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| La toile de notre passé commun | ALEXIS | |
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Ronan Malone COTÉ DU MALLa méchanceté s'apprend sans maître. | HIBOUX POSTÉS : 171 | AVATARS / CRÉDITS : Daniel Brühl | bloodywondersden | SANG : Né-moldu.
| Sujet: La toile de notre passé commun | ALEXIS Mar 8 Juin 2021 - 10:20 | |
| Atelier Malone, 18h50 Avachi dans un fauteuil valant trois fois son poids, en cuir, d'excellente manufacture - c'était italien - Ronan fumait tranquillement sa dixième ou quinzième cigarette de la journée. Il avait arrêté de les compter, s'empoisonnait les poumons aussi sûrement que s'il se faisait des piqûres d'héroïne. Mais qu'importe, qu'importe, cela ne faisait-il pas parti de son génie ? A n'en point douter. L'américain regardait une toile à moitié terminée. Il avait passé sa journée à peindre bien qu'il dû à un moment donné, relancer un sortilège d'insonorisation sur les murs de son Atelier pour que ses oreilles cessent d'être vrillées par le son que produisaient les croques mitaines et qui ressemblait à n'en point douter à un égorgement de mouton vulgaire. Ronan se rongeait la peau autour de l'ongle de son pouce alors qu'il tenait dans la même main sa cigarette qui se consumait. Avait-il mangé ? Quelques morceaux de pain de mie ici et là, pas de quoi le sustenter. Il n'était pas allé rendre visite à Céleste ce midi, manger correctement ne lui faisait pas envie. Sans dire que c'était un jour sans, c'était un jour moyen, d'une médiocrité banale comme il les détestait tant. Mais il savait qu'à la banalité succédait souvent l'explosion miraculeuse, aussi attendait-il. Mais quoi ? L'apparition de son génie soudain, une intervention extérieure ? Les deux...? Lorsqu'il entendit au bout d'un moment la porte de son Atelier s'ouvrir, il cru que c'était cette intervention divine, jugea immédiatement qu'il s'agissait de Billie et sa voix s'éleva donc fort naturellement à l'attention de sa moldue d'amante de laquelle il ne connaissait naturellement pas la condition. Son fauteuil était dos à la porte, aussi était-il bien incapable de se rendre compte que non, ce n'était pas elle. « Tu tombes à pic Billie » dit-il, « je pensais justement à toi ». C'était faux, même s'il était vrai que la trentenaire occupait ses pensées un peu trop souvent. Personne n'était censé passer et personne ne venait jamais, sinon elle. Tous les deux entretenaient une relation adultère qui allait les consumer. Sans réellement s'en rendre compte, il s'alluma une nouvelle clope, sans bouger, le regard toujours posé sur l'explosion de couleurs de la toile juste en face de lui. Ronan aimait les couleurs, autant que le noir et le blanc. Sa diversité faisait son génie, son talent soulignait sa créativité. C'était sans doute à cela que l'on reconnaissait les plus grands peintres. |
| | | | Sujet: Re: La toile de notre passé commun | ALEXIS Mar 8 Juin 2021 - 12:00 | |
| La petite sorcière américaine, fraîchement arrivée sur le sol londonien, ne s’était pas attendue à recevoir une lettre. Une de celle d’un fantôme du Passé. De son Passé. Ronan Lenny Malone était pourtant enterré, il y a de cela fort longtemps. Ayant contribué à noircir le cœur et l’âme de la petite Peintre, qui n’avait jamais été autant prolixe qu’après le départ de ce Génie, ô combien adoubé. L’ancienne d’Ilvermorny connaissait les démons et les ombres, qui pouvaient ronger celui, qui avait capturé son cœur. Par son génie créatif et son excellence. Il avait ce talent, que peu de gens possédaient en ce monde. Et surtout, il en vivait. C’était le fruit de son travail, qui faisait que le grand Peintre était connu et reconnu par ses pairs. Et Alexis, l’avait toujours admiré pour cela. Sachant, que pour son Art à elle, c’était la même chose. Bien que son Lenny, ne l’exprimât jamais, réellement.
Occupée à terminer une commande pour une famille de Sang-Purs, qui avait pu s’abreuver de son travail, celle qui était surnommée Rosa, constata qu’il était l’heure. L’heure de rendre visite à cette ombre de son Passé qui avait toujours une place si importante, qu’il lui était difficile de l’ôter. Donnant, un dernier coup de pinceau sur la toile, la microscopique sorcière brune but un verre de jus de fruits, regardant l’heure sur son horloge aux aiguilles bancales. Sa montre serait une meilleure source pour lui indiquer le temps, et c’est ainsi, qu’elle constata qu’il était presque dix-neuf heures et qu’elle n’avait pas encore dîné. L’Art, était sa nourriture. Et, pour contenter un aussi petit corps, il fallait peu de choses.
Enfilant, une robe blanche en dentelle vaporeuse et des sandales plates, parce qu’il faisait encore bon en ce début de mois de juin 1979, Alexis Calloway combla rapidement à petits pas la maigre distance qui séparait son Atelier de celui de son ancien … partenaire de vie ? Il n’y avait jamais eu de case explicite dans laquelle mettre Ronan Malone. Juste qu’il avait été. Qu’il est. Et, qu’il serait le seul et unique véritable Amour de la petite Peintre, qui venait de pousser la porte de son sanctuaire. Comme elle s’y était attendue, tout semblait silencieux. Et, elle le reconnut bien vite. Cette immense silhouette, qui faisait trois têtes facilement de plus qu’elle. Un sourire nostalgique apparut sur les lèvres de la petite Artiste, tandis que le regard gris s’imprégnait de cet homme assis dans ce fauteuil, qui démontrait à lui seul, cette sorte de supériorité qu’il pouvait avoir. Et, qu’il avait toujours au demeurant.
La phrase dite dans une volute de fumée, fut aussi glissante que cette dernière. Après tout, la petite brune était certaine qu’il avait dû refaire sa vie. C’était ainsi que les rouages du Destin se faisaient et se matérialisaient. Mais, elle était là pour le revoir. Parce qu’il lui en avait donné la possibilité. Et, qu’elle l’avait saisi au vol. Car, ça restait précieux. A petits pas prudents, la minuscule sorcière brune progressait dans l’Atelier, mains croisées derrière son dos. Analysant avec son regard gris, tout ce qui pouvait caractériser son futur interlocuteur. Interlocuteur, toujours assis dans son énorme fauteuil. Instinctivement les prunelles argentées furent accrochées par l’une des toiles. Colorée. Tellement, que c’en était une explosion savamment orchestrée.
- Lenny, tu es toujours authentique dans tes productions artistiques. Ce choix de couleurs harmonieuses, servent à glorifier ton Art ! C’est magistral. En disant cela, elle s’était approchée du médium artistique contenant ce talent prodigieux. Effleurant presque, sans toucher la peinture, -bien évidemment-, ces nuances qui rendaient la toile vivante. Encore plus touchant que lorsque tu utilises du noir ou du blanc. Ou du gris. Fantastique. Artistiquement fantastique.
Il lui était difficile de détacher ses iris de la production créatrice de son vis-à-vis. Or, la bienséance voulait qu’elle le salue et qu’elle lui adresse la parole. Avec un sourire doux et sincère, Alexis se plaça à quelques centimètres de l’ex Serpent-Cornu.
- Bonsoir Lenny. Comme tu me l’as si gentiment proposé, je suis là. Termina la petite Artiste, les mains toujours nouées dans le bas de son dos. |
| | | Ronan Malone COTÉ DU MALLa méchanceté s'apprend sans maître. | HIBOUX POSTÉS : 171 | AVATARS / CRÉDITS : Daniel Brühl | bloodywondersden | SANG : Né-moldu.
| Sujet: Re: La toile de notre passé commun | ALEXIS Ven 16 Juil 2021 - 0:02 | |
| Ah Billie, Billie, Billie... Y avait-il quelqu'un qu'il appréciait plus qu'elle ? Pas à l'heure actuelle. Le passé de Ronan avait toujours été tumultueux, comme un ciel orageux qui se pare de ses plus noirs nuages pour déverser sa plus diluvienne pluie. Il y avait bien sa sœur Esmee qui avait droit à ses louanges mais après tout, c'était une sorcière remarquable. Et c'était sa chère sœur. Billie était un autre type d'animal mais le peintre avait toujours envie de la voir. Pour ainsi dire, il était toujours d'humeur, ce qui était particulièrement miraculeux considérant son caractère irascible. Pourtant, pourtant, lui qui avait pris soin de cadenasser sa vie, de l'enfermer à double-tour et surtout de faire attention aux gens qui y pénétraient, fut complètement happé par cette voix qui émanait de son passé le plus ancien, le plus ignoré. Ronan avait laissé Ilvermorny derrière lui, comme ça, quand il était parti. Il avait pris sa vie en main, claqué la porte au nez de beaucoup de monde. Certains se targuaient à tort d'être ses amis. Ils avaient compris à la dure que Ronan ne gérait pas les choses de la sorte ou de la même façon que les autres êtres humains. Lenny, Lenny, Lenny...
Peu de gens pouvaient dire qu'ils l'appelaient par son deuxième prénom dans la sphère privée. A dire vrai, peu s'y essayaient. Lenny, c'était son nom d'artiste, c'était ainsi qu'il signait ses productions, avec cette touche de peinture saccadée qui donnait, il fallait le dire, un certain style. Alexis avait toujours su le brosser dans le sens du poil. Ils s'étaient aimés d'une certaine façon ou tout du moins, l'avait-il aimé à sa manière, avant de mieux détruire les choses, en partant, parce qu'il était libre. Ronan avait toujours été libre dans son propre genre, enfermer son talent dans un tube de peinture était aussi impossible que de l'enfermer dans un couple, finalement. Après tout, il fréquentait Billie à sa manière, mais ne la trompait-il pas ? Un peu, toujours, parce qu'il ne savait faire que cela, qu'elle était mariée, qu'ils n'étaient pas vraiment ensemble. « Je ne pensais pas te voir si tôt » fit-il alors que son regard brun la détaillait sans aucune gêne, avec cette espèce d'animalité qui l'avait toujours caractérisé, « je jurerais presque t'avoir manqué ». Il se leva naturellement, déposa sa cigarette dans un cendrier sans l'éteindre pour s'approcher de son pas félin et se pencher vers le visage d'Alexis pour lui embrasser la joue, comme s'ils s'étaient quittés hier. Après tout, le temps passait vite, non ? « Tu sembles étonnée de ce que je produis » continua-t-il en reprenant sa cigarette pour en tirer une taffe, sortir son paquet et le tendre à la jeune femme, « moi qui pensais que tu te tenais à jour dans ce qui fait de mieux dans le métier, m'en voilà déçu ». Déçu, déçu, déçu, l'était-il réellement ? Pas sûr... |
| | | | Sujet: Re: La toile de notre passé commun | ALEXIS Lun 9 Aoû 2021 - 11:20 | |
| Pénétrer dans l'antre de son ancien amant, avait un goût d'interdit pour la petite sorcière brune. Une saveur d'un Passé, que l'on remettait au goût du jour. Sur la table des non-dits et des regrets ? Peut-être. Ronan Malone avait été un élément des plus importants dans les fondations intérieures de la micro sorcière américano-irlandaise. D'une importance capitale, parce qu'il avait été, est, et serait toujours Lenny. Cet être d'une animalité sans nom, qui se laissait happer par la Création, tout comme elle. Ce qui avait rendu leur relation unique, pour certains et certaines. Alexis Calloway, surnommée Rosa dans le monde qu'était celui de l'Art, appelait toujours son ancien partenaire de vie par son deuxième prénom. Non pas que Ronan, n'était pas poétique, ni doux à l'oreille. C'était tout l'inverse. Lenny, c'était ce qui les avait fait se rapprocher. Intimement. Peignant en silence, durant des heures interminables. S'adonner au Génie créatif, dans son essence la plus pure. Il était là, ce restant de Lien.
Alors, dès que la sorcière lilliputienne avait reçu un hibou de ce relent du Passé, elle n'avait pas attendu. A quoi, cela aurait-il servi de toute manière ? Il était disposé à la voir, tout comme elle. Pourquoi, laisser discourir ce Temps entre eux ? Ça n'en valait pas la peine. Mais, la petite brune n'était pas cette intrigante Billie, que le Peintre avait mentionné quelques instants plus tôt. Curieuse, l'Artiste s'imaginait une femme magnifique, qui s'accorderait à merveille avec son ancien amant. Pendue à son bras, lors de réceptions de Sang-Purs, à qui, il pouvait exposer son Art. Bien, qu'il en reste ô combien paranoïaque, si on en venait à lui en dérober l'idée ou l'inspiration brute, dont il était savamment pourvu. Avec un sourire volatile, l'ancienne d'Ilvermorny et Serpent-Cornu, laissait vagabonder ses prunelles argentées sur son vis-à-vis. Avant que celui-ci, ne daigne s'approcher pour la saluer. Et déposer un baiser sur sa joue aux fragrances de cigarettes. Geste, qui fit fermer le regard de la jeune femme pour en apprécier la pleine douceur et qui augmenta le sourire sibyllin qui n'en fut que plus éclatant. Que plus magnifique.
- J'avais envie de te voir, dès la réception de ta lettre, tu sais bien. Un rire flûté. Tu dois bien te douter, de l'aspect positif de l'affirmation que tu viens de formuler. Un petit clin d’œil. Alors que les salutations doucereuses étaient terminées et que l'Art du Génie créatif était de nouveau au centre de la discussion. La petite brune, n'était pas étonnée de ce que produisait son homologue artiste, juste qu'il y avait eu peut-être un évènement majeur qui avait modifié son sens de la créativité. Un vécu funeste ? Une nouvelle rencontre ? Je ne suis pas étonnée de ce que tu peins. C'est ... je ressens un nouveau dynamisme. Quelque chose, qui me semble enfoui à l'intérieur de ton être et que tu dois faire sortir. C'est rempli d'un certain paradoxe. Et, tu sais là encore, que je préfère voir de mes propres yeux. Plutôt que d'avoir un intermédiaire entre les deux ... Ça me parle plus. Une pause, alors qu'une main légère dans son mouvement vint s'emparer d'une dose de nicotine tendue avec amabilité.
Attendant que celui qui l'avait proposé lui allume, la petite sorcière resta son regard gris, rivé sur les toiles que pouvait produire cet être qui était aussi libre que des coups de pinceaux qui évoluaient sur une toile à la teinte virginale. S'asseyant sur le sol, en tailleur, sans se préoccuper du désordre ou des tâches de peinture qui pouvaient se former sur sa robe vaporeuse, Alexis Rose Calloway portait un autre regard sur les peintures de Ronan Lenny Malone, de là où elle se trouvait. Une autre perspective. Un autre plan. Et, c'était peut-être mieux ainsi non ? Avoir une autre vision d'une même chose, sous un angle différent ?
- Là, c'est encore plus beau. Je vois les couleurs en relief. Murmura-t-elle en levant sa petite tête brune vers lui. Ton Art est si complexe, Lenny. Jamais, je n'en ai vu de pareil. Et tu sais, que j'aime voir ce que font les 'autres'. Mais, ils ne t'égaleront jamais. Et, c'était vrai. Lui aussi, le savait. |
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| Sujet: Re: La toile de notre passé commun | ALEXIS Lun 23 Aoû 2021 - 15:30 | |
| Ronan avait toujours eu l'extraordinaire capacité de déclencher chez ses pairs une myriade de sentiments différents. Que ce soit simplement avec ceux qui se contentaient d'observer son talent ou chez ceux qui le connaissaient davantage. Malone était un homme intense et qui vendait une telle image de lui. Il veillait, plus qu'il ne le laissait entendre, à son image, la façon de préserver cette nature brute qui était la sienne. Pourtant, il faisait parfois preuve de délicatesse, comme en témoignait ce chaste baiser claqué contre sa joue. « Je vois que tu n'as toujours pas changé ta façon de parler » ajouta-t-il tranquillement, lui qui était adepte des réflexions sans gêne, « toujours aussi pompeuse ». Et ce n'était pas peu dire, car il en tenait une couche, question pompeux. Mais Alexis et ses pauses à répétitions, comme pour ajouter quelque chose à l'instant... Il avait oublié qu'elle était comme cela. Il l'avait oublié parce que Ronan était parti sans un au revoir ni une promesse de lendemain. Comme pour le reste de son existence, l'Artiste pensait à lui avant de penser aux autres, disait ce qu'il avait à dire avant de se demander si cela pourrait heurter leurs egos. Il s'éloigna finalement d'elle avec sa cigarette en main lorsqu'elle eut saisi la sienne, non sans la lui allumer, comme le gentleman qu'il était (parfois). Il avala une puis deux bouffées de fumée et répondit : « N'essaie pas de me psychanalyser ». Il détestait cela, la psychanalyse, mais il savait également qu'Alexis ressentait les choses souvent sans le vouloir. Quelque chose qu'il lui avait toujours envié, d'une certaine façon, car c'était différent de ce que lui-même ressentait au contact de la peinture et de la beauté. « La peinture change au gré des humeurs et de ce que l'on vit » continua-t-il d'un ton tranquille, « tu en sais quelque chose ». Ronan se mit à arpenter son Atelier comme s'il y entrait pour la première fois de sa vie. L'art y était représenté partout, des couleurs, une explosion de couleurs sur les murs, sur les toiles. Il avait même commencé à expérimenter la peinture sur des tuiles qu'il avait achetées en Italie du Nord. Étrange, mais agréable. Tenter de nouvelles expériences, voilà qui lui plaisait particulièrement. Alexis continua à regarder ce qu'il faisait. Il y avait peu de gens dont il acceptait réellement la présence dans son Atelier mais Alexis avait ce passe-droit que lui conférait leur passé commun. Elle était une artiste comme il était peintre, elle voyait les choses et savait parler à cette partie de lui qui était si complexe pour ceux qui ne voyaient que de vulgaires couleurs, et que de simples coups de pinceau. « Je sais » répondit-il naturellement avec la force de son ego, « toi non plus, ils ne t'égaleront pas ». Voilà un compliment de la part de Malone, quelque chose de rare. « Que produis-tu désormais ? Je ne suis plus trop ce qui se fait outre-Atlantique ». |
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