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Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED

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Moran J. Powell

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On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.

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MessageSujet: Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED  129196351Jeu 26 Aoû 2021 - 9:52

Fin août 1979


L'agitation revenait doucement au Chaudron Baveur. Moran, qui n'avait pas été de ceux pris en otage, y traînait d'autant plus qu'il essayait de glaner des informations auprès de ceux qui avaient été là. Le Chaudron Baveur était donc le meilleur endroit où le faire : les pilliers de bars avaient tendance à revenir quand même malgré leur inquiétude, parce qu'ils étaient incapables de passer du temps sans boire une pinte. Il ne les jugeait pas. Moran ne jugeait pas les gens quand il comprenait leurs difficultés et il gageait que s'il avait été à leur place pendant l'été, il aurait probablement pu retomber dans les tristes méandres de l'alcool. Aussi s'était-il contenté d'un café jus de chaussette préparé par le tenancier - et ce n'était certainement pas sa spécialité - en attendant Ted Tonks. Ce sorcier était sympathique et finalement, en tant que pères tous les deux, ils pouvaient trouver un point de retrouvaille. Le fait est qu'ils se ressemblaient plus que leurs âges ne le laissait présager. Son ami était plus vieux, mais ils partageaient finalement des points communs qui les rapprochaient. Pour autant, ils se voyaient peu. Moran était très pris par son nouveau travail à temps plein à la Gazette du Sorcier, sans compter les émissions à la RITM qu'il animait une fois par semaine. Quant à son rôle de mari et père eh bien, disons que cela comblait généralement son temps libre. Mais Gardenia étant merveilleuse, elle avait accepté de garder leur strangulot pour qu'il puisse sortir voir Ted.
Moran se retourna sur sa banquette pour chercher les yeux clairs de l'homme à travers la foule de saoûlards pour voir s'il arrivait. Mais il ne voyait rien et le bruit était quasiment assourdissant. Aussi retourna-t-il à son café qu'il vida d'une traite avant de s'en resservir avec la carafe qu'on lui avait laissé. Il lui faudrait la boire en entier pour pouvoir arriver à quelque chose de toute manière. Puis finalement, un mouvement près de sa table. L'ancien Serpentard leva ses yeux clairs pour les poser sur Edward Tonks. « Ah Ted, je commençais à me demander si Dora n'avait pas mangé ma lettre faisant mention du rendez-vous » fit Moran sans se départir de son gentil sourire. Il lui tendit la main pour la lui serrer (comme un homme). « Elle a dû bien pousser depuis la dernière fois que je l'ai vu ». Les derniers mois avaient été chargés pour l'écossais qui arrivait en fin d'études et il avait vu bien peu de monde. Pour le meilleur d'ailleurs, puisqu'il était désormais un fringant journaliste de la Gazette du sorcier, le journal le plus lu de la communauté sorcière !

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Ted Tonks

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MessageSujet: Re: Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED  129196351Dim 29 Aoû 2021 - 7:56


« Ne bouge pas Dora, j'essaie de te mettre ces chaussures aux pieds ! »


La petite, en effet, était assise sur la marche mais ne faisait que bouger comme un serpent, rendant la tâche encore plus difficile pour Ted  de réussir à l'habiller pour sortir. Il devait la déposer chez ses parents dans quinze minutes. Heureusement pour eux, ses parents n'habitaient pas très loin. Néanmoins, la petite ne semblait pas disposée à se laisser faire et alors que Ted ne s'y attendait pas, elle lui passa sous le bras et s'enfuit en courant et en riant jusqu'à la salle. Ted, en soupirant bien que légèrement amusé, partit à sa poursuite pour aller le chercher. Dora ne se trouvait pas en vue. Visiblement, la petite voulait jouer à cache-cache. En tendant l'oreille pourtant, il pouvait entendre des petits éclats de rire tels de petits couinements. Un léger sourire aux lèvres, il se rapprocha à pas feutrés du canapé et se jetant dessus, plongea les bras derrière pour y saisir la petite fille à bras le corps et la soulever en l'air. Il se laissa ensuite tomber sur le canapé tout en tenant la petite diablesse par la taille tandis qu'elle riait. Il fallut bien dix minutes pour parvenir à la calmer et... Et ils furent donc en retard pour se rendre chez ses parents. Enfin, ses parents comprendraient. Ils savaient comment était leur petite-fille après tout.

Lorsqu'enfin Ted eut réussi à enfiler les deux chaussures de sa fille et à lui mettre un petit gilet, père et fille sortirent de la maison et se dirigèrent en direction de la rue où habitaient les grand-parents. Il déposa sa fille chez eux, donna le petit sac à dos crocodile à sa mère en lui disant qu'il y avait un change de vêtements à l'intérieur juste au cas où et que ce serait bien s'ils pouvaient l'occuper à faire de la pâte à modeler si jamais elle était trop turbulente. En général, faire cette activité avait tendance à la calmer rapidement. Il embrassa ensuite sa fille et laissa ses parents avec elle qui déjà était en grande discussion avec sa grand-mère. Ted, quant à lui devait se dépêcher. Il était déjà en retard pour son rendez-vous au Chaudron Baveur avec son ami, Moran Powell. Bien que quelques années plus jeune, ils avaient tout de suite sympathisés. Il était journaliste à la Gazette des sorciers. Ted hâta le pas puis au coin d'une rue, transplana pour arriver au chaudron baveur.

Il entra dans le pub quelques minutes plus tard et chercha son ami du regard. Ce n'était pas facile. Il y avait vraiment beaucoup de monde. Et beaucoup de bruits aussi. Ted n'était pas forcément un habitué des pubs. C'était rare qu'il y allait même, préférant boire un café, un verre de vin ou une bière tranquillement à la maison. Il ne venait jamais seul dans un pub, mais pour y rencontrer un ami il faisait une concession. Cela faisait quelques temps qu'ils ne s'étaient pas vus. Etant journaliste, il aurait peut-être des choses à lui apprendre sur la situation actuelle du pays avec cette montée de magie noirs dans le pays et puis aussi, il désirait se renseigner sur sur sa petite famille, car Moran était lui aussi papa. Ca donnait lieu à de multiples discussions.

Pour ne pas inquiéter sa fille, Ted faisait semblait de ne pas trop penser à cette montée inquiétant de mages noirs (car les enfants ressentent absolument tout quand leurs parents s'inquiétent de quelque chose), mais cela l'inquiétait quand même.  Alors qu'il passait près du comptoir, Ted commanda une tasse de café puis, la tasse à sa main il se remit à chercher dans la foule le visage familier de Moran. Il finit par l'apercevoir et par se diriger vers lui pour s'arrêter à sa table.

« Salut Moran ! » s'écria t-il enjoué.

Le jeune Tonks se mit à rire devant la remarque de son ami puis il secoua la tête. « Non, heureusement, ça ne lui est pas venu à l'esprit encore de manger mes lettres, mais ne va pas lui donner cette idée. Elle pourrait en faire qsa prochaine bêtise. Dora a l'imagination très fertile concernant les bêtises ! Je me demande quelle métier elle fera plus tard ! » Il lui serra ensuite la main puis s'assit en face de lui à sa table. Déposant son café devant lui, il reprit : « Tu serais surpris comme elle a grandi en effet depuis la dernière fois ! Et puis, elle est fière de commencer à lire quelques phrases toute seule maintenant. Tu l'entendrais essayer d'épeler des mots toute la journée. Mais comment vas-tu ? Et ta famille ?»
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Moran J. Powell

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MessageSujet: Re: Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED  129196351Jeu 2 Sep 2021 - 20:58

Ted avait toujours été particulièrement enjoué. Cela ne déplaisait pas à Moran qui avait bien besoin d'un peu de joie dans sa vie. C'est que du haut de sa petite vingtaine d'années, l'écossais avait d'ores et déjà traversé des choses qu'il aurait mieux fait de ne pas traverser. Et il ne le savait pas encore, mais les prochains mois seraient décisifs et marquants dans sa vie (et sa mort). Le jeune homme se berçait peut-être des illusions selon lesquelles il vivrait assez vieux pour voir Aedhan grandir, Gardenia vieillir et sa future petite fille naître comme il fallait. C'était une belle connerie. Quand on avait un caractère comme le sien, aussi farouchement ancré du côté du bien malgré un sang pur, c'était être d'une sacrée bêtise que de croire qu'on pourrait en sortir indemne. Moran avait passé des dernières semaines difficiles, la mort de son oncle l'avait bouleversé. Il essayait de recroiser les maigres informations qu'il avait mais rien. On lui avait malgré tout dit que l'enquête s'orientait vers un assassinat et il était tombé des nues. Des nues parce qu'Abass était un homme bon qui habitait le fin fond du pays de Galles, des nues parce qu'il ne méritait pas cela. En un trait de temps, le jeune homme avait perdu un oncle qui faisait office de père pour lui. Et c'était terrible. Les méandres de l'alcool l'appelaient et tentaient constamment de le happer. Inviter Ted ici était peut-être un faux pas d'ailleurs, quoiqu'il avait tout de même eu la volonté de ne pas commander de bière. S'il se laissait aller, alors...

Alors il ne pourrait jamais, jamais venger la mort de son oncle. Et ça, pour lui, c'était intolérable. Il renvoya un sourire miroir à son interlocuteur qui s'asseyait en face de lui et Moran tenta une boutade, pour se faire rire et faire rire son ami. Les enfants avaient au moins cela de merveilleux qu'ils permettaient de ne pas penser à ce qui n'allait pas... Au moins au début. « Elle fera sans doute un métier remarquable » nota simplement Moran avant d'ajouter : « Elle part bien pour finir à Serdaigle ». C'est que sa femme était un modèle de cran et de bêtise et avait justement fini dans la maison de Rowena... Et elle partageait avec l'enfant une appétence pour les changements capillaires. Il porta sa tasse à ses lèvres en écoutant la suite des paroles d'Edward. « Je vais bien vu les circonstances » - le ton du jeune homme s'était machinalement assombri, « mais pas d'inquiétude ! Aedhan se porte comme un charme et la grossesse de Gardenia avance tranquillement. Elle a sa période où ses hormones lui commandent de manger en permanence, mais elle va bien ». La plaisanterie était de bonne guerre parce qu'elle n'en ratait jamais une d'en faire à son propos. Et puis, au moins, ça l'éloignait de ses problèmes de deuil. « Je n'en reviens pas que tous ces gens viennent ici, ou sur le Chemin de Traverse en étant si insouciants » avoua-t-il alors qu'un ivrogne frappait avec joie sa jambe à une boutade de son ami d'en face, « je veux dire, c'était une zone de guerre, ici, il n'y a pas plus tard que deux semaines ». Il ne viendrait pas à l'esprit de Moran de s'écraser la tête maintenant - ni jamais, d'ailleurs. Il reprit calmement : « J'espère que tu ne connaissais personne qui était otage ». Les yeux clairs de l'écossais scrutèrent attentivement les traits de son écrivain d'interlocuteur. Après tout, ça aurait pu être n'importe qui. N'importe qui, n'importe où, n'importe quand...


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Ted Tonks

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MessageSujet: Re: Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED  129196351Lun 6 Sep 2021 - 23:32

Ted s'assit tout sourire à la table. On lui connaissait en général une nature joviale et optimiste était toujours partant pour aller prendre un verre ou un café avec un ami. Il sentait qu'il était préoccupé, bouleversé par quelque chose ; le jeune Tonks le sentait. C'était comme un sixième sens sur lui. Mais peut-être allait-il lui en parler de lui-même, s'il en avait envie. Moran lui renvoya un sourire miroir au sien et se poussa à la plaisanterie. Ils parlèrent ensuite de la fille de Ted, qui selon Moran devrait un métier remarquable. Ted hocha doucement la tête, puis ajouta avec réflexion. « Elle ne se laissera pas faire. Et un métier très actif sans aucun doute... J'en suis persuadé. La petite ne peut pas rester assise dix minutes en restant tranquille. Toujours à courir partout. » Ted rigola puis, en ce qui concernait la réplique suivante Moran, elle sembla le plongea un peu plus dans la réflexion.

« Je ne pourrai dire encore en ce qui concerne la Maison, mais Serdaigle je ne sais pas...  Si elle aime bien lire et m'écouter raconter des histoires, ce n'est pas tant que ça un rat de bibliothèque. Sauf si elle est vraiment passionnée par quelque chose...  Je dois te dire qu'en tant que son père, je garde espoir qu'elle aille à Poufsouffle comme moi. Il n'y a que la patience qu'elle ne semble avoir. » A ces mots, il éclata de rire. Mais bon, quel enfant à cet âge-là était vraiment patient ? La patience s'apprenait avec l'âge et l'expérience. Elle avait certainement des qualités premières pour aller à Poufsouffle. En tous cas, il était persuadé qu'elle n'irait pas à Serpentard. « Nous verrons bien. » termina t-il avant de boire une gorgée de son café et de l'écouter un peu plus sérieusement raconter ce qui se passait dans sa vie. 'vu les circonstances', qu'il avait dit. Il le rassura cependant sur la santé de son épouse Aedhan et celle de Gardenia. Mis à part le fait que ses hormones lui commandait de manger en permanence, tout allait bien pour elle. Ted esquissa un petit sourire.

Moran mentionna ensuite l'insouciance des gens qui sortaient ici sur le Chemin de Traverse après ce qui s'était passé il y avait deux semaines. On était en guerre malgré de courtes périodes d'accalmie, mais il fallait rester sur ses gardes. Ted était d'accord avec lui que certaines personnes agissaient un peu inconsciemment, mais la grande majorité cherchaient juste à avancer, sans pour autant oublier.

« Je ne crois pas qu'ils oublient. Tu sais, les gens tentent d'avancer, en dépit des circonstances particulières que nous traversons... Il faut bien profiter de tous les moments que la vie nous donne. Il faut bien continuer à vivre, même si, deux semaines plus tôt la rue n'était que territoire habité par la panique et la terreur. Il y a des morts, des blessés tous les jours, même si on ne les connait pas... Des nés-moldus, comme moi, des moldus... Et pas seulement. Ca peut tomber sur n'importe qui. On ne sait jamais ce qui peut se passer... Alors il faut profiter au mieux de chaque instant qu'on nous donne ne crois-tu pas ?  »

Lui-même, ne savait pas combien d'années il vivrait, même s'il espérait avoir de belles années devant lui pour voir sa fille grandir, aller à Poudlard, devenir une vraie petite femme (même si dans son cœur elle resterait toujours sa toute petite fille d'amour). Il espérait que Moran profitait également de chaque instant qui lui était donné. La famille c'était le plus important. Il fallait en profiter tant que l'on pouvait.  Ce fut pourtant sur un ton bien plus grave et sérieux que de coutume qu'il répondit :

« Non je ne connaissais pas vraiment l'un des otages même si  j'ai entendu dire qu'il y avait Amélia Bones par le biais de Soyle qui travaille avec Meda. Pourtant, même si on ne connaît pas personnellement les gens, cela n'empêche pas de compatir à leur malheur de s'être trouvé là à ce moment-là. J'imagine combien ça a dû être l'horreur... Heureusement, Meda n'était pas là ce jour-là, j'aurai été une véritable boule de nerf et incapable de faire autre chose que de penser à ce qui pouvait bien se passer là-bas.  En tant que journaliste, tu étais directement sur place pendant toute la durée j'imagine ? »


Dernière édition par Ted Tonks le Lun 13 Sep 2021 - 23:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED  129196351Dim 12 Sep 2021 - 13:14

Les enfants étaient raffraîchissants. Si Moran avait assez mal vécu l'annonce de sa première paternité - c'était le moins que l'on puisse dire... - la seconde avait été accueillie avec davantage de joie. Et l'accouchement, qui plus est, était pour bientôt. Maintenant qu'il avait accepté qu'il avait quelqu'un de jeune sous sa responsabilité, il allait mieux. Il acceptait les choses, même s'il s'inquiétait du tour que prenait leur société. Les choses se faisaient de plus en plus violentes, la prise d'otage ne faisait que le confirmer. Qu'aurait-il fait si Gardenia et Aedhan y avaient été enfermés ? Il était prêt à mettre deux gallions sur la table qu'il se serait remis à boire. Pour le pire davantage que pour le meilleur. Sous sa forme d'animagus non-déclaré, Moran avait eu beau survoler la zone, c'était impossible d'y entrer sans se brûler les aides et il n'était pas encore tout à fait prêt à finir brûlé vif. Et puis, il ne connaissait pas grand monde, là-bas, de toute manière. Au moins les enfants n'avaient-ils pas conscience des choses et il ne répondit rien d'autre qu'un hochement de tête en direction de son comparse au sujet de l'énergie déployée par Nymphadora. « Poufsouffle comme toi ? » s'étonna Moran qui ne l'aurait jamais réparti là s'il avait été le Choixpeau, « moi qui trouvais que tu avais une tête de Serdaigle ». Vu leurs écarts d'âge, ils ne s'étaient pas vraiment connus à Poudlard et l'écossais ne connaissait certainement pas tout le château en plus de cela. Mais après tout, pourquoi pas. De toute manière, tout Serpentard qu'il était, il n'avait jamais fait de xénophobie envers les autres maisons - et cela lui avait valu par ailleurs d'avoir de nombreux problèmes avec les autres Serpentards. Son amitié avec Fabian Prewett et Gardenia Ollivander pour ne citer qu'eux, faisait planer au dessus de la tête de Moran un danger dont il se souciait bien peu à l'époque. Maintenant qu'il était plus ouvertement un traître, c'était pire encore. Et puis...

Les événements de l'été avaient déclenché quelque chose chez lui. Outre la prise d'otage, son oncle avait été assassiné alors qu'il ne méritait pas cela. Et Moran en arrivait à se dire qu'il préférait mourir en disant la vérité que de mourir en se cachant lâchement. Cette dangereuse envie de rendre justice allait être sa fin, et si une partie de lui le savait, une autre voulait rester inconsciente des dangers. La réflexion de Ted était intéressante mais sans doute pas assez engagée pour lui. « N'aurions-nous pas déjà gagné la guerre si chacun s'était rebellé ? ». Poser une autre question valait mieux que de lui répondre. Il était d'accord sur le fond des choses et Moran profitait plus qu'il ne pouvait se le permettre. Il se satisfaisait de sa vie actuelle, s'était remarié correctement avec Gardenia pour effacer le souvenir alcoolisé de ce moment où on les avait unis, avec leurs témoins ivres et aux mœurs très limites. « J'y étais de temps en temps. Mais pas tout le temps. Les aurors patrouillaient et les journalistes n'étaient pas vraiment admis, tu imagines » fit Moran en haussant les épaules, « de toute manière, que dire sinon toujours la même chose ? Le Ministère n'a même pas libéré ces gens. Ils ne doivent leur salut qu'à une ancienne professeure Poudlard qui a décidé d'y aller avec un dragon... T'imagine ?! ». Ça le révoltait tellement qu'il en secoua la tête en regardant par la vitre. « Si même le Ministère n'agit pas, tu ne crois pas qu'ils pourraient prendre le pouvoir pour de bon ? ». Le ton était sombre et le regard concerné. Qu'est-ce qui les empêcherait, après tout ?

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MessageSujet: Re: Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED  129196351Dim 19 Sep 2021 - 23:46

Ted ne put s'empêcher de rire tandis que son ami lui disait qu'il pensait qu'il avait une tête de Serdaigle, Il en fut un peu étonné en fait, personne ne lui avait encore dit qu'il pensait qu'il avait été à Serdaigle. « Je sais que j'aime bien écrire, et que j'ai toujours aimé écrire des histoires pour enfants... Mais non, je n'ai jamais eu le côté très studieux des Serdaigle sinon. Je pensais plus à m'amuser » Ce qui ne voulait pas dire évidemment qu'il ne savait pas travailler quand même et faire ses devoirs pour les rendre dans les temps. Non, bien sûr. Etant issu du monde des moldus, il se sentait vraiment privilégié d'être entré dans ce monde de magie et il aimait apprendre de nouveaux sortilèges. Il aimait même en apprendre plus sur l'histoire de la magie ; tous ces évènements, ces dates et ces sorciers spéciaux qui avaient inventé telle ou telle potion ou apporter de grandes choses dans leur monde. Il n'était par contre pas très doué en potions et il avait toujours tenté de faire de son mieux mais tous ses efforts ne lui avaient permis que d'obtenir des résultats acceptables en examens. C'était déjà pas mal vous me direz !

Ted sirota sa tasse de café un moment, tout en écoutant son ami répondre. Il avait raison évidemment. Un moment pensif, Ted finit par répondre au bout d'un moment : « Tu n'as pas tord. Personnellement, si j'essaie de garder le sourire c'est uniquement pour Dora... Je ne veux pas l'inquiéter... mais je pense constamment à la situation de notre pays. C'est de plus en plus préoccupant, n'est-ce pas ? Et toi en tant que journaliste, tu es en première ligne pour recevoir les dernières nouvelles. »  C'était important le métier de journaliste, et cela pouvait également être un peu dangereux car parfois on pouvait être tenter d'intégrer son avis personnel sur une situation qui nous semblait injuste et si notre article était lu par des personnes appartenant à l'autre camp, on pouvait attirer de gros ennuis sur soi mais pas seulement... Moran avait une famille. Sa famille pouvait être en danger également. Il comprendrait parfaitement qu'il était inquiet pour sa famille, même plus que pour lui-même. En réfléchissant pendant un instant, Ted se disait que si lui se trouvait dans une situation qui mettrait sa famille en péril, il n'hésiterait pas de quitter la maison et de s'enfuir pour aller se cacher – si tant est que cela puisse laisser sa famille en paix. Il était de sang moldu après tout. Sa femme était une sang-pure, ce qui faisait de sa fille une petite sang-mêlée. Il ne pensait pas qu'on oserait s'en prendre à eux, ou les tuer. Du moins, les premiers gens visés dans la montée au pouvoir de Voldemort, c'était les né-moldus. Les gens comme lui. Donc, s'il fallait prendre la décision de partir de chez lui pour que sa famille échappe aux ennuis, il partirait. Qui sait, peut-être un jour serait-il confronté à ce choix... On ne savait pas ce que l'avenir nous réservait.

« Et je dois avouer que si le ministère lui-même n'a même pas été capable de sauver tous ces otages et que c'est une ancienne professeur qui a dû le faire elle-même en usant d'un dragon, c'est particulièrement préoccupant pour l'avenir.  Ce qui donne beaucoup à réfléchir... C'est certain que si le ministère n'est pas capable de protéger ses citoyens, est-il seulement capable de protéger son ministère ? »

Il ne voulait pas montrer qu'il s'inquiétait devant sa fille car il savait qu'elle le remarquerait aussitôt et qu'elle lui poserait tout un tas de questions avec lesquelles il ne souhaitait pas trop l'embêter à son âge (plus une façon de la protéger que pour une autre raison), mais les enfants étant des éponges, il voulait qu'elle puisse profiter de son enfance, de ses jeunes années avec toute l'innocence dont elle avait le droit. Pourtant, si jamais la situation empirait, il se sentirait obligée de lui parler un peu de la discussions, avec des mots que des enfants comprendraient du moins.

« Ca n'est pas réjouissant pour le futur de nos enfants. »


Dernière édition par Ted Tonks le Lun 11 Oct 2021 - 18:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED  129196351Ven 24 Sep 2021 - 9:31

Pour Moran, la société faisait amplement part d'un constat d'échec. L'impossibilité de combattre une idéologie qui se démultipliait dans les rangs des sorciers, mais plus encore, dans les rangs des élèves du collègue Poudlard. Lui qui avait passé sa scolarité à côtoyer les Serpents dans les cachots, savait bien ce qu'ils pensaient sous leurs capes. S'ils ne se fendaient jamais d'un commentaire déplacé devant une quelconque autorité, les discussions allaient bon train dans l'intimité de la salle commune des verts et argents. Et cette réputation entachait d'autant plus celle de ceux qui ne partageaient pas ces vues. Et ceux-là avaient dès lors tout perdu : mal-vus dans leur propre maison pour les propos qu'ils tenaient pas, ils étaient évités par les étudiants d'ailleurs pour des propos qu'on leur prêtait, sans avoir aucune preuve d'une quelconque nature que ce soit. Moran avait souvent demandé à Gardenia comment les Serdaigles considéraient les Serpentards. Les choses n'étaient jamais très réjouissantes mais dans tous les cas, les querelles avec eux étaient toujours moins violentes qu'avec les Gryffondors. Ces Gryffondors qui se considéraient toujours meilleurs que tout le château avec un insupportable besoin de le revendiquer haut et fort. Lui qui avait été un chapeauflou Serdaigle se demandait parfois s'il n'avait pas ce point de vue parce qu'il avait été réparti dans la maison de Salazar. Il n'aurait sans doute jamais la réponse à cette question-là.

Celle que Moran posa, d'ailleurs, à propos de la guerre, rejoignait finalement entièrement ses pensées, tournées vers les incompréhensions communes. Ces gamins qui ne se comprenaient pas dans le château, comment diable pouvaient-ils se comprendre dans le monde des sorciers adultes ? Comment ne pouvaient-ils pas transposer ces vieilles querelles à leurs métiers, leurs carrières, leurs études ? Ce qui pénétrait le crâne de ses camarades à l'époque était maintenant largement relayé dans le monde des sorciers. Et l'écossais n'était jamais bien surpris de voir un nom qu'il avait connu se fendre de propos extrémistes. « Les nouvelles ne sont jamais bonnes mais le journal ne veut pas forcément publier ce que je veux qu'ils publient » grommela Moran de mauvaise humeur, « ça me tape sur le système que l'on me dise de changer des noms ». Parce que c'était ce qu'on lui demandait de faire. Et il allait clairement, clairement un jour outrepasser la ligne de conduite que lui imposait la Gazette. « On ne voudrait pas risquer un attentat au sein même de la rédaction. Quand tu vois ce qu'ils sont capables de faire... ». C'était le moins que l'on puisse dire. Le jeune journaliste porta de nouveau sa tasse à ses lèvres. La question de Ted arracha un rictus ironique au jeune homme qui détourna le regard vers la vitre crasse : « Combien de temps à ton avis ? Pour que le Ministère ne tombe ? » souffla-t-il d'un ton découragé. Combien de temps, oui ? Moran avait la sensation que cette époque viendrait plus rapidement que prévue. Qu'est-ce qu'il adviendrait de lui quand les journaux ne pourraient plus dire ce qu'ils voulaient ? Quand on lui couperait les ailes ? Il était devenu journaliste par vocation pure et dure. Par volonté d'avoir une voix pendant cette guerre, pour élever les consciences. Si le Ministère tombait, il était perdu. Et sa famille avec. Edward finalement, posa des mots sur ce qui tourmentait Moran qui ramena ses yeux clairs sur son visage. « Je pensais exactement à la même chose » dit-il d'un ton ironique, « je suis un traître. Ma femme est une traîtresse. Mes gosses sont peut-être de sang-pur mais ils portent une marque qui pourrait leur coûter cher ». Il avait assez souffert pendant sa scolarité de son statut. Sa mère était peut-être une Abbot, présente sur le registre des Nott, elle avait tout de même épousé un "sauvage écossais" (pour reprendre les termes qu'il avait entendu ici et là dans les dortoirs des Serpentards) au sang apparemment pur. Une trahison. Une honte. « Tu as pensé à partir ? Avec ta famille ? Andromeda n'est pas n'importe qui ». Et il en savait quelque chose, probablement que par les liens sacrés du registre Nott, Moran était lié à cette femme au cinquantième degré de sa grande tante, allez savoir. La généalogie, de toute manière, ça n'avait jamais trop été son truc.


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Ted Tonks

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MessageSujet: Re: Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED  129196351Mer 3 Nov 2021 - 1:44

Ted était sortit cette après-midi là, laissant sa petite Dora pour quelques heures avec ses parents. A l'heure qu'il était, la petite devait sûrement faire courir partout sa mamie, à moins qu'elle était en train de l'observer en train de faire des gâteaux pour le goûter (ou plutôt de lécher les plats). Ted sourit à la pensée de sa fille jouant innocemment, riant et faisant profiter tout le monde de sa joie de vivre. Qu'elle s'amuse encore à l'heure actuelle, inconsciente vraiment de ce qui se déroulait dans le monde ! Il restait encore bien du temps avant qu'elle ne soit jetée dans le vrai monde. Ted avait toujours été très un peu trop protecteur envers sa fille, essayant de la protéger le mieux qu'il pouvait de tout ce qu'il y avait dans le monde de mauvais. Avec elle, il dissimulait au mieux ses inquiétudes vis-à-vis de la situation dans le monde. Certes, parfois, la petite fille percevait des bribes de conversation entre ses parents mais en général, elle était trop petite pour vraiment saisir les sous-entendus faits. Généralement, ils attendaient qu'elles soit au lit pour en discuter. Bien sûr, elle était au courant qu'il y avait des méchants hommes en-dehors de leur mur qui aimaient faire mal à d'autres, et parfois durant les jeux avec son père ils s'amusaient à courir « après les méchants » et à les arrêter, mais ce n'était encore qu'un jeu pour elle. Ce n'était pas trop sérieux... Ted ne voudrait pour rien au monde la priver de son enfance en lui parlant de tous les vices de ce monde.

Ted avait demandé à Moran des nouvelles du journal. Il l'écouta avec gravité lui répondre qu'on ne le laissait pas toujours écrire ce qu'il voulait, qu'on lui demandait de modifier des noms. Bien sûr, la peur était partout, la peur d'un attentat se répandait pas uniquement dans les rues mais également dans les couloirs des immeubles de la presse. Si même les journalistes ne pouvaient relayer des faits exactes dans leurs pages, l'heure était très grave. Si faire son travail normalement, de façon transparente n'était plus autorisé, cela signifiait que quelque chose vraiment ne tournait pas rond... Leur société était-elle une démocratie ? Non pas le moins du monde. Une démocratie ne vivait pas dans la peur d'écrire des choses parce qu'ils craignaient des représailles. La presse était censée être libre. Un terrain neutre. S'il ne pouvait plus y avoir aucune neutralité même dans les journaux, dans quel monde vivait-on ? Ted but son café à petites gorgées tout en étant plongé dans ses reflexions, puis il laissa échapper un soupir las.

« Je crois que j'aurai du mal aussi à devoir modifier mes articles si je travaillais pour le Daily prophet. Je comprends pourquoi ils sont effrayés, tout le monde l'est plus ou moins mais c'est dans la peur que l'on contrôle le plus facilement le monde... Un monde régit par la peur, c'est un monde de pantins, de marionnettes. » Il se tut un instant, semblant réfléchir gravement pendant un moment. Son expression plus sérieuse qu'il ne l'aurait voulu. « Je dois dire, ça ne change pas vraiment des maisons d'édition. Eux aussi ont leur mot final sur la création des auteurs. Je dois avouer travailler sur un roman d'ordre un peu plus mature et pour un public plus avisé que le lectorat pour qui j'écris normalement, et je crois que là où ma plume me porte je suis certain que mon éditeur va me demander d'éditer certaines choses pour rester dans la ligne de l'édition. » Ted n'aimait pas éditer ses romans. Quand il écrivait pour les enfants, il n'en avait pas besoin. Il écrivait spontanément et sur des thèmes simples mais avec des morales en général très profondes mais sur un point de vue compréhensible pour les âges de 3 à 9 ans. Toutefois, quand il écrivait une histoire un peu plus « adulte » il se laissait guider par son imagination et par sa plume uniquement. De bons écrivains ne se laissaient guider par aucune lois. Ils écrivaient en suivant leur cœur. Il était à peu près à la moitié de son roman pour le moment mais si son écriture était si engagée (aussi subtilement soit-il) qu'il le pensait le roman risquait de provoquer quelques vagues parmi l'opposition. Et le plus important, était la sécurité de sa famille. Ultimement, il savait donc qu'il ne pourrait pas publier ce roman dans l'état actuel des choses. Il faudrait qu'il le revoit. Enfin, il en était seulement à son premier jet.

C'est avec un rictus ironique que Moran lui demanda alors tout en regardant vers la vitre sale du pub  dans combien de temps le ministère tomberait selon lui. Ted but encore une gorgée de café et fit une petite moue. « Uhm... S'ils continuent dans cette direction, pas longtemps je pense. Il faudrait sûrement un miracle. » Il se passa une main sur le visage d'un geste las. La peur paralysait un pays. C'était un fait. Et les vilains en profitaient...

Alors que Ted lui disait que ce n'était pas réjouissant pour le futur de leurs enfants, Moran lui parla alors du fait que sa femme, lui-même et ses enfants portaient la marque des traitres, et il demanda à Ted s'il songeait à partir, étant donné qu'Andromeda était elle aussi quelque part une traitresse à son sang pour avoir épousé quelqu'un comme lui. Ted considéra ses mots un long moment, vraiment, le regard grave. « Personnellement, je peux travailler de n'importe où donc ça ne me dérange pas vraiment. Ca ne me dérangerait pas de partir quelques temps pour nous cacher si jamais la situation devenait plus grave. Mais il faut considérer le travail d'Andro. Elle a un bon business, je suppose qu'il faudrait prendre des mesures. En tous cas, il faut être deux pour prendre une décision telle que celle-ci. Partir est parfois difficilement abordable dans l'immédiat.  Tout laisser en plan, le peut-on vraiment ? Pour le retrouver comment à son retour ? Il faut aussi savoir où on va... Surtout quand on a des enfants. On ne peut partir sur un coup de tête. » Si la situation s'aggravait au point de devenir dangereux pour sa famille, il le sentirait. Il serait même prêt à partir se cacher quelques temps, même tout seul. Seule loin de lui, sa famille serait certainement un peu plus en sécurité. Après tout, Andromeda restait de sang-pure selon les standards des mangemorts. Et Dora, bien qu'elle soit de sang-mêlée, n'en restait pas moins sorcière de par sa mère... L'imposteur selon Voldemort, c'était lui, Ted, le né-moldu. Un imposteur qui se faisait passer pour un sorcier. Oui, si vraiment les circonstances devenaient intenable pour eux, il n'y avait pas de doute que Ted préférerait disparaitre pour quelques temps. Se cacher quelque part. Il ne savait pas où mais c'est sûrement ce qu'il ferait. Il ferait tout pour que sa famille puisse lui survivre.

Saisit alors d'une idée, il lâcha en plaisantant : « Hey, tu sais quoi ? On n'a qu'à organiser notre fuite ensemble tiens !  Au moins on risquera moins de s'ennuyer ! » Il rigola un peu. Plus pour essayer de détourner ses pensées de la solitude qu'il ressentirait s'il devait vivre loin de sa famille pour un temps indéterminé. Oui, elle lui manquerait mais il savait qu'il aurait pris la bonne décision. Il savait qu'ils seraient plus en sécurité tant qu'il était loin d'eux. Si quelque chose leur arrivait de sa faute, jamais il ne se le pardonnerait.
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Moran J. Powell

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MessageSujet: Re: Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED Les liens sacrés de l'amitié dans une tasse de café | TED  129196351Dim 26 Déc 2021 - 14:21

La gravité des événements qui se déployaient laissaient Moran dubitatif. En réalité, certains ne prenaient pas la mesure des choses ni des risques. Quand bien même ils étaient tous passés par un attentat, par une prise d'otage. Les choses évoluaient de telle sorte que tous les sorciers finiraient par être touchés tôt ou tard. Mais combien pour se lever et prendre leurs baguettes pour se battre ? Le jeune homme ne connaissait pas de membres de la résistance sorcière, sinon, il en aurait probablement fait parti. Alors il résistait comme il le pouvait à sa manière, avec la maigre influence qu'il avait dans la Gazette. Il était trop jeune encore pour pouvoir imposer ses vues, pas assez respecté de ses pairs. Que faudrait-il qu'il fasse pour pouvoir prétendre au respect qu'il méritait ? Ses yeux bleus se perdirent un instant sur la vitre en pensant à cela, alors que Ted lui répondait avec gravité. Moran détourna son attention quelques secondes à peine du discours de son ami en se disant qu'il faudrait peut-être qu'il meure pour être respecté comme il le méritait. Il était jeune mais après tout, était-ce un problème ? « Un monde régit par la peur, c'est un monde de pantins, de marionnettes ». Ted n'avait pas tort. L'Ecossais hocha la tête d'un air entendu. Le manque d'éducation et l'éducation pendant l'enfance, voilà ce qui était nécessaire pour donner aux gens un vrai libre arbitre et une véritable opportunité de penser par eux-même. Les manipulations infantiles étaient terribles dans le monde des sang-purs, il en savait quelque chose. Son oncle après tout, ne faisait-il pas parti de ce sombre groupuscule terroriste ? Et voilà que ces gens voulaient maintenant voir plus grand en manipulant le reste de la population pour faire du plus simple sorcier un pantin dont ils pourraient se servir à outrance.

Un espèce de malaise étrange se propagea dans le ventre du jeune homme à cette seule pensée. Il ne voulait pas que l'on traite son fils comme un pantin traître. Il désirait qu'il ait son libre arbitre, et qu'il soit libre. Moran s'était toujours battu pour sa liberté, il avait même quitté la fille dont il était amoureux pour cela. Son patronus, après tout, n'était-il pas un oiseau ? « Mais ce n'est plus ton histoire dès lors » répondit le jeune homme en fronçant les sourcils, « si ce n'est pas ce que tu veux raconter... C'est que ce veut raconter ton éditeur. A quel point es-tu le père de l’œuvre ? ». Il ne pouvait imaginer la frustration que devait ressentir Edward de voir ses lignes être éditées parce que son éditeur était frileux. « Tu as pensé à te faire publier ailleurs ? A l'étranger, par exemple ? ». Après tout, une guerre pouvait se mener d'un autre pays, sur un autre continent. Il y aurait bien des sorciers aventureux pour sortir l'ouvrage en Angleterre.
Vraisemblablement, Ted avait les mêmes opinions que lui sur la situation du pays. Les choses ne pourraient continuer de la sorte éternellement, c'était une certitude. Savoir toutefois qu'il n'était pas simplement pessimiste suffisait à torpiller le reste de bonne humeur qu'il avait. Le laïus de Ted sur les possibilités ou non de partir fit considérer les choses sous un autre jour au journaliste. Après tout, il pouvait aussi travailler à l'étranger et fondamentalement, Gardenia aussi. Elle fabriquait des baguettes, après tout. Mais en même temps, la maison Ollivander était surtout connue au Royaume-Uni et moins à l'étranger. Partir ce serait dans tous les cas changer de vie. « C'est changer de vie pour le meilleur aussi, peut-être » traduisit-il le fond de sa pensée en regardant les yeux noisettes de Tonks. Ce dernier au moins avait un peu plus d'humour que lui présentement, et de fait, il lui arracha un rire franc, inattendu peut-être étant donné la situation : « AHAH ! » - il passa un pouce sur sa lèvre inférieure et décida de sauter sur l'occasion d'avoir une conversation plus joyeuse  - « Et où partiriez-vous Monsieur Tonks ? Je ne veux pas un pays trop chaud, Gardenia m'a déjà emmené en Grèce il y a deux ans et j'ai brûlé comme un beurre au soleil ».


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