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La Gazette du sorcier | février 1979

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La Plume à Papote

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PERSONNEL
Le travail est l'aliment des âmes nobles.

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MessageSujet: La Gazette du sorcier | février 1979 La Gazette du sorcier | février 1979 129196351Mer 24 Fév 2021 - 11:27




La gazette du sorcier
Février 1979



Une Auror nous a quitté


Sorcières, sorciers,
C'est avec un grand regret que le Ministère vous fait part de la mort de Flora Joan Dawlish. Flora Dawlish était une Auror récemment diplômée de l'école de Magie Supérieure. Elle a été tuée, comme bien d'autres avant elle, par des membres du groupuscule terroriste qui sert Vous-Savez-Qui. Flora Dawlish, nous fait savoir le rapport, n'avait pas d'enfants, ni d'époux, sinon un boursoufflet se prénommant Tipiak.  
Son frère, John Dawlish, était également Auror. Ce dernier a posé sa démission avant de disparaître dans la nature.

L'équipe de la Gazette se joint au Ministère pour livrer nos condoléances à ceux qui la connaissaient. Elle repose désormais au cimetière de l'Abney Park à Londres. Son nom a été ajouté à la plaque commémorative du Ministère de la Magie.  

Abécédé Albacete

ANNONCE MINISTERIELLE


Sorcières, sorciers,

Nous faisons face à des temps troublés. L'inaction ne saurait définir notre politique. La protection de chaque sorcière, de chaque sorcier, est la priorité absolue du Ministère. En conséquence et à effet immédiat à la parution de la Gazette, sont interdits les événements culturels. Séances de dédicaces, vernissages, concerts, inaugurations... Ce genre d'activités est désormais annulé pour des raisons de sécurité. En 1976 nous avions déjà fait face à une inauguration sanglante du Musée Moldu. Que dire de la catastrophe du Festiwitch l'année pannée ? Maintenant, nous avons fait face à un vernissage violent. Nous ne pouvons pas ne pas agir, il en va de votre sécurité, à chacun et chacune d'entre vous. Le Ministère vous demande de rester prudent. Les rassemblements sont fortement déconseillés et seront contrôlés par les agents du Ministère, notamment les tireurs de baguette d'élite.
Nous tenons toutefois à vous rassurer, sorcières, sorciers. Aucune boutique sur le Chemin de Traverse ne fermera ses portes, que ce soit les librairies, ou la galerie d'art. Mais les événements invitant une myriade de monde son interdits.

Monsieur le Ministre, Harold Minchum.

La Gazette du sorcier vous invite à réagir à cet article par hibou au 31 Avenue Floc'h Maribilius. Vos meilleures lettres seront transmises dans la prochaine édition de la Gazette !

L’OMBRE DU CRÉPUSCULE A ÉTÉ ARRÊTÉE.

Rare image du tueur pendant son interrogatoire



Sorciers, sorcières, vous pouvez enfin respirer. Le département des aurors a enfin identifié le responsable des meurtres sanglants qui ont marqué le Chemin de Traverse au cours de la dernière année. Les preuves et conjonctures sont tellement concordantes que le Mangenmagot a condamné le coupable ex parte, sans même l’entendre. L’enquête fût longue et ardue. Nous avons désespérés, perdu foi en nos forces d’armes, mais ceux-ci ont enfin frappé. Æthelwold Goodfellow est condamné à pourrir à Azkabhan à perpétuité. Quant au baiser du détraqueur, la décision n’a pas encore été rendu, mais il se pourrait bien qu’il lui soit administré. Si vous voulez notre avis : ce serait trop facile, nous lui souhaitons plus de misère.

La trahison est énorme : à qui n’a-t-il pas servi de whisky pur feu, pendant que vous lui racontiez votre dernier tracas, assis sur un tabouret du Tsarduck? Les chances sont qu’il évaluait les chances de vous tuer entre deux verres de Whisky Irlandais. La majorité des victimes ont été attaqué non-longtemps après les heures de fermeture de cet amical pub, ou encore tout juste avant son ouverture. Les corps se sont empilés aux tournants des ruelles que nous aimons tous tant fréquenter. Sournois, Goodfellow pouvait profiter des confidences et des conversations qu’il épiait en lavant ses verres pour suivre l’évolution des soupçons qu’on avait sur l’Ombre. Ce jeune barman, qu’on croyait doux et introvertis, est en fait un redoutable psychopathe, avide non seulement de meurtre, mais de sang qu’il faisait gicler sans gêne, les mains encore puantes de whisky. Même Grindelwald n’était pas aussi cruel.

La Gazette s’est entretenue avait l’équipe d’enquête et a appris que l’Ombre a commencé sa carrière de tueur en volant la vie de celle qui lui a donné la sienne, sa mère, déguisant habilement le drame en suicide. Ce fût certainement ce qui lança sa déroute. Si nous remontons les évènements, sa première attaqua visa une mère, Magdaleenjte Debusschere, et son bambin, probablement passionnelle, vu comment il n’a réussi qu’à lui trancher une jambe. Le fou s’est ensuite déchaîné sur Eliana Elly, une mère qui venait tout juste de compléter son séjour en prison et qui s’était empressée de retrouver sa petite fille. Les aurors ne peuvent expliquer ensuite le meurtre de Felicia Flemmings, tout juste au milieu de son adolescence. Ignoble. S’en est suivi des parents Bones, un après l’autre, au même endroit. Ils avaient formé une famille heureuse, chose que l’Ombre n’avait probablement jamais eu. Goodfellow a décimé d’heureuse famille sorcière, aimante, probablement jaloux qu’on accorde autant d’amour à un enfant magique.

Ce qui a mis la puce aux oreilles des aurors a été sa taille plutôt moyenne, sa petitesse autrement, ayant été décrite par sa seule victime encore en vie. Son logement sur le Chemin de Traverse, à grande proximité des crimes, plus ou moins vingt minutes. Son emploi sur le Chemin de Traverse, sa présence au Festi’Witch. Son histoire familiale complexe et finalement, sa passion pour les bananes. Hautement étrange, mais des pelures de bananes ont été retrouvées sur certaines scènes de crime. Après des mois à faire mijoté la pelure dans une potion hautement complexe, celle-ci a révélé les empreintes de Goodfellow. Un bastion a été envoyé pour l’arrestation de l’Ombre du crépuscule, malheureusement deux autres vies furent fauchées. Les aurors arrivèrent trop tard, son appartement était vide. À quelques pas de là, cependant, il fut retrouvé au sol, visiblement souffrant, étendu près du cadavre d’Alexandre Rozen, sa toute dernière victime.

Sorciers, sorcières, cette histoire d’horreur est terminée. Toute l’équipe de la Gazette souhaite transmettre une fois de plus ses condoléances aux familles et amis des victimes. Pleurez vos morts, prenez soin de vous : Æthelwold Goodfellow croupi à Azkhaban.  Une tribune à chaque victime se trouve aux pages suivantes.


ANONYME

DE LA ROMANCE À LA VIOLENCE

DRÂME À LA GALERIE D'ARTS



Chères lectrices, chers lecteurs,

Ma plume tremble encore. Les temps sont sombres, dangereux. J’y était, moi aussi, à l’exposition sanguinolente de Ronan Malone. Elle se voulait vermeilles, possiblement, mais l’image qui restera à jamais gravée dans ma mémoire en est une de violence et d’effroi. J’ai été invité au vernissage pour en apprécier l’art visuel et sonore au nom de la Gazette, je vous en rapporte pourtant un désolant constat qui ne tire pas dans les impressions. Dans les secondes qui ont suivis le bref discours de M. Malone en l’honneur des victimes de guerre, la foule s’est agitée, une toile s’est déchirée. C’est avec horreur que j’ai vue mon cher collègue, Moran Powell, s’effondré au sol, inanimé. Je me souviens l’avoir cru mort. Encore une fois, notre société vivait une attaque gratuite. J’ai été figée, le temps d’un temps, jusqu’à ce qu’un crie à faire glacer le sang vrille à mes oreilles. Ce crie était poussé par une femme que je sais désormais être cette jeune poursuiveuse des Harpies qui passionnent tant de nos cœurs : Wilda Griffiths. Je ne sais pas ce qui était le pire : observer le corps inanimé de mon cher collègue, pétrifié par l’impuissance, ou entendre les cris sans fin que poussait la jeune femme. Ma plume ne pourra jamais décrire la douleur qu’ils portaient. Notre calvaire n’était alors pas terminé : même toute la puissance de ses souffrances qui nous déchiraient les tympans et le cœur n’auraient pu masquer la voix froide et vide de Vous-Savez-Qui. Je le hais, mes chers. Avec toute la profondeur de mon âme. Ses mangemorts n’ont pas été arrêtés. Nous ignorons toujours qui ils sont, voir même si l’attaque était ciblée, ou si l’évanouissement de Powell et les cries de Griffths nous ont sauver de vivre le même sort.

S’il existe une résistance dehors, je vous en prie, frappez.

N’attendez plus : nous sommes en guerre.

- Anonyme.


La plume à papote

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Anony Mous

Entretien avec Archie Davidson

1/ Comment vivez-vous les récentes décisions ministérielles concernant la suspension des activités culturelles ?

La question qu’il ne fallait pas poser… Pour votre information, Les Croques Mitaines et moi regrettons cette décision, et sommes déçus. Nous espérons rapidement pouvoir donner à nouveaux nos concerts. C’est ce qui nous fait vivre et vibrer. En attendant, nous sommes en…. Vacances ? Je blague, mais une vie sans la scène, c’est comme des joueurs de Quidditch sans balais !

2/ Le contexte actuel crée-t-il des tensions au sein du groupe ?

Ce n’est pas une période facile, mais on tient le coup. Il arrive que les nerfs lâchent, mais vous savez ce que c’est, après on se rabiboche vite !

3/ Qu'est-ce qui vous rendez le plus fier dans ce nouvel album, Fantasies at the Opera ?

Que nos fans soient toujours au rendez-vous, et qu’ils continuent à prendre leur pied à nos concerts. Qu’il rassemble plusieurs générations, et que bordel, on garde la première place. C’est un trip intégral ! Vous devriez essayer…

4/ Que répondez-vous aux rumeurs sur le fait que vous soyez un Don Juan ?

Je ne m’en cache pas. Les stars du rock ça marche avec les femmes ! Ecoutez, je ne m’ennuie pas : une fille différente à chaque fois. Pourquoi m’en priver ? Je leur donne le meilleur, soyez en sûre ! Tout est dans vos journaux, après tout. Vous voulez tenter votre chance ?

5/ En dehors de la musique, que faites-vous pour vous changer les idées ?

Vous êtes bien curieuse ? Pour tout dire, je fais du sport, je vais à des matchs de Quidditch, j’em*bip* mes amis ! Croyez-moi, c’est un passe temps agréable ! Je le recommande activement. Et puis puisque je ne suis pas né de la dernière nuit d’étoiles filantes, je vais voir ma famille, et je câline Parmentier. Vous savez, mon petit chat ?

Bérangère Lepalmier
© Méphi.
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Marlene McKinnon*

Marlene McKinnon*


ORDRE DU PHÉNIX
La meilleure défense, c'est l'attaque

ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque
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| AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe
| SANG : ⊰ Mêlé


Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD : Marque des Ténèbres
| PATRONUS : Canard coureur indien
| POINTS DE COMPÉTENCE :

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MessageSujet: Re: La Gazette du sorcier | février 1979 La Gazette du sorcier | février 1979 129196351Mer 24 Fév 2021 - 12:44

Alexandre Rozen, maintenant qu’il n’existait plus que comme un nom tapé noir sur blanc, avait fait ressurgir de précieux souvenirs à Marlene. Cela faisait quelques années que les deux élèves n’étaient plus des amis, il était d’ailleurs très dur de savoir s’ils l’avaient jamais été un jour. Il était le meilleur patineur sur glace qu’elle avait eu l’occasion de contempler, l’ambassadeur malgré lui du bureau des sang pur soumis à une forte pression familiale, son visage circonspect le fleuron de ses badges, un valseur gracieux, ce garçon parfois secret, parfois insupportablement provocant. Il passait son temps à râler mais finissait le plus souvent par soutenir, quoi que d’une curieuse manière, ses idées les plus farfelues. Il avait toujours eu un bon fond mais le filon pour se retrouver dans les pires situations. « Tu méritais pas ça, Alex … ». La vision de l'esthétimage avait fini par se brouiller en lisant que son ancien camarade avait été la dernière victime de l’Ombre. Elle avait essuyé ses larmes et refermé la gazette. Sa journée s'était poursuivie avec grande difficulté, ratant coup sur coup toutes les permanentes et couleurs de ses clientes.
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Aurora Sinistra

Aurora Sinistra


NEUTRE
Le silence est une opinion.

NEUTRELe silence est une opinion.
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| AVATARS / CRÉDITS : Zoe Kravitz ★ squirrel o/ ∴·.✧·✫✩·✭·✶·✰·✮·★.·∴
| SANG : ★ Mêlétoilé


Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD : il à récemment changé, passant d'une pièce étroite à un homme masqué aux orbites creuses
| PATRONUS : Un grand papillon de nuit, curieux spécimen entre ombre et lumière.
| POINTS DE COMPÉTENCE :

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MessageSujet: Re: La Gazette du sorcier | février 1979 La Gazette du sorcier | février 1979 129196351Mar 23 Mar 2021 - 18:41

Elle avait peine à y croire. Les mots sous ses yeux se brouillent, s'entremêlent, comme si effluves d'alcool avaient suffit à la rende ivre. Si Aurora est ivre, c'est de confusion seulement. Æthelwold, un meurtrier ? Le doux, gentil collègue, devenu ami, avec qui elle travaillait presque tous les jours depuis six mois... un tueur en série ? C'était impossible, il devait y avoir une erreur. Figée devant la Gazette du Sorcier qui expliquait pourquoi son collègue était absent depuis plusieurs jours, Aurora avait perdue toute notion du temps, et des clients qui attendaient d'être servi. Elle tentait de donner sens à ces mots, de reconnaître dans le tableau qu'ils dépeignaient cette ombre claire obscure, mais la logique des arguments s'heurte à la sensibilité de la sorcière. Soudain, rester au Tsarducks lui semble impossible. Le bruit, les sons, les odeurs, tout lui semble insupportable et oppressant.

« Lupin, je ne me sens pas très bien, est-ce que tu peux assurer le service ? Je dois rentrer... » Sans vraiment attendre de réponse, elle sort du bar sans même récupérer ses affaires. Loin, très loin du whisky pur feu et des traîtres souvenirs.
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MessageSujet: Re: La Gazette du sorcier | février 1979 La Gazette du sorcier | février 1979 129196351

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