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Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan

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Hermes Nott

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MANGEMORT
L'homme n'est libre que de choisir sa servitude.

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MessageSujet: Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan 129196351Ven 16 Juil 2021 - 17:09

Une douce journée de mai 1979.


Toute occupée que soit une vie, surgissaient parfois des instants d’ennui.

Le temps était clément avec l’Angleterre depuis déjà une belle semaine. Soleil timide et bas qui réchauffait doucement le coeur du sang-pur qui commençait, tristement, à trouver son pays trop froid. Sa peau, habituée désormais à des climats plus exotiques, semblait réclamer la caresse de l’astre, à défaut de celle de femmes. Son humeur suivait, hélas, et les journées grisâtres le rendait plus morne et triste. Extrême dans bien des aspects de sa vie, Hermes appréciait les chaleurs qui tannaient la peau tout autant que le froid qui vous la mordait avec ferveur. Les canicules comme les blizzards. Peut-être un jour partirait-il. L’idée commençait à doucement faire son chemin, mais était aussitôt balayée chaque fois qu’il posait les yeux sur son domaine, sur l’empire qu’il avait réussi à forger sans l’aide de personne - à part peut-être la fortune familiale, mais ça n’était là que des moyens. Le reste, la réputation incroyable de son élevage, tout ça n’était dû qu’à son travail acharné. Levé aux aurores à peine sorti du joug de Poudlard, à entretenir ses quelques étalons, il avait travaillé d’arrache-pied là où certains de son rang se complaisaient dans l’attente et l’oisiveté la plus absolue qui soit. Décidément, très peu pour lui. Car en ce début d’après-midi, assis à même une marche sur l’une de ses nombreuses terrasses, Hermes s’ennuyait follement. Bien sûr, il aurait pu aller monter l’une de ses bêtes, préparer une soirée, finaliser quelques détails pour le rachat, ou encore saluer quelques vieux amis. Mais il s’agissait d’autre chose. Une pulsion en lui, dormante depuis trop longtemps, qui commençait à se réveiller.

Il l’avait senti en se levant, alors que sans aucune raison, il avait ressenti l’envie de gifler Verlaine. Hermes n’avait jamais maltraité ses elfes, du moins pas physiquement, et cette impulsion l’alerta aussitôt. Il fallait dire que l’Ordre était bien calme en ce moment, et ce depuis l’incident de la galerie. Leur Maître avait pourtant exprimé sa déception à ce propos, et ça n’était pas faute de prendre quelques initiatives mais… Hélas, les rangs semblaient avoir perdu de leur motivation, et Hermes ressentait une certaine lassitude à aller massacrer des villages moldus pour se passer les nerfs et satisfaire la soif de pouvoir du Lord. Il lui fallait autre chose. Et alors qu’il étirait ses jambes engourdies à force de ne rien faire, son esprit se perdit un peu tandis que son regard sombre suivait un de ses étalons qui galopait avec grâce dans les herbes parfaitement entretenues. Lui vint alors une idée qui étira sur ses lèvres un large sourire. Un sourire qui fit frémir Ronsard, son elfe jardinier occupé à tailler les haies juste à côté.

Une heure plus tard, le soleil ne tapait plus sur la peau d’Hermes. Assis sur un lit de Sainte-Mangouste, il attendait patiemment, appuyé sur ses mains dont les paumes s’enfonçaient dans le matelas de mauvaise qualité. Fallait-il qu’il ait une bonne raison de venir dans un lieu pareil plutôt qu’appeler l’un de ses médicomages privés. À parcourir les couloirs pour trouver la personne qu’il cherchait, il avait craint d’attraper la dragoncelle ne serait-ce qu’en respirant. Royaume du petit peuple, faible et diminué, qui venait chercher de l’aide pour prolonger ces tristes vies qui étaient les leurs. Le lieu parfait pour l’homme qu’il était venu voir, et qui semblait ne pas avoir envie d’être trouvé. Mais les gallions ouvraient bien des portes, et quelques piécettes balancées sur le bureau d’un chef de service peu scrupuleux avaient suffi à ce qu’on lui garantisse une séance particulière avec un certain médicomage. Un sortilège d’oubliette plus tard, Hermes hésita à reprendre son offrande, mais gagea que le misérable avait au moins mérité ça - bien qu’il ne se souviendrait pas de l’identité de son généreux donateur.

Le temps commençait à se faire long, surtout qu’ici, il n’y avait strictement rien à observer. Rideaux tirés, luminosité basse, son regard noisette se baladait dans l’environnement à disposition et notait tous les défauts qui soient. Un bas de voilage imprégné d’une tache suspecte, des instruments en désordre, les draps froissés… Jusqu’à finalement entendre le son caractéristique d’un rideau tiré. Face au visage fermé et mat de Vacaresco, Hermes lui opposa un sourire qui se voulait franc et bienveillant. « Ah, Razvan ! » Son ton donnait l’impression qu’il était réellement satisfait de le voir et, en vérité, c’était plus ou moins le cas. « Cela fait une éternité. » Depuis la Roumanie, en réalité, Hermes avait été fort occupé et n’avait pas su trouver le temps de continuer à tourmenter cette pauvre âme. Quelle tragédie. « C’est donc ici que tu travailles… » S’appuyant plus sur ses mains avec désinvolture, il détailla le plafond craquelé qui faisait peine. Quel plaisir il aurait pris à lui proposer - comprendre, ordonner - de travailler à son unique service, si seulement il n’avait pas ces méthodes répugnantes. « Voilà une atmosphère bien lugubre. » - pour un homme qui l’était tout autant - « Le soleil nous accorde sa faveur, et je gage qu’une petite pause te ferait du bien, mon ami. » Pouvait-il exister un mensonge plus flagrant que ça ? Hermes ficha ses yeux noisette dans ceux d’une noirceur abyssale, son visage devenant tout à coup un peu plus sérieux. « Je te laisse… disons, 3 minutes pour t’extraire à tes obligations. » Puis, chuchotant tout à coup, penché un peu plus vers lui, comme sur le ton de la confidence entre deux vieilles âmes qui auraient tout partagé. « Après tout, tu n’es plus à un mensonge près, pas vrai ? » Peut-être était-ce là d’ailleurs leur seul point commun. Ça, et leur incroyable efficacité à ôter la vie à autrui. Mais au moins Hermes n’avait-il jamais fait le serment de sauver les gens, dans ce temple de tristesse ou ailleurs. Alors finalement, qui était le plus hypocrite des deux ?
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Razvan Vacaresco

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MessageSujet: Re: Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan 129196351Lun 19 Juil 2021 - 21:54

Comme chaque journées, ou presque, depuis qu'il était médicomage, Razvan travaillait. A l'hôpital, qui par son impersonnalité rendait de plus en plus désagréables les journées de travail. Le roumain n'avait jamais aimé ça, les hôpitaux. Il avait l'impression d'y sentir la mort au détour de chaque couloirs. Et dans les hôpitaux sorciers, pas de calme comme dans ceux moldus. Des cris, humains, parfois animaux, parfois d'humains déformés par la douleur ou par la conséquence d'une maladie grave, lui vrillaient les oreilles plutôt sévèrement. La vérité, c'était qu'il était taillé pour être dans un cabinet, son cabinet, avec des patients qu'il connaissait et dont il avait l'habitude des pathologies. Pas de nouveaux visages qu'il ne reverrait jamais et des noms qu'il oublierait. Il avait besoin de ce lien avec le patient, comme si, bizarrement, ça l'aidait à les soigner mieux. C'étaient des fadaises, mais c'était ce qu'il ressentait, en son fort intérieur. Après avoir passé deux heures à ressouder et faire repousser toutes les côtes d'un adolescent aventureux dans les lacs d’Écosse, Razvan s'était finalement effondré dans le fauteuil de son bureau, avant de poser son menton sur sa main devant la pile de dossiers qu'il devait évaluer pour la fin de la journée. Le temps passait et l'idée se faisait plus prégnante dans sa tête de déposer sa démission. L'hôpital n'avait pour lui qu'un intérêt pécuniaire, mais le roumain avait adopté depuis longtemps un régime strict. Aussi, son compte à Gringotts était plutôt bien fourni. Ce n'était pas comme s'il était du genre à jeter son argent par les fenêtres de toute manière : il savait, mieux que personne, qu'on ne doit jamais se laisser aller et risquer de se retrouver sans rien. Les sociétés s'effondraient bien assez vite sous les assauts d'une menace étrangère. Et rien que pour cela, il avait adopté son régime d'écureuil.

Mais voilà qu'on était venu le prévenir d'un rendez-vous ajouté à la dernière minute, qui lui fit froncer les sourcils. Un soupir plus tard, pourtant, Razvan avait délaissé sa pile de dossiers, dont le premier était ouvert à la première page. Il ferait des heures supplémentaires ce soir. Son masque professionnel se fissura pourtant lorsqu'en faisant glisser le rideau, il fit face au visage juvénile d'Hermes. Les teintes de couleur semblèrent disparaître de la peau mate de l'homme alors qu'il fixait le mangemort, ravi apparemment de le trouver. Sans lui rendre sa salutation, le médicomage le regarda d'un air interdit faire son petit cinéma. Trois minutes ? « Pardon ? ». Razvan cru avoir mal compris, c'était dire combien il était parfois naïf. Son lieu de travail était non seulement l'endroit qui avait vu débouler Dolohov, mais était maintenant l'endroit où venait le chercher le Nott. Décidément, que de mauvaises nouvelles dans cet endroit insalubre. « Je vais perdre mon emploi si je pars de mon service » prétexta-t-il comme si Hermes en avait quelque chose à faire, « cela te passe sans doute au dessus, mais... ». Mais quoi, Razvan ? Quoi ? Hermes n'avait sans doute pas besoin de travailler pour vivre, si cela se trouve, il ne payait pas de factures. Cela dit, au moins, cela lui donnerait un bon coup de pied au derrière pour qu'il ouvre son cabinet, puisqu'il n'aurait pas le choix. Pourtant, le roumain voulait prendre son temps pour mûrir sa décision, pas être forcé de la prendre à cause d'un mangemort.  Et puis, il n'était pas stupide au point de croire qu'il voulait simplement prendre le soleil. Il commençait, lentement, à s'accoutumer aux jeux fourbes du jeune homme. Où qu'il l'emmenait, c'était pour le torturer. La Roumanie l'avait beaucoup dévoré. Cela avait longtemps été son havre de paix. L'endroit où il gardait de bons souvenirs, malgré un deuil et une fuite, c'était son pays. Tuer certains de ses compatriotes, voire des gens qu'il avait soigné et connu fut un temps, avait laissé une cicatrice vive dans l'esprit du médicomage qui, il le savait, serait ouverte de nouveau cette après-midi là.


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MessageSujet: Re: Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan 129196351Lun 19 Juil 2021 - 22:35

Le non n’était pas, et ne serait jamais, une réponse entendable.

Fort heureusement, le roumain ne se risqua pas à s’opposer à lui en ce terme précis. C’était que le sang-pur n’avait pas pour habitude qu’on lui résiste, encore moins qu’on lui refuse quoi que ce soit. Privilège des gens bien nés, tout autant que des gens qui maniaient l’Imperium à la perfection, comme c’était son cas. Que dire alors quand un seul être combinait ces deux facteurs ? Sans compter sur son charisme et sa poigne certaine qui lui fournissaient toute une panoplie d’atouts à dégainer quand il attendait un oui - seule réponse possible à toute question posée par sa précieuse bouche. Pourtant cette fois, pas de question qui aurait pu laisser entendre qu’il y avait un faux choix à faire. Car malgré la douceur de sa voix, Hermes ordonnait, et attendait une obéissance de la part de cet être inférieur, toléré au sein de leurs rangs pour ses simples compétences plus que pour son sang si souillé.

Car voir son visage se décomposer en le découvrant n’avait pas suffi à satisfaire sa soif de pouvoir. Non content de lui avoir détruit le moral en lui faisant exterminer la populace qui l’avait exilé, le sang-pur voulait faire passer un message. Il y aurait eu des manières bien plus efficaces, plus frontales peut-être, mais ç’aurait bien mal connaître les méthodes du Serpentard qui incarnait absolument parfaitement la fourberie propre à sa maison. Hermes voulait le voir plier, sentir sa volonté faiblir jusqu’à devenir presque inexistante. Le détruire tant et si fort qu’un impardonnable ne serait même pas nécessaire pour le pousser à sa propre perte… Le naufrage des autres était un spectacle dont il se délectait secrètement, comme une drogue, une addiction. Et l’héritier Nott avait besoin de sa dose. Maintenir son emprise sur le slave était nécessaire, d’autant plus que l’insolent lui opposait encore une fois une forme de résistance bien mal venue, qui lui fit secouer la tête, comme un père qui constatait une énième bêtise d’un enfant dont il n’aurait pas voulu. « Razvan, Razvan, Razvan… » Sa voix était doucereuse, comme une couche de miel qui glissait dans la gorge. Miel empoisonné s’il en était. « Il y a tant de choses que tu pourrais perdre à cause de cette vie que tu as choisie. » La menace couvait à demi-mots, et la provocation était quant à elle transparente. Car Vacaresco n’avait jamais eu le choix de rien, quoiqu’à bien y réfléchir, il aurait pu se battre un peu. Sacrifier sa vie plutôt que ses propres valeurs, comme Hermes était prêt à le faire chaque jour. De toutes les différences qui les séparaient, celle-ci était peut-être la plus flagrante, et la raison pour laquelle il le jugeait si peu digne de respect - au delà de ses origines douteuses et de son caractère insipide.

Toutefois, il fallait bien reconnaître que pour une fois, le roumain avait été perspicace. Hermes se moquait parfaitement de lui faire perdre son précieux travail. Pire, ce fut à peine s’il avait songé aux conséquences d’un départ précipité du médicomage. L’avantage, sans doute, de n’être jamais obligé de rien, et de survoler sa vie en regardant les boursoufs au sol se démener pour gratter quelques gallions. Rien ni personne n’avait jamais lié Hermes à quoi que ce soit, à part peut-être les ordres du Maître qu’il ne contestait jamais. Inconscient donc de ce privilège inné, Hermes ne se sentit que plus supérieur en en ayant la brusque réalisation. Glissant tel un serpent le long du matelas pour retrouver le sol, il fit un pas vers l’homme qu’il dominait malgré leur exacte même taille. « Il ne te reste plus que 2 minutes. » Sa voix était tombé comme un couperet. « C’est bien assez pour trouver une excuse convaincante, tu ne crois pas ? » Après tout, n’était-ce pas ce qu’il était forcé de faire parfois ? Sortant sa baguette, Hermes releva la manche de Razvan du bout de celle-ci - le toucher, quelle horreur ! - et pointa sa peau à l’endroit où se cachait le tatouage qu’ils dissimulaient tous deux, pour des raisons bien différentes. « S’il se réveillait maintenant, n’est-ce pas ce que tu ferais ? » Il faudrait bien qu’un jour il comprenne. L’appel du Maître tout autant qu’un ordre d’Hermes n’attendaient qu’une seule et même réaction : l’obéissance pure. L’échine ployée. La soumission la plus absolue.


Dernière édition par Hermes Nott le Lun 26 Juil 2021 - 14:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan 129196351Dim 25 Juil 2021 - 20:02

A quoi s'attendait-il ?

Les mangemorts savaient bien entendu qu'il travaillait à l'hôpital, c'était même ici qu'ils l'avaient embauché. Et c'était ici qu'on revenait le hanter. Hermes le prenait pour son passe-temps presque quotidien. Le roumain l'imaginait bien s'ennuyer chez lui et avoir la brusque illumination : "Pour faire passer le temps, allons torturer Razvan". Allons torturer Razvan, oui... Et le pauvre médicomage se retrouvait bien embêté devant le visage d'ange de cet homme si fourbe. La volonté de résistance abrupte du roumain se liquéfiait comme du beurre au soleil. Leur dernier passage en Roumanie l'avait traumatisé, le visage de cette petite fille était ancré dans les pupilles noires de cet homme bon qui faisait de si mauvaises choses. Et revoir le visage d'Hermes dans cet endroit, où les gens venaient se faire soigner, ne faisait que mettre davantage en valeur l'échec qu'il était lui-même. Sainte-Mangouste n'était plus un lieu pour lui. Cela ne pouvait pas rester son lieu de travail. Trop de monde, trop de mangemorts pour venir retourner la baguette dans la plaie. Il ne méritait pas de se demander s'il en verrait un franchir le pas de la porte de son bureau. Razvan méritait au moins de trouver la paix dans son métier, pas de penser à ce qui pourrait arriver si on venait le chercher ici. La voix doucereuse du mangemort en face de lui le fit déglutir largement. Il n'avait pas d'autre choix que d'obtempérer, de se faire renvoyer, de passer par la petite porte. Et il avait raison, il pourrait tout perdre à cause de ses choix. Tout, tout, tout.
De tous les défauts de Razvan, la lâcheté était peut-être le pire. Fallait-il être lâche pour espérer juste que les choses se calment, qu'on l'oublie, comme si on pouvait l'oublier lui, le médicomage des mangemorts. Parfois, dans ces nuits où il peinait à trouver le sommeil, le roumain s'imaginait ce que cela donnerait, son procès devant le Magenmagot. Lui, incapable de coopérer parce qu'il savait ce qu'il risquerait. Il irait en prison pour ce qu'il avait fait et il le mériterait en plus de cela. Et l’opprobre serait jetée sur lui, sur ce qu'il était. On ne le verrait que comme un fou, un malade mental, pas comme un homme qui avait voué sa vocation à sauver des vies. C'était peut-être ça le pire, plus que la prison, plus que les détraqueurs, plus que la folie. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il s'était levé, deux doigts appuyés contre la table de chevet, en regardant ce visage si jeune déjà si ravagé par la folie. Il le savait bien, il n'y avait pas d'âge pour cela. Mais tout de même...

Plus que deux minutes oui. Pour dire quoi ? Le contact de la baguette contre sa manche le fit frissonner sans qu'il ne dise quoique ce soit. Livide comme s'il n'était qu'un cadavre destiné à devenir un inféri, le roumain détourna ses yeux noirs de ceux plus chocolats du jeune homme. Qu'est-ce qu'il ferait s'il était appelé maintenant ? Rien. Parfois, Razvan ne pouvait se soustraire à ses obligations, parfois, il ne pouvait venir. Et le médicomage le payait bien assez cher après. Mais subir un doloris était plus agréable que de tuer des gens. Ou en l'occurrence, il préférait être torturé lui que d'arracher encore à quelques uns des vies. Il ne répondit pas. Parce qu'il ne s'humilierait pas davantage à lui dire qu'il viendrait s'il le pouvait. Il ne voulait pas subir son courroux dans l'intimité de son propre bureau. Le roumain déglutit et ce fut le premier pas vers l'abdication. Le trentenaire se détourna de l'homme pour ouvrir un tiroir, en sortir une liasse de papiers à remplir. Et il en remplit un, mis un nom au hasard sur lequel l'hôpital ne s'attarderait pas.


Dossier n°13331


Encadré à remplir par le médicomage- à remplir à l'encre noire en majuscules


Nom : VACARESCO

Prénom : RAZVAN

Âge: TRENTE-TROIS

Service : PATHOLOGIE DES SORTILEGES


Encadré à remplir par le médicomage concernant le patient pris en charge - à remplir à l'encre noire en majuscules


Nom : TÊTENLAIR

Prénom : AUBIN

Âge : QUARANTE-SEPT

Motif de la prise en charge immédiate au domicile du patient : INFECTION GRAVE LIEE A UN SORTILEGE INCONNU. ORIGINE PROBABLE : AMERIQUE.



Razvan signa le papier et contourna Hermes sans un mot pour quitter la pièce. Il le porta à son supérieur qui lui souhaita bon courage et il le laissa filer, comme ça. Tout simplement.


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MessageSujet: Re: Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan 129196351Lun 26 Juil 2021 - 14:32

La théâtralité faisait face à l’indifférence la plus totale.

Du moins, en apparence, car nul besoin d’être fin psychomage pour sentir à quel point Razvan était attentif au moindre mot de son patient factice. Et les mots, justement, étaient choisis avec un soin tout particulier. Il fallait savoir doser parfaitement, faire sentir la menace sans l’exprimer, jouer des double sens pour que de possibles oreilles ennemies se fourvoient quant à son intention profonde. Son ton était doux, ses phrases a priori innocentes et bienveillantes. Certes, la pression du temps pouvait peut-être induire une certaine impatience, une emprise même, mais cela mis à part… Le sang-pur aurait pu passer pour un ami impétueux qui venait sauver son comparse d’une morne journée. Les gestes, en revanche, ne trompaient pas. Il eut l’envie soudaine de révéler son tatouage pour apprécier la brusquerie de sa réaction, mais n’en eut pas le temps. Résigné, docile, et désespérément silencieux, Razvan mit à profit le temps qui lui était imparti pour obéir, avec un manque de panache tout à fait flagrant. Mais au moins courbait-il l’échine, et alors qu’il remplissait un parchemin, le visage d’Hermes dans son dos se tordit dans un rictus malveillant qui aurait fait trembler d’effroi le service pédiatrique de l’établissement.

Sans prendre la peine de s’excuser de sa brève absence, Razvan prit congé d’Hermes avec la rudesse qui était sienne, muré dans son mutisme désolant. Soupirant, le sang-pur résista à l’envie de lui donner une leçon immédiate, et le suivit quelques secondes plus tard. Adossé contre un mur, bras croisé, avec une décontraction que personne n’affichait dans un tel lieu, où la mort rôdait à chaque coin, Hermes attendit. Après tout, la mort ne l’effrayait pas. N’en était-il pas l’un des plus éminents émissaires ? Et lorsqu’enfin le visage triste et fatigué émergea du bureau sombre où il avait brièvement échappé à sa vigilance, il l’accueillit avec un sourire fort déplacé au vu de la relation qu’ils avaient. « Eh bien, ça n’était pas si compliqué ! » Il y avait une telle désinvolture dans sa voix. Car il aurait été bien facile de le féliciter d’avoir réussi à mentir, mais non. Mieux valait sous-entendre que personne ne prêtait attention à sa présence, que ce soit ici ou dans le vrai monde. Et alors qu’ils marchaient d’un pas vif pour l’un, traînant pour l’autre - du moins, du point de vue de celui qui était pressé - Hermes sifflota un air joyeux avant de rendre à une infirmière qu’ils croisèrent son sourire charmeur.

Finalement, ils émergèrent dans l'air moins frais que d'ordinaire de Londres. L’atmosphère était étouffante, sans doute car la chaleur n’était pas souvent une invitée de la capitale. Inspirant à plein poumons, Hermes donnait peut-être l’impression d’en faire trop. Mais il était un homme du dehors, et ce lieu sinistre aurait pu saper son moral s’il y était resté une minute de plus. « Tu vois, je ne t’avais pas menti. Le temps est avec nous aujourd’hui. » Nous… ce pronom qui les répugnait sans nul doute tous les deux, mais qu’Hermes utilisait à dessein pour faire se sentir mal celui que ça rendait probablement malade, là où il aurait pourtant du être honoré d’être associé à une si illustre personne. « Raison de plus pour prendre l’air. » D’un geste vif, il attrapa le poignet du roumain, surpassant son dégoût, et les transplana en un éclair.

Une fois la chape de fumée dissipée, Hermes s’assit avec élégance sur la chaise de fer forgée tout à côté de lui, sans prêter plus attention que ça à l’environnement. Le sang-pur les avait transplané dans la petite cour extérieure d’un charmant établissement sans prétention, où le soleil tapait doucement sur les parasols qui étendaient sur les petites tables leur ombre protectrice. « Allons allons, installe-toi. » Son geste accompagna ses mots, alors qu’avec un empressement étrange, le serveur les rejoignit. « Je vais prendre une citronnade. Bien fraîche, et un zeste de citron vert je vous prie. » Son regard coula vers Razvan, lui faisant bien comprendre qu’il n’avait pas intérêt à réitérer son petit jeu de la dernière fois. Car plus il résistait, plus la sentence serait terrible. L’ambiance était somme toute agréable, même si un oeil attentif aurait pu remarquer les expressions troublées des quelques clients alentours. Il régnait dans l’air quelque chose, comme à l’approche d’un orage. Une lourdeur particulière à laquelle Hermes ne prêta aucune attention. « Un peu de soleil te fera du bien, vraiment. Tu as l’air si pâle. Aurais-tu donc quelques soucis ? » Disant ça, Hermes avait sorti de la poche de sa chemise sa paire de lunettes de soleil, qu’il posa devant ses yeux pourtant sombres qui ne craignaient pas les rayons du soleil. N’avait-il pas l’air du parfait enfant de riche qui voulait profiter de sa fortune, et qui pourtant, s’acoquinait avec des hommes et des lieux plus modestes que lui ? Et alors qu’il retroussait l’une de ses manches, son tatouage se révéla aux yeux de tous. Loin d’en être gêné, il en ressentit une fierté toute particulière, alors qu’il sentait quelques regards inquiets se poser sur lui. Voilà la réaction normale. Voilà comment devait fonctionner le monde, et pas seulement entre les 4 murs de pierre d’une piteuse terrasse où se mêlaient sorciers et moldus. Godric’s Hollow. Quel répugnant village…
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MessageSujet: Re: Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan 129196351Lun 2 Aoû 2021 - 14:13

Razvan ne comprenait pas, il ne comprenait jamais. Pourquoi certains s'acharnaient-ils sur lui alors qu'il faisait tout ce qu'on lui demandait de faire ? « Tue ! », il s'exécutait. « Massacre ! » - il faisait aussi. « Soigne, répare, fais quelque chose ! ». Toujours dans le silence le plus absolu, le roumain faisait tout ce qu'on lui demandait avec une résignation sans pareille. Oh, il ne torturait pas les gens, par contre, jamais. Mais les mangemorts aimaient voir l'échec de ses Doloris. Car il faut de la volonté pour commettre cet impardonnable et le roumain n'y parvenait pas. Torturer, quelle horreur, pourquoi ferait-il cela ? Le temps passait et il ne le faisait jamais, quoique son esprit se plaisait parfois à divaguer, lorsqu'une colère sourde l'envahissait, au jour où il pourrait rendre la monnaie de son gallion à Hermes Nott. Cette gueule d'ange qui roulait peut-être le monde entier, mais certainement pas lui. Razvan en venait à cauchemarder de son visage, ses traits venaient le hanter dans son sommeil. Il sursautait parfois en croyant reconnaître sa carrure, ou sa démarche. Parce que le roumain savait, toujours, que voir son visage était annonciateur de mauvaises nouvelles. Cette fois-ci n'y manqua pas. Exiger qu'il quitte son lieu de travail pour le suivre il ne savait où, c'était insupportable pour lui. Risquer d'être renvoyé sans même savoir s'il pouvait exercer à domicile lui paraissait insensé. Le roumain était un homme ayant besoin de stabilité. Se jeter dans une expérience sans prévoir, cela ne lui ressemblait pas. Mais ce n'était pas comme si Hermes en avait quelque chose à faire de sa petite vie rangée - ou presque.

Aussi s'était-il absenté sans un mot pour s'échapper de l'hôpital. Revenir vers le mangemort qui l'accueillit avec son sourire insupportable lui tordit si violemment l'estomac qu'il eut envie, brièvement, de régurgiter son dernier repas. Le petit sifflotement d'Hermes ne faisait que rendre la situation plus tendue. Razvan était crispé comme s'il attendait un coup, en parfaite opposition du sang-pur qu'il suivait et qui était détendue comme s'il partait en vacances. Comme si, vraiment ? Lorsqu'ils débouchèrent dehors, le mangemort remua la baguette dans la plaie et attrapa son poignet pour l'entraîner à sa suite, dans un transplanage que le roumain n'avait pas prévu. Le sensation d'être décollé du sol par le ventre accentua encore son envie terrible de vomir. Le regard hagard du médicomage essaya de percer la fumée qu'avait emmené avec lui Hermes. Et quelle ne fut pas sa surprise de devoir plisser les yeux face au soleil ? Ils étaient sur une terrasse d'un endroit qu'il n'avait jamais vu et perçut un mouvement à côté de lui. Son comparse s'asseyait sur une chaise comme si tout ce qu'il désirait, c'était... Boire un verre avec lui ? Les bras ballants, Razvan devait avoir l'air stupide à ne pas s'asseoir à sa suite, surtout lorsqu'un serveur les rejoignit. Le roumain sentait bien qu'il y avait une atmosphère étrange dans cet endroit, sans être capable de se l'expliquer réellement. Il s'assit du bout des fesses sur la chaise et regarda le serveur qui semblait patiemment attendre qu'il commande quelque chose : « Humpf » fit-il d'un ton gêné, « de l'eau, c'est bon ». C'est bon, finissons-en. Il savait très bien qu'il allait regretter ce moment, il le savait, il le savait tant et si fort qu'il était tendu comme un arc. Il tourna alors son regard sombre vers le britannique qui faisait mine de s'en faire pour lui. Des soucis, vraiment ? L'ironie de la situation, la fausse sollicitude d'Hermes, lui donnaient envie de lui demander ce qu'ils faisaient-là. Mais il ne voulait pas précipiter des choses que l'autre aurait envisagé avec perfection morbide. S'il ne faisait pas ce qu'il demandait, ce serait pire. Il gardait d'ailleurs de sa leçon un terrible souvenir. « Rien de particulier » répondit simplement Razvan sans daigner lui faire la conversation. Il n'était pas très bon pour cela de toute façon, ne l'avait jamais été. C'était une chance que Neo soit capable de faire la conversation pour deux. Parce que sinon, il règnerait dans leur maison un silence à peu près aussi lourd que celui qu'il percevait entre lui et le mangemort à la citronnade. Puis là, comme ça, il montra son tatouage. Razvan déglutit en voyant qu'il l'affichait sans vergogne, cette marque qui les raccrochait tous les deux au groupuscule terroriste qui terrorisait le peuple sorcier. Ce flegme, cette désinvolture... Le roumain détourna ses yeux sombres pour les poser sur les autres personnes qui étaient attablés. Il décela encore une fois quelque chose d'étrange, ce quelque chose qui lui commandait de se méfier franchement, sans pourtant savoir ce qu'il se passait. Une terreur sourde commença à lui picoter la peau, dévaler sa colonne vertébrale. Les gens ne fuyaient pas, pourtant sur sa peau pâle, le spectre morbide et noir dansait funestement. Razvan déglutit alors que le serveur revenait avec la commande d'Hermes et un pichet d'eau. Naturellement, comme c'était prévisible, il ne se servit pas une seule goutte. Il n'avait pas soif.


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MessageSujet: Re: Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan 129196351Lun 30 Aoû 2021 - 23:35

L’être humain était si tristement pitoyable, et manipulable.

Ce n’était pas la première fois qu’Hermes venait en ces lieux aujourd’hui. Ce serait sans nul doute la dernière, mais son passage laisserait une trace indélébile dans la communauté sorcière. Pire, dans cette répugnante communauté qui côtoyait sans vergogne des moldus, et produisait sans réfléchir des marmots au sang plus qu’impur. Godric’s Hollow méritait une bonne leçon, et le sang-pur s’apprêtait à la leur donner. Privés de leurs baguettes, les quelques âmes magiques sur les lieux étaient aussi vulnérables que les êtres inférieurs avec qui ils prenaient le thé, au vu et su de tous. À l’intérieur du bâtiment, ses comparses encapuchonnés se fondaient dans l’ombre avec une discrétion qui ferait frémir les Aurors qui se vantaient de maîtriser pareille aptitude. Veillant sur les baguettes, assistant au spectacle à venir, l’armée attendait le moindre signe de rébellion pour intervenir. Mais personne ne fut assez bête. Personne ne broncha, et les conversations continuaient dans une terreur sourde.

Le fait était que Razvan, en revanche, y mettait une certaine mauvaise volonté qui déplaisait fortement à celui qui l'avait inventé en ces lieux. Cette façon de s’assoir comme un malotru, cette commande dépourvu de la moindre personnalité. À se demander s’il en avait une. Probablement pas. Vacaresco était un homme triste à pleurer - si vous aviez des larmes à gâcher - dépourvu du seul sens qu’il ait pu trouver à sa misérable vie et incapable de se battre pour le retrouver. Hermes détestait bien des choses, mais la lâcheté était sans nulle doute le défaut qu’il méprisait le plus. Quelle faiblesse de caractère. Fallait-il être un homme fade pour se laisser ainsi malmener. Son absence de caractère rendait même la chose moins amusante, et Hermes voulait se distraire. Sa réponse qui tenait en trois mots était pitoyable, et le sang-pur ne comptait pas s’arrêter là. Appuyer là où ça faisait mal, le pousser à lui confier quelques secrets qui ne pourraient alors que lui servir à le blesser plus encore. Mais pourquoi diable se confier à un homme qui vous détruisait ? Pour la même raison que Razvan obéissait sans réfléchir quand on lui ordonnait de tuer. Désobéir coutait des vies, et son serment médicomagique pourtant milles fois bafoué semblait le faire s’accrocher à l’illusion qu’il pouvait encore sauver son prochain. Quel parfait imbécile.

Son tatouage à découvert, Hermes se délectait des regards qui courraient sur sa peau bronzée. Le serpent semblait apprécier sa liberté, et il passa un doigt sur l’encre sèche qui se mut légèrement sous le contact. « Razvan, mais que faut-il donc que je fasse pour m’attirer tes faveurs ? » Son sourire semblait si doux et sincère, son visage d’ange affichait l’air de l’ami concerné. « Toi et moi sommes dans le même camp. Et tu es, je te l’ai déjà dit, une recrue de choix. » Certains mangemorts convaincus étaient bien moins doués que lui en magie, ce qui était une honte quand on savait la pureté parfois de leur sang. Aucun effort, aucune réelle conviction. L’envie de faire souffrir, mais l’incapacité de le faire. Parfaitement droit contre son dossier, sans jeter un oeil à son public tétanisé, Hermes fit tourner d’un geste délicat sa baguette pour que le pichet de limonade vienne remplir leurs deux verres. « Et je ne laisserai pas un talent si précieux s’enfoncer dans la médiocrité. » Au jeu des vanités, l’héritier Nott excellait sans en penser un traitre mot ou presque. Talent, oui. Le reste, c’était à vérifier. Sachant toutefois que cela ne suffirait pas à convaincre le revêche roumain, Hermes détourna légèrement sa baguette pour cibler une âme à qui il ne prêta aucune attention. « Indigensia. » Dans le silence ambiant, des bruits de respiration saccadées alors qu’une femme hurlait. Nul doute que le malheureux ciblé n’en avait désormais plus le loisir, alors que ses doigts s’acharnaient sur son col pour se soulager de l’emprise invisible. « Toi qui es médicomage Razvan, combien de temps un homme peut-il rester ainsi en apnée ? » Jambes croisées, le pied d’Hermes tournoyait tranquillement dans le vide alors qu’un sanglot se faisait entendre. « Cet homme ne parlera pas tant que tu n’auras pas fait de même, sache-le. » Et au vu de leur dernière rencontre, le roumain savait à quel point Hermes Nott tenait toujours ses promesses. Ou plutôt, appliquait toujours ses menaces.
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MessageSujet: Re: Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan 129196351Sam 25 Sep 2021 - 9:57

Voilà une attitude qui laissait Razvan dubitatif. A Durmstrang, on l'avait habitué à ne pas parler pour ne rien dire. Aussi avait-il passé la majorité de sa scolarité parfaitement mutique. Les élèves qui s'acharnaient sur lui n'étaient que le symptôme d'une bêtise plus grande, et le roumain veillait à ne jamais les provoquer en aucune manière. Il se disait que se taire finirait par les lasser et c'était ce qui avait fini par se passer. Les lèvres du jeune homme ne s'animaient finalement que lorsqu'il était question de prononcer un sortilège, la plupart du temps dans une salle de cours. Les duels qui se faisaient en dehors étaient certes encouragés, mais Razvan avait mis de longues années avant d'y prendre réellement part. Mais pour tenir des conversations, le voilà en terrain totalement inconnu, lui qui avait passé son adolescence surtout seul. A l'école, il ne s'était pas fait d'amis et de toute façon, ce n'était pas comme s'il était dans sa nature de socialiser d'une quelconque manière que ce soit. Ils n'étaient pas là-bas pour faire des colliers de pâtes. Le directeur le leur avait dis dès le premier jour et finalement, la plupart des liens qui se créaient dans l'école du Grand Nord avaient tendance à être purement intéressés. Aussi, qu'on essaie de lui faire faire la conversation était une chose à laquelle il n'était pas habitué. Les humeurs anglaises n'avaient rien à voir avec les humeurs slaves et il avait beau vivre dans ce pays depuis quelques années maintenant, rien ne semblait y faire : il ne s'adaptait pas. Et que dire en plus lorsqu'il s'agissait d'un homme qui le détestait et faisait mine de l'apprécier ? Que dire alors que lui-même ne pouvait pas se l'encadrer ? Razvan attendait le coup comme le gamin qu'il avait été attendait le sortilège au détour d'un couloir sombre. Son attitude n'avait finalement pas vraiment changée. Ses traits avaient simplement vieilli pour se marquer de rides qui le faisaient paraître plus vieux qu'il ne l'était réellement. Mais l'angoisse qu'il ressentait à l'époque, à cette lointaine époque où il pensait qu'une entaille était un drame de tout un monde, revenait aujourd'hui pour le hanter d'une manière différente. Cette journée allait être pénible. Pour qu'Hermes vienne le chercher à l'hôpital, ça ne pouvait que l'être. Les paroles du britannique n'attirèrent pas une seule réponse de la part du roumain, qui se contenta de le regarder en silence. Il pouvait bien le complimenter sur ses talents magiques, tiens ! Ça ne le mènerait pas bien loin. Le monde dans lequel intervenait et vivait son interlocuteur n'avait rien à voir avec le sien. Lui, il était un homme brut qui ne se complaisait pas dans les compliments stupides.

Il déglutit mais ne détourna pas le regard en entendant le sortilège prononcé par le mangemort. Razvan avait toujours détesté la souffrance inutile, la torture plus encore. Qu'on utilise des gens innocents pour le faire souffrir lui était fourbe, mais hé, n'était-ce pas ce qu'il subissait depuis tant d'années ? Et il était toujours incapable de savoir comment réagir à cela. Il ne savait toujours pas si se courber allait changer les choses ou bien s'il devait se montrer plus revêche. Qu'attendaient-ils de lui ? Qu'il tue d'autres personnes avec le sourire ? Lui était intimement persuadé de toute façon que le sadisme était dans une partie des gènes, que dès lors, essayer de rendre quelqu'un aussi cinglé que vous était parfaitement vain. Toutes ces années à infliger la souffrance et la mort et rien n'avait changé de son côté. L'homme continuait de s'étouffer et Razvan répondit avec plus de calme qu'il ne s'y attendait : « Il sera mort avant que tu ne sois satisfait de toute manière ». Car il commençait à bien comprendre comment fonctionnait le sang-pur. Hermes allait se délecter de le faire plier pour au final tuer sa victime, c'était tout. Razvan n'avait rien à dire, rien à dire du tout, qui puisse combler cet homme qui se pensait supérieur à toute autre chose. Il laissa ses yeux noirs se poser sur la femme qui pleurait en face de son très probable mari et se fit la réflexion simple qu'ils auraient mieux fait de ne pas sortir de chez eux aujourd'hui.


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MessageSujet: Re: Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan 129196351Ven 8 Oct 2021 - 0:39

La terrasse entière semblait retenir son souffle.

Comme tout cela était ironique, quand on savait pourtant que le seul homme qui en était réellement privé aurait sans nul doute tout donné pour goûter à nouveau à la sensation d’une bienfaitrice inspiration. Les gémissements féminins lui parvenaient distinctement, déclenchant chez lui une certaine délectation alors que son regard ne se détournait pas de l’homme qui était la réelle cible de sa torture. Car s’ił était un art qu’il maitrisait, c’était bel et bien celui-là. Mécène désormais au sein de la galerie qu’il avait racheté, Hermes donnait bien plus de crédit à cet art qu’il exerçait du bout de sa baguette, plus efficace que le moindre pinceau qui viendrait dessiner sur une toile un ersatz de la réalité. Car la réalité ne prenait réellement forme que lorsque la violence venait s’y installer, et jamais ne se sentait-il plus vivant que lorsque le danger s’y insinuait - qu’il en soit à l’origine ou qu’il l’affronte à dos de sombral à chaque fois qu’il montait. Le spectre de la mort s’était invité au coeur de cette petite terrasse où le soleil tapait, étalant son ombre métaphorique dans laquelle il se complaisait. La victime de son sort était d’ors et déjà proche de l’évanouissement, il le sentait alors qu’il nuançait la volonté de sa sombre magie pour ne pas asséner le coup de grâce tout de suite. C’était que l’insolent Vacaresco venait de lui adresser une réponse qui dessina sur ses lèvres délicates un sourire parfaitement sadique. Voilà une réponse tout à fait inattendue, et qui n’était pour une fois pas pour lui déplaire. Laconique, le roumain n’avait pas daigné répondre à la moindre de ses phrases qui avait précédé, mais celle qu’il venait de lui adresser était lourde d’un certain sens et d’une résignation à toute épreuve. « Quel plaisir, Razvan, que d’entendre que tu ne t’émeus plus désormais de la mort de tes semblables ! » La légéreté de son ton était proprement déplacée au vu de la situation, mais le fait était que cette attitude qui se voulait peut-être provocante était une réelle avancée quant on savait l’empathie dégoulinante dont le roumain avait fait preuve lors de leur dernière escapade.

Comme si c’était là une récompense, le sang-pur relâcha légèrement l’emprise de son sort sur l’homme ciblé sans pour autant lui lancer le moindre coup d’oeil. Il sentait l’effervescence alentours, la nervosité qui parcourait l’assemblée. Un homme dans son champ de vision semblait prêt à bondir sur lui tel un fléreur, une étincelle de colère logée dans le regard. Peut-être un qui avait enfin compris qu’ils n’étaient en fait qu’en train de vivre un léger sursis, car il était proprement impensable qu’ils quittent les lieux en vie, ou tout du moins avec la mémoire intacte. Il sentait que son assaillant éventuel était à deux doigts de tenter un acte désespéré, n’attendait presque que ça. Respirant une bulle d’air bienvenue, l’homme étranglé vint briser un peu le silence alors que sa femme criait son nom comme si elle aussi ne savait plus comment respirer - nom qu’il ne retint même pas, si peu intéressé par ces mécréants qu’il ne jugea pas nécessaire de faire l’effort de s’y intéresser. « Tu fais toutefois erreur. » Sa voix était toujours aussi désinvolte, comme si la vie d’un homme ne tenait pas au fil de sa volonté. « Le simple fait que cet homme ait décidé de partager sa vie avec une moldue au point d’engendrer des bâtards de sang-de-bourbe… » Le mot déclencha la furie de l’homme nerveux à sa gauche, qui fonça sur lui avec célérité. Mais Hermes fut bien plus rapide et le pointa de sa baguette, son regard noir et perçant le traversant alors que sa voix se durcissait. « Petrificus Totalus. » Le sortilège le heurta de plein fouet, l’immobilisant tout à fait alors qu’il tombait au sol telle une statue de chair. Hermes poussa un soupir alors qu’en fond, l’homme suffoquant toussait. Il hésita à le cibler à nouveau, mais s’abstint. « C’est qu’ils n’ont même pas d’éducation… Où en étais-je ? Ah, oui ! » Il but une gorgée de sa limonade comme si la conversation n’était pas empreinte d’une menace sous-jacente envers la moitié des gens alentours. « Sa mort m’apportera satisfaction pour la raison que je t’ai évoqué, crois-moi. » Il n’avait pas employé le conditionnel, mais le futur car oui, sa décision était prise : aucune des âmes qui partageaient cet étrange instant ne partirait d’ici vivante. Sauf Razvan bien sûr, car la mort ne serait pour lui qu’une délivrance, et Hermes comptait bien continuer à jouer encore longtemps avec lui. Et puis, se débarrasser d’un soldat si efficient serait une terrible erreur. « Vois-tu, c’est pour ça qu’il faut que nous passions plus de temps ensemble, mon cher Razvan. » Il adopta exprès un ton presque trop ampoulé alors que des sanglots venaient apporter à la scène une atmosphère fort particulière. « Pour apprendre à nous connaître. » Le prétexte était absolument faux, et tous deux le savaient. Mais reposant son verre avec désinvolture, Hermes lui adressa un agréable sourire qui invitait à la confidence, bien qu’il doutait fort que l’homme lui donne ce qu’il voulait. Mais soit. Soit. Toujours était-il que sa résignation devenait de plus en plus forte, et que chaque phrase qu’il lui délivrait déséquilibrait un peu plus le rapport de force entre eux. Razvan n’était qu’un misérable chien qui n’opposait guère plus de résistance à son maître. Et c’était ainsi l’ordre naturel des choses.
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MessageSujet: Re: Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan Toutes les vérités, rien que les vérités w/Razvan 129196351Jeu 13 Jan 2022 - 16:00

Il avait en mémoire ce qui s'était passé en Roumanie. Le visage de cette petite fille meurtri par sa faute, parce qu'il n'avait pas agi. Il aurait pu tuer Hermes à ce moment-là. Ils étaient alors seuls tous les deux. Mais il ne l'avait pas fait. Pourtant, un Diffindo sur la gorge... La souffrance qu'il entendait maintenant lui faisait regretter davantage de ne pas l'avoir fait. Razvan avait pensé à sa fille avant de penser à celle qui n'aurait plus jamais une vue normale. Il avait pensé à Mihaela pour accepter ce à quoi il avait participé malgré lui. Et là, maintenant, est-ce qu'il ne faisait pas pareil ? Les pour et les contre de sa vie de parent s'empilaient et plus le temps passait et plus il se disait qu'il aurait mieux fait de ne jamais avoir d'enfant. Mara serait encore en vie, et la sienne n'aurait pas vrillé de cette façon. Il ne tuerait pas des gens, n'aiderait pas à en tuer davantage et on ne le torturerait pas de la sorte comme Hermes le faisait. Aussi avait-il atteint une certaine résignation qu'il comptait bien garder tout au long de l'après-midi. Peut-être que s'il se soumettait assez longtemps, ce serait vite fini ?  Peut-être qu'il le laisserait tranquille ? Oh, le médicomage s'en voulait tellement d'en arriver dans des retranchements pareils, mais il n'en pouvait plus. Viendrait un moment où il oserait peut-être juste sauter d'un pont pour ne plus avoir à tuer personne. Autour d'eux, les gens semblaient sur le qui-vive, prêts à profiter de la moindre brèche pour s'enfuir. Les larmes de l'épouse de la victime coulaient dans les tympans du roumain qui faisait son possible pour ne pas les écouter - à défaut de ne pouvoir les entendre.

Finalement, Hermes donna une bribe de réponse sur la situation qui fit froncer les sourcils de Razvan. La suite se passa en un éclair, un homme se leva et se fit pétrifier aussi simplement qu'on dirait "Quidditch". Ainsi donc voulait-il se venger d'un mariage impur ? C'était ridicule, le roumain avait toujours trouvé ces obsessions stupides. A Durmstrang, les nés-moldus n'entraient pas. Et il trouvait déjà cela limite à l'époque. Là maintenant, il se vengeait d'une vie qui ne le concernait même pas. C'était tout de même fabuleux de se sentir important au point de désirer imposer ses vues aux autres. Malgré tout, il se garda de tout commentaire et continua de rester passif sur la situation. Quand bien même il venait de lui admettre que ce pauvre homme mourrait - ce qu'il avait tout de même deviné. « Tu me fais venir uniquement pour passer tes nerfs sur des gens » répondit Razvan d'une voix un peu dure, « et sur moi ». Quoique d'une autre manière. Il n'était pas complètement con non plus. « Tu vas tuer cet homme parce qu'il a fait un choix qui ne te plaît pas. Et tu tueras les autres parce que tu adores ça ». Vas te faire soigner. Il n'osa pas. Il n'avait juste plus envie de faire semblant. Hermes avait l'habitude de porter un masque et d'une certaine façon, lui aussi. Mais d'un autre ordre, cependant. Mais avec son interlocuteur, au fond, à quoi bon le porter ?


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