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Ikuisiin rakkauksiin | Gauwain [TERMINÉ]

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MessageSujet: Re: Ikuisiin rakkauksiin | Gauwain [TERMINÉ]   Ikuisiin rakkauksiin | Gauwain [TERMINÉ] - Page 5 129196351Ven 6 Aoû 2021 - 18:30

Lorsque les deux figures animales s’élancèrent, il ressentit une fierté sans pareille : elles étaient parfaitement formées, il s’était débrouillé mieux qu’il ne l’avait jamais fait. Il avait beau avoir travaillé pour cela, les voir ainsi exécuter le ballet qu’il avait imaginé était un accomplissement qui injecta dans ses veines une adrénaline formidable.

Une adrénaline qui évolua en amour pur et éclatant, lorsque Meredith accueillit cette surprise avec un air éclatant et ravi. Bon, ce n’était pas encore gagné mais…. Ça commençait bien. Plus que bien, en fait. Il avait envie de la rejoindre, de la prendre dans ses bras, et pourtant il lui fallait rester concentré sur la suite, sur ce discours qu’il avait répété cent fois dans sa tête, ne pas bafouiller, ne pas se prendre le balai dans le tapis…

Elle courut vers lui, sautant dans ses bras avec fougue et passion, et lui fit momentanément oublier ses plans, avec des mots doux comme le miel. Stupéfait et charmé de sa réaction, il eut un rire tendre, l’étreignant doucement, se refusant à offrir un baiser avant d’avoir terminé, parce que…. Et s’il se portait malheur ? Très amusé, il la reposa au sol.

«Merci, Seren mais… Attends, attends, je n’ai pas fini, on verra si j’ai toujours droit à tes je t’aime ensuite… »

Un coup d’œil à Timo, un hochement de tête, que le Finlandais transmis lui-même au Suédois, ainsi qu’aux hommes de l’assistance. Dans une coordination défiant toute concurrence (et pourtant, ils n’avaient pas répété, Gauwain prit donc cela pour un signe que les dieux qui régissaient l’univers étaient avec lui), ils tirèrent leurs baguettes, et tout en synchronicité, firent pleuvoir sur les deux amoureux une pluie fine de paillettes dorées. Tandis que les femmes entonnaient une mélopée douce.

Il mit pied à terre, gardant une main dans la sienne, et leva les yeux vers elle.

Sa gorge se trouva comprimée, soudain ; ses mots bloqués un instant, ses yeux couleur chocolat envahis d’une émotion paralysante.

Meredith était la plus belle fille sur laquelle il avait posé les yeux. Toujours. Au réveil, le visage encore froissé par le sommeil, impeccable durant les cours, fauve lorsqu’elle soignait ses fatigues par l’amour. Toujours incroyablement belle. Mais en cet instant… Elle était splendide, nappée d’éclats d’or qui jetaient leurs lueurs sur sa peau et sa chevelure. Elle avait l’air d’une fée, dans l’ancien sens du terme.

Quelqu’un dans l’assistance toussa, et il se força à trouver ses mots, même si sa voix se fraya un chemin dans sa gorge avec des accents rauques :

«Tu vas me traiter de fou, et je ne t’en voudrai pas. »

Ses yeux étaient rivés au regard vert, avec une intensité à même d’effacer tout le reste.

«Je sais que ça peut paraître tôt, mais…. Je le sens dans mes tripes. Que toi et moi, ça fonctionne, comme ça fonctionnera avec personne d’autre. »

Dans sa main, il avait un petit écrin, qui avait connu des décennies d’existence.

«Je ne remercierai jamais assez le créateur des Cartes de Chocogrenouilles. Pour m’avoir permis de te donner ce petit morceau de carton. Et je ne remercierai jamais assez ta mère, même si elle a envie de m’étriper, pour avoir donné au monde ton sourire. T’avoir laissée grandir, avec cet esprit de stratège implacable, ce corps qui me rend fou et qui est capable de miracles, et ce cœur… »

Son sourire tendre était l’écho de toutes les journées passées ensemble. De tous les matins, où leurs regards se trouvaient avant toute chose. De tous les moments entre deux cours, dans un amphithéâtre, se liant malgré la foule parasite qui les entouraient. De tous les instants où leurs yeux s’accrochaient dans le reflet d’une vitre alors qu’ils faisaient la vaisselle, ou dans le miroir de la salle de bains, tard, le soir.

«Ce cœur… Ce cœur suffisamment grand et fort pour me laisser t’aimer, et m’accueillir. Ce cœur là… il est tressé de l’or dont on fait les étoiles. Et pur comme la robe de neige des hermines. »

Trouverait-elle cela trop poétique ? Pas assez ? Le doute était en train de revenir lui mordiller l’esprit, avec ses petites quenottes acérées. Alors… Il laissa parler son âme. Ne cherchant plus à planifier ses mots, les laissant venir l’un après l’autre, offerts juste pour elle. Comme les joyaux qui dévaleraient le lit d’une rivière.

«Nous deux c’est- C’est comme une évidence. Je t’aime. Dans tes rires, et tes douceurs, et tes enthousiasmes, et tes colères, et ton autorité. Je t’aime et je bénis chaque jour Merlin que tu m’aies fait l’honneur de me choisir moi, plutôt qu’un héritier de famille de sang-pur qui très certainement campe devant ta porte. Que tu m’aies fait le bonheur de ce cadeau. Et je te promets d’œuvrer chaque jour pour m’en montrer digne. Parce que je le sens dans les os, qu’on sera ensemble, longtemps. Je te promets de te chérir chaque jour, et de te traiter avec amour, comme un ami, comme un amant, comme un partenaire. Aussi longtemps que Merlin nous accordera. Et si- enfin si tu le veux bien. »

Une pause. Et cette fois, affermi par tous ces sentiments convoqués, sa voix ne varia pas, quand il demanda, confiant et sûr de ses intentions, alors qu’il lui présentait le petit écrin, l’ouvrant doucement pour lui laisser voir l’anneau :

«Ce que j’essaie de dire, c’est….Veux tu m’épouser ? »

De l’assistance leur parvint la voix du Finlandais :

«Tu as le droit de dire non, et si tu dis non, je prends la première place dans la file d’attente ! »
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MessageSujet: Re: Ikuisiin rakkauksiin | Gauwain [TERMINÉ]   Ikuisiin rakkauksiin | Gauwain [TERMINÉ] - Page 5 129196351Dim 8 Aoû 2021 - 10:52

Les prémices avaient été si doux et encourageants.
Qu'avait prévu le grand Gallois pour la suite des réjouissances ? Parce que les deux Patronus, idéalement réalisés et qui les représentaient tous deux, avaient été accueillis par la belle blonde avec un large sourire intense et rouge. S'y ajoutant, une embrassade légère et des mots doux. Combien, elle pouvait l'aimer ce beau brun qui l'avait conduite jusqu'en Finlande. Qui avait partagé des moments de pure liesse avec elle. Moments, qui, visiblement n'était nullement achevés. Haussant un sourcil pour le moins interrogateur, la demi-Vélane se laissait conduire. Sans réfléchir de la suite, qui, allait peut-être être bien meilleure et lui révéler son lot de surprises. Fronçant les sourcils, plus par curiosité que par réel énervement, la Présidente du BDE de l'EMS réceptionna le rire chaud de son amant avec amour et sincérité pure. Avant que ce dernier ne pose Meredith Hawthorne sur le sol herbacé, Gauwain Robards lui offrit un dernier baiser. Avant d'entamer, ce qu'il avait à faire.

Le regard vert à la couleur d'absinthe pure, fut immanquablement attiré par ce qu'il se passait autour d'eux. Timo Järvinen, ayant visiblement certains complices, fit pleuvoir sur le couple d'amants, des gerbes dorées. Qui retombèrent souplement dans la chevelure claire de la Franco-Galloise qui se para d'or en plus de sa couronne de fleurs, posée sur le haut de ses mèches tressées. Un cœur débordant de tendresse et d'affection, quand la fille unique de la Comtesse de Vermandois, constata que son interlocuteur avait mis un genou à terre. Lui rappelant, l'adoubement résultant de l'accrochage de son pendentif à la patte d'ours, le jour de son dix-neuvième anniversaire, dans le local du BDE de l'EMS. Et, le baiser. Le premier, que les lèvres grenat et charnues avaient échangé avec leurs homologues masculines. Témoignage, d'une affection déjà présente et qui ne serait pas prête de s'éteindre. Jamais. Qu'un Lien indéfectible et séculaire existait entre eux deux, et, qu'il ne serait jamais rompu. Malgré les Ombres et les Ténèbres, qui venaient à s'immiscer. Quelquefois.

Il y eut une forme de silence intriguant, avant que l'un ou l'autre des touristes ne se mette à tousser et que celui ou celle, déclenche les palabres de l'aspirant Auror agenouillé. Ce qui fit inspirer et expirer, la jolie poitrine généreuse à laquelle appartenait une jeune femme blonde qui savait ce qu'il allait advenir de la suite. Du moins, elle s'en persuadait à chaque seconde, rivant un regard vert rempli d'émotions brutes à des prunelles chocolat qui vibraient avec la même intensité. Et des frissons, qui parcoururent la silhouette toutes en courbes affriolantes dans son entièreté. Agrémentés par la brise légère, évoluant dans l'ensemble fluide et rouge et dans la chevelure blonde, offrant un portrait à la tournure romantique. A l'image de ce que faisait Gauwain Robards à Meredith Hawthorne, en lui ouvrant son cœur. Son âme et son corps. Imperceptiblement, la main fine prise dans la main plus large resserra sa délicate emprise. Ne la retirant nullement, tandis que des larmes de félicité, obscurcissait les orbes verts de cette couleur d'alcool spécial qui rendait les poètes moldus euphoriques, lorsqu'ils le prenaient pour breuvage. Afin de s'assurer, une inspiration motivante, sans nulle autre pareille.

Lorsqu'il mentionna la Carte de Chocogrenouille qui fit écho à un passé complexe mais les reliant tous les deux, une première larme se mit à couler. Puis, une seconde. Contrastant avec un sourire lumineux qui irradiait les labiales vermeilles, et dont ce vis-à-vis hautement précieux, en était l'instigateur premier et manifeste. Un rire léger, tandis qu'il énonçait Fenella de Vermandois, la Mère. Celle qui aurait aimé avoir la tête de Gauwain Robards sur une pique, devant sa forteresse de Vermandois. Étant un Dragon facilement courrouçable et irascible, pour protéger sa fille unique, Meredith Hawthorne, quand il le fallait. Surtout, face à un paysan notoire qui à ses yeux à la teinte polaire et glaciale, ne valait pas grand chose. Au fur et à mesure de ses propos, le grand Gallois se faisait de plus en plus romantique, occasionnant aux joues pâles, des teintes rosées. Mais, un regard vert assuré et sûr, qui ne cillait pas.

Et puis, cette question.
Cet écrin, que la belle blonde connaissait et cette bague, qu'elle avait déjà vu par le passé.
Et, un instant. Suspendu.
Avant que la jeune femme blonde ne prenne la parole, interrompue par un immense Finnois dont les paroles, la firent sourire.

- Timo, je crois que tu n'en auras pas besoin. Commença Meredith Hawthorne, toujours son regard vert rivé aux iris d'un cacao pur et fondant. Je te dis 'oui', Gauwain. Et, autant de fois que tu pourras me le demander, je dirais toujours 'oui'.
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MessageSujet: Re: Ikuisiin rakkauksiin | Gauwain [TERMINÉ]   Ikuisiin rakkauksiin | Gauwain [TERMINÉ] - Page 5 129196351Mar 10 Aoû 2021 - 23:18

Meredith avait compris, il l’avait lu dans ses yeux. A l’instant où il avait mis pied à terre, à l’instant où leurs regards s’étaient liés, elle avait compris.

Et il y avait eu ni dégoût ni colère ni gêne, dans les deux perles couleur absinthe. Rien d’autre qu’une surprise à laquelle avait succédé une joie si intense qu’elle lui emmenait les larmes aux yeux. Il eut envie de tendre la main pour les chasser, de se relever pour embrasser chacune d’elles, les cueillir du bout de la langue. Mais…. Cela viendrait plus tard. Pour l’heure, le cœur gonflé de bonheur, il avait un rite à achever, une nouvelle route à dévoiler.

Dans l’air paisible de Midsummer, sous cette pluie diffuse d’éclats d’or, entourés par ce chant tranquille et doux…. Elle avait dit oui.

Oui, et mille fois oui, s’il le lui demandait mille fois.

Avait-il imaginé ce mot si court et si puissant ? Non, non, il n’avait pas rêvé. C’était bien un oui, qu’elle avait donné comme le plus beau des trésors. Dans son torse, son cœur gonfla et gonfla, jusqu’à ce qu’il lui semble qu’il allait exploser. Ce fut à son tour, de sentir ses paupières le brûler, l’assaillir, rendre plus difficile de sortir l’anneau de son écrin, pour venir, avec précaution, passer le ruban ornementé au doigt de la jeune femme.

C’était l’anneau offert par Fiona, un héritage, le symbole de ceux qui les avaient précédés et qui toujours marcheraient avec eux, invisibles protecteurs. Mais à partir de ce jour, c’était aussi l’anneau de Meredith, offert par Gauwain ; le jeune homme s’était permis de le transformer, d’y faire graver quelques lettres, certain que la vieille actrice comprendrait et pardonnerait. Ainsi, sous les entrelacs délicats d’argent et de fines émeraudes, sous la pierre la plus importante et la plus lumineuse, se cachaient des mots qui définissaient son étoile : Rusée et Ambitieuse. Les deux qualités qui lui permettraient de renverser le monde ; ces deux mêmes qualités qui faisaient qu’il l’admirait et lui confiait sa vie.

On ne le répèterait pas, mais lorsqu’il se releva, il tituba, l’esprit aussi léger que s’il était empli de fizwizbiz. Un rire lui échappa, un rire d’incrédulité et de bonheur et d’extase et de fascination, devant cette notion : Meredith avait dit oui. Meredith avait dit oui ! Il avait envie de le crier à la surface du monde.

Ce n’était pas une cérémonie de mariage. Ils étaient dans une terre reculée, entourés d’inconnus, elle n’était au courant de rien avant ce moment. Et pourtant, lorsqu’il se pencha sur elle pour unir leurs bouches, dans un baiser lent et empli d’amour, il lui sembla que ce moment était empli d’éternité.

Avec un temps de retard, il se reconnecta au monde, réalisa que les vacanciers et les organisateurs s’étaient mis à applaudir et rire, dans une clameur de banquet. Il eut un rire extatique, serrant la jeune femme dans ses bras, comme un fou, comme s’il voulait toujours se souvenir de la chaleur de ce corps tout en courbes sublimes.

Au signal, les hommes de l’assemblée eurent un mouvement de baguettes coordonné : les gerbes dorées s’élevèrent, fusionnèrent pour exploser en un bouquet final visible des lieues à la ronde.

Alors seulement, chacun approcha, pour porter aux fiancés ses félicitations, d’une tape dans le dos, ou d’un baiser sur le front de la jolie jeune femme. Sven parut trop touché pour ne baragouiner qu’un seul mot, se contentant d’un hochement de tête et d’un grognement tremblant. Timo, lui, vint serrer la main du jeune homme, en lui reprochant d’avoir ramassé la plus jolie des fleurs avant même que les autres ne l’aperçoivent. Mais surtout, il se tourna vers Meredith, caressa sa joue avec tendresse, et offrit un sourire :

« Sois heureuse, Jolie Meredith. Celui-là a beau être doué en noyade, il a œuvré depuis des semaines pour tout ça. Je crois bien qu’il t’aime. Et….. il me semble que vous avez la bénédiction d’Ukko. »

Comme pour s’en assurer, cela dit, il les poussa manu militari jusqu’à l’impressionnant entassement de fagots, et avec un rire, leur lança :

« Allez ! Embrasez-moi tout ça !! Avec la force de votre amour ou avec des Incendios, mais il est temps ! On a de la musique à jouer et de la Koskenkorva à boire, les amoureux ! »
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MessageSujet: Re: Ikuisiin rakkauksiin | Gauwain [TERMINÉ]   Ikuisiin rakkauksiin | Gauwain [TERMINÉ] - Page 5 129196351Mer 11 Aoû 2021 - 12:00

Comment Meredith Hawthorne aurait-elle pu refuser pareille demande ?
La belle blonde en était incapable. Elle, qui aimait Gauwain Robards depuis des années en occultant des sentiments puissants, s'était vu proposer la plus belle conclusion du monde. A des kilomètres, de leur Londres habituel et grisonnant. Sous un soleil Finlandais, rempli d'aurores boréales et de ce sentiment absolu et si puissant, qu'il transcendait un Lien, que rien ni personne, ne pouvait rompre. Pour autant de Réalités que contenait l'Espace et le Temps, elle lui dirait 'oui'. Lui réaffirmerait ce mot si court, à chaque fois traduisant tant de choses et un avenir des plus radieux. Émue, jusqu'au plus profond de son être, la demi-Vélane était en proie à une félicité intense, dès lors qu'agenouillé, son amant, lui avait formulé son envie irrépressible d'être avec elle. Et elle seule. Comme ses mots si doux et cet écrin, dévoilant ce précieux bijou, que la Franco-Galloise connaissait.

Cet anneau séculaire, avait appartenu à Fiona Delacour, quand Aristide de Vermandois, était venu lui demander sa main. Lui proposer, de suivre cette route à deux. Semée parfois d'embûches et de tempêtes, mais qui était autrement plus réalisable que quand ils étaient ensemble. Envers et contre tout. Ou tous. L'Amour qui avait uni, les deux Français avait été magique, à l'image de ce qu'ils étaient. Alors, il était si aisé d'avoir confié, lors de son anniversaire dans le Sud de la France, la bague à ce jeune homme. Qui, s'en servirait lorsqu'il serait sûr et certain. Qu'il avait pesé le pour et le contre et que c'était avec la fille unique de la Comtesse de Vermandois qu'il pouvait être. Et, nulle autre sur cette terre. Quand le regard vert à la couleur d'absinthe pure avisa le joyau, occulté auparavant par l'écrin, il n'en fut que plus chamboulé. Surtout, que cet anneau unique, que Gauwain Robards était en train de faire glisser à l'annulaire gauche de Meredith Hawthorne portait une inscription parfaite. Désignant l'aspirante Auror qui le réceptionnait. Et, qui lui correspondait. Sans demi-mesure. Ce qu'il avait fait graver, traduisait ce qu'était la Présidente du BDE de l'EMS pour son tutoré. Un nouveau sourire grenat des plus éclatants, des prunelles vertes à nouveau humides.

Un rire doux et bienheureux s'était échappé des lèvres charnues et couleur grenat, en réponse à celui de son interlocuteur. Visiblement soulagé que l'ancienne Serpentard ait répondu par l'affirmative à sa proposition. C'était exempt de refus. Elle, qui l'aimait depuis ses douze années en ce monde. Depuis la Carte qui avait bousculé ses paradigmes, offrant à la belle blonde, un Amour éternel. Qui avait ce goût de Vérité absolue. Elle rit encore d'ailleurs, dans le baiser qu'il lui octroya. Se sentant transportée dans une félicité sans nulle autre pareille. Qu'elle avait tant recherché à son contact. Et là, lui, le grand Gallois venait de lui soumettre le plus beau cadeau, que la belle jeune femme blonde pouvait espérer. Partager la même route. Les mêmes idéaux. Terminer sa vie, à son côté. Fonder une future famille ? C'était à envisager. Mais là, seulement là, la demi-Vélane savourait SON bonheur qu'on ne pourrait plus jamais lui ôter.

Dans ce baiser intense, qui affirmait ce TOUT, Meredith Hawthorne se perdit. Ses mains fines, ornées d'un vernis rouge sang qui la caractérisait tellement, s'égaraient sur le visage de celui qui était son Trésor. Dans son Monde et celui, qu'il leur était difficile de regagner. Après cet échange intime, la belle blonde put clore ses iris verts un court instant, savourant encore ce moment. Jusqu'à la dernière seconde. Avant d'entendre des clameurs provenant des personnes alentour, qui saluaient cette merveilleuse nouvelle. Des mains jointes, qui se mirent à applaudir, avant un baiser. Une reconnection bien plus fiévreuse. Des orbes verts teintés d'un certain désir à l'encontre de ce grand Ours. Avec qui, l'Hermine devait communier. Peut-être pas maintenant, ni tout de suite, mais après. Car, il y avait les fragrances tendres des bénédictions salutaires. Comme celle de Sven Lindqvist, trop ému pour parler. N'offrant qu'un borborygme étrange. Et, Timo Järvinen, qui caressa une joue douce et rosie par la nouvelle et le bonheur conséquent.

- Merci Timo. Merci. Et, de serrer l'immense colosse Finnois dans ses bras. Ce qui fit rire ce dernier. Avant que le regard vert ne brille d'une nouvelle émotion soutenue, à l'attention du beau brun qui avait tout organisé. Jusqu'au plus infime des détails. C'est toi, Gauwain, qui a tout orchestré ? Sans que je ne devine ? Un petit rire gêné, avant de se blottir dans ses bras et de lever ses prunelles de fée verte, vers lui. Je t'aime.

Et, de se faire bousculer par le grand blond pour terminer les réjouissances. Accueillir la véritable absolution de ce dieu méconnu, mais qui semblait accompagner le couple d'amants. Un sourire rouge grenat et une main tendue vers le grand Gallois protecteur. Un lever de baguette de la main gauche, pour faire ce à quoi, ils étaient attendus. Mais avant, une promesse. Toujours.

- Am Byth ? Gyda'n gilydd am byth ? Autant pour embraser le dispositif boisé que pour le reste. Ensemble. Pour toujours.
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MessageSujet: Re: Ikuisiin rakkauksiin | Gauwain [TERMINÉ]   Ikuisiin rakkauksiin | Gauwain [TERMINÉ] - Page 5 129196351Mar 17 Aoû 2021 - 20:17

Etait-ce dans son esprit ? Il lui semblait que ce baiser avait une saveur, une intensité nouvelle. Ils avaient partagé des milliers de fièvres, avaient trouvé l’un dans l’autre des sensations sans égales, et pourtant jamais aucun n’avait égalé celui-ci. Le goût du désir autant que du triomphe, de l’amour autant que de la reconnaissance, le goût de Meredith, par-dessus tout, le parfum des moments partagés et de l’adrénaline, des célébrations et des victoires. Une saveur de perfection.

Il sut, à cet instant, que s’il devait garder en pensine un seul moment de toute son existence, protéger un seul souvenir et le rendre éternel, il choisirait celui-ci.

Les yeux de Meredith rivés aux siens, parés d’un éclat de fée verte. Les applaudissements et les rires, comme une ronde folle tout autour d’eux. Leurs corps qui s’épousent comme ils étaient destinés à le faire. La chaleur douce de son corps, l’intensité brûlante de son sourire, dans la fraîcheur du jour qui tombe. La caresse délicate de ses doigts ornés de rouge. Et l’impression que maintenant, rien ni personne n’aurait une magie suffisamment puissante pour les séparer.

Gauwain serrait des mains en étant à demi-concentré, riant encore de stupeur et de bonheur, parce qu’elle avait dit oui, et que c’était incroyable et beau et parfait et qu’il avait l’impression de respirer de la chance liquide. Les félicitations se succédaient mais ce qu’il savait avait tout, c’était que Meredith était dans ses bras, et qu’elle semblait partager ce même sentiment d’euphorie, auquel venait se mêler des larmes. Des larmes de bonheur, comme si l’émotion intense qui la submergeait était impossible à discipliner. Et ces larmes-ci, même s’il les cueillit du bout du pouce…. Il les trouva magnifiques.

Comme des gouttes de diamants qui viendraient orner ses yeux magnifiques, de la même façon que l’émeraude ornait à présent son doigt.

L’un comme l’autre lui semblait promesse de bonheur. Promesse de futur.

Le Gallois n’avait pas eu l’intention de s’étendre sur les coulisses de tout cela, mais elle paraissait ç la fois touché, et impressionnée, alors qu’elle venait se nicher dans ses bras, lui offrant une nouvelle promesse d’amour. Alors… Il hocha la tête, et il y avait une fierté certaine, dans le regard brun.

« Fallait bien que je m’occupe pendant tes soirées entre filles… »

Un petit clin d’œil, et un nouveau baiser, empli d’amour, de tendresse, de complicité. Avant qu’on ne les pousse vers les fagots, en leur donnant une mission d’une importance certaine : obtenir la bénédiction des dieux. Pourtant, juste avant d’accomplir leur devoir, c’était l’un vers l’autre que continuaient de se tourner leurs cœurs.

« Am Byth. Dwi’n addo. »

Une pause, et avant de lui renouveler cette promesse, il lui murmura :

« Merci. D’avoir dit oui… »

Ils embrasèrent à deux les fagots de Midsummer. Levant leurs baguettes à l’unisson, dans le jour qui baisse. Deux langues de feu qui vinrent jeter une étincelle sur le bois mort, et y faire naître la chaleur source de joie et de vie.

Ce fut magnifique.

Il la garda tout contre lui, lorsqu’ils regardèrent s’élever le feu, le regardèrent monter vers les premières étoiles. Et lorsque la soirée de Midsummer s’emplit de musique, et de chants, salués comme il se doit en levant des verres, il la garda contre lui tout autant, son dos contre le torse ferme, déposant des baisers sur sa nuque. Les préludes à ce qui suivrait plus tard, lorsqu’ils se retrouveraient seuls, dans la fièvre et la passion.

Leurs doigts s’entremêlaient comme le seraient leurs destins dorénavant et jusqu’à la fin. Et l’anneau argenté brillait de la clarté des astres.

Tout restait à écrire.


TBC...
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