ϟ la fiche de recensement

NOM - Kuranosuke de naissance. Аксаков, d'emprunt. PRENOMS - Кид sur les papiers, Kazuya pour les intimes. DATE DE NAISSANCE - Deux janvier mille neuf cent quarante-sept. AGE - Trente-trois ans. VILLE D'ORIGINE - Alentours de Tachkent, URSS. SANG - Né moldu. ANCIENNE MAISON A POUDLARD - A étudié à Koldovstoretz. ORIENTATION - côté du bien, côté du mal, neutre, indiquez également si vous êtes mangemort ou si vous faites partie de l'ordre du phénix

Décrivez votre caractère en quelques lignes, qualités, défauts (minimum 4 lignes)

VOTRE PATRONUS - Apodidae.
VOTRE EPOUVANTARD - réponse
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – réponse
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Incendio.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Essence de dictame.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Le Ragtag&Bobtail.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Rasputin, le né moldu ayant mis l'impératrice à genoux.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Jobarbille.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – réponse

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - réponse

La porte d’entrée sans heurtoir ni clochette donne sur un couloir au centenaire papier peint ivoire, éclairé de quelques ampoules fatiguées. Un escalier de bois, perpendiculaire au passage, mène chez le vétéran sénile que personne d’autre ne visite, puis à la couturière et ses deux fillettes au dernier étage, l’atelier installé sous les combles. Il les veille parfois le temps d’une soirée, quand la trentenaire pense retrouver, cette fois, vraiment, c’est lui l’homme de sa vie dans le pub au coin de la rue.

On ouvre à gauche, d’abord. Le dispensaire de fortune. Sur parquet gondolé, trois fauteuils à la panne mentholée s’alignent contre un mur tapissé d’affiches de prévention, invitent les patients à se reposer sur leurs courbures dépassées. Une table basse, sur un tapis taupe, accueille le plus grand trésor de la salle : jouets de bois et livres pour gamins, puzzles et dominos miraculeusement toujours complets. C’est des gosses qu’il aime le mieux prendre soin, de loin. Il n’en a pas, ni femme ni bambin, et paraît se faire un devoir de chérir chacun comme le sien. Une petite porte mène aux commodités, d’autres à la pièce où la magie opère.

Oh, si on savait ce qu’il y fait. L’étranger n’a pas de diplôme accroché, pas plus que de carte à distribuer. Ses diagnostics sont toujours exacts pourtant, les plus précis du quartier. Et il ne demande rien, jamais, n’accepte que ce qu’on lui donne. C’est parce qu’il ne demande pas, d’ailleurs, qu’on lui offre avec un tel plaisir. Il administre des remèdes sans nom ni équivalent, des philtres d’orient il prétend. Parfois un patient dénote, par un habit que nul n’oserait porter même dans la plus basse société - alors le médecin actionne le tourne-disque près de son bureau, et on n’entend plus une voix depuis le petit salon. Il ne pose jamais de question, et c’est pourquoi certains sorciers choisissent aussi de le visiter. Une étagère habille un mur, où trônent quelques livres de médecine. Écrits en russe, ils ont été offerts par l’infirmière de Koldovstoretz, juste avant son départ anticipé. Précipité. Son exclusion, si l’on n’a pas peur des mots. On ne trouve rien de plus personnel, pas plus de décoration que quelques dessins d’enfants sur les murs, et un épais carnet à couverture de cuir sur le bureau de bois usé, débordant d’articles découpés, de plantes séchées et de photographies collées de travers.

Les pièces à vivre, à la droite du couloir défraîchi, donnent sur une petite cour et leurs fenêtres portent d’épais barreaux qui forcent à la rêverie. Là, un peu plus de fantaisie. Deux grands fauteuils discourent près de la cheminée, où l’usure laisse deviner qu’il aime se lover, se rouler en boule ou s’étendre dans toutes les figures d’un gymnaste médaillé. La grande salle embaume les plantes et le tabac froid, et la table de dîner accueille un large chaudron en perpétuelle ébullition. Les pots et flacons autour forment ce désordre des hommes trop occupés, qu’aucune étiquette n’aiderait un intrus à démêler. Là qu'on retrouve la baguette souvent oubliée, albe brindille de chêne blanc cachant un fragment d'écorce de wiggentree, instrument plus qu'extension.

Sur un minuscule buffet au vernis écaillé s'exposent enfin ses biens précieux, deux cadres au verre entretenu et un ouvrage dans le même cyrillique. Le plus vieux cliché découvre une famille nipponne, joues creusées et frusques d'asie centrale sur fond de désert qu'un oeil connaisseur reconnaîtrait ouzbèque. Deux parents échinés par le voyage forcé à l'autre bout du continent qu'ont connu des milliers d'habitants des îles disputées à la grande république incarnat, deux enfants au sourire de coeur, de ces corps faibles gardant des âmes chaleureuses. Été 1958, griffonné dans un coin, marque leurs derniers instants réunis.  (+ la fin)

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  réponse Où avez vous connu le forum ?  réponse Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : réponse + code du jour où nous sommes (bien caché dans le règlement !!)

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