendant des Yaxley en est doté.

- D’accord. Je ferais en sorte d’en poser, si elles me viennent. Même, si je ne les juge pas pertinentes, pour une Mornille. A Poudlard, il n’y a jamais eu de questions bête.

Et ici, cela semble pareil. Sans jugement de la part de la belle scandinave. Sauf quand cette dernière veut savoir ce que Corban Yaxley a ressenti lors de cette première expérience et que cette dernière s’est soldée par une réussite, premier pas, qu’il estime gagnant, malgré tout. Malgré sa réticence du départ mais sa curiosité qui doit être assouvie, désormais. Ce qu’il a pu entrevoir dans l’intense fumée blanche lui a fait avoir un sentiment de mélancolie. De cette « proximité » perdue avec Addison Yaxley, le grand frère. Le mentor, l’exemple. Le modèle. Et maintenant, il ne sait pas où se situer, face à ce grand frère qui ne sait pas embrasser une cause qui pourtant lui est diaboliquement offerte.

- Je suis plus apte à penser à cela, comme un rappel à l’ordre. Une envie de renouer des liens qui se sont étiolés avec le temps. Qui ont presque disparu, au profit d’autres. Bien moins fraternels.

Il fronce les sourcils, car il y a réellement de l’amertume dans ce que la fumée blanche lui a fait entrapercevoir et en ce qui concerne cet avenir, il ne sait pas encore. Ce qu’il a vu, l’intéresse et le passionne en même temps. Ce qu’il veut savoir cependant, c’est : si cela peut se produire prochainement. Faire en sorte qu’il obtienne ce qu’il peut désirer. Mais, il est certain que cela ne serait pas comme ça et les dires de la Prêtresse, l’atteste. Parfois, il peut être préférable de laisser faire et non contrecarrer le Destin. Or, lui donner un coup de pouce ? Cela peut arriver, non ?

- Mais, si je laisse faire et ne donne pas un coup de pouce dans les rouages du Destin, cela peut à contrario, me porter préjudice, non ? Ou vaut-il mieux laisser les choses se faire ? Remarquant à juste titre qu’elle doit lever la tête pour continuer de converser, il se laisse glisser, jusqu’à être au même niveau qu’elle.

Car, indubitablement au-dessus d’elle, il se sent « supérieur », alors que ce n’est nullement le cas. C’est juste une impression. Il en vient par la suite, à revenir sur des études où l’art de la Divination n’a pas porté ses fruits. Ni bon, ni mauvais. Juste un élève qui n’a pas éveillé une conscience parfaite pour cet art totalement aléatoire. Certains de ses comparses autant masculins que féminins se sont révélés dans cette pratique, alors que lui, s’est placé en simple observateur. Et non pas en pratiquant. Ce qui peut être dommageable, en ce jour.

- Là, vous éveillez clairement quelque chose en moi. Parce qu’à Poudlard tout était bien trop théorique, malgré que j’aime cela pourtant. Mais, la Divination ne devait être nullement présentée comme telle, avec une théorie des plus assommantes. C’est un art, qui ne souffre pas de ça et qui ne rentre pas dans cette case qu’on lui offre. Il marque un temps d’arrêt avant de poursuivre. J’aurais aimé vous avoir en tant que Professeur, cela m’aurait été bien plus profitable. Plus sympathique.

La suite en revanche.
Aucune idée, ne lui vient en tête.

- A vrai dire, moi qui ai toujours des plans à revendre et à exposer, je n’en ai aucune idée. Et, je me laisse porter par vos enseignements ? Par ce que vous voudrez bien me montrer ?

Il est peu convaincu mais il espère que la Prêtresse ne va pas lui en tenir rigueur.
Pas cette fois, du moins.
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MessageSujet: Re: Sic Mundus Creatus Est | Freya Sic Mundus Creatus Est | Freya 129196351Mar 29 Déc - 21:24

Freya était prêtresse. Outre le rôle religieux que cela impliquait, elle avait des responsabilités auprès de sa communauté et de ceux qui venaient la solliciter. Elle était une sorte de repère, de guide, dans la mesure de ses capacités. Heureusement pour elle, la scandinave avait un caractère tout à fait propice à tenir ce rôle. Bienveillante, patiente, calme, et pouvant faire preuve de beaucoup d’aplomb et d’assurance. Si en temps normal elle ne cherchait pas spécialement à se mettre en avant, restant discrète et gardant autant que possible ses remarques pour elle, Freya face au jeune Corban se retrouvait dans son rôle assez habituel de professeur. Elle avait vite appris que les manières assez franches et détendues dont elle faisait preuve n’étaient pas toujours celles dont elle-même pouvait faire preuve.

Corban n’y connaissait au fond pas grand chose… non en fait il n’y connaissait rien, absolument rien, pas un broc. Mais ce n’était pas rédhibitoire, loin de là. En rapport avec la bienveillance et la patience évoquées plus haut. Si Freya n’était pas du genre à chercher la conversion religieuse de toute personne venant l’approcher, elle n’était bien entendu jamais contre l’occasion d’en dire un peu plus à ceux qui se présentaient d’eux-même. Ils avaient donc commencé par une conversation assez basique, les grands départs plus ou moins.

-Si, déjà je ne me trompe pas pour un début, c’est que je suis sur la bonne voie. Enfin, sans pour autant trop m’avancer, Freya… Non, décidément, l’apprentissage ne serait pas terminé en une seule séance.

Freya lui sourit, portant son café jusqu’à ses lèvres. Il le prenait bien, semblait au moins réceptif à sa façon de faire à défaut de l’être sur sa façon de penser les choses de la vie.

-Mais si ça peut vous rassurer vous devriez pouvoir vous y retrouver sans trop de difficulté. Vous avez l’air de comprendre assez rapidement les enjeux dont je peux vous parler.

Et il avait l’air de se faire à l’idée que les choses allaient demander du temps et un certain investissement. Freya restait douce avec lui, le voyant se détendre légèrement avec le temps, et accepter cette forme de calme qu’elle voulait mettre entre eux, ne pas presser les choses, ne pas se précipiter. Si elle devait lui apprendre des choses, cela serait correctement, sans précipitation. Ils reprenaient donc les bases, les choses les plus évidente à son sens.

-Je dois vous avouer, que je n’ai jamais pris en considération cet aspect de la chose. La plus brute qui soit. Peut-être qu’après votre enseignement, je serais plus attentif à ce qu’il peut se passer autour de moi. Sur cette terre que mes pieds foulent, de cette eau que je peux boire et de cette herbe que je peux toucher et qui me rappelle peut-être des souvenirs. C’est plus, un juste retour des choses et revenir aux sens premiers de l’existence, non ?


Un début de la perception des choses primordiales, ce n’était pas si mal. Pas encore tout à fait ça mais il fallait bien commencer quelque part. Mais elle espérait qu’en sa présence il finirait par trouver une voie plus douce et tournée vers cette nature qu’il n’avait jamais pris le temps de considérer pour le moment.

-Pas exactement, pas tout à fait. Il s’agit d’apprendre le fonctionnement de toute ces choses et d’arriver à se glisser dessus, d’arriver à vivre avec elles et par elles plutôt qu’à côté. Une sorte d’union, sans forcément changer votre personne totalement. Juste arriver à l’entendre et le sentir, travailler avec tout ça. Nous utilisons les plantes, les astres, les esprits, les divinités, il faut les connaître pour savoir les utiliser sans les tordre ou les contraindre. Il faut que cela reste une forme d’échange, ou vous en perdrez le contrôle.

Déplaire aux divins ou contrarier les forces naturelles retomberait presque fatalement sur eux, et probablement d’une mauvaise manière. Il pouvait aussi être tentant de ne pas utiliser ces capacités pour de mauvaises choses. La tentation était facile et si la tâche l’était moins elle savait que le pas était vite franchis. Plus jeune il lui était même arrivé de lancer quelques malédictions tout à fait efficaces mais elle était vite revenue sur ces pratiques qui la mettaient très mal à l’aise.

-Pardonnez-moi, si mes questions ne sont peut-être pas pertinentes.

Compréhensive, Freya avait souri avant de faire un signe de tête négatif. Elle n’était en rien contre ces question, aussi basiques qu’elles puissent être. Pour un homme qui ne connaissait rien, il était sans doute normal de se poser des questions. Elle pouvait le comprendre en tout cas.

-Ne vous en faites pas. Quand on ignore tout on ne peut que poser les premières questions. C’est un départ vers plus précis.

Elle était presque amusée de lui dire ça, utilisant un ton plein de bienveillance, mais toujours très assurée. Elle restait dans son élément dans cette conversation, la prêtresse s’exprimant simplement dans une langue différente qu’à son habitude pour ces thématiques qu’elle abordait généralement avec d’autres norvégiens.

-D’accord. Je ferais en sorte d’en poser, si elles me viennent. Même, si je ne les juge pas pertinentes, pour une Mornille.

C’était un peu l’idée oui. Qu’il les pose quitte à la submerger de toutes ces questions qu’il ne semblait pas juger dignes au premier abord. Mais ça, finalement, c’était bien secondaire. Freya eut donc un rire pour approuver sa remarque.

Une première expérience s’était ensuite lancée, Freya lançant une première manipulation divinatoire à la demande de Corban. Pas  beaucoup d’éléments, du moins pas pour elle. Mais le jeune homme aurait peut-être bien plus d’informations qu’elle, plus de clarté dans ces visions.

-Je suis plus apte à penser à cela, comme un rappel à l’ordre. Une envie de renouer des liens qui se sont étiolés avec le temps. Qui ont presque disparu, au profit d’autres. Bien moins fraternels.

Freya entendait, écoutait, avec beaucoup d’attention. Il était assez normal qu’elle n’ait pas le point de vue adapté à ce qui s’était passé dans cette fumée. Ce n’était pas à elle que cette vision était destinée. Elle était pour Corban, et il y voyait déjà plus de sens qu’elle.

-C’est effectivement une possibilité. Vous avez peut-être avec le temps perdu ce lien et tout ce qu’il vous apportait alors qu’il avait peut-être une bien plus grande importance que vous ne le pensez.

Il fronçait les sourcils, semblait assez pris par ce que cette vision lui avait dit. Assise de son côté de sa table, presque à genoux devant lui, elle reste attentive et patiente devant d’éventuelles questions.

-Mais, si je laisse faire et ne donne pas un coup de pouce dans les rouages du Destin, cela peut à contrario, me porter préjudice, non ? Ou vaut-il mieux laisser les choses se faire ?

Des questions légitimes. Freya lui sourit donc, le suivant du regard lorsqu’il avait finit par se glisser du canapé pour se mettre à son niveau. Elle n’avait pas été perturbée par la différence de niveau entre eux. Son cou serait peut-être plus heureux cela dit qu’elle ne lève pas les yeux tout au long de la conversation.

-Ce que vous voyez est une sorte d’annonce, elle vous indique que vous êtes sur une bonne voie. Prenez ce qu’elle vous à dit avant également, le lien avec votre frère pourrait avoir son rôle à jouer. Ne le voyez pas comme quelque chose d’acté qui vous permet de simplement vous laisser glisser. Elle ne fais que confirmer que vos choix semblent propice mais vous devrez maintenir vos efforts.

Ils avaient ensuite bifurqué très légèrement sur leur sujet pour aller vers les études à Poudlard et l’enseignement de la divination. Ce qui était un sujet que Freya abordait assez peu. Elle n’avait pas souhaité remettre frontalement en question les capacités de ceux qui l’avaient précédé. Elle savait cependant qu’ils n’avaient pas les mêmes méthodes qu’elle et cela avait parfois perturbé un peu les étudiants.

- Là, vous éveillez clairement quelque chose en moi. Parce qu’à Poudlard tout était bien trop théorique, malgré que j’aime cela pourtant. Mais, la Divination ne devait être nullement présentée comme telle, avec une théorie des plus assommantes. C’est un art, qui ne souffre pas de ça et qui ne rentre pas dans cette case qu’on lui offre.J’aurais aimé vous avoir en tant que Professeur, cela m’aurait été bien plus profitable. Plus sympathique.

Freya eut un léger rire aux derniers mots. Il avait l’air plutôt d’accord avec cette méthode finalement, il aurait sans doute fait partie de ceux qui se seraient facilement fait au changement de professeur qu’avaient connu les jeunes élèves sous sa surveillance depuis deux ans.

-J’espère que mes élèves sont du même avis que vous. Ils n’ont pas tellement d’autre choix je dois dire.


Mais il n’avait pas répondu à la seconde partie de sa question. Qu’attendait-il d’elle maintenant? Avait-il seulement prévu quelque chose? Parce que pour le coup elle non…

-A vrai dire, moi qui ai toujours des plans à revendre et à exposer, je n’en ai aucune idée. Et, je me laisse porter par vos enseignements ? Par ce que vous voudrez bien me montrer ?

Voilà qui demandait un peu de réflexion… Freya avait jeté un oeil dans le pièce, tordant ses lèvres d’un côté puis de l’autre dans sa réflexion. Mais elle eut rapidement une idée pour la suite des choses. Cela serait assez naturel finalement.

-Que dites-vous de commencer par ce que vous savez faire vous? Que j’en ai une petite idée? Quelle est la pratique divinatoire qui vous parle le plus facilement? Je dois avoir un peu de tout ici.
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