Jules Marias Flores

Mademoiselle Flores est ce qu’on appelle une « bad-ass-woman-who-needs-no-man » et pas parce qu’elle en a déjà quatre. Elle est orientée carrière, succès et déplace monts et marrés pour appuyer et remonter ses chums de filles. Elle est dédiée à son travaille comme une mère l’est à son poupon – la métaphore étant excellente vu l’objet, ou les sujets de son travail – et est cette amie qu’il fait bon avoir lorsqu’on a, soit besoin d’une gentille claque derrière le crâne pour se magner un peu ou d’un franc support tablettes de chocolat et critiques gratuites (mais méritées) envers ces hommes qui ont encore foutu la pagaille dans le cœur (ou autre) de ses potessses. C’est d’ailleurs comme ça qu’elle vit ses relations coquines : au travers de ses amies. C’est pratique et ça s’inscrit beaucoup mieux dans son horaire que des rendez-vous galants une fois semaine.

Jules est une gestionnaire ambitieuse, efficace et hyperactive qui fait sa place dans ce monde d’hommes à la sueur de son front et à coup de codes de couleurs tellement développés et appliqués que ça en frôle l’OCD. Pour une meuf occupée, son appartement est dans un ordre troublant : n’y chercher ni un pli sur le couvre-lit ni une graine sur le sol, vous y perdrez votre temps. Même ses tasses à café jouissent d’un code de couleur : les blanches pour le quotidien, les jaunes pour le mercredi – c’est bien connu qu’un boost d’énergie est nécessaire en milieu de semaine – et les noires pour bouder, parce que bon.  Bref, Jules est trop organisée et ordonnée et ça lui plait. Il serait dangereux pour tout le monde d’ajouter un autre humain à sa routine.

Sans avoir sa langue dans sa poche, la sorcière est très professionnelle, maitrisant parfaitement l’art des discussions avec les vieux hommes blancs, la négociation et la ponctualité. Trois qualités cruciales pour une gérante d’artistes, car c’est ce qu’elle est, gérante d’artiste, quoique son travaille puisse ressembler plus concrètement à celui d’une nounou, vu comment les Croques-Mitaines sont indisciplinés. Elle les aime beaucoup, ses gamins. Tout autant qu’ils l’excèdent. Les chances sont que les yeux lui tombent tant elle les roule au ciel. Elle est en poste depuis bientôt un an, mais elle était prête à tout pour eux dès la première semaine, car en effet, Flores s’attache beaucoup trop vite aux gens et leur offre parfois plus d’énergie qu’ils n’en méritent. C’est pourquoi se concentrer sur ses quatre gamins n’est pas seulement une passion, mais inconsciemment de l’auto-préservation. Elle a le cœur fragile et la confiance facile, même si elle prétend le contraire.

Jules n’a pas un tempérament colérique, non. Elle s’énerve par contre pour les choses d’importances, comme le manque de ponctualité, par exemple, ou les gens qui marchent particulièrement lentement au beau milieu du trottoir. Ces gens devraient être retirés de la société. Finalement, la jeune femme chérie une bonne dose de drama. Cela sied à merveille son sourire aussi grand que ses soupirs.  

️ vieux frères.

Boys & Girls, I don’t discriminate