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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Dim 11 Juil 2021 - 15:46 | |
| Meredith Hawthorne appréciait l’été, généralement. Qui disait, mois d’été, disait mois passés dans la demeure de Vermandois dans le sud de la France. A faire en sorte de caraméliser quelque peu la peau d’albâtre. Que cette dernière paraisse moins pâle à chaque rentrée. Or, cette année, la seule destination d’été qui sera prédilectionné en France sera pour l’anniversaire d’une matriarche qui ne souffrira d’aucun manquement à cet évènement. Peut-être que lors de cette excursion entre jeunes femmes sur le Chemin de Traverse, la demi-Vélane trouvera un cadeau pour sa Mère. Bien que la belle blonde ne l’ait pas mentionné à Amelia Bones. Le candidat idéal pour trouver le présent pour la grande blonde, sera Gauwain Robards. Accompagné d’une aspirante Auror, cela était l’évidence même.
Avec un sourire grenat intense et ô combien ravi, l’ancienne Serpentard était enchantée de la réponse de l’ancienne Serdaigle. Harpile Poil serait un lieu futur de rendez-vous, auréolé de senteurs vanillées et de détente. Surtout quand un certain Ronan Malone se plaisait à courroucer la Franco-Galloise, qui n’en montrait rien. Il en serait bien trop fier et pétri d’orgueil. De toute manière, c’était bien le grand Gallois qui pouvait profiter de certains de ces aspects. Et, ce n’était peut-être pas plus mal, en définitive.
- Je prendrais peut-être un rendez-vous avant la rentrée de Septembre. Histoire de repartir sur de bonnes bases. Ou quand Monsieur Malone aura été invivable. Un petit rire. Peut-être qu’une séance surprise pour son anniversaire serait une éventualité ? La fille unique de la Comtesse de Vermandois imaginait déjà le regard de cet homme. Et cela, était somme toute impayable. Si je peux demander à être coiffée par une amie, cela me semble être idéal. Un autre sourire rouge. Sincère.
Applaudissant devant la démonstration de l’étudiante en Droit et couturière à ses heures perdues, la Présidente de l’EMS était véritablement satisfaite d’apercevoir un autre pan de la personnalité de sa condisciple. En plus d’être une élève brillante, son interlocutrice savait coudre. Et, elle était douée. La demi-Vélane approcha lentement ses mains fines et délicates du tissu, pour en toucher l’essence. Décidément, cette tenue n’avait rien à envier aux professionnels. C’était très bien exécuté, la belle blonde le reconnaissait aisément, un éclat fier dans le regard vert d’absinthe pure.
- C’est vraiment très joli Amelia. Tu as des doigts de fée. Et, tu es très douée ! S’exclama la belle blonde avec un enthousiasme franc. Si Fleury et Bott, t’intéresse aussi, on va y rester un bon moment. Je compte peut-être trouver un livre de cuisine sorcière, pour Cole. Je viens d’y penser. En plus de me faire plaisir ! Un léger rire flûté.
Cependant, la direction était indiquée en premier pour Madame Guipure et son assortiment délicieux d’accessoires et de vêtements en tout genre. Observant l’intérieur du magasin, Meredith Hawthorne reconnut aisément, le jeune homme qui avait failli épouser les pavés gris, lorsque cette dernière attendait Amelia Bones. Un petit rire s’échappa des lèvres charnues et de couleur vermeille suite à cette pensée, avant de se reconcentrer sur ce que disait sa vis-à-vis. Surtout, ce qu’elle était en train de montrer à la descendante de Fenella de Vermandois. Un sac à la facture jolie.
- Par Lilith, il est véritablement charmant. Un hochement de tête blond pour assoir cette idée, alors que la belle blonde évoluait vers d’autres sacs. Plus volumineux et résistants, qui contiendraient ses cours de la rentrée prochaine. Soupesant les cuirs. Caressant la matière avec intérêt. Et avec Remus, tout se passe bien ?
Un petit sourire adressé à l'ancienne Serdaigle. Vu que celle-ci avait mentionné quelques fois l'ancien Gryffondor lors de leurs soirées dédiées entre filles.
Dernière édition par Meredith Hawthorne le Lun 12 Juil 2021 - 11:56, édité 1 fois |
| | | Natanaël A. Johansson COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 92 | AVATARS / CRÉDITS : Lee Pace - code signa (c) princessecapricieuse | SANG : Pur
| Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Dim 11 Juil 2021 - 17:57 | |
| A peine Natanaël avait-il posé un pied dans le Chemin de Traverse qu'il regrettait déjà être venu. L'allée sorcière était bondée, car, il l'avait totalement oublié, on était en plein période de soldes. Détail qui lui était bien sorti de la tête, à lui qui n'avait pas pour habitude de dépenser beaucoup de Gallions. Il ne pouvait malheureusement pas se permettre de reporter son détour par les boutiques sorcières. Comme souvent les étés, le professeur d'astronomie, libéré de sa corvée d'enseignement, souhaitait mettre ce temps à profit et voyager dans d'autres contrées. L'été 1978 l'avait vu partir au Nord, admirer les aurores boréales et échanger avec des collègues canadiens - sorciers comme moldus. Cette année, son voyage devait l'entraîner dans des contrées plus orientales, puisqu'il prévoyait de transplaner au Japon. Une excursion qui n'aurait de vacances que le nom, car c'étaient bien des considérations astronomiques qui l'attiraient là bas. Des conférences sorcières étaient en effet prévues sur la triple conjonction entre Mars et Jupiter, et il espérait aussi pouvoir observer l'éclipse solaire du 22 août.
Mais tout voyage demandait préparation, et Natanaël Johansson n'était pas du genre à quitter son appartement sans avoir tout prévu en amont. Raison pour laquelle il venait sur le Chemin de Traverse, passage essentiel pour se procurer certains instruments magiques. Il cherchait notamment un télescope miniaturisable car, soucieux de ne pas alerter les Moldus, le professeur rechignait à agrandir magiquement la place disponible dans sa valise. Mais qu'il était difficile de se repérer, avec tout ce monde ! Sa taille était pourtant un avantage de choix, lui permettant de scruter les boutiques par-dessus les têtes des autres sorciers. Cela dit, distinguer ce qui était exposé en vitrines relevait encore de l'exploit, tant la foule s'entassait devant elles. Le scandinave, qui n'aimait pas jouer des épaules, se laissait à demi porter par le flot, espérant que ce dernier le porterait jusqu'à ce qu'il recherchait. Mais c'était un vain espoir, et il finit par trouver refuge sur la terrasse d'un glacier, où les sorciers, en s'éparpillant, lui laissaient un instant de répit.
Dernière édition par Natanaël A. Johansson le Dim 11 Juil 2021 - 23:36, édité 1 fois |
| | | Galaad N. Stomby NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 356 | AVATARS / CRÉDITS : Sebastian Stan | SANG : (Presque) pur
| Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Dim 11 Juil 2021 - 23:28 | |
| La lumière du jour éblouit Galaad lorsqu'il sortit du Chaudron Baveur, où il venait de passer le début de son après-midi. A descendre une ou deux pintes, bien sûr, mais aussi à discuter avec des sorciers aussi divers que variés. S'enfermer chez lui pour composer de la musique était bien gentil, mais l'irlandais avait aussi besoin de sociabiliser, une activité dont il avait été cruellement privé par le Ministère. Les soldes étaient donc une bonne occasion de goûter à nouveau aux bains de foule dont il était si friand - tout comme de partager des verres avec d'autres personnes que les membres des Prodigal Sons. Il ne comptait toutefois pas rester enfermé toute l'après-midi dans le fameux pub londonien. D'autant que, il le découvrait enfin, le soleil brillait sur l'allée de boutiques sorcières. Voir la foule s'y presser ainsi ne manqua pas de faire naître une petite boule de malaise au creux de son estomac, et son regard s'égara un instant vers le ciel, comme s'il craignait d'en voir tomber de nouveaux pièges. Mais l'attentat de Pâques était bien loin, désormais, et les bières qu'il avait descendues étaient aussi sensées lui donner du courage.
Pas pressé pour un sous, il se laissa porter par la foule jusqu'à atteindre la boutique d'accessoires de Quidditch, où il fut obligé de bousculer quelques badauds - il s'excusa avec un sourire farceur - pour pouvoir entrer. L'exposition d'un balai flambant neuf avait clairement attiré les curieux. Comme eux, Galaad était surtout là pour regarder. Car, fidèle à son habitude, l'irlandais était fauché comme les blés. Après s'être rincé les yeux sur ce magnifique balai - pas comme s'il comptait un jour mettre les fesses dessus, mais passons - le jeune musicien parcourut les rayons, louchant notamment sur des goodies des Ballycastle Bats, son équipe favorite. Inutile de rêver, cependant, même le moins cher des pulls floqués était largement au-dessus de ses moyens. Du moins, s'il voulait se payer encore quelques coups ce mois-ci ... Levant les yeux avec un petit soupir contrit, il aperçut une tête familière qui dominait largement celles des autres clients. - Hey, Isaac ! héla-t-il le joueur. Il le rejoignit devant le rayon des battes, bien plus enthousiaste qu'une seconde auparavant. Les deux anciens Serpentards s'étaient retrouvés à l'occasion de plusieurs matches, l'un parmi les joueurs, l'autre parmi les supporters. Et il ne fallait guère plus de quelques bières échangées après le jeu pour que Galaad considère s'être fait un ami. Venu acheter, ou évaluer la concurrence ? plaisanta l'irlandais en le voyant soupeser des battes. |
| | | | Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Lun 12 Juil 2021 - 8:53 | |
| Le monde attire le monde, il faut croire. Le magasin de Quidditch est pourvu d’une foule assez dense et impressionnante, venue voir la dernière nouveauté en date. Un balai aérodynamique et flambant neuf, qui va clairement détrôner son prédécesseur. Si l’on en croit la publicité faite par le marchand en place. Haussant un sourcil, j’y jette un œil quelque peu désabusé, me rendant compte que je n’ai jamais vraiment changé de balai. Conservant le même depuis mon entrée chez les Faucons de Falmouth, ayant une affection particulière pour ce dernier. Après tout, c’est grâce à lui que je suis entré dans l’équipe et que je suis devenu joueur professionnel. Il y a toujours ce ‘lien’ établi entre tout ce qui me fait être un Batteur émérite et mes accessoires.
En parlant de battes, je reste concentré sur celles qui me sont présentées. Chacune a sa spécificité et sa particularité. Les ignorants, ou que sais-je, auront tendance à stipuler qu’elles se ressemblent toutes. Qu’elles sont identiques. Et que de toute manière, elles ne sont faites que pour cogner ou mettre des adversaires au sol. Les faire tomber de leurs balais. Malheureusement, n’en déplaisent aux néophytes aguerris, celle que je suis en train d’essayer est en tout point différente à celle que je possède actuellement. J’y ressens plus de poigne, plus de force. Et, je sais qu’elle peut faire de gros dégâts, si moi, j’y ajoute toute ma brutalité et ma violence. Avec un petit sourire en coin, et une envie potentielle d’achat futur, je suis détourné de mes objectifs lorsque j’entends et je reconnais une voix familière. Mais, il faut que je m’abaisse et que je regarde bien plus bas, pour saluer un ancien Serpentard. Que je connais assez bien, par ailleurs.
- Bonjour Galaad ! M’exclame-je en souriant, gardant la précieuse pièce de bois dans une main, et saluant mon interlocuteur de l’autre, dans une étreinte appuyée. En premier lieu, j’étais venu acheter de la marchandise. Une nouvelle batte, pour être plus précis. Ou une de remplacement. Un regard bleu clair vers l’assemblée et je reconnais aisément quelques joueurs accompagnés avec des amis ou des demoiselles. Il y a potentiellement, un peu de concurrence que je peux évaluer en ce moment. Rien de bien alarmant. Un rire. Et toi ? Ça va ? T’es venu prendre quelque chose ? J’espère que c’est en rapport avec mon équipe …
Si je suis sérieux ? Bien évidemment. |
| | | Fumseck
| HIBOUX POSTÉS : 399
| Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Mar 13 Juil 2021 - 0:10 | |
| On était le 1er juillet 1979 ; et le monde des sorciers s’apprêtait à faire face à un nouveau défi. Tandis que de joviales conversations avaient cours, que les gens dépensaient leurs gallions dans les boutiques dans la plus grande insouciance… Tout bascula. En un instant seulement, des hommes tout de noirs vêtus envahirent la longue allée et bloquèrent toutes les issues. Ce n'était pourtant pas une situation si rare que cela avec les temps qui couraient. Mais il aurait semblé qu'aucune personne présente ici ne s'y attendait. Le silence angoissant de la population contrastait étrangement avec les cris des hommes cagoulés et tatoués. S'en suivit un instant de panique extrême où chacun courait dans tous les sens dans un chaos indescriptible. Cependant, contrairement à ce genre de situations, le rang des civils ne réduisit pas, bien au contraire. Les mangemorts ne laissèrent personne partir et les rangs se resserrent avec une barrière noire humaine. Impossible de s’échapper, même avec la magie. Seuls quelques rares chanceux parvinrent à fuir. Malgré la différence énorme entre les rangs des deux camps, ceux du mal pris l'ascendant en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. On pouvait voir sur chaque visage la panique, l'incompréhension, la peur de ne pas savoir ce qui allait se passer dans les heures à venir... Tout le monde était bloqué. - INDICATIONS:
Vous l'avez compris avec ce poste, tous les persos ayant postés dans ce sujet sont bloqués jusqu'à nouvel ordre sur le Chemin de Traverse et ses alentours proches. Pour votre information, ils le seront jusqu'au 31 août maximum. Si toutefois, avoir votre personnage bloqué vous dérange vraiment, vous pouvez considérer qu'il fait parti des fuyards chanceux. Et si vous n'avez pas posté et que vous souhaitez quand même qu'il soit bloqué, libre à vous de poster dans la suite du sujet ou de faire comme si dans vos prochains rps. C'est l'occasion de tisser de nouveaux liens, ou d'exploiter ceux qui existent déjà. A partir de ce poste, vous pouvez réagir comme vous le souhaitez. Fuirez-vous ? Allez-vous aller à l'affrontement ? (Pour les mangemorts, vous pouvez partir du principe que vous saviez ce qui allait se passer). L'explication détaillée de l'intrigue sera postée d'ici quelques heures.
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| | | Hermes Nott MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 147 | AVATARS / CRÉDITS : Vianney / Ava by jenesaispas / Icons by Renegade, Code by Drake | SANG : Pur, de toute évidence
| Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Mar 13 Juil 2021 - 12:58 | |
| Il y avait presque quelque chose de beau à voir ainsi des âmes innocentes tout ignorer de leur sort.
Presque oui, car il ne fallait pas oublier quel sang impur venait souiller leurs veines. Pas d’autres illustres noms que le sien pour arpenter les rues aujourd’hui, leur ordre y avait bien veillé. Et puis, quel sorcier digne de ce nom se serait rué dans des échoppes à la recherche d’une vulgaire promotion ? Mais Hermes était de si bonne humeur, si bonne oui, qu’il posait presque un regard bienveillant sur leurs allers et venues. Du moins, moins dégoûté que d’ordinaire. Au fond de lui bouillonnait une impatience qu’il peinait à maîtriser, et qu’il aurait été bien plus aisé de contenir si sa stupide employée ne s’évertuait pas à lui faire la conversation. Il sentait bien qu’elle cherchait à lutter contre l’ennui, alors que lui promenait son regard sur les visages alentours. S’imprégner de l’atmosphère du lieu, saisir l’effervescence pour mieux apprécier le changement soudain qui ne saurait trop tarder. Et qui pourtant, hélas, se faisait attendre.
Et puis, soudain, le calme. Une seconde peut-être, pas plus mais cela suffit amplement à faire naître à la commissure de ses lèvres une bribe de rictus, indécelable. Le calme avant la tempête, le déferlement. La foule qui se figeait, qui ne comprenait pas et Hermes, imperturbable, l’épaule appuyée contre le chambranle alors que ses sens se mettaient déjà en alerte. N’était-il pas déjà dans cet état depuis ce matin, depuis la veille peut-être ? Les cris mirent trop vite fin à cet instant de grâce, et le Mangemort - qui avait soigneusement pris soin de cacher le tatouage sur son avant-bras découvert - afficha un air de circonstance, entre la peur et la colère. « Rentre, vite ! » Sa voix était presque douce, bien qu'inflexible alors qu'il posait même sur sur l'épaule minuscule d'une Allegra terrorisée une main emplie de sollicitude. De l’autre, il avait sorti sa baguette à laquelle il semblait s’agripper avec l’énergie d’un désespoir de façade. Et alors que la jeune femme s’engouffrait dans la galerie sans demander son reste, Hermes, lui, sortit d’un pas leste et rapide, bravant quelque peu la foule en panique qui ne savait trop quoi faire. Ses acolytes bloquaient les issues, et en toute logique, le tout-venant fuyait les silhouettes sombres. Cette simple idée l’emplit d’une forme de joie indescriptible, grisante. Enfin, peut-être, réalisaient-ils l’infériorité qui était la leur. Mais pas le temps de s’enorgueillir, Hermes nageait dans la foule, à contre-courant, émergeant finalement face aux silhouettes encapuchonnées.
L’instant lui sembla particulièrement étrange alors qu’il se trouvait de l’autre côté, face à ces visages familiers - du moins connaissant-il chaque visage sous les masques qui rendaient anonymes ses comparses. Ce bloc tout de noir vêtu avait quelque chose de beau, presque élégant, et un instant, Hermes regretta de ne pas en faire partie. De sentir la peur que faisait naître leur présence sans pour autant être celui qui en était la cause. Mais son rôle était plus grand, plus important aussi que simplement faire le chien de garde. Ainsi, alors qu’un pic d’adrénaline parcourait son corps à l’idée de la suite - car il aurait été bien naïf de croire que le sang-pur n’avait pas un plan - Hermes adopta une posture offensive alors que ses mots fusaient comme des sorts emplis d’une colère factice. « Pas aujourd’hui ! Pas encore ! Jamais ! » Le voilà qui hurlait comme un vulgaire homme du peuple qui se serait laissé emporter par ses émotions - encore aurait-il fallu qu’il en ait. « Battez-vous au moins, espèces de lâches ! » La phrase, presque crachée, semblait n’avoir qu’un destinataire et un seul. Face à lui, le masque de tristesse était impassible, mais Hermes savait que ça ne durerait pas. « Expelliarm… » Si sa voix donnait l’impression qu’il y mettait tout son coeur, intérieurement, le sang-pur mit bien peu de foi dans ce sort, ayant tout de même choisi une attaque légère. On ne savait jamais, le talent ne saurait peut-être être entravé… |
| | | | Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Mar 13 Juil 2021 - 13:18 | |
| Ils avaient fini d'aborder les fonctionnalités principales, et commençaient à aborder les risques d'allergie, quand les premiers cris étouffés, venant de la rue, leur parvinrent. Il haussa un sourcil, tournant la tête vers la devanture. On ne voyait pas clairement la rue à travers les fenêtres à demi-opaques, mais elles étaient suffisamment translucides pour qu'on distingue de nombreuses personnes, courant, criant.
Gauwain se tendit, instantanément, et, attrapant sa baguette se déplaça jusqu'à la porte de l’échoppe, l'entrouvrant pour voir ce qui se passait.
Ce n'était pas un accident. Le mouvement de panique était lié à la présence de silhouettes noires, instantanément reconnaissables.
Sa première impulsion fut de penser à Meredith, et de sortir pour la rejoindre. Mais c'était un vrai bordel, dehors, et il serait une cible exposée. Et sa fiancée, tout comme lui, le savait : ce n'était pas la stratégie à suivre. Il jura, et rejeta cet instinct premier.
Gauwain passa en mode automatique. Il était entraîné pour ça.
Avisant des civils choqués, une demi-douzaine, il leur fit signe de venir se mettre à l'abri, dans le salon, tremblants ; il referma la porte, dans un geste brusque mais ferme, bloquant la serrure avant de s'adresser au tatoueur, sur un ton qui ne souffrait pas de contestation :
« Vous et eux, là, vous protégez cette porte. Si des civils veulent entrer, ne les laissez entrer que s'ils ne sont pas suivis par des agresseurs. Je m'occupe de sécuriser la zone depuis l'étage. Vous ne paniquez pas, vous ne criez pas : cachez-vous pour ne pas être vus depuis l'extérieur. Si certains d'entre vous peuvent transplaner, calmez-vous et transplanez. »
Il avait failli enchaîner en leur demandant de prévenir le Ministère, mais ça faisait déjà beaucoup d'infos pour des personnes en état de choc. Et d'autres s'en chargeraient sûrement. Gauwain aurait déjà du bol s'ils ne se barraient pas tous, pour se mettre en sécurité, et il ne pourrait le leur reprocher.
Quatre à quatre, il monta l'escalier, choisit une petite pièce servant à stocker des matières premières et de bureau, manifestement. Il se cala dans l'embrasure d'une fenêtre, selon un angle qui gênerait des adversaires cherchant à le viser, mais qui lui permettait d'avoir un bon point de vue sur la situation. Du coin de l'oeil, il voyait aussi l'escalier, ce qui lui assurait un avantage si un adversaire venait à approcher par cette voie, finalement.
Il entrouvrit la fenêtre, baguette fermement en main, calme et efficace, décidé à se débarrasser d'autant de Mangemorts que possible. |
| | | Razvan Vacaresco MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 1178 | AVATARS / CRÉDITS : Pedro Pascal | vesnaproduction | signa par okinnel | icons par undeadtodds et Ethereal | SANG : Inconnu | Sans doute mêlé.
| Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Mar 13 Juil 2021 - 13:23 | |
| Il y avait des gens qui avaient hâte que certaines choses arrivent, d’autres qui se laissaient vivre. Razvan faisait partie de la dernière catégorie de personnes. Il n’était pas réquisitionné à l’hôpital pour la bonne et simple raison que sa présence était requise parmi les mangemorts. Il aurait préféré rester au lit pour y passer la matinée, ne rien faire d’autre que de flâner. Mais il n’avait pas ce privilège, lui qui portait le poids de son masque de fer. C’était d’ailleurs sur le chemin de traverse qu’on l’avait envoyé, avec d’autres mangemorts, pour organiser le blocage des allées sorcières. L’idée derrière l’événement lui paraissait étrange, curieuse, eux qui étaient habitués à tuer à l’aveuglette. Là, tout devait se dérouler dans le calme le plus parfait, sans incident. Ca l'était d'ailleurs, pas de sortilège fusait, c'eut été stupide d'essayer. Ou presque. Hermes Le Fourbe Nott arpentait les allées sorcières avec son air d’enfant à qui on donnerait Merlin sans confessions. Armé de sa baguette en bois de noyer noir, Razvan regardait le mouvement de foule. Plus de transplanage, ils étaient faits comme des rats sous les yeux des mangemorts. Il entendait les sourires dans les quelques phrases qu’il percevait venant de ses sombres acolytes. Tous ces gens, là, n’étaient bons qu’à se retrouver piégés dans le groupuscule qui n’avait pas l’habitude de tant de mansuétude. Pourquoi ne pas tuer tout le monde ? Razvan n’en savait rien, ça l’arrangeait bien d’ailleurs. Mais il n’était pas question des autres, ses yeux noirs étaient posés sur l’homme qui hurlait comme si sa vie en dépendait. En parallèle, le médicomage était d’un calme olympien. Jusqu’au moment où le sang-pur eut l’idée merveilleuse de l’insulter - oui, il le prenait pour lui - et de le viser avec sa baguette. Le coup parti sans même que Razvan ne s’y attende réellement lui même, il leva sa main sur laquelle il avait son alliance et mis un revers sur le visage d’Hermes. Le bruit sec du coup sembla l’interloquer assez pour que Razvan s’approche d’un pas supplémentaire, l’attrape par les cheveux : « Tu te calmes » gronda-t-il entre ses dents alors qu’il jubilait largement de voir la coupure sanguinolente laissée par son alliance sur sa joue d’albâtre. Il le poussa violemment par terre et pris sa baguette d’un même mouvement. Le roumain avait l’impression étrange d’être un acteur de cinéma mais un acteur ne prendrait sans doute pas autant de plaisir à violenter son partenaire. Là, c’était largement jubilatoire. Et même s’il allait en payer les pots cassés plus tard, il mit un point d’honneur à sa performance en collant un gros coup de pied dans le torse du sang-pur Nott. |
| | | Natanaël A. Johansson COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 92 | AVATARS / CRÉDITS : Lee Pace - code signa (c) princessecapricieuse | SANG : Pur
| Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Mar 13 Juil 2021 - 18:53 | |
| Natanaël ne s'était pas réfugié sur la terrasse du glacier depuis bien longtemps lorsque les premiers cris résonnèrent sur le Chemin de Traverse. Il fronça les sourcils, chercha des yeux ce qui pouvait causer ces signes de panique. Il ne lui fallut pas longtemps pour repérer les multiples silhouettes noires qui, apparues aux différentes sorties de l'allée passante, empêchaient la foule de s'éparpiller. S'il n'avait jamais encore eu affaire à eux, il n'y avait pas besoin d'être un génie pour y reconnaître les disciples du Mage Noir qui faisait tant parler de lui. Le scandinave sentit chacun de ses muscles se tendre, comme ils ne l'avaient pas fait depuis bien longtemps. Sa baguette apparut dans sa main sans qu'il se rappelle avoir été la chercher dans sa poche.
Son premier réflexe fut, comme toute personne censée, d'essayer de transplaner. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que ce serait mission impossible. Se dématérialiser semblait être devenu hors de portée, comme si une main de fer était venue ancrer ses pieds dans le sol. Ses mâchoires se serrèrent, tandis que l'adrénaline faisait battre ses tempes. Mû par des habitudes qu'il avait crues mortes depuis bien longtemps, son regard parcourut la petite terrasse du glacier, évaluant froidement la situation. Ils n'étaient pas très nombreux, mais terriblement exposés. La cible parfaite pour le moindre sort mal intentionné. Il recula de quelques pas, s'éloignant de la balustrade pour se rapprocher du groupe de sorciers paniqués qui, comme lui, se retrouvait coincé sur cette terrasse. Ses gestes s'enchaînaient sans même qu'il ait besoin d'y réfléchir - pas un instant il ne s'arrêta pour penser qu'un simple professeur d'astronomie n'aurait pas dû se montrer aussi assuré. Il attrapa par le col un rouquin presque aussi grand que lui, le ramena auprès de leur groupe, avant de pointer sa baguette vers le ciel. - Protego maxima !
1-3-4-5 L'espace de quelques instants, l'air se troubla, signalant l'apparition d'une bulle protectrice autour de leur groupe. Natanaël sentit le flux de magie traverser son corps, qui lui rappela discrètement qu'il n'était plus aussi puissant qu'auparavant. La protection était solide, mais lui ne le serait peut-être pas très longtemps.
2 Un halo doré naquit de la baguette de Natanaël et les entoura de sa lumière protectrice. Une coupole protégeait désormais la terrasse des attaques extérieures - au moins pour un temps.
6 La magie de Natanaël commençait tout juste à faire effet qu'une douleur aiguë dans l'épaule lui fit baisser le bras. Sa baguette faillit lui échapper, tandis que sa main libre venait presser la zone douloureuse. Était-ce un sort ou son propre corps qui défaillait ? Difficile à dire dans la confusion. - Baissez-vous ! commanda-t-il aux sorciers qui l'entouraient, à travers une grimace de douleur.
Dernière édition par Natanaël A. Johansson le Mar 13 Juil 2021 - 18:56, édité 2 fois |
| | | Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Mar 13 Juil 2021 - 18:53 | |
| Le membre 'Natanaël A. Johansson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Le dé ' : 6 |
| | | Stubby Boardman NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 685 | AVATARS / CRÉDITS : ★ MIKA | SANG : ★ Chaud bouillant
| Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Mar 13 Juil 2021 - 22:19 | |
| Stubby hallucinait du monde de personnes au Tsarducks. Il regrettait la lubie qu’il avait eue d’y aller par lui-même et hésitait à faire demi-tour. D’habitude, Pomelo ou son assistant du moment y allaient pour lui. Il ne s’y rendait que pour des occasions particulières. Non pas seulement par fainéantise mais aussi pour… “Hey ! Mais c’est Stubby Boardman !!!” Cette exclamation, bien que très flatteuse, le désespéra. Il n’avait ni le temps ni l’humeur pour jouer les jolis cœurs… Mais si c’était ce que l’on attendait de lui… Il feinta un sourire des plus charmeurs en faisant un signe de main. Il prit le temps de s’entretenir avec quelques admiratrices et admirateurs en avançant progressivement vers le comptoir, grugeant quelques personnes. En arrivant finalement à destination, il s’adressa à la petite employée métissée qui ne semblait pas faire grand-chose. « Hey, jeune fille. » l’interpela-t-il. « Bonjour, tu as deux minutes pour moi ? » Il baissa ses lunettes de soleil avec un regard complice et le sourire dont seul Stubby Boardman avait le secret. « Je suis désolé de te demander ça, mais je suis très pressé. Serait-il possible pour toi de me faire un petit pumpkin macchiato ? » Il espérait que ça passe. Non : ça allait passer. Il était Stubby Boardman, après tout. « Je ne t’aurais pas déjà vu quelque part ? »
Soudain, une grande agitation saisit le Tsarducks. Les consommateurs assis se levaient pour jeter un coup d’œil dehors. C’était les mangemorts. Un grand mouvement de panique débuta alors qu’on commençait à se rendre compte qu’il était impossible de transplaner L’ensemble des personnes présentes se précipitaient vers le fond de l’établissement pour s’éloigner de la menace. Le grand patron donnait l’ordre de se confiner. Mais Stubby ne voulait pas rester enfermer là. Il suffisait qu’un mangemort débarque pour qu’ils soient tous pris au piège. Alors, il alla à contre-courant pour sortir de l’établissement. Pomelo. Où était Pomelo ? Il était parti faire du shopping de dernière minute avant le grand départ. Stubby avait peur. Chez lui. Il pouvait rentrer chez lui. Qu’est-ce qu’il devait faire ? Il se mit à raser les murs d’un pas précipité. La foule paniquée courait dans tous les sens sans savoir où aller. Sur son chemin, Stubby vit un homme, Hermes, se faire malmener par un mangemort, Razvan. Il le frappait, lui donnait des coups de pied. Il ne réfléchit pas sur le coup…
1-5 : Il courra vers lui pour lui venir en aide. Il allait le regretter. C’était sûr. Il sortit sa baguette et incanta : « Stupéfix ! » Le sortilège lui donna le temps d’aider l’homme malmené à se relever et à reculer. Mais il se fit désarmer. 2 - 6 : Il courra vers lui pour lui venir en aide. Quoi ? C'était une diva, pas un monstre. Bon, il allait le regretter. C’était sûr. Il tira l’homme agressé vers lui pour le protéger du prochain coup du mangemort et l'aider à se lever. Il redoutait le courroux de l’homme encapuchonné. Il empoigna sa baguette dans sa poche en reculant.
3 - 4 : Il tenait à sa vie plus qu’à cet homme. Alors, il poursuivit son chemin. S'il devait s'arrêter à chaque personne se faisait malmener dans cette situation... Il n'était plus sûr d'être assez vivant pour remonter sur scène.
Dernière édition par Stubby Boardman le Mar 13 Juil 2021 - 22:21, édité 1 fois |
| | | Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Mar 13 Juil 2021 - 22:19 | |
| Le membre 'Stubby Boardman' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Le dé ' : 6 |
| | | Amelia Bones COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 688 | AVATARS / CRÉDITS : Sophie Turner /bambieeyes/magma signature | SANG : Rouge sang
| Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Jeu 15 Juil 2021 - 11:29 | |
| L'amitié entre Meredith et Amelia se solidifiait au fur et à mesure des rencontres et elles apprenaient chaque jour quelque chose de nouveau l'une sur l'autre. Elles s'appréciaient sincèrement et leur conversation allait bon train alors qu'elles regardaient les sacs chez Mrs Guipure. Son regard parcourut l'objet qu'elle venait de choisir. Effectivement, très charmant, pensa-t-elle avec un sourire. Elle jeta un coup d'oeil au prix qui lui parut tout à fait abordable pour son petit budget d'esthétimage. Puis, elle releva son regard vers son amie qui lui posait une question sur Remus. Elle la gratifia d'un sourire amusé, presque énigmatique. “ Très bien, je dirais ” Répondit-elle simplement. Un brin pudique, bien décidée à compléter sa garde robe avec ce nouvel accessoire d'été, elle choisit de ne pas s'étendre. Mais peut-être que... “ Je passe en caisse et je t'en raconte un peu plus. ” Elle était sincère. Elle comptait s'exprimer davantage après avoir réfléchi un peu à ce qu'elle pouvait partager avec elle. Elle aimait l'idée que son histoire avec Remus n'appartienne qu'à eux. Mais il lui arrivait en effet de se confier. Mais, elle n'avait pour ainsi dire jamais penser à Meredith dans ce rôle. Cela sonnait un brin étrange tout de même.
Alors qu'elle donnait ses pièces à la vendeuse, elle entendit des bruits importants venant de la rue. Elle rangea sa bourse et l'article avec précipitation avant de jeter un regard dehors. Il y avait du mouvement considérable. Des gens qui hurlaient et couraient. Quelques uns s’engouffraient dans la boutique. Son premier instinct fut de retourner là où elle avait laissé Meredith. “ Meredith ? ” Mais cette dernière avait manifestement disparu et les autres clients ne semblaient pas s'inquiéter outre mesure. Ils s'intéressaient davantage à leur propre sécurité. Mais ni une ni deux, elle sortit pour partir à la recherche de la blonde. Mais cette dernière n'était plus là. Comme si elle avait soudainement disparu. Les mangemorts formaient une sorte de barrière et s'en prenaient apparemment à des passants. Une information remonta rapidement à son cerveau. “ Aurora ! ” Souffla-t-elle en se rappelant que cette dernière travaillait à ce moment même. Sans réfléchir, elle se mit en quête de la chercher. Plus rien n'avait réellement d'importance... Pas même sa propre vie à en croire la suite des événements.
1 - 2 : Elle rasa les murs des magasins et se faufila dans un groupe de personnes appelant à l'aide ou se dirigeant vers les boutiques jusqu'au Tsarducks coffee. Elle parvint sans trop de difficulté jusqu'à Aurora et son comptoir.
3 - 4 : Il lui fut difficile de traverser la foule et se cogna à plusieurs personnes et même à un muret. Elle en perdit son nouveau sac, mais elle ne s'en rendit pas compte. Et qu'est-cela que cela changeait de toute façon ? Elle arriva jusqu'à la vitrine du café avec quelques bleus et bosses, mais au moins, elle retrouvait sa meilleure amie saine et sauve.
5 - 6 : Il était évident que Amelia n'avait pas choisi la facilité en se faufilant dans cette masse de gens qui courait dans tous les sens. Sans doute aurait-elle dû rester avec les autres clients et rester en sécurité, car elle fut bousculée par un homme gigantesque - en comparaison à elle - et se ramassa de tout son long sur le pavé. Par la force du désespoir, Amelia se releva - difficilement - alors que tout son avant bras saignait et colorait sa robe verte. Mais sa volonté fut accomplie... Car elle pénétra dans le Tsarducks avec grande difficulté certes, mais en un seul morceau.
“ Aurora ? ” L'appela-t-elle le plus fort possible. Voyant qu'elle ne se trouvait pas parmi les clients, elle supposa qu'elle devait être derrière le comptoir. Elle se précipita donc derrière le comptoir - sans se soucier de bousculer quelques personnes qui lui étaient étrangères - et retrouva cette dernière. Et immédiatement, elle la prit dans ses bras, rassurée et soulagée plus que jamais.
- HS:
J'ai bien entendu vu avec les joueuses avant d'écrire ce message.
Dernière édition par Amelia Bones le Jeu 15 Juil 2021 - 11:46, édité 2 fois |
| | | Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Jeu 15 Juil 2021 - 11:29 | |
| Le membre 'Amelia Bones' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Le dé ' : 5 |
| | | Hermes Nott MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 147 | AVATARS / CRÉDITS : Vianney / Ava by jenesaispas / Icons by Renegade, Code by Drake | SANG : Pur, de toute évidence
| Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 Jeu 15 Juil 2021 - 17:36 | |
| La haine, sentiment puissant et dévastateur…
Finalement, peu de gens haïssaient réellement Hermes, pour la bonne et simple raison que personne ou presque n’avait de raison de le faire. Tous ceux qui avaient vu son vrai visage étaient soit de précieux alliés, soit des ennemis qui n’avaient plus la chance de vivre pour perpétrer la rumeur. Razvan, lui, était dans cet entre-deux innommable, et c’était pour cette exacte raison qu’Hermes avait choisi de provoquer ce mangemort de bas-étage. Et si le roumain était homme docile, n’ayant jamais daigné lever la baguette à l’encontre de celui qui en avait fait son souffre-douleur, Hermes savait à quel point il en crevait d’envie. Les yeux d’un homme, après tout, parlaient pour lui. Les mots choisis ne l’avaient pas été au hasard, car après tout, jamais le sang-pur n’aurait laissé son sort à la simple destinée. C'était là l’apanage des simples d’esprits - et l'héritier des Nott était tout un vulgaire imbécile.
Pour mener à bien sa mission, il savait qu’il fallait frapper fort. Ou plutôt, en l’occurence, se faire frapper. Car bien que son nom de famille soit l’une de ses plus immenses fiertés, il pouvait poser problème dans ces moments où il essayait de se mêler au bas peuple. Rien de tel donc qu’une jolie mise en scène pour prouver à ce public paniqué qu’il était de leur côté. Et la mise en scène devait être la moins feinte possible. Donc, Razvan était le bourreau tout indiqué, Hermes prenant bien soin de convoquer sa lâcheté pour le faire réagir. Son corps sec était tendu, prêt à recevoir la punition magique qu’il méritait pour son affront. Comme il s’y attendait, il ne put finir sa phrase. Ce à quoi il ne s’attendit pas, en revanche, c’était de sentir le contact cinglant de la peau de cet impur contre la sienne. Moldu. Il l’avait frappé comme un moldu. L’humiliation était terrible pour un homme tel qu’Hermes Nott, bien que c’était tout à fait l’effet qu’il escomptait obtenir. Au moins sa réaction fut-elle spontanée. Portant sa main à sa joue, il sentit le liquide poisse qui s’en échappait, son sang si pur ainsi gâché. Bouche bée, son regard interloqué n’en devint que plus furieux en sentant l’emprise de Vacaresco sur ses cheveux. En entendant sa phrase insolente. Cette façon qu’il eut de le tutoyer. C’était parfait, finalement. Parfait et en même temps, le sang-pur n’eut qu’une envie à cet instant : fomenter déjà sa vengeance à l’encontre de ce slave arrogant.
La douleur n’était pas un problème, lui habitué à mettre son corps à rude épreuve. Les courbatures après une longue séance d’équitation. Ses mains qui le brûlaient à force d’avoir tiré sur les cordes de son voilier. Pire, la douleur était une forme de plaisir, comme la certitude plus que jamais d’être vivant. Aussi, la vague de souffrance qui remontait jusqu’à sa tempe ne faisait que faire grimper son adrénaline - bien qu’il fallait reconnaître à Razvan qu’il avait une poigne terrible. Mais après tout, n'était-il pas un animal ? Par réflexe, il tenta d’agripper le poignet de son agresseur mais fut projeté au sol avec violence, avant de sentir une onde de douleur vers son sternum. Le souffle court, recroquevillé comme la victime qu’il n’avait pas l’habitude d’être, Hermes brisa tous les codes aristocratiques qui soient en laissant échapper un filet de salive au sol. C’était que le roumain n’avait pas de la force que dans les mains. Et alors qu’il s’apprêtait à se relever, vint un sauveur inattendu. Il sentit la poigne sur son épaule avant de voir le visage qu’il lui faudrait - à contre-coeur - remercier, et aurait pu avoir un mouvement de recul s’il n’était pas cloué au sol. Ciel, Stubby Boardman… Depuis quand les saltimbanques avaient-ils du courage ? Mais l’heure n’était pas à faire la fine bouche, et Hermes s’appuya sur le corps trop grand de l’homme pour se redresser, encore un peu plié en deux par la douleur. « Merci… » Ce simple mot lui écorcha la langue, cela allait sans dire. Du coin de l’oeil, il lança un regard noir à l’homme qui se cachait derrière le masque de tristesse. « Vous ne gagnerez pas. » Sa voix était faible, mais terriblement assurée - comment aurait-il pu en être autrement ?
Son attention se porta finalement sur Stubby, contre lequel il s’appuyait toujours, alors qu’il s’éloignait un peu à reculons de la barrière noire. « J’ai besoin… Il faut que je m’assois. » C’était un demi-mensonge. Un demi-mensonge qui avait pour but d’éviter que le chanteur ne joue les héros - quoique la vision de sa tête giflée par Razvan aurait été un réel plaisir. « La galerie… » Il prononça le mot dans un souffle avant d’être légèrement bousculé par une femme en panique. L’occasion parfaite pour lui de s’effondrer un peu plus dans les bras du géant à la voix de castrat. Si ce simple geste pouvait le désarmer, au moins aurait-il facilité un peu le travail de ses acolytes qui pour l’instant, jouaient les statues de pierre. Car quel que soit son rôle dans les semaines à venir, Hermes ne comptait pas simplement nouer quelques amitiés. Le cauchemar, le leur tout du moins, ne faisait que commencer. Quoique la simple idée de vivre des jours durant au côté de tant de médiocrité le rendait, il fallait bien l’avouer, malade. |
| | | | Sujet: Re: INTRIGUE D'ETE | 1979 | |
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