ϟ la fiche de recensement

NOM - Rookwood PRENOMS - Augustus Edmond DATE DE NAISSANCE - 8 janvier 1937 AGE - 42 ans VILLE D'ORIGINE - Londres, ville d'origine qu'il n'a jamais quittée. SANG - Mêlé, à son grand déplaisir. ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Serpentard, la maison des ambitieux. ORIENTATION - Mangemort

La plupart diront d'Augustus qu'il est fort aimable. Tous les matins, en arrivant au travail, il salue ses collègues avec son grand sourire timide des plus polis. Il n'est pas des plus loquaces - quoique, mais l'on met cela sur le compte de sa réserve naturelle. Il paraît que c'est le flegme britannique. Il travaille beaucoup et reste souvent jusque tard au Département des Mystères. On se demanderait bien ce qu'il y fait, ahah !
Augustus est toujours dans le contrôle. Ah ça, pour avoir de l'auto-discipline, il en a ! Dans son travail, tout du moins. Il aime les choses bien faites, que tout soit à sa place et ne fait que peu de concessions. Rigide et têtu, dites-vous ? Disons plutôt qu'il sait ce qu'il veut et ne veut pas...

Oui, Augustus est apprécié de beaucoup de monde. Il est un homme sympathique et respectable avec qui il est facile de discuter (ou de monologuer). Mais il serait le premier à vous trahir, voire pire : vous tuer de sang-froid, s'il juge cela nécessaire. Augustus sert une noble cause, une cause qui profiterait à tous les sorciers. Il agit dans l'ombre au nom d'un avenir plus beau, plus brillant, plus sereine. Mais il faut, il est bien le premier à l'admettre, passer par de sombres événements pour y parvenir. Ainsi, en 1973, Augustus Rookwood a pris la décision radicale de rejoindre les rangs du Seigneur des Ténèbres.

VOTRE PATRONUS - Le faisan
VOTRE EPOUVANTARD - La mort de ses enfants, la fin du monde, le chaos
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Menthe glaciale
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Assurdiato... Ou bien est-ce Bloclang ?
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Potion d'aiguise-méninge, à n'en point douter.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Fleury et Bott
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – N'est-ce pas puéril d'idolâtrer un individu ?
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – L'abraxan
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Le café moulu de bonne torréfaction

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Il joue aux échecs sorciers et n'est pas mauvais.

Explications : Deux possibilités s'ouvrent à toi à présent. Tu es libre de choisir SOIT de remplir l'interview du seul et l'unique Machiavel Gondole SOIT de rédiger un texte libre (une lettre, un journal intime, un monologue dans ta baignoire etc.) où tu y fais figurer quelques informations capitales parmi lesquelles : ton métier ; quelques informations sur ton enfance et ta scolarité à Poudlard ; ton orientation politique ainsi que ta situation amoureuse. Libre à toi d'être ou non exhaustif.

MACHIAVEL: Bienv'nue au Ministère, allez, bouge, avance toi un peu. Voilà. File moi ta baguette que je l'enregistre. J'suis sûr qu'tu fais un métier... Incroyable. Allez raconte moi un peu ta vie.
Augustus ne tenait pas vraiment Gondole dans son cœur. Il était agaçant. Il prenait sa pause déjeuner systématiquement en même temps que lui. Le fonctionnaire de petit niveau avait cette sale manie de mâcher la bouche grande ouverte que le langue-de-plomb ne supportait pas. Celui-ci força un sourire poli.
« Augustus Rookwood. Je travaille au Département des Mystères, salle des prophéties. Mais vous ne devez pas y traîner souvent. » Evidemment.

MACHIAVEL: HAHA ! T'sais c'qu'on dit des baguettes ? Elles sont à l'image de leur sorcier, eh ouais, j'invente rien, c'est sorti de la bouche du vieux Ollivander lui-même ! Alors, ta vie amoureuse ? Ça a l'air d'être un sacré désert...  
Augustus rit jaune. Il cherchait encore l'intérêt de ces questions sur sa vie conjugale pour l'enregistrement de sa baguette magique. Depuis la dernière fois, son statut avait changé. Mais le Ministère ne le savait-il pas déjà ?
« Célibataire. » Nouvelle question indiscrète de Gondole. « Oui, divorcé. ... Non, je ne répondrai pas à cette question. » Sa femme l'avait quitté. « Deux enfants, c'est ça. Hm ? Non, mon ex-femme a la garde. » Il n'avait ses enfants qu'un week-end sur deux et à certaines vacances. « Clélie, 9 ans. Victor, 6 ans. »

MACHIAVEL: Ah bah, l'récit de ta vie amoureuse a l'air d'être aussi court que ta baguet- hum hum... C'est presque fini, arrête de râler. Alors à Poudlard, t'étais où ? T'as une bonne tête de Poufsouffle. Enfin j'juge pas moi tu sais.  
« Je n'étais pas à Poufsouffle. Serpentard. »

MACHIAVEL: Par les chaudrons de Merlin ! T'dois avoir de sacrées ambitions, non ? Raconte un peu, t'veux faire quoi de plus ? Moi, quand j'étais gosse, j'rêvais d'être joueur de Quidditch, j'ai l'physique mais pas l'mental, ça crève les yeux d'Oedipe, non ?
« Cela crève les yeux, oui... » Petit rictus, toujours aimable. « J'espère d'ici l'année prochaine passer sous-chef du Département des Mystères. Mais c'est au bon-vouloir du chef et du Ministre. »

MACHIAVEL: Alalalala... Regarde c'vieux Minchum qui passe. Y s'prend pas pour n'importe qui... Enfin... Magie blanche, magie noire, de toi à moi, de moi à toi, tu préfères quoi ?
Augustus dévisagea Machiavel longuement pour déceler s'il plaisantait ou pas. On ne parlait pas de ce sujet, ces derniers temps. Augustus finit par rire, l'air de dire "tu m'as bien eu", très vite rejoint par Gondole. « Vous êtes un sacré farceur. Mais pas de doute, je me tiens loin de ce qui touche à la magie noire. »

MACHIAVEL: Allez, ouste, c'est bon, elle est enregistré ta baguette. Au plaisir de n'plus t'revoir !

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  réponse Où avez vous connu le forum ?  réponse Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : réponse + code du jour où nous sommes (bien caché dans le règlement !!)

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1971

Augustus referma doucement la porte derrière lui. Les bruits venant du salon lui parvenaient assez clairement. Il entendait Clélie parler avec son verbe maladroit d’enfant et Mrs. Fischer lui répondre avec gentillesse de sa voix de vieille dame. Il posa ses clefs sur la console de l’entrée. Alertée par le bruit produit par le contact du métal sur le bois, Mrs. Fischer accourut accueillir le maître de maison.
« Mr. Rookwood, on ne vous attendait pas si tôt. » le salua-t-elle.
« Mrs. Fischer. » répondit-il en retirant son manteau.
Mrs. Fischer était une vieille femme rondelette aux cheveux grisonnants. Elle avait été engagée par le couple Rookwood pour s’occuper de leur fille la journée à la fin du conger maternité de Mrs. Rookwood. D’ailleurs, la petite fille, en comprenant que papa était rentré du travail, accourrut à son tour dans l’entrée en l’appelant. Habituellement, Augustus rentrait toujours après sa femme. Mais il avait dérogé à son habitude. Il salua tendrement Clélie en s’accroupissant pour la prendre dans ses bras. L’enfant lui montra le dessin qu’elle venait d’achever et dont elle était toute fière. Augustus s’extasia face à l’œuvre avant de lui demander : « Tu peux aller m’en refaire un autre ? Papa doit parler avec Nanny. »
Docile, la petite fille s’éclipsa. Le langue-de-plomb se redressa.
« Vous voulez un petit café ? »
« Non merci, Mrs. Fischer. Vous pouvez partir maintenant. Je me débrouillerai. »
Yvette parut interloquée. « Vous êtes sûr ? »
Ce n’était pas aussi facile qu’il l’avait escompté. Il lui fallut quelques secondes pour trouver les mots.
« Oui. Et ce ne sera plus la peine de revenir. »
« Monsieur… ? » blêmit la vieille dame.
Augustus prit une bourse de gallions dans un tiroir qu’il donna à Mrs. Fischer.
« Ta paie de la semaine. » Sourire poli. « Au revoir, bonne continuation. »
Ce fut au tour d’Yvette de ne pas trouver les mots. Elle était très surprise de ce qui se passait. Mais elle ne chercha pas à en savoir d’avantages et quitta l’appartement.

Mrs. Rookwood, bien sûr, ne tarda pas à être au courant de la nouvelle. Le soir-même, à vrai dire. Elle était furieuse envers son mari d’avoir pris cette décision tout seul.
« Pourquoi tu as renvoyé Yvette sans me concerter ? » lui demanda-t-elle, en haussant un peu la voix.
« J’ai fait ce que j’avais à faire. » répondit Augustus avec calme en dressant la table d’un coup de baguette.
« Tu ne peux pas prendre ce genre de décision tout seul, Augustus ! »
« On trouvera quelqu’un d’autre pour s’occuper de Clélie. »
« Clélie aimait beaucoup Yvette. »
« Yvette ne convient plus. Elle n’est pas assez qualifiée. Il faut un bon précepteur à Clélie, maintenant. »
« Elle a 3 ans ! Elle ne va pas apprendre de la physique cantique, non plus ! »
L’idée de renvoyer Yvette lui trottait en tête depuis quelques semaines. Cela lui semblait nécessaire. Il fallait le meilleur pour sa fille et une personne de bonne naissance pour s’occuper d’elle en journée. Et Yvette ne remplissait pas ce critère. Une née-moldue ayant épousé un moldu. Non, ce n’était plus possible.
« On a le temps de trouver quelqu’un pour s’occuper d’elle. Le début de ton congé maternité est pour bientôt, non ? » Il lança un regard au ventre arrondi de son épouse. « Je me chargerai de trouver une remplaçante. »
Elle fusilla Augustus du regard. Non, cela n’allait pas la calmer. Elle quitta la salle à manger sans rien dire. Augustus soupira.