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| Home is where the heart is | Perseus | |
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| Sujet: Home is where the heart is | Perseus Ven 15 Jan 2021 - 10:47 | |
| Une odeur de beurre et de noix grillées, flottait dans l’air ambiant. C’était ce qui venait chatouiller le nez, de la belle blonde encore endormie en ce mercredi matin. Cole Bronson, -sorcier de son état-, était déjà aux fourneaux occupé à préparer la saveur sucrée demandée par le Parrain de sa chère patronne. L’ancien Serdaigle avait tenté la méthode moldue et s’était rapidement pris au jeu. Aimant par-dessus tout, feuilleter les pages d’un énorme livre de cuisine qu’il avait pu se procurer à la Librairie Stanford, à Londres. Passant inaperçu dans la société moldue, il était resté des heures dans les rayonnages consacrés à la cuisine et en était alors ressorti avec le livre pesant son poids, ouvert devant lui. A la page des sablés aux noix.
S’engloutissant dans un kimono fleuri, la demi-Vélane venait de faire une apparition dans la cuisine avec un petit sourire, satisfaite de l’odeur qui parvenait à emplir toute sa demeure victorienne. L’employé de maison, surveillait la cuisson, accroupi devant le four avec un sourire qui lui semblait satisfait. L’Écossais, tout en se relevant, s’essuya les mains dans un torchon se trouvant à proximité, ayant déjà repéré le parfum caractéristique de Meredith Hawthorne. Qui, se faisait une joie en ce jour, de recevoir son Parrain. Parrain, qu’elle n’avait plus vu depuis un temps. Se portait-il bien ? Avait-il des nouvelles prometteuses ? Elle languissait de le savoir, mais comme elle le connaissait bien, Monsieur Perseus Flint ne serait pas en retard. Ce qui était, au regard absinthe de la belle blonde, un trait de qualité qui devait exister chez chacun de ses congénères. Mais, elle devait se faire une raison : certains ou certaines n’étaient pas ainsi.
- Votre Parrain, ne va pas tarder Miss. Avait-dit Cole Bronson, qui avait déjà fait en sorte de dresser une table fleurie et savamment décorée pour prendre le thé. Dans le grand salon. - On partage ce trait en commun, Cole. Mais, il est certain que je ne peux l’accueillir dans cette tenue. Ce serait une hérésie. Disait-elle, en souriant largement et repartant en sens inverse, pour se changer. Rapidement.
Nouvellement apprêtée, l’étudiante de l’EMS avait opté pour quelque chose de sensiblement naturel, un maquillage discret, une longue chevelure blonde relevée dans une queue de cheval haute et un ensemble d’intérieur. A la fois décontracté et témoignant d’un goût certain pour la mode. L’habit coordonné était d’une teinte rose pâle, ce qui donnait à Meredith Hawthorne un sentiment de douceur, alors que l’ancienne Serpentard pouvait être tout le contraire. Applaudissant copieusement, elle avait rejoint ce jeune homme qu’elle considérait comme un « frère », un « confident », celui-là même qui disposait les sablés aux noix sur des plateaux en argent. Ainsi qu’un service à thé. Un service fleuri aux teintes blanches et rosées, avec des arabesques et de l’or. Encore, quelque chose de raffiné et de soigné. A l’image de la fille unique de Fenella de Vermandois.
Silencieuse, elle attendait cet homme qu’elle considérait comme un père et dont l’avis avisé et éclairé compterait toujours pour la belle blonde. Réajustant, sa queue de cheval dans un geste d’ancrage et touchant ses nombreuses boucles d’oreilles, elle était prête. Prête à le recevoir, émue qu’il ait accepté. Malgré son emploi du temps chargé, mais dont il avait toujours une place pour sa filleule. Filleule qui allait le serrer fortement dans ses bras dès qu’il arriverait et qu’il aurait atteint sans encombre, le quartier de Westminster : là où se trouvait la demeure victorienne de Meredith Hawthorne. Celle, qu’elle avait eue pour ses dix-huit ans, trouvant alors une échappatoire pour ne plus rester avec sa Mère, la Comtesse. Sauf, que c’était cette même femme, qui lui en avait fait « cadeau ».
Extatique, la demi-Vélane savait qu’il allait arriver. Et là, elle se jetterait à son cou. Parce qu’il lui importait. Que Perseus Flint fût aimé par elle, et qu’elle ne pouvait le nier.
Dernière édition par Meredith Hawthorne le Jeu 19 Aoû 2021 - 17:17, édité 1 fois |
| | | Perseus Flint MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 244 | AVATARS / CRÉDITS : Tom Hiddleston (avatarsandcrap) | SANG : Pureté et noblesse dans ses veines
| Sujet: Re: Home is where the heart is | Perseus Dim 31 Jan 2021 - 18:55 | |
| les gens avec lesquels Perseus Flint ne craignait pas de se montrer démonstratif se comptaient sur les doigts d'une main. Il les appelait parfois les "exceptions". Les exceptions à la règle. Il leur portait une affection toute particulière qu'il n'assumait pas toujours très bien. Et pourtant, il répondait positivement à chaque fois que sa filleule avait besoin de lui. Ce début d'année commençait bien si l'on considérait la sortie prochaine de son nouveau livre. Il préparait déjà le suivant. Il avait donc un planning chronométré à la minute près. Mais ce matin-là, il rendait visite à Meredith, sa filleule, qui vivait seule depuis sa sortie de Poudlard dans une grande maison victorienne. Il était conscient de la relation qui unissait la mère la fille et la raison qui avait poussé cette dernière à s'isoler dans cette résidence qui lui faisait face. Imposante. Immense. Difficile à entretenir. Un manoir en somme. Perseus n'occupait que le dernier étage de son hôtel particulier. Les autres étages étaient devenus des appartements pour ses employés. Ce qui lui retirait une belle épine du pied. Il aurait sans doute pu utiliser tout le bâtiment pour lui-même, mais cela supposait d'investir dans plus d'un employé de maison. Fort heureusement, Meredith en possédait un également : Cole. Un employé efficace de surcroit que Perseus avait appris à respecter et apprécier.
Il jeta un coup d'oeil à l'heure. Il lui restait cinq minutes, des minutes qu'il n'utilisa pas pour fumer. Il avait conscience que l'odeur de la cigarette - ou pire un cigare - pouvait importuner. Il ne faisait cet effort pour de très rares personnes. Il fallait croire que sa filleule méritait qu'il renonce à sa dose de nicotine. Lui qui en avait terriblement besoin pour affronter tout ce qu'il lui tombait dessus : les demandes pour ses livres, les requêtes de poison, les missions pour le seigneur des ténèbres, et la dernière addition à savoir, le casino. Sauf si l'on considérait Maximus comme le dernier soucis de son existence. Il laissa échapper un soupir d'exaspération comme pour chasser toute cette négativité. Ironique lorsqu'on l'on connaissait le cynisme du bonhomme. Il monta rapidement les marches qui le menèrent jusqu'au perron et il sonna. Presque aussitôt - il s'imaginait qu'on l'attendait - on lui ouvrit la porte. Il n'eut pas le temps de compter jusqu'à 10 que Meredith se dirigeait déjà ver lui pour le prendre dans ses bras. D'habitude peu tactile - voirre absolument pas - il se laissa faire let serra contre lui comme si elle avait sa fille. Il laissa même une main se poser sur le sommet du crâne de cette petite - tout le monde ou presque paraissait minuscule pour lui - jeune femme. Geste affectueux qu'il n'avait accordé qu'à sa soeur Briseis quelques années auparavant. Du coin de l'oeil, il aperçut Cole, le jeune garçon de 25 ans qui prenait soin d'elle lorsqu'il ne le pouvait pas. “Doucement, tu vas finir par m'achever.” Qu'il dit sur le ton de la plaisanterie. Perseus était solide, peut-être trop d'ailleurs. Il était comme de la mauvaise herbe. On avait beau l'arracher, elle repoussait toujours.
Lorsqu'elle se détacha de lui, il fit semblant de pouvoir respirer à nouveau. Mais trêve de plaisanterie. “Bonjour Cole.” Dit-il à l'attention du jeune garçon. D'une main, il tendit le sac qu'il avait apporté avec lui - imaginez bien qu'il n'était pas venu les mains vides - et de l'autre, il se débarrassa de son manteau. “Il y a plusieurs pour toi, Meredith, et pour toi aussi Cole.” Perseus avait une fortune si importante si l'on considérait son héritage, ses anciennes paies de son temps de journalisme, les ventes de ses livres, ses poisons qu'il vendait à des prix exorbitants - et quelques investissement ici et là. “Je vous laisserai découvrir cela plus tard.” Il n'était pas exactement certain de vouloir imposer sa présence lorsqu'ils découvriraient ce qu'il avait bien pu leur trouver. Il reporta son attention sur sa filleule et lui demanda avec une douceur rare et un enthousiasme qui lui était presque étranger : “Dis moi ce qu'il y a de nouveau dans ta vie.”
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| | | | Sujet: Re: Home is where the heart is | Perseus Mer 3 Fév 2021 - 13:20 | |
| Il était enfin là. Perseus Flint, allait faire plaisir à sa filleule en se trouvant chez elle à cet instant précis. Une dernière œillade silencieuse à Cole Bronson, -toujours en retrait-, une queue de cheval impeccablement structurée et un habit d’intérieur sans aucun pli, elle venait d’entendre la sonnette. Il ne fallut attendre au Parrain que quelques secondes, avant que la tête blonde de sa filleule se présente à la porte d’entrée. Cole, quant à lui, répondit simplement par un regard à la présence de cet homme toujours impeccablement habillé et pétri des plus belles manières. L’Écossais appréciait cet homme, qui avait sous son aile sa jeune patronne. Et qui, sans même prononcer quelques mots pouvait se targuer d’avoir son respect et son affection.
La belle blonde quant à elle, n’offrit pas à son Parrain l’occasion de rentrer dans sa demeure. L’enlaçant fortement sur le pas de la porte. Car, ce grand homme autant par l’esprit que par la taille lui avait sensiblement manqué. Meredith Hawthorne se savait alors aimée et privilégiée, l’Auteur à succès ne distillant ses gestes de tendresse et de dévouement, qu’à peu de personnes en ce monde. La preuve en était la main douce, posée sur le haut de la longue chevelure blonde. Blottie contre la silhouette rassurante du sorcier au sang-pur, la demi-Vélane souriait. S’octroyant même un court instant où, son regard absinthe s’était clos. Pour en apprécier le moment à sa juste valeur.
Meredith Hawhtorne esquissa un sourire, bientôt suivi par un rire franc, quand son Parrain sortit une tirade digne des plus grands dramaturges de l’Antiquité. Toujours accrochée à lui, elle le regardait de ses prunelles à la couleur d’absinthe pure où brillait une lueur d’amour véritable et d’intense respect.
- Ne dis pas de telles bêtises. Avait-elle dit sur un ton doux avant de se désolidariser de leur étreinte, presque à contrecœur. Un petit rire s’en suivit quand l’aspirante Auror entendit le petit manège orchestré par son Parrain.
Parrain, dont elle se décala de quelques pas de l’embrasure de la porte, pour le laisser entrer. Et ainsi, refermer gracieusement la lourde porte d’entrée derrière lui. Chose faite, Meredith Hawthorne l’écoutait s’adresser à Cole, qui, respectueusement lui offrit une révérence en se courbant avec l’humilité propre à son rang d’employé modèle.
- Monsieur Flint, bonjour. S’était permis de répondre le jeune homme en posant son regard bleu-gris sur le Parrain de Meredith Hawthorne. Cela me touche, vous n’auriez pas dû. Hésitant, Cole Bronson prit tout de même entre ses mains le sac qui lui était tendu.
Et s’en alla le mettre en lieu sûr. Car selon l’avis de celui qui l’avait apporté, tous deux verraient bien plus tard de quoi il pourrait en retourner. Ayant accroché son manteau au porte-manteau à l’entrée prévu à ce seul effet, la fille unique de la Comtesse de Vermandois se saisit rapidement du bras de son Parrain, pour l’attirer avec elle, jusqu’au grand salon. Le faisant asseoir sur le canapé, prenant place à son côté. Tandis que Cole Bronson s’affairait pour les derniers préparatifs en cuisine, disposant sur un plateau d’argent, la théière au thé savamment infusé. Les tasses et leurs sous-tasses décorées et assorties. Des viennoiseries à l’odeur gourmande et typiquement française et surtout, ce que l’Auteur à succès avait demandé : des sablés aux noix.
Avec un petit sourire distingué, l’Écossais arriva à la hauteur de Meredith Hawthorne et de Perseus Flint, pour y déposer le plateau d’argent. Une tasse fleurie devant l’invité et son hôtesse, qu’il se plut à servir. D’un geste adroit et délicat, il vint y verser le breuvage brûlant et ambré.
- Je vous laisse goûter mon sablé aux noix, Monsieur Flint. J’ose espérer qu’il sera à votre goût. S’était incliné Cole Bronson avant de disparaître doucement, mais n’étant jamais bien loin.
Quant à la filleule, qui prit précautionneusement la tasse fleurie et légèrement chaude, entre ses fins doigts, il était grand temps de converser. Avec cet homme illustre qui lui avait tellement manqué.
- Si je te dis qu’en ce moment je suis assez fatiguée, tu vas t’inquiéter. Avait-elle commencé avec l’ombre d’un sourire. Dernièrement, j’ai répondu à une offre d’emploi, pour un artiste en vogue. Je ne sais pas si tu le connais. Il se prénomme Ronan Malone.
Les détails viendraient après. |
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| Sujet: Re: Home is where the heart is | Perseus Jeu 18 Fév 2021 - 20:51 | |
| Le respect de Perseus Flint se gagnait. Non il fallait le mériter pour l'obtenir. Inutile de le flatter, d'essayer de l'acheter. Oh ça non. Il détestait par dessus tout qu'on essaie de lui plaire juste pour avoir quelque chose de lui. Evidemment, il avait suffi à Meredith de simplement exister et de grandir pour qu'il lui accorde son affection éternelle. A vrai dire, sans se l'avouer peut-être, elle était en quelques sortes la fille qu'il n'aurait jamais. Quant à son employé de maison, Cole Bronson, c'était sa loyauté, son savoir faire, sa volonté de bien faire qui avaient attiré son attention et son respect. De plus, il veillait sur sa filleule. Que demander de plus ? “Je crois, Cole, que tu mérites tout à fait qu'on t'offre certaines choses de temps en temps. ” Pour ses différents services rendus à sa patronne. Puis... Il devait reconnaître que la présence du jeune homme dans cette grande maison aidait également Meredith. Il n'était pas réellement certain que sa filleule était capable de gérer aussi bien la solitude que lui. Non pas qu'elle soit moins forte que lui... mais bien parce qu'elle était "meilleure" que lui en un sens. Plus humaine. Plus aimante aussi avec des principes moins tordus que lui. Elle ne pliait pas sa morale à ses actions, mais bien ses actions à sa morale. Ce qui était bien différent de l'auteur. Il en était parfaitement conscient. Dans le fond de son cœur, il n'approuvait pas tellement son choix de carrière. Elle méritait mieux que de travailler pour les branquignols du ministère. Mais d'un autre côté, elle parviendrait peut-être à changer les choses. Allez savoir. Donc c'était bien de la fierté qu'il ressentait à son encontre.
Dans tous les cas, il suivit silencieusement cette dernière jusqu'au grand salon. Il ne s'était jamais demandé comment Fenella avait obtenu cette maison. Une comtesse détenait forcément un nombre incalculable de gallions. Pourquoi et comment il était devenu son ami ? Il avait toujours eu un plus grand respect pour la gent féminine que pour ses compères masculins. Il détestait son père, méprisait son frère - quoique ce dernier semblait s'améliorer ces derniers - et n'avait eu aucun problème avec le fait que sa propre sœur avait tué son mari pour être libérée de son emprise. Non la véritable question à se poser, c'était plutôt pourquoi Fenella appréciait Perseus ? Mais il choisit de ne pas se focaliser sur la question pour le moment, la fille de cette dernière étant juste à côté d'elle alors que Cole disposait la vaisselle sur la table basse pour le thé. Il ne faisait aucun doute qu'en terme de décoration Meredith avait plus de goût que lui. Perseus lui restait dans le sobre. Il y avait bien quelques petites personnelles ici et là. Mais il n'avait jamais pris la peine de vraiment s'impliquer dans l'aménagement de son appartement, son hôtel particulier encore moi. Il avait fait le choix de laisser ces choses à ses employés qui logeaient dans les étages inférieurs. “Je n'en doute pas. ” Dit-il simplement.
Il ne fut guère surpris lorsqu'elle avoua être fatiguée. A vrai dire avec tout le travail qu'elle amassait en tant qu'étudiante et présidente du BDE, il comprenait très bien pourquoi elle était épuisée. Il aurait sûrement souhaité qu'elle ne se donne pas autant de mal pour atteindre l'excellence. Mais ce serait là l'hypocrisie à l'état pur... Lui qui investissait son temps dans diverses tâches sans se plaindre. Ce qui le fit hausser un sourcil ce fut la nouvelle qu'elle lui annonça. Ronan Malone ? Ce peintre là ? Celui de la galerie ? Par Morgane, pourquoi avait-il fallu qu'elle s'intéresse à cette annonce précise sur toutes celles qui existaient ? Pour sa part, Perseus se fichait bien de ce monsieur. Sa sensibilité à l'art était extrêmement importante sur certains sujets, et particulièrement dérisoire sur d'autres. La peinture n'avait jamais réellement touché son âme. Et il s'en portait très bien. “Je ai entendu parler oui. Le peintre américain fraichement arrivé.” Il n'avait pas d'opinion particulier sur cet homme et ne s'en ferait sans doute jamais sauf si sa filleule venait à lui dire des choses sur son compte. Certains sang purs le qualifiaient de parvenu. Cela ne l'étonnait guère. Il connaissait cette société élitiste par cœur pour en faire partie depuis sa plus tendre enfance et n'en avoir jamais réchappé. D'autres clamaient haut et fort qu'il avait le talent de Michel Ange. “En quoi consiste le poste exactement ? ” Oh qu'il détestait déjà l'idée qui s'imposait à son esprit. A tous les coups, elle allait lui servir de secrétaire ou d'assistante. Lui-même en avait cherché une. Et il avait trouvé la perle rare. Oh ça oui. Et il la payait bien.
Après avoir une gorgée du thé chaud qui avait été aimablement servi par l'employé de maison de sa filleule, il reposa la tasse sur la table et porta son attention sur elle. Il l'observa un instant comme s'il essayait de savoir quelle avait été la suite de cet appel d'offre. Oh mais il savait sans doute déjà ce qu'il en avait découlé. Il fallait vraiment être stupide pour refuser Meredith comme employée. “Si tu te rends compte que le poste n'est pas à la hauteur de tes attentes ou qu'il te traite mal...” Il marqua une pause volontairement. Il ne souhaitait en aucune façon lui donner l'impression qu'il ne lui faisait pas confiance. Bien au contraire. Il avait parfaitement conscience qu'elle serait capable de compléter un agenda etc. Il savait aussi qu'elle avait la volonté pour supporter le caractère le plus difficile. “Tu n'as qu'à m'en parler et je t'offre un emploi où tes compétences et qualités ne seront pas gâchées, d'accord ? Si jamais tu es déçue, saches que tu n'as qu'à demander.” Ce n'était pas de Meredith qu'il doutait, mais bien de Ronan. Il était l'inconnue "x" dans l'opération. Certainement pas sa filleule. “C'est tout à ton honneur de vouloir faire tes preuves par toi-même. Mais je ne cesserai jamais de te répéter de ne jamais te contenter de moins que ce que tu mérites. ” Il ne parlait pas de son don de demi-vélane, mais bel et bien de son intelligence. Car s'il y avait bien une chose que Perseus Flint pronait avant toute chose, c'était l'esprit.
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| | | | Sujet: Re: Home is where the heart is | Perseus Sam 20 Fév 2021 - 15:33 | |
| Cole Bronson avait de l’admiration pour Perseus Flint. Ce grand homme à l’esprit aussi impeccable que ses écrits. Et, qui vouait dans l’employé de maison au talent irréprochable, un respect sans failles. En effet, l’Écossais s’occupait de la tenue de la maison victorienne de Meredith Hawthorne sans sourciller, ni faillir à sa tâche. Homme de principes, il avait brillé par son entretien passé avec la belle blonde, qui avait su déceler en lui une perle rare. Doux et attentionné, avec un avis pour le moins éclairé, Cole Bronson était ce que la demi-Vélane considérait le plus comme étant un ami proche. Celui qui aspirait à une carrière artistique, n’était pas seulement un bon cuisinier, ni un bon majordome. Il était un confident. Excellent dans ce rôle. Et, c’était pour cela que l’Auteur à succès lui apportait toute sa considération. La preuve en était les présents apportés par ce dernier, à Cole Bronson. Qui en était à la fois flatté et gêné.
- Merci, Monsieur Flint. Mais, je n’en mérite pas tant. Avait répété, l’Écossais avec toujours ce petit sourire présent sur ses lèvres fines, avant de disparaitre préparer le reste pour le thé.
Affairé en cuisine, il mettait tout en œuvre pour offrir au Parrain de sa patronne, la meilleure hospitalité possible. La belle blonde portait dans son cœur cet homme qui lui était d’une réelle importance. Si l’on croyait la façon, dont elle avait accueilli sa réponse positive. Se jetant dans les bras du pauvre employé de maison, qui occupé à la préparation d’un cake aux fruits confits, avait failli lâcher son saladier. Saladier, qui était rempli de pâte collante, qu’un index manucuré de rouge bordeaux avait rapidement goûté. Immédiatement, Meredith Hawthorne avait demandé à Cole Bronson, de faire la meilleure recette de sablés aux noix, qu’il puisse exister. Et, mû par toujours ce sentiment de bien faire : il s’était attelé à la tâche. Sans nulle surprise.
- Vous me ferez parvenir votre avis, Monsieur Flint. Avait mentionné le jeune homme qui venait de déposer, sa recette qu’il considérait comme parfaite. Après de nombreux essais.
S’éclipsant momentanément, il était toujours non loin de sa délicieuse patronne. De toute manière, il arriverait même avant que cette dernière ne vienne à le faire mander. La relation de confiance était ainsi faite. Il comprenait. Même sans paroles, il savait. Et, cette matinée à prendre le thé, ne ferait nullement exception dans son quotidien. Assise à côté de son Parrain, sa filleule était plus qu’heureuse. Il lui avait manqué. Ce grand homme, qui avait accepté son existence avec une certaine facilité, lui avait manqué. Avec ce ton doux, inhérent à la confidence, Meredith Hawthorne avait mentionné Ronan Malone et l’emploi pour lequel, elle avait postulé et obtenu un entretien. Un entretien qui s’était déjà soldé avec quinze minutes de retard. La faute pure et simple à cet Artiste irrévérencieux et capricieux.
- Oui, c’est bien de lui dont il s’agit Parrain. Avait-elle dit, avec un petit sourire, s’attendant rapidement à ce qu’il lui demande en quoi l’emploi consistait. Je serais son Assistante personnelle. Répondre à ses courriers, autant professionnels que personnels. Et surtout, faire la Cerbère à garder son Atelier, pour que sa créativité n’en soit pas affectée. Et aussi, lui lire son courrier qu’il jugera important : une fois le matin et une fois le soir. Elle avait terminé son laïus, tout en fixant son Parrain de son regard vert couleur d’absinthe.
Comme elle pouvait s’en douter, Perseus Flint était à la mesure de son rôle de Parrain. N’hésitant pas à la mettre en garde. Si le poste pourvu par la demi-Vélane, n’était pas à la hauteur de ses attentes, elle pourrait sûrement compter sur l’Auteur à succès et sur ses relations. Reposant sa tasse de thé, sur sa soucoupe fleurie et assortie, la tête blonde de l’aspirante Auror vint se poser tout naturellement sur l’épaule protectrice de cet homme. Qu’elle aimait plus que tout. Et qui était, d’une importance capitale à ses yeux. Fenella de Vermandois, avait fait le bon choix en optant pour cet homme pour qui l’Esprit surpassait le reste. La bouche rouge embrassa doucement la joue de cette figure « paternelle », avec amour et tendresse.
- Merci Parrain. Je te tiendrais au courant, de toute manière. Et, si cela ne va pas avec Monsieur Malone, je viendrais vers toi. Mais, je n’ai pas envie de t’embêter, tu sais. Une petite pause. Même, si je le sais. Tu le feras de bon cœur.
Les dernières paroles ébranlèrent Meredith Hawthorne, qui, le regard absinthe voilé, ne put que serrer fortement Perseus Flint dans ses bras. Il avait pour elle, cette affection si particulière qu’il offrait à peu de monde. La demi-Vélane se savait privilégiée, par ce fait. Resserrant son corps, contre celui de cet homme si tutélaire, elle se sentait merveilleusement bien. Relevant son regard vert absinthe vers lui, le sourire était revenu sur les lèvres vermeille.
- Je t’aime Parrain. Merci. Et lui, comment allait-il ? Et toi Parrain, comment te portes-tu ? Tu vas bien ? Tu te reposes assez ? Briseis, comment va-t-elle ? Et, Maximus ?
Elle l’assommait sûrement de questions. Allait-elle, lui parler de son tutoré envers qui, elle portait un Amour irraisonné ? Ça arriverait. Mais, pas tout de suite. |
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| Sujet: Re: Home is where the heart is | Perseus Mar 23 Fév 2021 - 6:59 | |
| Perseus ne doutait pas de la valeur du travail de Cole. Il avait appris très tôt à reconnaître un travail bien fait, à différencier la qualité de la quantité. Beaucoup d'employés de maison tendaient à tomber dans l'excès, confondre le nombre avec ce qu'il fallait. L'auteur n'aimait pas dépendre de quelqu'un d'autre pour exister, pour préparer sa nourriture et ses repas. Liam, et que Morgane lui en soit témoin, ne faisait que le ménage dans le penthouse du sorcier et rien que cela relevait du miracle. Il était cependant satisfait que sa filleule ait trouvé une personne de confiance en son majordome. De telles perles, on n'en trouvait que très rarement. Et croyez bien qu'il pesait ses mots en la présence du jeune homme, et de manière générale en vérité, lorsqu'il daignait faire un compliment ou du moins un début. Depuis quand Perseus n'avait-il pas flatté l'égo de quelqu'un en chantant ses louanges ? Des mois peut-être. Il pensait que c'était la rareté qui donnait tout son poids à de tels propos. Il fallait le plus souvent accompagner le geste à la parole. Car dans le fond ce dont les gens se souvenaient, ce n'était pas les mots mais bien les actes. Il ne traitait pas Cole comme de la merde, oh ça non. Il traitait sa filleule avec toute l'affection et le respect qu'elle méritait. Il faisait preuve de compréhension et d'écoute lorsqu'elle lui parlait. Et parfois même - en vérité "souvent" serait un mot plus approprié - il lui prodiguait des conseils. Non pas parce qu'il ne lui faisait pas confiance pour mener sa barque convenablement, mais bien parce qu'il tenait à elle. Il ne faisait pas de tels efforts avec son propre frère en vérité. Et pourtant, ce dernier rêverait d'en obtenir.
Et alors qu'elle parlait de cet artiste en vogue, nommé Ronan Malone, Perseus buvait quelques gorgées de son thé. Il en prenait réellement par habitude et coutume que par gout. Cela ne signifiait pas pourtant qu'il n'aimait pas cela, mais c'était boire de l'eau chaude un peu aromatisée. Il écoutait avec attention ce qu'elle disait, les missions qu'elle énumérait lui paraissaient plutôt logiques, mais une expression le fit tiquer. “Faire le Cerbère ? Il a utilisé cette expression ?” Ne voulait-il pas plutôt un chien de garde ? Ce serait plus simple que d'employer une étudiante avec un emploi du temps déjà bien chargé et de la forcer à travailler matin et soir. Perseus ne répondait pas toujours aux lettres et ne demandait pas à Ambre de le faire. Elle gérait son agenda et ses rendez-vous et au pire son courrier professionnel. Si Perseus recevait des lettres plus personnelles, il prenait sa plume et écrivait lui-même. En tout cas, le nouvel employeur de sa filleule devait être extrêmement occupé pour prétendre d'avoir besoin d'une telle employée. Il choisit de ne pas remettre en cause cette question. “Quand commences-tu ? ” Demanda-t-il d'un ton concerné. Il avait imaginé mieux pour l'adolescente qu'il considérait - sans l'admettre - comme la fille qu'il n'aurait jamais. Mais si elle souhaitait exercer ce poste le temps de quelques mois voire d'une année, il n'allait rien faire pour l'en empêcher. Ce n'était certainement pas pour le salaire ou la gloire qu'elle cherchait à être l'assistante de cet homme. Le rapprochement avec l'art peut-être ? Elle avait ça dans le sang, ça il n'en doutait pas une seconde puisque sa grand-mère était une star du cinéma sorcier. Une forme de défi ? Il penchait aussi pour cette possibilité. A moins que ce ne soit un mélange des deux.
Meredith avait toujours aimante et tactile. Lorsqu'elle aimait quelqu'un cela se voyait. Lorsqu'elle détestait quelqu'un, il le ressentait aussi. Il était bien conscient des relations qui liaient la mère et la fille. Et on ne pouvait les qualifier autrement que "tensions". “C'est tout ce que j'espérais entendre. Tout ce qui m'importe c'est que tu saches que tu peux compter sur moi si jamais tu en as besoin. ” Des relations, il en possédait un certain nombre. Il lui suffisait de demander à une personne ou deux et il obtiendrait sans nul doute un poste dans l'après-midi. C'était un avantage non négligeable de son réseau et de l'influence que lui procurait son nom de famille et son succès. Il savait que "Flint" accolé à Perseus lui ouvrait forcément de multiples portes, mais un mot de sa part, et Meredith avait mieux qu'un poste d'assistante. Mais si c'était ce qu'elle souhaitait, qui était-il pour lui imposer un autre point de vue, une autre méthode et surtout un autre job étudiant ? Il se contentait de lui présenter les possibilités, elle en faisait bien ce qu'elle en voulait. Plus tard, elle s'inquiéta de sa santé, mais aussi celle de sa sœur Briseis et même de son chien, Maximus. Tant de questions en si peu de temps. Il devait à présenter synthétiser. Voilà une tâche ardue. “Ne t'inquiète dont pas pour moi. Je suis comme de la mauvaise herbe, tu auras à me supporter encore bien longtemps.” Evidemment, il faisait de l'humour. Il n'allait tout de même pas lui expliquer que la combinaison des livres, de la fabrication de poisons et la gestion des comptes du casino lui paraissait parfois exténuante. De toute façon, Perseus Flint n'avait pas eu de vraie vie à lui depuis longtemps. Et il ne cherchait plus vraiment à l'obtenir. “Briseis se porte bien. Elle est gérante d'une librairie maintenant. Autant te dire qu'elle est aux anges.” Et il était fier de sa sœur. Oh ça il était fier. Cela le crispait de ne pas pouvoir le dire à voix haute. Il se contentait donc de le penser et de le partager à quelques personnes. “Quant à Maximus, ma foi, il va bien. Il a pris ses aises à l'appartement, sois en certaine. Tu pourras venir le voir si tu veux.” Un chiot ne se plaindrait jamais d'avoir de la charmante compagnie. Surtout s'il s'agissait d'une personne qui le chouchouterait le temps de quelques heures. Ah il pouvait déjà imaginer la scène. Et ce sans le moindre effort. “Mais ta vie est sans doute plus trépidante que la mienne.” Oh cela ne faisait aucun doute. Il était auteur, toutes ses journées se ressemblaient...
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| | | | Sujet: Re: Home is where the heart is | Perseus Mar 16 Mar 2021 - 11:26 | |
| Cole Bronson était une perle. Meredith Hawthorne était fière d’avoir pareil employé sous ses « ordres » et qui obtenait toute la considération de Perseus Flint. Elle savait que son Parrain l’appréciait. Et, l’Écossais portait ce grand homme de lettres en admiration. Il savait manier les mots, comme lui savait manier les différentes tâches qui lui incombaient dans la demeure victorienne Hawthorne. Et surtout, l’Auteur à succès démontrait à sa filleule, un amour puissant. Alors, qu’elle n’était nullement de son sang. Ce qui démontrait à Cole Bronson, combien cet homme important dans la vie de sa patronne était pour le moins unique. Il lui était redevable, car connaître l’estimation dans le regard bleuté de l’Auteur à succès était d’une importance capitale pour l’étudiant en cours du soir de l’EMS. Ce dernier avait l’impression d’être « validé ». Ce qui lui convenait.
Le sujet avait tout naturellement bifurqué sur le futur emploi de l’aspirante Auror. Qui avait su se faire embaucher par le non moins mégalomaniaque Ronan Malone. Le Peintre l’avait avertie. Il était d’une humeur massacrante et si malgré tout, elle était prête à franchir le pas pour effectuer ce travail demandé, matin et soir, alors elle l’obtiendrait. La belle blonde, s’était dit qu’il ne devait de toute façon pas avoir grand monde qui devait se bousculer devant la porte de l’Atelier de l’Artiste. Peut-être, était-ce la seule qui avait répondu à son annonce dans la Gazette ? La demi-Vélane ne le saura probablement jamais. Tant qu’elle pouvait œuvrer auprès de ce Génie implacable, peu lui importait.
- Mot pour mot Parrain. Comme je viens de te le dire. Avait-elle commencé avec un petit sourire. Je suppose que je dois garder son antre. En tant qu’Artiste, je l’imagine aussi paranoïaque. Tu imagines ? Il a cru que si je voulais travailler pour lui, c’était bien pour lui voler une de ses toiles. Alors que non, c’est pour voir le personnage. Avait-elle conclu avec un petit rire, l’une de ses mains manucurées occultant ses lèvres rouges.
Touchée car son cher Parrain était impliqué, Meredith Hawthorne reprit une gorgée de son thé et un petit sablé aux noix, préparé par Cole Bronson. Ils étaient décidément excellents, et comme toujours l’employé modèle s’était surpassé. A la fois pour faire plaisir à sa patronne et à Perseus Flint. Avec un petit rire, et sa tête blonde posée sur l’épaule de cet homme qu’elle aimait à raison, l’ancienne Serpentard ne pouvait rêver mieux. Son regard, d’un vert d’absinthe pure contemplait la grande figure protectrice de l’ancien Serdaigle.
- Pour tout te dire, je commence la semaine prochaine. Et, je ne suis pas vraiment angoissée. Il m’a prévenue qu’il était imbuvable, et je l’ai bien constaté. Avait spécifié l’étudiante de l’EMS en haussant les épaules. Je verrais bien où cela va me mener. J’aime l’Art, tu le sais mieux que quiconque. Et peut-être, que j’ai voulu m’en rapprocher par ce biais. Je ne sais pas. Tu en penses quoi, Parrain ?
Perseus Flint avait toujours des conseils avisés. Que Meredith Hawthorne écoutait religieusement. N’était-il pas l’homme le plus important après son père ?
- Je te le promets Parrain. Si par malheur, cet emploi ne me convient pas et que ce Ronan Malone est insupportable, je reviendrais vers toi. Tu as ma parole. Avait dit la jeune femme avec un large sourire. Car elle savait son Parrain homme de parole et digne de confiance.
Le pauvre Auteur à succès était enseveli sous une montagne d’interrogations, la belle blonde ne s’étant nullement privée pour arpenter tous les sujets. Avec un petit rire, elle manifesta son engouement à la réponse de son interlocuteur. Interlocuteur, qui se qualifiait de « mauvaise herbe ». Était-il à ce point aussi irrévérencieux avec lui-même ? Meredith Hawthorne aimait l’avoir à ses côtés et ce, pour le plus longtemps possible. Même, si honteusement il se qualifiait de mauvaise herbe ! Ce qui n’était décidément pas le cas. Bien, au contraire.
- N’importe quoi Parrain. Et, je compte bien te supporter encore très longtemps dans ce monde. Avait souri la jeune femme tout en se pressant contre l’immense stature de l’homme de lettres. Par Lilith ! Que Briseis doit être contente ! Elle s’épanouit pleinement, désormais. Tu pourras me donner l’adresse ? Histoire que j’aille lui rendre visite.
Applaudissant à grands renforts de sourires bienveillants et chaleureux, l’invitation du Parrain à cajoler Maximus n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde. Voir ce chiot et passer des heures à s’en occuper seraient une journée idéalement mise à profit. Loin du tutorat, de sa fonction de Présidente du BDE et de son nouvel emploi d’Assistante personnelle d’une sommité picturale en vogue.
- Tu me dis quand je peux venir, et je viens. Maximus va être épuisé après mon départ. Car, je l’aurais dévoré de baisers ! S’était-elle exclamé avec un grand éclat de rire, avant de s’arrêter progressivement.
Sa vie ? Plus trépidante que celle de l’Auteur à succès ? Elle misait moyennement dessus, à vrai-dire.
- Eh bien, en plus d’être Présidente du BDE, future Assistante de ce cher Monsieur Malone et aspirante Auror, le Doyen m’a mise en binôme avec un étudiant. Une longue pause silencieuse, tandis qu’elle boit une gorgée de thé. Je tutore Gauwain Robards. Et ça se passe mieux. Bien mieux.
Ce qui était l’exacte et absolue Vérité. Rien d’autre. |
| | | Perseus Flint MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 244 | AVATARS / CRÉDITS : Tom Hiddleston (avatarsandcrap) | SANG : Pureté et noblesse dans ses veines
| Sujet: Re: Home is where the heart is | Perseus Mar 13 Avr 2021 - 19:41 | |
| Lorsqu'on atteignait un certain succès et le prestige qui en découlait, on avait de bonnes raisons de devenir paranoïaque. Perseus en savait quelque chose. Quoique, ce n'était pas pour ses livres qu'il craignait le plus. Il avait des exigences plus élèves que d'imposer à son assistante de "faire le cerbère" devant son lieu de travail - duquel parlait-on ? Il n'attendait pas à ce que Ambre stoppe les gens de pénétrer chez lui ou dans son bureau. Il existait des sortilèges de surveillance pour cela. Meredith était, et à ce juste titre, assez surprise du comportement de ce personnage. “Il s'attendait probablement à voir un autre candidat, désespéré de se faire de l'argent pour ses études. Pas une jeune fille bien née promise à un grand avenir. ” Répondit-il avec douceur. Qu'elle le veuille ou non, elle était l'héritière d'une comtesse et la future détentrice du titre. S'il n'avait pas été son parrain, son raisonnement aurait été probablement similaire. “Quant à ses peintures, ma foi, il doit les voir comme une extension de lui-même. Il y tient comme à sa propre vie à n'en pas douter.” Il ne s'étonnait qu'à moitié que ces théories lui viennent toutes seules. Si elles se révélaient exactes, il ne lui lancerait pas la pierre. M'enfin si sa filleule n'en payait pas le prix, ce serait tout de même mieux. Il l'écoutait toujours parler, attentivement, sans lui couper la parole. Il pouvait se montrer patient lorsqu'il le souhaitait. Qu'elle veuille se rapprocher de l'art était compréhensible et fort plausible. Mais il doutait que ce soit ce qui se passe avec les tâches qui lui incomberaient bientôt. “J'espère seulement que tu obtiendras ce que tu veux avec ce poste.” Il n'avait pas envie qu'elle échoue bien au contraire. C'était peut-être ce qui l'opposait à la mère de cette dernière. Même s'il n'approuvait pas tous ses choix, il la laissait vivre. Meredith le savait sans nul doute. Et pour cause, elle lui promit de lui dire cette place ne comblait pas ses attentes. Il la tiendrait au mot. “Très bien. Ta parole est ce qui a le plus de valeur. Ne l'oublie jamais.” Les gens faisaient constamment des promesses qu'ils savaient ne tiendraient pas. Et à cause cela, ces personnes perdaient en crédibilité. Pour sa part, il n'en faisait que très peu. Sauf pour de rares exceptions comme Meredith.
Briseis était sans nul doute la personne la plus importante de son existence. Il savait que sa filleule en était parfaitement conscience, mais cela ne paraissait pas la perturber pour autant. C'était pour le mieux. “Eh bien, Meredith, si tu as du parchemin et une plume sous la main, je te l'écris de suite.” Il se souvenait toujours de ce genre de détails, surtout lorsqu'ils comptaient comme l'adresse de la librairie dans laquelle sa jeune soeur travaillait et s'épanouissait. Il l'admirait de vivre sans magie, de s'être ainsi adaptée à un monde pas toujours évident pour une jeune femme qui avait passé plus de 10 ans parmi les sorciers. Et elle s'était imposée parmi les moldus d'un main de maître. Mais il ne se remettrait sans doute jamais du faire que cette dernière lui avait offert un chiot pour son anniversaire. Quelle drôle d'idée ! Il lui pardonnait, mais n'oublierait pas et râlait pour la forme. En principe, on lui emballait des plumes et de l'encre. Mais cette année, on avait essayé de le surprendre avec un animal et un livre de poèmes norvégiens. “Ce chiot a tant d'énergie que tu t'épuiseras avant lui.” La contredit-il sans la moindre méchanceté. Car c'était de toute façon bien vrai. Lentement, mais sûrement ils glissaient vers un autre sujet de conversation. Il ne savait pas réellement si c'était une question dont il voudrait parler avec Meredith. Mais désireux ou pas de s'investir dans ce pan de la vie sa filleule, Fenella lui avait coupé l'herbe sous les pieds.
A vrai dire, il n'avait vu cette femme aussi en colère après sa fille qu'en ce jour du 1er janvier 1979. Elle était venue pour lui souhaiter ses voeux de bonne année lui souffrir son cadeau d'anniversaire. Mais, et surtout, elle avait beaucoup à lui dire sur "l'éternel tutoré" de Meredith, le petit ami de cette dernière. Il ne connaissait pas les tenants et aboutissants de cette découverte - en vérité, il s'en doutait parfaitement - mais ne voulait pas les entendre. Mais à l'évocation du monde du dit garçon, il comprenait mieux les noms d'oiseaux dont Fenella avait pu l'affubler. Il n'était ni méchant ni dangereux. Mais il parierait que sa mère l'avait bercé un peu trop près du mur. Qu'il ait besoin de de cours supplémentaires ne faisait que confirmer cette conclusion. M'enfin, même sans ce constat, il ne partait pas gagnant. Son esprit n'avait pas occulté sa petite manie à stalker ses camarades, dont son ex petite amie apparemment. Il avait espéré bien mieux pour elle. A vrai dire, il pourrait être instruit, brillant, raisonné et charismatique que Perseus jugerait tout de même que Meredith méritait mieux. Y avait-il seulement quelqu'un d'assez bien pour sa filleule ? Il se posait la même question pour Briseis. “Je le connais. Je l'ai rencontré une fois en octobre à la sortie d'une conférence à l'ESM.” Il choisit de ne pas dire qu'il lui avait également sauvé les miches en aout. Car il avait été capable de se faire empoisonner... “C'est un brave garçon.” Dit-il d'un ton neutre avant de boire une gorgée du thé que Cole avait aimablement préparé. “Je ne pense pas me tromper en disant que tu connais déjà l'avis de ta mère à ce sujet.” Même pour lui, il trouvait qu'elle avait été dure avec lui. Elle lui reprochait certaines choses qui n'étaient pas de son fait. Perseus avait écouté silencieusement, mais n'approuvait pas les mots de son amie... |
| | | | Sujet: Re: Home is where the heart is | Perseus Dim 18 Avr 2021 - 17:55 | |
| Ronan Malone était un Artiste à part entière. Meredith Hawthorne avait pu s’en faire son propre avis, lors de cet entretien d’embauche pour le moins atypique. Le Peintre, avait répondu à sa missive par quelques mots égrainés sur un parchemin. Sûrement écrits à la va-vite, car l’homme en question ne tergiversait pas et ne prenait idéalement pas son temps. La belle blonde, quant à elle, avait obtenu cette place qui se voulait être convoitée. Même, si elle en était certaine, que peu d’aspirants ou d’aspirantes s’étaient pressés à la rédaction d’une réponse à l’offre d’emploi parue dans la Gazette. En même temps, l’employeur ne s’était pas mis en avant, prétextant un caractère irascible et acariâtre. Or, la demi-Vélane avait voulu voir de ses propres yeux, de quoi il pouvait en retourner. Et autant dire, qu’elle n’avait pas été déçue. Bien au contraire.
- J’avoue que je ne lui ai nullement posé la question, quant à savoir si j’avais été la seule candidate. En même temps, la description même de l’emploi et de celui qui recherchait une potentielle âme à torturer, ne faisait pas rêver. Une petite moue amusée. Mais je dois avouer qu’il m’a intriguée, avec sa croyance infondée que je pouvais lui voler des toiles et m’en attribuer le mérite de les avoir créées. Un petit rire, tandis que le regard absinthe fixait l’Auteur à succès avec tendresse. Comme toi, quand tu écris tes livres ? Ou c’est encore différent ? Ça me rappelle un peu Grand-Mère, par moment. Cette envie un peu étrange de ne pas se faire voler son Art.
Toujours lovée contre cet homme qu’elle estimait tant, Meredith Hawthorne l’écoutait avec attention. L’ancien Serdaigle lui souhaitait tout le bonheur du monde, de par cette condition de Parrain, dont Fenella de Vermandois l’avait affublé. Néanmoins, l’aspirante Auror savait qu’il y avait plus. Parce que Perseus Flint l’aimait. Du moins, la Présidente du BDE le sentait. Connaissant l’homme de lettres comme étant mutique sur l’expression de ses sentiments. Un peu comme elle et comme cette Mère, qui l’avait choisi comme membre à part entière de la famille de Vermandois.
- Merci Parrain. Et, j’espère aussi obtenir ce que je veux. Mais sans me fourvoyer, sans changer ma personnalité. Parce que c’est le plus important et c’est ce qui me fait exister. Parce que c’est moi. Et, que tu as confiance en moi. Un regard absinthe toujours rempli d’affection envers cet interlocuteur qui portait sur ses épaules de Sang-Pur, une figure pour le moins paternelle. Je retiens Parrain. Ma parole est ce qui a plus de valeur en ce monde. Une nouvelle étreinte. Beaucoup plus appuyée.
Ce qu’elle pouvait l’aimer cette grande figure illustre ! Tout comme Briseis Flint, sa petite sœur, que Meredith Hawthorne considérait à juste titre comme cette grande sœur qu’elle n’avait jamais eue. Et qui avait une place considérable dans sa vie, déjà bien remplie. La jeune femme tenait une librairie et menait sa vie comme elle pouvait l’entendre, et ce, grâce à ce grand frère aimant et attentionné. L’ancien Serdaigle ferait tout pour sa jeune sœur, et ça, la belle blonde en était sûre et certaine. Tout comme, il ferait tout pour elle. Il suffisait qu’elle en vienne à le lui demander.
- Attends, je te trouve ça ! S’exclama l’ancienne Serpentard, se penchant quelque peu pour atteindre la table du salon et en extirper un petit carnet fait de parchemins et une plume assortie d’un petit encrier. Lui laissant alors, écrire l’adresse, avec un large sourire présent sur ses lèvres pleines et rouges. Tu sais qu’il me tarde de voir Maximus ? Pour voir qui de nous deux, aura raison. Toi ou moi ? Et, je prends les paris. Un petit sourire espiègle chez l’étudiante de l’EMS qui était une véritable compétitrice dans l’âme.
Puis le sujet avait dévié tout naturellement sur l’étudiant qu’était Gauwain Robards. Dont la relation avec Meredith Hawthorne s’était considérablement améliorée. Allant même jusqu’à une relation bien plus « officielle ». Relation que désapprouvait Fenella de Vermandois au plus haut point et qui voyait le Gallois comme une vulgaire tâche sur un parchemin. Et rien d’autre. Buvant une gorgée de thé, assortie d’un nouveau nuage de lait, la belle blonde faillit avaler de travers en entendant la réponse de son interlocuteur. Ce dernier connaissait son « amant » ou « petit-ami ». Écarquillant son regard vert absinthe sous la surprise conséquente, la demi-Vélane reposa sa tasse de thé fleurie sur sa soucoupe ornementée et assortie.
- Tu l’as déjà vu alors. Commença-t-elle avec une certaine évidence, avant de vouloir le questionner, mais s’arrêtant bien vite. Un brave garçon ? Parce qu’il est destiné au même parcours que moi ? Un petit sourire attendri avant que le visage aux traits parfaits ne se fige.
Sa Mère. Occupée à aimer son petit ami plus que de raison, la belle blonde en avait oublié la principale mise de côté. La Comtesse de Vermandois dans un excès de colère grandissant avait rendu visite à Perseus Flint. Maintenant, l’ancienne Serpentard s’en souvenait. Plaquant une main fine et délicate sur sa bouche charnue et rouge, Meredith Hawthorne en était désolée. Pour son Parrain, que la grande blonde avait dû déranger et énerver. Même si par habitude, il n’en avait rien montré.
- Parrain, je suis désolée. Et, je m’excuse pour Mère … Par Lilith, comme tu as dû te montrer courtois alors que tout cela devait te déranger ! Je suis tellement désolée ! S’exclamait la jeune femme avec toute la sincérité du monde. |
| | | Perseus Flint MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 244 | AVATARS / CRÉDITS : Tom Hiddleston (avatarsandcrap) | SANG : Pureté et noblesse dans ses veines
| Sujet: Re: Home is where the heart is | Perseus Jeu 20 Mai 2021 - 4:32 | |
| La peinture n'était pas nécessairement la forme d'art qui lui parlait le plus. Il appréciait un certain style de musique, se rendait parfois au théâtre et admirait les gens qui dansaient aussi bien que lui écrivait. Si on le cherchait, il valait mieux se rendre dans un théâtre ou à l'opéra que dans une galerie d'art. Il ne perdait guère son temps à regarder les coups de pinceau de tel ou tel artiste. Car quelque part, cela ne l'intéressait pas tellement. Peut-être était ce dû simplement à un manque d'éducation dans ce domaine. Cependant, Perseus Flint ne se sentait pas défaillant, loin de là. A vrai dire, il n'était pas dépaysé par cette conversation. Il pouvait se fier à sa propre expérience pour appréhender les paroles prononcées par sa filleule à propos du peintre. “Et je doute que ce soit une bonne idée de lui demander de toute façon.” Supposa-t-il en haussant un sourcil. Si Ambre lui avait demandé combien d'autres personnes avaient postulé au poste d'assistante, il l'aurait sûrement regardé de travers. La jeune femme avait su rapidement où sa place se trouvait. On ne posait pas trop de questions et surtout on ne prenait pas forcément d'initiatives. Il détestait déléguer. Ainsi il préférait qu'elle se contente juste de faire ce qu'il lui demandait et parfois même il lui donnait sa journée quand il estimait qu'il n'avait pas besoin d'elle. Mais il l'appréciait son assistante. Car elle faisait un travail en or et respectait ses attentes sans faire du zèle. “L'art est personnel. Il est unique. Ce que j'écris m'est propre. Des centaines de personnes pourraient essayer de m'imiter, aucune ne parviendra à m'égaler. Si les lecteurs aiment mes textes, les analysent en long, en large, en travers et se les approprient, au bout du compte, mon style, mon écriture m'appartiendront toujours. ” Certains entendraient peut-être ici de l'arrogance. Perseus ne la considérait pas comme telle. A quoi cela servait-il de prendre à un autre ce qu'il avait fait ? Il reprit doucement : “Quand j'écris, je le fais pour exprimer quelque chose et le partager avec d'autres non pour être copié ou volé. Ce qu'un artiste crée dit beaucoup sur ce qu'il est. ” Une partie de ses ouvrages dépeignaient des portraits de femmes indépendantes, fortes et brillantes. La critique avait décidé de l’estampiller "féministe" mais c'était tellement plus que cela, plus profond. On ne grattait pas souvent la surface malheureusement. “Si tu produisais quelque chose avec toute ton âme, n'aurais-tu pas peur que quelqu'un vienne te le prendre ?” C'était une question qui n'attendait pas de réelle réponse. Ou du moins pas dans l’immédiat. Il attendrait bien des semaines si cela lui permettait de méditer la question.
Les épreuves et expériences changeaient forcément la personnalité d'une personne, en bien ou en mal. La possibilité qu'elle se fourvoie ne le dérangeait pas forcément, tant qu'elle se relevait et se remettait sur la bonne voie ensuite. Il n'avait pas spécifiquement envie qu'elle finisse dans la même situation que lui un jour... Obligée à payer une dette envers une personne qu'elle considérait comme détestable. Lui il était accroché à cette famille jusqu'à la fin des temps, jusqu'à ce que mort s'en suive, car il avait accepté de défigurer son avant bras avec ce tatouage brûlant et remuant quand le seigneur des ténèbres avait décidé de les appelait comme des elfes de maisons obéissants. Il avait prix la décision de lui-même, sans être une victime néanmoins. Il ne se voyait pas comme telle en tout cas. Il avait le choix délibérément pour protéger sa famille. S'il lui arrivait de mentir - pour diverses raisons - il lui semblait pour autant essentiel de respecter les promesses qu'il énonçait à voix haute. “Les gens te feront confiance parce que tu tiens parole.” Répondit-il simplement alors qu'elle l'étreignait une fois encore. Cette petite avait toujours été plus expressive dans ses sentiments que lui et le serait sans doute toujours. Elle démontrait plus d'enthousiasme et de curiosité que lui au premier abord. L'innocence de la jeunesse sans doute. Lui, il lui adressait simplement un sourire alors qu'elle lui tendait plume et parchemins pour écrire l'adresse de la librairie où sa sœur travaillait cinq jours par semaine. Sa mémoire ne le délaissait jamais, pas même à 35 ans où des choses peut-être plus importantes pourraient s'imposer à lui. Alors qu'il formait les lettres, elle poursuivit sur sa lancée avec toujours autant d'énergie. Quand elle eut fini de parler, il reposa la plume et poussa légèrement le carnet vers elle afin qu'elle puisse lire les quelques mots. Il y eut un silence avant qu'il ne dise quelque chose au sujet de Maximus. Ce chiot allait l'user. Il le savait. “Nous verrons cela quand tu le rencontreras.”
L'art, la famille, et même Maximus passèrent vite à la trappe. Ils en vinrent à parler du sujet le plus sensible : le petit ami que Meredith avait dégoté. Il n'était pas stupide. Il savait qu'elle était amoureuse. Cela se crevait le plafond magique de Poudlard, il dirait. Et c'était bien dommage. Car il n'y avait pas grand-chose à noter de vraiment remarquable chez Gauwain Robards. Il se rappela en effet que ce dernier voulait devenir auror. Il ne savait pas vraiment ce qu'il devait penser de l'école supérieure de magie ou du ministère de confier la future sécurité des citoyens de Royaume Uni à un empoté pareil dont la naïveté atteignait des sommets. “Je le disais davantage parce qu'il est sympathique. Mais je suppose que brave pourrait s'appliquer à lui pour cette raison également.” Il n'avait pour lui à vrai dire une assez grande indifférence. Mais s'il était condamné à le rencontrer une fois encore par le biais de Meredith, il ferait avec. Car vous voyez, si Perseus était prêt à encaisser la présence d'un homme comme son père ou son frère dans sa vie, l'ennui que lui inspirait Gauwain était à peu près aussi dérisoire qu'un niffleur à côté d'un troll. Et c'était ce qu'il avait fait justement auparavant. Encaisser. Avec Fenella ! Et Meredith paraissait avoir oublié ce détail. Il nota que Gauwain lui faisait déjà perdre la tête... Misère ! “Ne t'en fais pas pour moi. Je suis un grand garçon. Et c'est plutôt à ta mère de s'excuser.” Il ne l'attendait évidemment pas. Il la connaissait suffisamment. Fière. Ça elle l'était. Mais outre le fait qu'elle avait passé ses nerfs sur lui, il n'avait pas tellement apprécié la ressemblance qu'il avait pu apercevoir entre son amie et son père. “Je sais que ta mère est difficile, mais essaie de ne pas trop la mettre de côté non plus. Elle a souffert bien plus qu'elle ne l'admettra jamais.” Il imaginait. Mais il ne savait pas ô combien elle avait souffert ni à cause de qui. Il était évident qu'un homme se trouvait là-dessous. Il valait peut-être mieux d'ailleurs qu'il ne sache pas lequel. “Et j'ai bien peur que la famille soit ce qui reste toujours. Il vaut mieux ne pas se la mettre à dos si tu veux mon avis.” Il tentait une pointe d'humour, mais dans le fond, il savait qu'il avait raison. La femme qu'il avait rencontrée le jour du nouvel an pouvait être on ne peut plus dangereuse. |
| | | | Sujet: Re: Home is where the heart is | Perseus Mer 2 Juin 2021 - 17:49 | |
| Parce qu’elle était issue d’une famille d’artistes, Meredith Hawthorne avait été sensible à l’offre d’emploi de Ronan Malone. Le Peintre, bien que désobligeant et acariâtre au possible avait accepté la venue de la belle blonde dans son monde. Celui, où, le Génie créatif tendait à s’exprimer et à faire valoir son talent à la face du monde. Cependant, la demi-Vélane était sûre et certaine d’une chose : son employeur n’avait pas dû voir grand monde se presser à un éventuel entretien d’embauche. Peut-être, avait-elle été la seule qui avait répondu présente, suite à l’annonce dans la Gazette du Sorcier ? Quitte, à n’avoir été embauchée, que parce que l’aspirante Auror avait été la seule à se présenter ? Comme pour confirmer ses pensées, Perseus Flint sembla être d’un avis pour le moins tranché. En effet, l’idée n’était potentiellement pas la meilleure, de demander une confirmation au principal intéressé. Principal intéressé, qui, de toute manière n’aurait aucune envie de répondre à la question formulée.
- Je crois que tu as raison Parrain. Cela ne sert à rien que je le lui demande. Étant donné, que je suis certaine qu’il ne va pas me répondre. Parce que je le connais un peu, pour avancer cela. Un sourire immensément rouge, tout en fixant ce grand homme qui avait les conseils, les plus avisés. Notamment, en ce qui concernait l’Art. Ou du moins, ce que l’Auteur à succès pouvait ressentir avec ses créations littéraires. Oui, je perçois aisément que chaque artiste possède un style. Qui lui est propre. Et, que l’égaler semble être peine perdue. Tu y mets, un peu de ton âme dans tes écrits. C’est comme te la voler, dans un sens métaphorique, du moins. Une pause. Je comprends tes propos. C’est la transmission ou le partage, qui te donne l’envie de créer tes récits.
Un silence. Tendre. Ainsi qu’une question pour le moins pertinente et qui n’avait probablement aucune réponse. Si ce n’est une affirmative. L’ancienne Serpentard n’aimerait pas devoir donner de son âme et de son corps, pour se transfigurer inutilement dans une forme artistique, parce qu’on l’aurait tout simplement spoliée. Là, était la conscience même de l’Artiste. Sa création, au centre même des attentions. Les plus sordides et les plus vilaines. Celles qui font en sorte que son art si précieux en soit copié ou pris. Alors, la belle blonde comprenait parfaitement où l’ancien Serdaigle voulait en venir. Hochant sa tête blonde, en guise d’assentiment, la jeune femme restait blottie contre l’immense silhouette du Sorcier reconnu, que ce dernier pouvait être.
- Je persiste à penser et à croire, que la parole est sacrée. Et, qu’elle a décidément de la valeur. C’est ce qui est le plus important ! Et qui témoigne de la sincérité d’une femme ou d’un homme. Un léger rire, alors que, patiente, la Présidente du BDE attendait que son interlocuteur annote sur un morceau de parchemin, l’adresse de la librairie de sa jeune sœur. Avec un immense sourire couleur de grenat intense, la demi-Vélane réceptionna le parchemin. Ainsi que la remarque concernant Maximus. Tu sais, que j’ai grande hâte de le rencontrer. Et qu’on s’épuise ensemble !
Un nouvel éclat de rire, avant d’en arriver à un sujet délicat. Gauwain Robards était le petit ami de la filleule de Perseus Flint. Petit ami, avec qui Meredith Hawthorne partageait quelques moments de grâce et de communion inégalée. Néanmoins, l’Auteur à succès semblait plus tempéré sur cette relation naissante. Il le trouvait sympathique et brave, ce qui, pour la fille unique de la Comtesse de Vermandois paraissait être une dénomination péjorative. Cependant, elle savait que son Parrain accepterait son choix. C’était plus du côté de Fenella de Vermandois, qu’il fallait s’inquiéter. Cette dernière, s’étant rendue au domicile de son ami précieux pour s’y plaindre. Se plaindre à propos du grand Gallois, qui partageait désormais la vie de sa fille unique et qu’elle ne portait pas réellement dans son cœur. Ni, dans ses bonnes grâces.
- Je sais que Mère doit s’excuser auprès de toi, mais elle est bien trop fière pour cela. Et, lui laisser le temps de digérer cette nouvelle, serait une bien meilleure idée. Un soupir las, alors que Cole Bronson était revenu dans les parages, réapprovisionner l’hôtesse et son invité, en thé et mignardises. Père est conciliant avec elle. Il sait qu’elle a ses humeurs et qu’elle n’est nullement disposée à apprécier Gauwain. Ou alors, il lui faudra un certain temps, pour qu’il trouve de l’intérêt à ses yeux.
Ce qu’ignorait Meredith Hawthorne à propos de sa Mère, Fenella de Vermandois, c’était que cette dernière ne l’avait pas conçue avec Colin Hawthorne. Mais, avec un autre homme. Bien plus froid, sadique et tortionnaire. Qui appréciait la violence et le sang, jusqu’à son paroxysme le plus extrême et le plus pur. Morfin Carrow était le père de celle qui se destinait à être une Auror, dans sa vie future. L’ironie était telle, que la principale concernée n’en savait rien. Que ni sa Mère, ni sa Grand-Mère n’étaient disposées à partager ce lourd secret. Bien que, selon les dires de Perseus Flint, c’était la famille qui restait toujours et qui était la plus importante. Envers et contre tout.
- J’inviterais Mère plus souvent et je ne la mettrais pas de côté. Du moins, pas comme je le fais actuellement. Ce qui doit sûrement la blesser. Et ce qui a sûrement entraîné le fait que tu aies eu sa visite peu courtoise en ta demeure. Une grimace à la fois mignonne et tendue, un regard vert pour le moins gêné face à ce grand homme estimé. - Monsieur Flint, je peux encore vous servir du thé et vous faire goûter mes petits cakes individuels aux citrons et oranges confits. Ce sont les préférés de Miss Hawthorne en ce moment. Qu’en pensez-vous ? Demanda l’employé de maison modèle, à cette figure célèbre qui pour autant, l’appréciait vraiment. |
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