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Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana

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Zéphyr Bloom

Zéphyr Bloom


SERDAIGLE
C'est dans la différence que se cultive l'intelligence.

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MessageSujet: Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana 129196351Lun 28 Déc 2020 - 12:52

Un seul livre, vous imaginez ? Un seul, oui, telle avait été la consigne des parents Bloom lorsque Zéphyr était sorti en ville pour faire quelques emplettes, tournant dans leur appartement londonien en ronchonnant parce qu’il n’avait plus de nouvelles lectures à se mettre sous la dent. Il avait pourtant emprunté quatre bouquins avant son départ de Poudlard, mais les avait engloutis à la vitesse où Jyn engloutissait des tartes - c’était dire. Et comme sa famille avait préféré lui offrir des vêtements que des livres pour Noël, l’adolescent se trainait comme une âme en peine, et son petit cinéma avait fonctionné : direction Fleury et Botts, sa deuxième maison ou presque. Mais un seul livre, c’était un scandale, ni plus ni moins. Comment choisir, alors que les rayonnages étaient remplis de grimoires qui n’attendaient que ça d’être dévorés par un lecteur aussi curieux que lui ?

Sa paire de bottes toute neuve dépassait donc du rayonnage dédié à l’Histoire de la Magie - oh, surprenant tiens ! Assis à même le plancher, le jeune sorcier était plongé dans la lecture de Créatures fantastiques : les plus fabuleux alliés des grandes batailles du monde sorcier. Parce que oui, s’il ne pouvait emmener tous les livres chez lui, il pouvait bien en profiter sur place. Non pas que ça soit très accepté de faire ça, mais Zéphyr passait tellement de temps ici que les vendeurs étaient cléments, et regardaient d’un air attendri ce grand gamin aux jambes trop longues qui partageait la même passion qu’eux pour les mots. Un peu plus tard d’ailleurs, Zéphyr irait faire un tour du côté de la fiction pour s’acheter son bouquin à lui. Il avait envie d’aventures, ces aventures que lui-même n’était pas assez vieux, ou courageux, pour vivre. Peut-être même que ça lui inspirerait des histoires, celles qu’il aimait écrire le soir, parce que là, il était en panne sèche. Quoique la réalité pouvait elle aussi être une formidable source d’inspiration, preuve en était avec ces Chiens à trois têtes qui avaient été utilisés pour le siège d’une forteresse irlandaise, disait le bouquin. Zéphyr pouvait aisément s’imaginer la scène, bien qu’aucune illustration n’accompagnait le texte, et enviait presque la vie de ces dresseurs de bêtes fabuleuses qui avaient oeuvré pour semer la destruction dans l’autre camp, mais pas le leur - enfin, la version romancée expliquait qu’ils étaient dressés, même s’il en doutait farouchement.

Plongé qu’il était dans ce monde médiéval, Zéphyr avait étalé ses jambes, et ses pieds touchaient le rayonnage d’en face. Aussi fut-il brusquement sorti de ses pensées dans un sursaut en sentant un pied buter contre son genou. Par Merlin, qu’est-ce que… ? Personne ne mettait jamais les pieds dans cette section, à part lui ! Surpris, le grand blond releva le nez et appercut en contre-plongée une jeune femme, mais pas assez jeune pour être à Poudlard. C’était étrange ça, personne vraiment ne venait ici, sauf pour acheter les livres obligatoires pour la rentrée. À son grand désarroi d’ailleurs, car le rayon rétrécissait d’années en années… « Oh, excusez-moi ! » Refermant son énorme livre, Zéphyr se releva avec agilité, comme s’il s’était assis par terre toute sa vie - c’était presque le cas, en fait - et plaqua le livre contre lui comme il le faisait tout le temps. « Vous ne vous êtes pas fait mal ? » Au moins, elle n’était pas tombée, c’était déjà ça. Mentalement, Zéphyr énumérait déjà quelques sorts de soin qu’il connaissait, juste au cas où il avait réussi à fouler la cheville de la pauvre demoiselle, simplement en lisant. Si ça, ça n’était pas un bel accident de nerd littéraire !
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Anastasia A. Appleton

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MessageSujet: Re: Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana 129196351Jeu 31 Déc 2020 - 22:53

Anastasia était revenue à Londres après que son frère ait de nouveau réussi à se mettre dans un pétrin monstre. Il l'avait longuement supplié de venir le rejoindre pour régler ses quelques problèmes et forcément, elle qui avait toujours la main sur le coeur et pour qui la famille était sacrée, elle était venue à Londres. Et alors que son frangin avait déserté l'appartement, elle était allée au Chemin de Traverse. Son idée à la base, c'était d'acheter un billet pour le concert des Croque-Mitaines. Leur dernier album était apparemment sorti et c'était chez le libraire qu'il fallait acheter une place. Pas forcément très bien placée, certes, Ana avait quand même son ticket dans la poche. Mais loin d'elle l'idée de partir une fois satisfaite - elle était dans une librairie, qui serait-elle pour ne pas se promener pour la millième fois dans ses rayons ? - elle se dirigea vers le rayon d'histoire. Après tout, c'était son dada, sa matière préférée à l'école - même si c'était l'école moldue, certes. Quoiqu'il en soit, elle essayait de se cultiver un peu sur la question, bien qu'un cerveau puisse difficilement avaler autant de siècles en plus de ceux qu'elle connaissait déjà, les siècles de son monde. Mais quelques ouvrages de temps en temps ne faisaient pas de mal, en tout cas, pas à elle. Aussi Ana pénétra-t-elle dans le rayon dans l'idée d'acheter un bouquin sur la guerre des gobelins. Elle en entendait souvent parler sans avoir les références, et cela lui tapait quand même sur le système. Si elle faisait souvent les devoirs de son frère lorsque ce dernier était à Poudlard, elle ne pouvait les faire que pendant les vacances ou lorsqu'il avait assez de temps pour lui envoyer le sujet par hibou. Mais jamais il ne faisait cela avec cette matière, alors pourtant qu'il aurait pu briller, parce qu'Anastasia ne bâclait jamais un travail, encore moins en Histoire.

Et bien entendu, le nez levé dans les rayonnages, elle ne fit pas attention au jeune homme qui était assit par terre, nerd comme elle d'une matière boudée par 90% de la population - moldue et sorcière ! « Oh non c'est moi qui m'excuse » s'écria-t-elle alors qu'elle avait salement buté dedans, « non non, rien du tout ». Anastasia fit un grand sourire à ce jeune homme qui se relevait avec agilité, reconnaissant là une attitude qu'elle avait elle-même souvent eut lorsqu'elle était plus jeune : « Rien de tel que de bouquiner chez le libraire » lui dit-elle d'un ton un peu malicieux, « je le faisais aussi beaucoup... Et on butait souvent sur moi également ». Elle ponctua sa petite phrase d'un léger rire. Son regard se perdit sur le livre que le jeune homme lisait. Un livre sur les créatures magiques, alors ? « Il est bien ? ». Ah, toujours la même question !
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MessageSujet: Re: Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana 129196351Mer 6 Jan 2021 - 17:20

Les accidents de libraire, ça n’était tout de même pas mornille courante. À part se faire assommer par une pile de livres instables, ou se cogner le doigt de pied sur un coin d’étagère… Ah si ! Une fois, Zéphyr était tombé d’une échelle dans la bibliothèque familiale, celle de leur résidence à la campagne. Une pièce immense, et lui si petit à l’époque, il avait glissé et s’était méchamment craqué le poignet à la réception. Oups… Mieux valait ça que sa tête cela dit. Du haut de ses dix ans, il n’avait pas pleuré et avait détalé dehors, sa petite main pendouillant alors que l’autre supportait l’articulation cassée. Quand sa mère avait débarqué, il avait prétexté une chute dans les escaliers extérieurs, c’était quand même moins la honte. Bref, ça n’arrivait vraiment qu’à des gens comme lui, qui passaient leur vie dans les rayonnages, et il se sentit si gêné qu’il ne prêta pas trop attention à la jeune femme les premières secondes.

Tout en se retournant, l’inconnue ainsi chahutée par ses longues jambes se confondit en excuses, que Zéphyr n’entendit pas très très bien. Excusez-le, mais il était occupé à être frappé par une beauté telle qu’à côté de ça, Olie Livestone lui donnait l’impression d’être un troll - pardon Olie. Zéphyr n’avait jamais été très avance sur tout ce qui était les choses de la vraie vie, alors en ce qui concernait l’amour et ce qui allait avec… Bon. Ça n’était pas trop ça. Il commençait à se passer des choses, bien sûr, il restait tout de même un adolescent et ce qui devait arriver arrivait, forcément. Mais après le désastre du Bal, Zéphyr s’était dit que ça n’était pour l’instant pas fait pour lui, ça non. Après tout, il n’avait eu une cavalière que parce que la puberté l’avait rendu attirant malgré lui, pas vraiment parce qu’il avait fait l’effort d’en chercher une.

Mais là, c’était autre chose. Comme si le temps passait au ralenti, vraiment très doucement, et qu’en même temps son coeur s’affolait tellement qu’il aurait pu tomber dans les pommes. Mais enfin Zéphyr, ne sois pas stupide ! lui balança sa petite voix intérieure. Une fille, ça n’est pas qu’un physique. C’était vrai. C’était vrai mais bon, son corps à lui se moquait bien de la rationalité à cet instant précis, et sa bouche devint si sèche qu’il aurait pu boire la Tamise. Il faisait chaud ici, non ? Comprenant qu’elle allait bien, il se secoua les puces mentalement et écouta ce qu’elle racontait et… Par Merlin. Une fille, ça n’était pas qu’un physique, et il semblait bien que cette fille en particulier avait déjà un atout extrêmement majeur pour lui plaire ! Mais oubliant tout son verbe et ses belles paroles, Zéphyr laissa glisser un silence gênant, réalisant qu’il faudrait peut-être répondre. Mais elle riait, elle était belle, il ne savait pas quoi faire pour avoir l’air normal. Alors il rit aussi un peu, le regard fuyant, serrant son bouquin contre lui comme si ça pouvait le protéger du ridicule. Réagis, imbécile. Mais ça ne marchait pas, ah non. Zéphyr en panne, messieurs dames.

En bonne geekette littéraire, la jeune femme lui parla évidemment du gros livre qu’il enlaçait comme si c’était sa petite amie. « Oui. » répondit-il du tac-au-tac, stressé, sans autre forme de procès. En temps normal, il aurait débité une tonne de détails sur sa lecture, d’autant plus à quelqu’un de gentil et intéressé par les mêmes trucs que lui mais là, ça ne voulait pas. On. Se. Re. Ssai. Sit. « Pourquoi vous ne le faites plus ? » dit-il à toute vitesse, tout à coup, et c‘était bizarre, vraiment. « Je veux dire, bouquiner ici ? » Son regard osa à nouveau l’affronter un peu. Elle avait parlé au passé s’il se souvenait bien et puis surtout, il ne l'avait jamais jamais vue ici. Oh non, il ne l’avait jamais vue. Il s’en serait souvenu.
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MessageSujet: Re: Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana 129196351Mer 20 Jan 2021 - 19:08

Les rats de bibliothèque sont capables de se reconnaître entre eux, n'est-ce pas ? C'était en tout cas ce qu'Ana avait toujours pensé. Il lui était facile de reconnaître les gens qui aimaient les livres et leurs odeurs, qui aimaient apprendre sur leur temps libre parce qu'un monde sans connaissance n'est qu'un demi-monde. On lui avait souvent répété ça, sa mère lui avait souvent répété ça. Si cette phrase était passée inaperçue dans les oreilles de Julian, elle avait bien retenue la leçon. Cela dit, et ainsi qu'elle l'avait souvent remarqué, ses compères rats de bibliothèque étaient parfois d'un genre tout particulier. Pas très doués avec la gente féminine alors que les filles n'étaient pas très douées avec la gente masculine ! Il suffisait de la voir elle pour comprendre que ce préjugé n'en était pas tant un. Quoiqu'il en soit, elle n'eut aucun préjugé vis-à-vis de ce jeune homme et du silence assourdissant dont il la crédita. Elle allait lui offrir un sourire avant de le dépasser, pour ne pas l'ennuyer - parce qu'il n'y avait rien de pire que d'être dérangé dans la lecture d'un excellent ouvrage. Mais il sembla se reprendre, et Ana leva un peu le nez pour regarder correctement son visage bien jeune. Il ne devait même pas être majeur. Et il se paya même le luxe de lui poser une question à laquelle, de prime abord, la galloise répondit par un grand sourire. Elle avait aimé cette époque où elle avait du temps pour elle, du temps pour lire des ouvrages qui ne servaient qu'à enrichir sa culture personnelle. Elle enviait un peu ce jeune homme qui pouvait sans doute assouvir une profonde passion entre les rayons de Fleury et Bott. « Parce que je n'en ai guère plus le temps » répondit doucement Anastasia, le visage souligné par un sourire qu'elle savait doux, « le temps passe et on a du temps pour rien ». Bien qu'elle ne le connaissait pas, elle espérait qu'il trouve toujours du temps pour ça. Elle, elle savait que ça ne durerait pas une vie, que quelques années plus tard, une fois sa thèse finie, elle pourrait se remettre en tête de lire tous les bouquins de la terre en langue anglaise, si tant est que ce fut possible. « Maintenant que j'écris une thèse, je me concentre sur certains ouvrages seulement » fit-elle comme s'il était tout à fait naturelle de commencer à raconter sa vie sur sa thèse au premier passant qu'elle croisait, avant d'ajouter : « Anastasia » se présenta-t-elle en lui tendant sa main poliment, « vous êtes étudiant encore à Poudlard ? ».
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MessageSujet: Re: Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana 129196351Lun 1 Fév 2021 - 0:36

Etait-ce la première fois qu’il rencontrait une amoureuse des bouquins avec un si joli visage ? Ou bien était-ce parce qu’avant, il ne prêtait attention qu’aux bouquins et donc, pas à celles qui se cachaient derrière ? Vous avez 4 heures. En tout cas, il avait l’air d’un parfait imbécile et heureusement pour lui, personne d’autre qu’elle n’assistait à la scène, l’honneur était presque sauf. Au moins avait-il réussi à aligner quelques mots, même si ça n’était pas la conversation la plus brillante qu’il ait eu de sa vie. La réponse de la jeune femme, toutefois, le surprit et le rendit un peu triste sans qu’il ne se l’explique. Ne plus avoir le temps de lire ? Mais comment était-ce possible ? On avait toujours le temps quand on le choisissait, du moins c’était ce qu’il pensait. Mais pour ça, il fallait faire quelques sacrifices, comme sa vie sociale par exemple. Sans doute que la jeune femme préférait avoir de vrais amis que des personnages de bouquins, c’était compréhensible. « Sauf quand on s’appelle Peter Pan. » répondit-il en se réfugiant une fois de plus derrière une référence littéraire, surprenant tiens ! Juste après, il se figura que c’était un peu bête de dire ça, surtout qu’une théorie populaire soutenait que le fameux Peter était une sorte d’ange de la mort qui prenait la vie des fameux enfants perdus et, tout d’un coup, ça rendait les choses moins jolies à la deuxième lecture. Mais pourquoi il pensait à ça, bon sang ?

Mais la jeune femme lui avança une raison qui expliquait en fait tout ça, ce fameux manque de temps. « Oh ! » dit-il d’un air surpris alors qu’une étincelle d’intérêt brillait dans ses yeux d’azur. Une thèse ? Elle était donc étudiante à l’EMS, et suffisamment passionnée par un sujet pour le creuser en profondeur. C’était une piste à laquelle il songeait parfois, devenir thésard. Mais pour ça, il aurait fallu choisir un thème et s’y tenir. Choisir… C’était son calvaire. Et alors qu’il s’apprêtait à la bombarder de questions, désormais moins mal à l’aise vu que ça parlait études et bouquins, et autres trucs qui lui plaisaient, la jeune femme n’était déjà plus une anonyme, et lui tendait sa main en attendant qu’il fasse de même. Allez Zéphyr, sois poli, réponds-lui ! Desserrant une main de son gros livre, il serra doucement la sienne et remarqua, au contact de sa peau fraîche, que la sienne était terriblement moite. Il en fut si gêné qu’il ne se concentra même pas sur la sensation fort agréable, peut-être était-ce pour le mieux d’ailleurs . « Zéphyr. » dit-il dans un souffle rapide avant de toussoter pour se redonner une contenance, glissant sa main dans sa poche arrière en espérant que le tissu absorberait l’excédant de sueur qui ruisselait sur sa paume. Ca n’était pas si pire en vrai, même s’il avait l’impression que ses doigts fondaient, ils étaient en réalité à peine humide. Mais les émois adolescents accentuaient tout, que voulez-vous… En tout cas, c’était la posture la moins naturelle du monde. N’avait-il pas une poche avant ?

Fort heureusement, elle semblait ignorer tous les signaux de malaise qu’il envoyait. Par Rowena, c’était un miracle. Mais son jeune âge semblait sauter aux yeux, malgré le fait qu’il était déjà immense pour son âge et que cet été l’avait rendu presque adulte, du moins physiquement. « C’est ça. Chez Serdaigle, comme vous je suppose. Il n’y a bien que les Serdaigle pour faire une thèse ! » Il eut un petit rire, moins nerveux que les autres. Il y avait une chance pour qu’il se trompe mais franchement, si elle lui disait Gryffondor, c’était à n’y rien comprendre. D’ailleurs… « Ca parle de quoi ? Votre thèse ? » Ca n’était pas de la politesse, pas du tout. Ça l’intéressait très sincèrement. Mais la minute d’après, il réalisa quelque chose. « Mince, je vous ennuie avec mes questions alors que vous courrez après le temps. » Comme le lapin blanc d’Alice, faillit-il ajouter, mais il était déjà assez passé pour un nerd comme ça. Nerveusement, il tritura l’intérieur de sa poche, parce qu’il ne voulait pas la voir s'en aller. Oh, doux Zéphyr. La demoiselle n’avait-elle pas entamé une conversation, triple buse ?
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MessageSujet: Re: Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana 129196351Lun 22 Fév 2021 - 10:02

Ana était un peu le seul rat de bibliothèque de sa famille. La pauvre avait un jumeau qui semblait allergique au concept même d'un ouvrage, ses parents avaient leurs métiers et ne s'intéressaient pas non plus plus que cela à la lecture. Son père lisait bien de temps à autres pour passer le temps, mais enfin, rien de bien comparable. Elle était toujours un peu seule lorsqu'il était question de références littéraires, sa blague tombait souvent à l'eau, tant pis pour elle. Mais pour une fois, ce ne fut pas elle qui eut un trait de culture, mais ce jeune homme qui lisait auparavant par terre et sur lequel elle avait manqué de s'étaler. « Peter Pan avait sans doute compris beaucoup plus de choses que nous » sourit Ana d'un air gentil, « il faisait ce qu'il voulait et il était heureux ». Eh oui, il ne s'embarrassait pas des obligations des adultes, il vivait sa vie comme il l'entendait, dans son esprit d'enfant. Ana avait sans doute plus de chances que les autres, cela dit. Elle étudiait quelque chose qui la passionnait et à sa manière, elle essayait d'ajouter une pierre à un édifice en voie de construction depuis longtemps. Beau ou triste ? Difficile à dire, surtout sachant que son sujet de thèse n'intéressait pas 99% de la population. « En tout cas, si on prend le mythe de Peter Pan au premier degré pas dans son message subliminal » compléta la jeune femme.  Mais bon. Quoiqu'il en soit, il avait donc fallu deux minutes de conversation pour qu'elle aborde le sujet de la thèse avec un inconnu, bravo jeune fille. Bien avant de se présenter en donnant son prénom, si ça n'étais pas complètement malpoli !

Le jeune homme semblait pétrifié par un reflet de basilic sans que la jeune galloise ne comprenne vraiment pourquoi. En fait, c'était même gênant, ce silence, alors qu'ils se regardaient l'un et l'autre, elle attendant la suite et lui... Lui elle ne savait pas. Au bout d'un moment, Ana finit par commencer une phrase : « Vous n'êtes pas oblig... » ; « Zéphyr ». Ana se tut, avant de se mettre à rire. « Enchantée Zéphyr » lui dit-elle en se faisant la réflexion que les sorciers avaient de biens drôles de prénoms quand même. La petite phrase sur la maison de Poudlard fit hocher la tête d'Anastasia. Oh oui, elle était une Serdaigle dans l'âme, quand bien même elle n'avait jamais subi l'évaluation du Choixpeau. « Nous sommes sans doute les seuls assez fous pour ça » fit-elle dans un trait d'humour, en se faisant la réflexion que c'était bien bizarre de parler d'un "nous", elle qui n'était pas sorcière pour trois sous. Le jeune homme s'excusa pour sa curiosité, alors qu'elle trouvait ça mignon. « Vous savez, ce n'est pas tous les jours que je rencontre quelqu'un qui s'intéresse à mon sujet de façon tout à fait spontanée ! » - elle eut un de ses rires clairs avant de reprendre, « je travaille en particulier sur les impacts des affrontements entre les pictes et les saxons entre 400 et 700 après Jésus Christ. L'influence des nouvelles populations, les langues, les populations qui partent... Etc ! ». Ana lui fit un grand sourire en ajoutant : « Vous êtes passionné par l'histoire ? ». Elle n'avait pas réalisé que d'une certaine façon, elle trahissait sa condition avec son sujet 100% moldu. Mais bon. C'est Ana quoi.


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MessageSujet: Re: Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana 129196351Sam 27 Mar 2021 - 14:03

Comment Zéphyr aurait pu ne pas tomber sur le charme d’une jeune femme qui était capable de parler de Peter Pan sans évoquer son ridicule collant vert ou la fée clochette ? Il écouta sa vision des choses, somme toute intéressante, et se fit rapidement une idée sur son interlocutrice qui avait l’air bien plus captivante que 98% des gens qu’il connaissait, et à qui il ne prêtait quasiment pas attention parce qu’il les trouvait dépourvus d’intérêt. Comment ça, snob ? En tout cas, c’était curieux de voir le personnage de Peter Pan comme un modèle, même si ça soulevait quelques points intéressants auquel il n’avait même pas pensé. Une chose était sûre : en rentrant, le Serdaigle allait se replonger dans le bouquin à coeur perdu histoire de voir s’il n’était pas passé à côté de deux trois trucs. « C’est une jolie façon de voir les choses. » Peter Pan avait surtout un avantage considérable sur eux, les mortels bien réels, puisqu’il ne grandissait pas et donc n’avait pas à choisir une carrière, ce qui était tout de même la chose qui tétanisait le plus Zéphyr. Après Ana visiblement qui venait de détrôner son plus grand flip en moins de 2 minutes.

Il était en train de trouver un truc plus intelligent à dire que sa bête phrase là, mais la jeune femme l’avait pris de court en parlant de sa thèse, réveillant une autre forme de curiosité chez lui qui débloqua un peu sa langue - une bonne chose. Le simple fait de l’entendre prononcer son prénom le fit un peu rougir mais fort heureusement, l’éclairage de la librairie rendait peut-être sa gêne moins visible. Raison pour laquelle il embraya sur le sujet de la thèse bien rapidement, car les faits, les faits, et encore les faits, voilà qui avait de quoi le rassurer. Anastasia donc - quel prénom charmant - semblait aussi ébahie que lui de tomber sur quelqu’un qui partageait ses centres d’intérêt. Mais comme elle l’avait dit, ces fous de Serdaigle qu’ils étaient se réfugiaient dans les parchemins avec délectation, quoi que Zéphyr ne connaissait pas grand monde de sa maison aussi féru que lui d’histoire de la magie. Son rire lui fit un peu tourner la tête, et cette opposition terrible entre sensations physiques incontrôlées et sujet ultra cartésien avait de quoi le déstabiliser.

Comme si la jeune femme n’était déjà pas assez parfaite comme ça, dans sa tête tout du moins, voilà qu’elle lui parlait de son sujet de prédilection. Alors ça, par Merlin, c’était tout de même incroyable ! Les pupilles du jeune sorcier brillèrent d’admiration alors qu’elle lui exposait tout ça avec une certaine clarté, et une précision tout à fait singulière. Les Pictes, les Saxons… Ca n’était pas vraiment des sujets qu’il maîtrisait, mais il se souvenait avoir lu un truc à ce propos récemment. Il fallait juste qu’il fasse marcher un peu sa mémoire qui semblait buguer sous le coup de l’émotion. Mais avant, il fallait répondre à sa question, tout de même. « Passionné oui, c’est le mot ! » répondit-il spontanément en se demandant comment elle avait pu deviner alors que bon, le rayon, le livre qu’il tenait, tout ça… « Si seulement on avait un prof aussi passionnant que la matière, pas vrai ? » Binns était un de ses sujets de galerie préférés, et Anastasia l’avait forcément connu parce que ce vieux fantôme soporifique semblait faire partie des murs de l’institution. « Enfin, je doute que ce soit lui qui vous ai donné l’idée de creuser ce sujet. » C’était indéniable. Il ne se souvenait pas l’avoir jamais entendu parler des Pictes et… Oh ! Sa main émergea finalement de sa poche et il claqua des doigts en l’air, comme touché par l’inspiration divine - alors que c’était ses neurones qui avaient fait tout le boulot, bien sûr. « Mais oui ! » Aussitôt, il feuilleta son gros bouquin qui pesait une tonne pourtant à la recherche de quelque chose. « Attendez, ça doit être quelque part par là… » Quand il était comme ça, il était inarrêtable mais heureusement, il lui fallu moins d’une minute pour trouver ce qu’il cherchait, merci la mémoire eidétique. « Voilà, il y a tout un passage sur l’alliance entre les centaures et les Pictes lors de la bataille de Nechtansmere. Ça se prononce comme ça ? » Il lui montra la page, comme s’ils se connaissaient depuis toujours et que la proximité qu’il venait de créer ne le troublait pas. « Prenez-le, si vous voulez. » dit-il gentiment en lui tendant le livre. « Je ne faisais que le feuilleter. » Peut-être que comme ça au moins, elle se souviendrait un peu de lui, se fit-il la remarque bêtement avant de trouver ça idiot. Mais c’était ce que ça faisait, les béguins, non ?
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MessageSujet: Re: Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana 129196351Lun 12 Avr 2021 - 16:00

C'était aussi pour ce genre de rencontres impromptues qu'Ana vivait joyeusement. Elle qui aimait tant discuter avec tout le monde ne pouvait qu'être ravie de voir de l'intérêt dans les yeux d'un jeune homme que l'université n'avait sans doute pas encore marqué. Et que dire de cette avidité qu'il semblait avoir à parler lecture, histoire même, sa grande vocation à elle...? Car la moldue était bien souvent démunie face au manque d'intérêt des autres par rapport à ce qui était sa passion et qui deviendrait sa vie. On jugeait l'Histoire avec beaucoup de sévérité, quand il l'Histoire en réalité, permettait sérieusement d'en savoir plus sur le futur qui nous pendait à tous au nez. Ana était de celles qui aimaient analyser les corrélations entre les événements historiques et les gens, c'était d'ailleurs un élément non négligeable de la thèse qu'elle rédigeait. Son sujet était probablement tiré par les cheveux pour 99% des gens, mais moins pour les férus d'Histoire... Comme semblait l'être Zéphyr, qui lui confirma effectivement qu'il partageait la même passion qu'elle. Un sourire plus large s'étendit sur le visage doux de la galloise sans même qu'elle ne s'en rende compte. C'était si rare de pouvoir échanger de la sorte sans endormir la personne ! Même si bon... Ana ne connaissait pas le professeur auquel faisait référence Zéphyr, aussi devait-elle utiliser sa poker face pour faire semblant : « Oh vous avez raison » fit-elle en hochant la tête d'un air presque triste - de quoi briser les cœurs - « un ennui profond ». Sans doute ?

Heureusement, parler des pictes et des saxons, c'était déjà beaucoup plus dans les cordes d'Anastasia qui n'avait jamais assisté à un cours d'histoire de la magie. Et le jeune homme semblait touché par l'illumination soudaine. Elle le suivit du regard sans rien dire avant qu'il ne lui tende le livre. « Oh, vous n'en avez pas besoin pour les cours ? » demanda-t-elle à brûle-pourpoint. Si le passage ne lui serait d'aucune utilité pour sa thèse moldue, au moins pouvait-elle s'instruire un peu en Histoire de la Magie. Comme il était toujours passionnant d'en apprendre plus sur des faits historiques que l'on ne connaissait que du point de vue exclusivement non magique ! Ana se saisit quand même du bouquin en laissant ses yeux dériver sur le petit passage qu'il lui avait indiqué. Et... Cela dura plus longtemps que prévu : « Mm, je vais m'arrêter là, sinon je vais engloutir l'ouvrage un peu rapidement, ce serait dommage ! » - et surtout elle allait l'ignorer, pauvre jeune homme qui ne méritait pas cela. « Merci beaucoup en tout cas, il me sera assurément d'une grande utilité ». Ana replaça une mèche de cheveux derrière son oreille et demanda : « Souhaiteriez-vous travailler aussi dans ce domaine ? Ou bien est-ce simplement une passion pour vous ? Après tout, nous avons besoin de gens passionnés pour enseigner cette noble matière qu'est l'Histoire... » de la Magie.


Dernière édition par Anastasia A. Appleton le Mer 26 Mai 2021 - 23:57, édité 1 fois
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Zéphyr Bloom

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SERDAIGLE
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MessageSujet: Re: Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana 129196351Mer 28 Avr 2021 - 21:16

La tête plongée dans son bouquin, Zéphyr en oublia tout son trouble un bref instant. Comme quoi la lecture, parfois, pouvait vous sauver ! Ses yeux scrutaient les pages plutôt que le joli, très joli visage de la jeune femme, et c’était un répit bienvenu car l’encre avait au moins le mérite de lui refroidir un peu les joues, ne serait-ce que parce que c’était du concret, du concret et encore du concret, et certainement pas une bête émotion primaire qui le faisait se sentir bête comme jamais.  Même qu’il parvint à aligner des phrases sans bafouiller ou chercher ses mots, le miracle de la connaissance ! L’Histoire, valeur sûre des conversations de Zéphyr, qui ne trouvaient quand même pas souvent oreille attentive, c’était dire s’il était ravi de la rencontre - ravi et totalement chamboulé, mais bon.

Elle était si gentille qu’elle lui demanda même si elle ne lui volait pas un ouvrage essentiel. Le fait était que les bouquins utiles au cours, Zéphyr les avait tous déjà lus, et deux fois minimum alors. « Non, non, ça va. » Retour à la monosyllabe ou presque maintenant qu’il était revenu dans le vrai monde, et que les grands yeux de la fille le tétanisaient un peu alors qu’il était étrangement guilleret, mais timide. C’était tout de même du grand n’importe quoi, lui le bavard, l’insupportable je-sais-tout que tout le monde trouvait pédant malgré lui. Où était donc passée sa belle assurance ? Sûrement que les yeux noisette la lui avait volé mais heureusement bientôt, elle les posa aussi sur le livre, et il se sentit plus léger tout à coup. Pourtant, il ne put s’empêcher de la regarder bouquiner à la dérobée, sans trop oser parce qu’il se sentait gêné de le faire, comme si c’était intime ou presque. Mais franchement, n’importe quoi ! Le fait était que Zéphyr ne regardait jamais vraiment les autres, parce que ça n’était pas d’un grand intérêt pour lui, mais là c’était différemment et franchement, il se donnait l’impression d’être un éruptif indiscret à agir de la sorte. Mais elle était belle aussi, avec ses mèches qui lui tombaient devant les yeux et la concentration absolue qui se ressentait dans sa façon de lire. Zéphyr ne savait même pas qu’il était sensible à la beauté, première nouvelle, grande découverte messieurs dames !

Le Serdaigle eut l’impression d’être pris en flagrant délit quand elle releva la tête vers lui, lui balançant une phrase digne des plus grands lecteurs de cette terre, comme lui. Elle pouvait bien dévorer le livre en entier, s’il avait le droit de la regarder le faire. Zéphyr ! Mais t’es un grand malade ! La voix dans sa tête le jugeait durement, alors que ça n’était pourtant qu’une pensée digne des grands élans adolescents, purs et innocents - pour l’instant. « Dommage, oui. » Superbe répartie mon garçon, non vraiment… Magistral. Comme tout nu et vulnérable sans son bouquin, le Serdaigle cala ses grandes mains dans ses poches et en tritura la doublure pour se rassurer, comme il faisait tout le temps dans les moments de malaise en société. Alors que pourtant, elle était l’incarnation de la douceur et de la politesse, et de la beauté, et de… Ok, les énumérations, on allait arrêter là. « Si je peux être utile. » Utile, alors ça, c’était bien un mot qu’on associait bien peu au jeune Bloom. C’était qu’il n’avait jamais été d’un grand altruisme. Pas volontairement, certes, mais c’était comme ça. Sa petite personne d’abord, quelques élus au même niveau ou presque, et les autres après. Mais Anastasia pouvait bien passer en numéro un, ça ne le dérangerait pas. Et il la connaissait depuis approximativement sept minutes, magnifique.

Elle cala une mèche qui lui barrait les yeux, et c’était le geste le plus beau qu’il ait jamais vu, lui sembla-t-il. Le rose à ses joues revenait au galop et machinalement, il sortit une de ses mains de son refuge en jean pour laisser filer ses doigts sur quelques reliures, sensation qui l’apaisait souvent. C’était qu’au dela d’affoler ses hormones, elle venait de lui poser LA question qui fâchait, celle qu’on lui posait tout le temps et en général, il avait une réponse toute faite mais là… Ca ne lui venait pas. « Je ne sais pas trop en fait… » avoua-t-il, tout penaud, son regard fuyant le sien et se baladant sur son visage d’ivoire, puis sur les rayonnages. « J’adore l’Histoire, j’adore ça et puis, il y a toutes ces autres choses, tout ce qu’on a pas encore découvert, enfin… » Enfin, bref, ça sortait n’importe comment, dans tous les sens, exprimant le bordel qui se passait dans sa tête quand il pensait à sa future orientation, sans compter qu’elle y mettait aussi le bazar avec sa voix tendre et ses billes noisette. « Je préférerais être un trouveur qu’un chercheur je crois. » C’était une formulation venue de son enfance, qu’il n’utilisait plus parce qu’il la trouvait bête, en fait. Autant dire que là, ce fut plus le cas que jamais. Fermant les yeux un court instant, il se mordit la joue comme pour se punir avant de se ressaisir - enfin, essayer. « Enfin, c’est bien d’être chercheur hein. Les thèses, tout ça, il en faut. Moi je les lis en tout cas ! Peut-être que je lirai la vôtre, on verra. » Baissant les épaules tout à coup, il se rendit compte à cet instant précis qu’il avait été tout crispé le temps de sa réponse. « Vous voulez enseigner, vous ? » Si c’est ça, je signe tout de suite pour votre filière. Ah ça oui, ça aurait facilité ses choix futurs, même si la raison était quand même un peu futile. Mais chut, laissez-le, il se croyait amoureux.
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Anastasia A. Appleton

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MOLDU
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MessageSujet: Re: Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana 129196351Jeu 27 Mai 2021 - 1:08

Quand Ana avait des crushs... Bah... Les choses étaient telles qu'elles étaient. Elle n'osait jamais déclarer sa flamme et donnait sans doute trop l'impression d'être centrée sur ses études pour qu'on daigne lui en déclarer une. La jeune femme avait bien eu des amitiés enflammées, mais pas de quoi en faire tout un fromage. Elle rougissait peut-être un peu quand elle croisait un garçon qui lui plaisait bien, peut-être qu'elle s'emmêlait aussi un peu les pinceaux, m'enfin. Elle se rattrapait toujours, Ana, c'était au moins une de ses grandes qualités. Tout ça pour dire que reconnaître un crush sur elle chez quelqu'un d'autre, elle en était bien incapable, la pauvre ! Surtout venant d'un adolescent ! Les adolescents avaient tous des attitudes parfois un peu bizarres, sans qu'elle ne soit réellement capable de s'expliquer pourquoi. Ils avaient des réactions disproportionnées ou absentes. Les hormones, sans doute. Zéphyr ne lui donnait pas l'impression toutefois de ne pas être équilibré, au contraire. Peut-être un peu timide. Ana doutait en effet d'être capable de faire peur à qui que ce soit - c'est que son visage d'ange donnait plutôt envie de lui donner Merlin sans confession. Zéphyr répondait d'un ton un peu absent et Ana se demanda si en fait, elle ne le dérangeait pas. Peut-être ? Elle avait après tout buté dans ses pattes un peu plus tôt, quand même...

La question des études était un peu bateau mais là, comme ça, Anastasia ne fut pas capable de faire mieux. Les paroles du jeune homme furent pourtant d'un intérêt particulier pour elle. Car en effet, au contraire de Zéphyr, semblait-il, Ana préférait amplement la recherche. La recherche, l'approfondissement des choses. Mais contrairement à ce qu'il semblait sous-entendre, à ses yeux à elle, trouver et chercher n'étaient pas antinomiques, mais complémentaires. La nuance était intéressante mais la capter révélaitq un certain caractère. Zéphyr, de toute évidence, pensait autrement et diable, ça titillait l'esprit naturellement curieux de la moldue. « Pourquoi opposer les deux termes ? » demanda-t-elle à brûle-pourpoint sans répondre d'abord à sa question à lui. « Pourquoi ne pas les voir comme des choses complémentaires ? Pour trouver, il faut d'abord chercher... » - Ana lui fit un délicat sourire avant de rire. Son rire était toujours particulièrement léger. On aurait aussi pu croire qu'il n'existait pas que cela n'aurait étonné personne. « J'aimerais enseigner en effet. J'adore ça ! Transmettre une passion, une certaine manière de faire les choses. Ne pas y arriver serait un regret et probablement un grand échec dans ma vie personnelle ». Elle avait déblatéré tout cela de façon tout à fait naturelle. « Je suis de celles qui croient que l'enseignement forme les Hommes. Mais pour les former, il faut de bons enseignants, des gens qui nous captivent. Sinon, ça a l'effet inverse et ça, vous voyez, c'est révoltant » continua-t-elle avec une passion que les femmes galloises avaient naturellement. Elle expia brusquement l'air de ses poumons comme si elle avait retenu son souffle alors que pas du tout. Lui souriant tranquillement, l'étudiante ajouta : « Cela permettrait par exemple de ne pas avoir trop de monde qui s'endort en cours d'histoire de la magie... » - elle fit une pause savamment calculée - « et donc de faire comprendre tout le charme à étudier les guerres de succession gobelines ». Oulala, elle s'aventurait sur une pente glissante car elle n'était absolument pas calée en histoire de la magie. Réalisant qu'elle risquait de s'enfoncer dans le lisier d'hippogriffe jusqu'au cou, elle fit un geste pour l'inviter à sortir de la boutique : « Peut-être voudriez-vous prendre un café ? Je vous invite volontiers ! ».


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MessageSujet: Re: Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana 129196351Ven 23 Juil 2021 - 5:10

Si Zéphyr avait été un tant soit peu à l’aise avec les filles, il aurait sans doute pu être considéré comme un beau parleur. Après tout, parler, il adorait ça - du moins, sur les sujets qui le passionnaient. Et en fait, à la base, il était relativement à l’aise pour étaler sa science auprès d’à peu près n’importe qui. Mais voilà qu’il découvrait, et dans une librairie en plus, que la gente féminine était capable de l’intimider ! Du coup, il bredouillait des trucs qui avaient une forme de logique, mais qui expliquées comme ça, ne faisaient aucun sens. Son cerveau semblait être incapable d’aligner 3 pensées correctes, et voilà qu’il ressortait une phrase toute faite de son enfance, et qu’il s’embrouillait tout seul sur un sujet qui, en plus, l’interrogeait tellement que parfois il en perdait le sommeil. Alors quand elle lui opposa une question qui était tout sauf bête, Zéphyr se sentit tellement idiot qu’il aurait pu détaler dans la minute pour se planquer derrière un rayonnage. C’était vrai ça, pourquoi opposer deux termes ? Médusé, il n’opposa même pas une répartie alors qu’en temps normal, c’était quand même son truc, lui si habitué à la rhétorique couplé à une bonne dose de mauvaise foi. Mais elle lui avait coupé la chique. Pour trouver, il faut d’abord chercher… C’était tellement évident qu’il ne comprit même pas comment il était passé à côté de ça. Rougissant comme tout, Zéphyr aurait pu se vexer de son rire s’il n’avait pas été doux comme tout. « Hum, c’est vrai. Je… » Je quoi, hein ? Le Serdaigle ne savait même pas quoi répondre à ça, à part qu’il était un abruti patenté et qu’il aurait préféré s’évaporer ou transplaner, si la chose était possible.

Du coup, stratégie de repli, l’adolescent lui posa plutôt une question sur elle. Vu comme elle venait de lui donner une leçon, elle aurait pu enseigner, c’était évident. Il aurait même pu dépenser tout son argent de poche en cours particulier si jamais… Mais c’était quoi ces pensées ? Enfonçant un peu sa tête dans ses épaules, Zéphyr avait planqué à nouveau ses mains dans ses poches et écouta sa réponse en étant mi-captivé, mi-gêné. Admiratif, surtout, parce qu’elle avait tellement l’air de savoir ce qu’elle voulait faire. Bon sang, les gens qui avaient une vocation comme ça, mais que c’était intimidant… et beau aussi, mais c’était bien la première fois qu’il pensait ça. D’habitude, il était jaloux comme un gros boursouf, mais là, vraiment, il l’écoutait comme si elle lui apprenait le sens de la vie. Elle avait effectivement l’air d’une fille passionnée, comme lui en fait, sauf que sa timidité empêchait qu’il ne démontre à quel point il était comme elle sur ce point là. Bien sûr que l’enseignement, c’était cool, quoiqu’en pensent ses camarades ! Ok, à Poudlard, c’était l’ennui absolu mais apprendre des choses, sérieusement, comment on pouvait ne pas aimer ça ? Machinalement, Zéphyr hocha la tête, malgré sa posture toute coincée. « Je pense pas que les gens s’endormiraient pendant vos cours. » Mais depuis quand cet asocial de Bloom faisait-il des compliments aux gens ? Réalisant que c’était sans doute débile de dire un truc pareil, il haussa les épaules bêtement et toussota pour se donner une contenance. « Je veux dire, vous êtes jeune déjà. Enfin, plus jeune que Binns quoi. » Rire extrêmement gêné, parce que c’était là le compliment le plus nul de l’Histoire avec un grand H, sans nul doute. Par Merlin, il fallait vraiment qu’il se tire de là parce que son ego plutôt bien dimensionné commençait à en prendre un sacré coup.

Mais il fallait croire, visiblement, que toutes les maladresses du monde ne suffisaient pas à échauder la jeune femme. Lui était définitivement sous le charme, et un esprit un peu sûr de lui et beaucoup plus perspicace aurait sans doute apprécié la suite. Comprenez, l’invitation à boire un café et poursuivre cette charmante entrevue avec elle. Sauf que voilà, ça impliquait d’être en tête-à-tête avec elle, et vu le lot d’absurdités qu’il lui avait débité en dix minutes, la simple idée de s’assoir en face d’elle et de se ridiculiser lui chauffa les oreilles si fort qu’il crut qu’il avait les oreillongoules, ou un truc comme ça. « C’est gentil, mais je… Mon frère, il m’attend pour qu’on aille faire ce truc, là… » Ceci était littéralement l’excuse la plus piteuse qui soit. Ce truc, là ? Mais t'aurais pas pu inventer un truc un peu crédible, imbécile ? Ok, Anastasia ne pouvait pas savoir qu'Ariel avait mieux à faire que de passer ses vacances avec lui, mais prononcer le nom d’une activité aurait quand même donné un peu de crédit à tout ça. « À bientôt, peut-être, et puis, essayez de ne plus tomber sur des gens ! » Sourire timide et crispé, puis petit demi-tour, et sitôt extrait de la vue de la jeune femme, Zéphyr ferma les yeux à s’en fendre les paupières et se cogna dans une étagère par la même occasion - superbe. Ainsi donc, et pour la première fois de toute sa vie, Zéphyr Bloom sortit d’une librairie sans avoir acheté un seul bouquin. Voilà un exploit dont ses parents ne pourraient que s’inquiéter une fois qu’il serait rentré… Mais il ferait alors ce qu’il faisait le mieux : les ignorer pour filer dans sa chambre, où au lieu de bouquiner sa nouvelle acquisition, il rêvasserait à propos de la jolie fille de chez Fleury & Botts, les yeux au plafond, le sourire niais.

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MessageSujet: Re: Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana Parfois, l'amour vous tombe dessus sans crier gare w/Ana 129196351

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