Ares Zabini NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 496 | AVATARS / CRÉDITS : TerrenceTelle- By Galaad <3 | SANG : Pur bien que mélé à un sang africain ce qui dérange
| Sujet: Re: Il joue à l'oublier en sachant que ce n'est pas vrai. ↯ ft. Ares Dim 9 Jan 2022 - 19:18 | |
| Arès ne savait pas très bien ce qu’il faisait. Il savait qu’il risquait le tout pour le tout. Il savait pertinemment que sa tentative de rapprochement pourrait faire exploser le jeune homme aussi vite que les potions sur le sol dans la boutique. Mais il sentait aussi qu’il en avait autant envie que lui. Il se disait qu’avec un peu de chance, cela pourrait simplement l’apaiser. Il fallait croire qu’il avait bu un flacon de felixis felicis puisque la chance lui souriait. En effet, contre toute attente, le jeune homme laissa le corps du mulâtre épouser le sien, des hanches jusqu’aux lèvres.
Les tentatives avortées donnaient peut-être à ce baiser une saveur encore plus particulière. Au moment où leurs lèvres s’unir comme les ingrédients d’une potion, le médicomage sentit le feu du chaudron enflammer son cœur et des ailes lui pousser dans le dos. Ses baisers avaient quelque chose d’unique. Quelque chose de magique. Etait-ce ce refoulement qui les rendaient si unique ? Il avait l’impression que ce n’était pas que leurs lèvres qui s’unirent mais leur cœur. Il se sentit flotter dans les airs, avec lui. Il profitait de chaque seconde de cet instant infini et pourtant si court. Un baiser tendre et passionné à la fois. Un baiser doux, comme la peau d’une licorne. Jusqu’à ce que la licorne se change en dragon et lui mordre sauvagement la lèvre et esquisse un moment de recul. Profitant de cet instant surprenant, l’ancien serdaigle s’écartait et mettait fin au baiser. Il posa cependant ses mains sur les muscles saillants du médicomage comme pour profiter encore de cet instant qu’il venait, une fois de plus, lui-même d’avorter. Le Zabini sentit quelques gouttes de sang perler sur ses lèvres. D’un geste de la baguette, il soigna sa lèvre comme il avait soigné celle de son amant quelques minutes auparavant, se demandant bien qu’elle était cette tendance à mordre qu’avait le jeune homme. Il ne voyait plus qu’une seule explication. Et celle-ci n’avait plus rien à voir avec une pathologie mentale. Il n’était pas un sorcier mais un vampire.
“Désolé…” balbutiait-il en s’attachant à mettre autant de distance entre eux que possible. D’un geste de la baguette, sans prononcer la moindre formule, Arès ferma et verrouilla la porte de l’appartement. Il ne comptait pas le laisser partir si facilement. Pas sans savoir. Pas sans comprendre. Pour ne pas le brusquer, il renfila son t-shirt et s’installa sur le canapé. Lui laissant ainsi toute la liberté de s’asseoir à ses côtés ou non.
« Ne sois pas désolé. Ça m’a plu. Beaucoup même » lui dit-il en buvant un peu de son thé. Il essayait toujours de comprendre, de mettre une explication médicale sur le comportement du jeune homme. Mais il ne le pourrait pas, s’il ne se livrait pas à lui. Sauf à abuser de sa position et aller consulter son dossier médical. L’idée lui traversait l’esprit. Lui qui était si curieux. Mais il espérait vraiment que le jeune homme ait envie de se livrer à lui. « C’est moi qui suis désolé. J’aurais dû t’écouter et remettre un T-shirt. Je n’aurais pas dû m’approcher comme ça de toi et t’embrasser mais j’ai pas pu résister. Tu me plais beaucoup Lewis…». S’il voulait qu’il se livre, il devait commencer par se livrer lui-même. Pour le mettre en confiance. C’était ce qu’il avait en tout cas appris dans ses cours de psychomagie et il comptait bien mettre la théorie en pratique. D’un geste de la baguette, il remplit une seconde tasse de thé, et d’un autre geste, la fît léviter jusqu’au fugitif qui s’était approché de la porte verrouillée.
« Je ne vais pas te retenir en captivité. T’inquiète pas. Mais j’aimerais comprendre » dit-il calmement en fronçant les sourcils. Le mulâtre voulait comprendre sa maladresse, son passage dans le grenier, la morsure qu’il s’était infligée et celle qu’il venait de lui infliger. « Pour l’instant, ton goût pour le sang me pousse à croire que tu es un vampire. Est-ce que j’ai raison ?» dit-il en lui souriant tendrement. Comme pour lui dire que cela ne lui faisait rien. Que ça ne lui faisait pas peur. Qu’il continuerait à lui plaire même s’il était un vampire. Ou même s’il cachait autre chose.
Il ne savait pas vraiment si le message était clair et si c’était comme ça qu’il allait l’entendre. D’un geste de la baguette, il déverrouilla la porte et l’ouvrit, pour lui permettre de rester ou de partir maintenant, qu’il avait dit ce qu’il avait à dire et qu’il avait posé les questions qu’il avait à poser, libre à lui de rester ou de partir. « Tu peux partir si tu veux. Tu peux rester encore 10 minutes, une heure, deux heures ou même toute la nuit. A toi de voir Lewis.». Le médicomage lui espérait qu’il choisirait la dernière option mais cela lui semblait peu probable. Il avait l’impression qu’il avait une seule envie. Partir loin de lui et ne plus jamais le recroiser. |
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