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[ I ] BLACK OUT : 13 Janvier 1976, 13h01 (témoins des cadeaux mystères)

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MessageSujet: Re: [ I ] BLACK OUT : 13 Janvier 1976, 13h01 (témoins des cadeaux mystères) [ I ] BLACK OUT : 13 Janvier 1976, 13h01 (témoins des cadeaux mystères) 129196351Mer 12 Jan 2011 - 14:12

Sue était dans la salle commune entrain de réprimander un Serpentard de dernière année qui osait faire déguerpir du fauteuil un Serdaigle de première. La préfète commençait à en avoir marre de ces "je-me-crois-chez-moi". Il était tant que ces inondations prennent fin et que ces serpents rentrent chez eux ! Seule la collaboration avec Bree était agréable et donnait le seul avantage au milieu de ces vastes inconvénients.
    " Tu te bouges de là et tu lui rends sa place, Anderson ! Maintenant ! Et en prime, t'auras droit à une belle rete ... "
Mais Sue ne put pas finir ses mots. Elle s'effondra sur le sol, inconsciente. Tout le monde se précipitait sur elle, paniquée, alors qu'elle était en plein rêve :

[BLACK OUT]

31 octobre, veille de l'anniversaire de Sue. Cette dernière était assise à table, finissant son assiette de pâtes, son repas préféré. Une douce musique se faisait entendre depuis le salon, quant à son père, il revenait de la cuisine avec un magnifique gâteau d'anniversaire que Sue ne pourrait voir ...

- "Happy Birthday to you, happy birthday to you, happy birthday to you, Sue, happy birthday to youuuuuu." chantait son père, toujours aussi faux ! La non-voyante riait tout en se bouchant les oreilles. Edouard faisait exprès de pousser la chansonnette le plus faux possible. L'odeur des bougies indiqua à Sue que le gâteau se retrouvait à l'endroit où s'était trouvée son assiette de pâtes terminée.
- " Papa ! " s'exclama Sue. " Tu sais bien que ça porte malheur de fêter son anniversaire AVANT la date. "
Tout en regardant sa montre, le père Wilson répondit :
- " Je ne suis à l'avance que de 3h, 34 minutes et 48 secondes, ma chérie. Puis tu n'as qu'à en vouloir à ta mère. C'est elle qui tenait tant que ça à t'avoir le jour de ton anniversaire. Je fais donc avec les exigences de madame ." Ses derniers mots furent tintés d'un léger sarcasme.
- " Vous ne pourriez pas arrêter de vous disputer. C'est pas parce que vous êtes séparés que vous devez automatiquement ne plus vous entendre. " ajouta la voix de la sagesse !
- " Et ça, c'est ma fille qui dit ça ! " répondit Edward, plus pour lui même. " Je t'ai bel et bien fabriquée, Sue. Tu es la racine carrée de ton père. Allez, souffle tes bougies si tu ne veux pas avoir de la cire sur ton gâteau ! "

La jeune fille s'exécuta, elle souffla les ... 22 bougies, sans le savoir, sans pouvoir les voir.

- " J'ai disposé les 22 bougies en forme de 22. J'y ai passé pas mal de temps, dommage que tu ne puisses pas voir ça ... Mais ... " ajouta-t-il, laissant sa phrase en suspens. Il semblait super-excité. Sue le reconnaissait à peine. Lui, d'habitude si calme, si posé ... il avait l'air de vouloir lui annoncer une nouvelle extraordinaire. La fin du règne de Tu-Sais-Qui ? Mieux ! " C'est le dernier gâteau de ta vie que tu ne verras pas, je te le promets. "

Sue écarquilla les yeux. Disait-il vrai ? Elle allait pouvoir ... voir ? Il avait réussi à trouver le remède contre la cécité ?

- " Tu ... tu as ... ? " répondit-elle, sans même réussir à prononcer une phrase entière.
- " Oui, c'est ton cadeau d'anniversaire, ma chérie. Je t'offre la vue. J'ai trouvé. ça fait une semaine que le produit est fini. Et le premier est pour toi. Je voulais attendre que l'on fête ton anniversaire pour te l'annoncer. "

Sue se leva pour bondir dans les bras de son père, mais c'est ce dernier qui fut plus rapide et qui étreignit sa fille.

C'est le dernier gâteau de ta vie que tu ne verras pas, je te le promets.
Il ne croyait pas si bien dire ...

[/BLACK OUT]

Sue se réveilla, au milieu des élèves, soulagés de la voir revenir à elle.

Elle n'avait rien vu, étant aveugle, mais tout ressenti, tout entendu, tout vécu. Les larmes coulaient sur son visage. Elle venait d'apprendre qu'elle pourrait un jour voir ! Son père allait lui offrir le plus beau cadeau de sa vie.
Mais il y avait une autre nouvelle alarmante : ses parents allaient divorcer.

La nouvelle de ce cadeau était tellement magnifique que pour Sue, ça ne pouvait qu'être le futur. Elle ne prit même pas la peine de se demander ce qu'elle venait de vivre, pour elle ... elle y voyait son destin ! Elle y avait toujours cru, à cette vue qu'elle n'avait jamais eue.

Toutes les visions avaient un point commun : celle de voir à la fin de cette minute et 13 secondes l'ombre d'une femme. Seule Sue ne la vit pas.

" Et moi qui espérait qu'elle soit morte, j'aurais échappé à une retenue. "
répliqua ironiquement le Serpentard sur qui Sue s'était énervée avant de tomber dans les pommes.
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Remus Lupin*

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GRYFFONDOR
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MessageSujet: Re: [ I ] BLACK OUT : 13 Janvier 1976, 13h01 (témoins des cadeaux mystères) [ I ] BLACK OUT : 13 Janvier 1976, 13h01 (témoins des cadeaux mystères) 129196351Jeu 13 Jan 2011 - 9:51

Le jeune homme était assis au bord de la fenêtre du dortoir où il était monté s'isoler un peu. Plongé dans une séance de dessin, son esprit était complètement absorbé par les traits qu'il traçait, estompait, ombrait, etc.. Son sujet... La belle Cassandra, dont l'image le hantait depuis ce fameux tour de garde. Il essayait de saisir l'expression à la fois timide et joyeuse qu'il avait récolté lors de leur dernière conversation lorsqu'il s'effondra sur le tapis...


Black Out

Le bar de le Tête de Sanglier à Pré-au-Lard. Il faisait déjà nuit noire en cette soirée d'Halloween et Rémus était installé dans un coin mal éclairé de la salle, seul, emmitouflé dans une vieille cape. Il sirotait une infusion brûlante en observant les rares clients. Personne de suspect ce soir... Cela faisait un mois qu'il logeait ici, gratuitement grâce à la demande d'Albus à son frère, Abelforth, qui essuyait machinalement des verres derrière le comptoir avec un chiffon très moyennement propre. Sa mission, qu'il gardait toujours en tête lorsqu'il était dans le bar, était de repérer les gens louches qui trainaient autour de Poudlard. Mais ce soir, c'était très calme. Les Trois Balais devaient être bien plus animés puisqu'une soirée spéciale Halloween y était organisée.

Rémus se leva et se dirigea vers la sortie, rabattant le capuchon de sa cape pour se protéger du vent glacial, mais aussi pour passer encore un peu plus inaperçu. Il fit à peine un pas dehors qu'il entendit des bruits suspects. La ruelle malfamée était totalement plongée dans l'obscurité, mais il eut juste le temps de reconnaître deux voix avant d'entendre le « crac » caractéristique d'un double transplanage. Des clameurs commençaient à s'élever du centre du village mais il n'eut pas le temps de faire un pas qu'une boule argenté apparût devant lui, éblouissant ses yeux habitués à l'obscurité. Un message d'alerte... La voix de Sirius s'élevait, jamais il ne l'avait entendu aussi rauque.

- Il s'est passé quelque chez les Potter. Je suis sur la route de Godric's Hollow, vérifie où est Peter...

Se superposant à ces derniers mots, la voix forte d'Abelforth résonna dans la ruelle.

- Rémus, amène-toi, c'est urgent.

Il courut à petite foulée vers l'auberge. Un homme était étendu à terre, et Abelforth tenait sa baguette dans une main, et un petit morceau de parchemin dans l'autre. Le loup garou s'approcha de l'homme assommé.

- Qui est-ce ?...

- Peut importe, mais c'était censé être ton boulot de repérer la racaille du coin... Albus t'ordonne de ne pas quitter Pré-au-Lard, il enverra des gars de l'Ordre pour te donner les prochaines consignes.

Il lui tendit le bout de parchemin qui confirmait ce qu'il venait de dire, écrit de la main de Dumbledore. Il ne pouvait pas faire autrement qu'obéir, en attendant d'en savoir plus. Mais il n'eut pas le temps de se faire totalement un sang d'encre car il entendit la voix de Kingsley qui venait de l'extérieur.

- Rémus ! On a besoin de toi, il faut les coincer !

Dégainant sa baguette, il se rua dehors où des éclairs fusaient dans tous les sens...
*Flash* Vision de la silhouette d'un visage à moitié dans l'ombre...


Réveil


Le jeune Gryffondor se redressa dans un sursaut, le cœur battant. Il mit quelques secondes à reprendre une respiration régulière. Que c'était-il passé ? Cette vision c'était... ça ne pouvait être que réel, jamais son esprit n'aurait pu créer de telles images. Le futur ? Il ne voyait pas d'autres options. Assis sur le tapis, il se remémora chaque détails pour les fixer dans sa mémoire. Mais il ne comprenait que très peu de choses... Il savait juste que la scène se passait le soir d'Halloween, qu'il avait fini ses études, apparemment. Il travaillait pour Dumbledore, une sorte d'espion... et de soldat. Car il n'y avait pas de doute, c'était la guerre. La découverte que le frère de leur directeur tenait la Tête de Sanglier paraissait anecdotique à coté du sentiment qui allait le hanter pendant un bout de temps : tous ses amis étaient en danger. James chez qui Sirius accourait, Peter que ce dernier lui demandait de retrouver, certainement pour le mettre en sécurité... Malheureusement, trop peu d'information. Trop peu pour que Rémus ne puisse changer quoique ce soit au futur. Juste assez pour rendre le jeune homme déjà tourmenté encore plus inquiet. Et ce flash final, dont il ignaurait la signification... Il baissa les yeux vers le dessin innachevé qu'il faisait quelques minutes plus tôt. Dans sa chute, il l'avait ruiné d'un large trait barrant l'ensemble, et la feuille s'est retrouvée irrémédiablement froissée. Dommage, c'est un beau dessin, mais Rémus n'avait plus du tout envie de le finir...
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MessageSujet: Re: [ I ] BLACK OUT : 13 Janvier 1976, 13h01 (témoins des cadeaux mystères) [ I ] BLACK OUT : 13 Janvier 1976, 13h01 (témoins des cadeaux mystères) 129196351Dim 16 Jan 2011 - 0:28

Ce jour du 13 Janvier 1976, la jeune Jolly allait s'en souvenir longtemps !
En se levant ce matin-là, la jeune Gryffondor était loin de se douter se qui allait se produire... Tout avait commencé comme d'habitude. Elle était descendue manger pour le déjeuner après avoir posé ses affaires dans son dortoir. Rien ne présageait que quelque chose allait se produire. Mary Elizabeth marchait tranquillement dans les couloirs et s'était arrêtée devant les portes de chêne qui menait au dehors pour attendre ses amis qui ne devaient pas tarder d'arriver. Mais sans prévenir, sa vue se troubla et ses jambes ne la soutenaient plus. Elle glissa le long de porte jusqu'à ce que sa tête heurte le marbre froid du sol. Et petit à petit, elle sombra dans un étrange sommeil...



[ ~ BLACK OUT ~ ]
»_ Il faisait bon, dans le salon de son appartement londonien près de la cheminée, l'ancienne Gryffondor était assise et regarder un bon film d'horreur comme le voulait la tradition d'Halloween - lorsqu'on était en repos du moins -. La jeune femme était plongée et captivée par son film. Lorsque soudain, la sonnette de l'appartement retentit, elle sursauta puis alla chercher un grand saladier rempli de bonbons divers et se dirigea vers la grande porte d'entrée blanche. Quand elle ouvrit la porte, des enfants lui répétèrent la phrase type d'Halloween : " Des bonbons ou un sort ! ". Mary Elizabeth leur offrit un sourire et une bonne poignet de bonbons chacun. Les enfants partis, elle retourna à son film. *Les jeunes sorciers de nos jours ne savent plus s'amuser... Quel dommage ! Pensa-t-elle nostalgique.* A peine son film redémarrait qu'un nouvel événement interrompue ses activités. Cette fois-ci, ce fut un Patronus apparut. Lorsque la jeune Jolly s'en approcha, elle peut entendre la voix de Scrimgeour, Directeur du Département des Aurors.

" On a besoin de vous à Godric Hollow. Besoin d'une personne qui connaît le terrain. Faites vite ! "

Après ses brèves paroles, le Patronus s'évapora en laissant la jeune femme abasourdie qui se dépêcha d'enfiler sa cape. Mais lorsqu'elle s'apprêtait à transplaner à Godric Hollow, un second Patronus apparut...

« - C'est une blague, laissez-moi le temps de transplaner ! Qu'une bande de gnomes sans cervelles... Rouspétait-elle. »

" Mary, il se passe des choses étranges à Godric Hollow. Plus de nouvelles... Danger ? Faut s'y rendre au plus vite ! "

Puis le second Patronus disparut tout comme le premier. Ce dernier Patronus ne venait pas du Ministère, il venait de l'Ordre du Phénix que Mary Elizabeth avait rejoint aussitôt qu'elle le put. Cette association secrète lutte contre les forces du Mal avec l'ascension du Mage Noir. Plus une seconde à perdre, Mary Elizabeth prit sa cape, sa baguette en main et dans un "crac" sonore se retrouvait dans les rues du petit village de Godric Hollow. Elle courrait à en perdre le souffle vers l'agitation qu'elle repéra quelques rues plus loin. Lorsqu'elle arriva, elle reconnut un visage qui lui sembla familier...

« - NOOOOOOOOOOOOOOON... »

Mary passa de l'étonnement, de la crainte à la surprise, l'indignation en passant par la colère et la tristesse en un temps record. En regardant le ciel étoilé, des mains l'enlacèrent tendrement puis on lui murmura des mots d'excuses avant d'entendre le son d'une moto décollée dans la nuit... _«


[ ~ FIN DU BLACK OUT ~ ]



Près des portes de chênes, on pouvait remarquer un attroupement étrange et inhabituel. Sur le sol, Mary Elizabeth reprenait petit à petit connaissance. En ouvrant les yeux, elle regarda le cercle qu'on avait formé autour d'elle avec de grands yeux pleins d'étonnement. Elle reconnut de suite le visage inquiet de Kathleen à ses côtés. Elle se releva douloureusement ne repensant qu'à cet étrange rêve qu'elle venait d'avoir... La jeune Gryffondor rassura tout le monde afin qu'il puisse la laisser respirer et se dirigea malgré elle accompagnée de ses amies dans la Grande Salle. Cependant, elle ne voulait pas y aller. Elle voulait juste savoir ce qui venait de se passer ! Ce "rêve" était si réel... L'idée que cette vision soit celle de son futur traversa son esprit mais elle chassa cette idée aussi vite qu'elle fut arrivée. Son sourire et sa joie de vivre habituels avaient laissé place à un air absent, pensif et vague - chose qu'il ne lui arrivait que peu souvent !


Dernière édition par Mary Elizabeth Jolly le Dim 27 Fév 2011 - 22:55, édité 1 fois
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Daisy Blackstone

Daisy Blackstone


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MessageSujet: Re: [ I ] BLACK OUT : 13 Janvier 1976, 13h01 (témoins des cadeaux mystères) [ I ] BLACK OUT : 13 Janvier 1976, 13h01 (témoins des cadeaux mystères) 129196351Dim 23 Jan 2011 - 18:27

Jeudi 13 janvier 1976, à 12h59

Depuis noël, la jeune femme n'avalait rien, ou pas grand chose, ses repas se résumant à quelques bouchées d'aliments légers, puis elle quittait la table généralement au bout d'une dizaine de minutes, retournant dans son dortoir, seul endroit de Poudlard ou elle pouvait encore se retrouver seule.
Une véritable ombre fuyante, errant de couloirs en couloirs, voilà ce qu'elle était devenue. Les seules pensées qu'elle s'autorisait encore étaient liées au groupe SERPENTS qu'elle avait intégré quelques semaines plus tôt. L'amour, les sentiments, l'amitié, ce n'était pas pour elle; alors elle agissait en garce arrogante et glaciale que rien n'atteignait.
Alors qu'elle quittait la grande salle pour se rendre dans la salle commune, elle s'effondra dans le hall sentant sa joue se fracasser contre le sol....

Début du Black Out

Soir du 31 Octobre 1981 ....

Soulagée, une sensation de légèreté la submergeait toute entière. Devant elle, le corps de son père gisait au sol. Agenouillée devant lui, la jeune femme ferma ses yeux et tout en rangeant sa baguette, elle se leva et se dirigea vers la porte la plus proche. Des murmures arrivaient dans sa direction mais elle n'en reconnut ni les voix, ni les paroles, un flou auditif et visuel s'installa en même temps qu'elle transplana.

La jeune femme arriva dans une rue sombre et étroite, à l'écart des bruits d'enfants réclamant leurs bonbons. On pouvait distinguer une grande banderole indiquant : "Lyddington - BAL D'HALLOWEEN - 31 Octobre 1981- Salle des fêtes". Daisy s'avança devant une grande maison délabrée, aux murs légèrement fissurés. La nuit et le froid plongeaient la jeune femme dans une sorte d'attente angoissante. Elle était malgré tout sûre d'elle, Orchid était là. Sans avoir vérifié, elle progressa jusqu'à la porte et frappa. Quelques secondes s'écoulèrent jusqu'à ce qu'elle aperçoit le visage de sa sœur cadette. Depuis combien de temps ne s'étaient-elles pas vues..Une éternité sans doute à la vue de son visage. Ses traits s'étaient durcies, ses joues, creusées par le temps, elle n'avait plus le visage de l'adolescente qu'elle connaissait, ni même le regard d'admiration qu'elle lui avait toujours porté. Un accueil plutôt glacial, sans espoir, sans détour.....Daisy se contenta de plisser ses lèvres nerveusement puis...

Fin du Black Out

La blonde se réveilla avec l'image d'une jeune femme sur la rétine... et surtout une impression étrange d'avoir fait un rêve éveillée. Seulement 1 min 13 sec s'étaient pourtant écoulés.
Était-ce une simple rêverie ?Un bon dans le futur ?
La banderole indiquait clairement l'année 1981.. A cet instant, une multitude de questions l'assaillit. La vision de son père mort lui laissa un goût de perplexité dans la bouche. Qui l'avait tué ? Ou se trouvait-elle? Que faisait sa sœur dans cet endroit lugubre ? Pourquoi se cachait-elle ? De qui ? De quoi ? Depuis combien de temps ne s'étaient-elles pas vues ? Pourquoi avaient-elles perdues contact ?
Une douleur la ramena à la réalité. Un effroyable élancement dans la mâchoire et une sensation de liquide chaud entre sa joue et le sol. Difficilement elle se leva et porta machinalement sa main à l'endroit qui la faisait souffrir. Elle grimaça et poussa un léger râle de douleur puis un peu sonnée, la jeune femme se fit mener à l'infirmerie par quelques serpentards qui l'avaient vu s'évanouir.
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MessageSujet: Re: [ I ] BLACK OUT : 13 Janvier 1976, 13h01 (témoins des cadeaux mystères) [ I ] BLACK OUT : 13 Janvier 1976, 13h01 (témoins des cadeaux mystères) 129196351Lun 14 Fév 2011 - 21:50

13 janvier 1976, 13h, Entrée de la tour des Serdaigle

Minerva rayonnait d'une joie qu'elle ne cherchait pas à dissimuler à cet instant. Quelquesminutes plus tôt elle avait trouvé le moyen de s'isoler avec sa meilleure amie Sura Polansky dans un placard à balai, les deux filles avaient convenu d'un regard appuyé, un signe secret. Minerva la première s'était éloignée pour se retourner face à la jolie brunette et s'enfermer dans le placard à balais. Leur rencontre fut brève, à peine dix petites minutes mais cette rencontre suffit à la rendre de très bonne humeur pour la journée. Elle sautillait presque en montant les marches de la tour des Serdaigles où elle devait récupérer dans son dortoir le nécessaire pour affronter en toute sécurité les serres et leurs plantes dangereuses. Sa longue crinière rousse pleine de mèches ondulantes flottait dans son dos tandis qu'elle s'apprêtait à écouter la devinette du bec lorsque la porte s'ouvrit d'elle même. Surprise, elle sourit de toutes ses dents en butant contre le serdaigle Jared Carpenter puis recula d'un pas, lui sourit et s'exclama de sa voix claironnante, vibrante d'une bonne humeur à toute épreuve :

- Ah Jared quelle surprise! Je suis

Elle n'eût pas le temps d'en dire plus car ses paupières se refermèrent brutalement, son joli minois perdit toute expression et ses jambes se dérobèrent sous son corps inerte qui faillit tomber au sol si le serdaigle ne l'avait rattrapé à temps. Inconsciente, elle ne pouvait entendre la voix paniquée du garçon car son esprit, son âme était bien loin...

Soir du 31 octobre 1981

Pensive, Minerva peignait sa belle chevelure rousse, la brosse d'argent brillait d'un éclat doux, se beaux cheveux roux formaient une cascade lumineuse dans son dos blanc. Face à la grande coiffeuse de cette chambre qui était désormais sienne, elle repensait à la terrible dispute qui scella définitivement son destin. Le regard triste, hanté d'un voile mélancolique, ses gestes mécaniques n'apaisaient pas la peine qui lui serrait le cœur. Morgan Moon avait eu cette nuit-là des mots durs, des mots cinglants qui claquaient dans l'air à la manière d'un fouet, il y eût beaucoup de larmes versées, des promesses brisées et un défi entre mère et fille depuis. Mais après tout, comment en vouloir à la jeune Minerva d'aspirer à plus d'autonomie ? Elle avait la chance extrême de ne pas être encore mariée, beaucoup s'accordaient à dire qu'elle avait toutes les qualités pour faire du commerce de sa mère une marque incontournable, membre de l'Ordre du Phénix elle avait la conscience tranquille et des amis dignes de ce nom. L'avenir semblait radieux pour la jeune Minerva, à travers les ténèbres de son époque elle ne perdait pas espoir et c'était pour cette lueur, cet éclaircie qu'elle prenait des risques. Malheureusement Morgan Moon n'était pas du même avis.

Depuis quelques temps elle logeait dans l'une des chambres du grand hôtel privé londonien d'Andrew Westoodshire, un ami précieux qui non seulement lui avait offert l'hospitalité lorsqu'elle s'était trouvée sans toit mais comprenait sa situation car à peu de choses près, elle était la même. Morgan Moon ne lui avait pas pardonné son départ, pas plus qu'elle ne lui pardonnait les risques qu'elle prenait, mais Minerva, même si sa grande sensibilité lui mettait les nerfs à rude épreuve, ne pouvait fermer les yeux sur la misère et la terreur des victimes qui trouvaient sous ce même toit un abri. Elle en était à ses réflexions, assise face à la grande et majestueuse coiffeuse dont le cadre doré payait le prix du temps, vêtue d'une simple nuisette de satin gris lorsqu'un grand coup fut frappé à sa porte. Minerva connaissait assez Andrew pour savoir qu'il ne frappait jamais avec tant de force et à voir la manière dont il entra dans sa chambre, sans prendre la peine d'attendre sa réponse lui inspira la plus vive crainte. Le pauvre garçon était trempé jusqu'aux os, ses habits lui collaient à la peau, ses cheveux bouclés et sombres se répandaient sur son front blanchi par la fraîcheur humide de la nuit mais le plus terrifiant était son expression. Dès qu'elle le vit Minerva se redressa, pieds nus et se saisit de sa baguette qui n'était très loin de la jeune fille mais elle n'eût pas le temps de parler qu'Andrew s'exclama à toute vitesse, la voix blanche d'une peur qu'il ne pouvait masquer :


-Il les a tués! Ils lancent des attaques dans tout le pays! Préviens le plus de personnes possible! Sois prudente! La situation était terrible. Minerva étouffa un sanglot et blêmit, elle n'eût pas le temps d'ouvrir la bouche qu'Andrew avait déjà transplané dans un pop sonore. Sa baguette en main, elle tremblait et demeura deux petites secondes figées avant de balayer d'un battement de cils les larmes qui menaçaient de se répandre sur ses joues pâles. Elle savait ce qui lui restait à faire. Aussitôt elle transplana sans se soucier de sa tenue un seul instant. Elle réapparut dans le salon des Polansky où rois femmes se tenaient. Sans leur laisser le temps de parler elle s'écria d'une voix terriblement aigue :

- Fuyez! Ils arrivent! puis elle disparut comme elle était apparue. Sura, Myriam et leur mère Hannah lui lancèrent un regard entendu avant qu'elle ne transplane, elles avaient saisit toute l'importance de la situation car jamais Minerva, jeune fille très coquette, ne serait apparue dans une telle tenue et le visage aussi marqué par la peur.

Lorsqu'elle apparut une seconde fois le cadre était bien différent. Une lumière crue répandait son angoisse à l'intérieur d'une jolie maison dont le jardin, qu'elle savait toujours très bien entretenu semblait subir des outrages sans nom. Elle traversa l'allée de graviers, pieds nus, sans se soucier des arbustes massacrés. La porte était entrouverte, elle la poussa si violemment que la poignée avait imprimé dans le mur une trace ronde. Dans le salon cinq corps étaient allongés, immobiles mais l'un d'eux, affreusement mutilé, arracha un haut le cœur à Minerva qui ne pouvait soutenir le regard vitreux d'une fillette rousse comme elle. Les parents portaient les traces d'une âpre lutte, sa propre baguette en main, elle sentait une chaleur émaner du bois mais cela ne suffisait pas à calmer les tremblements de la jeune sorcière qui préféra détourner le regard. Elle s'apprêtait à repartir lorsqu'elle entendit une voix rauque, une voix bestiale emplir la pièce, l'air vibra soudain d'une menace si imminente que Minerva bondit de sa cachette et avant qu'elle se soit surprise par la puissance de sa propre voix, elle vit le visage, ou plutôt la gueule immonde d'un être inhumain.


- VIDENTRAILLES hurla-t-elle d'une voix qui lui parût soudain si lointaine. L'urgence de la situation ne lui laissa pas le choix, ce maléfice, malheureusement pour sa victime fut le premier à lui venir à l'esprit. Sorcière puissante, ses sortilèges étaient toujours très efficaces et provoquaient toujours un effet supérieur. Horrifiée par sa propre puissance, elle vit le ventre de la créature exploser, son corps se démembrer, ses viscères se répandre sur les murs et le sol, encore palpitantes et chaudes de vie, elle sentit un liquide épais sur son visage. Elle entendit une voix mais déjà tout semblait se flouter, comme si elle n'appartenait plus à cette vérité, comme si elle n'avait pas tué un homme, ou plutôt un hybride par un maléfice trop puissant. Minerva se sentait partir, elle vit un homme à la carrure massive, le visage beau mais déformé par un mélange de rage et de surprise totale, elle l'entendit hurler et reconnut sa voix aiguë et terrorisée se mêler à la sienne, elle comprit que c'était des sortilèges ou peut-être des maléfices qu'ils lançaient en même temps mais ne vit rien de plus car la seconde suivante tout s'arrêta et un visage étrange, inconnu dansa devant ses pupilles hébétées.

13 janvier, 13h02min15 s, Entrée de la tour des Serdaigle

Elle s'éveilla dans les bras de Jared, blanche comme un linge, les traits déformés par une expression de pure terreur. Le regard humide, elle se releva brusquement, passa ses mains sur son visage, ses cheveux et même sa robe de sorcière. Encore terrifiée par sa vision, elle éprouvait des difficultés à respirer, un nœud extrême lui nouait l'estomac, le regard brillant de panique, elle revit les entrailles de la bête lui exploser au visage, elle sentit sur sa peau moite le satin souillé de sang chaud et des morceaux de chair couler entre ses seins. Elle entendit distinctement la voix haineuse du sorcier hurler, elle lui vrillait les tympans et prise de panique, Minerva se boucha les oreilles mais ce n'eût aucun effet. Non seulement elle l'entendit mais elle éprouva la beauté du sorcier l'effrayer comme jamais. Sans crier gare, la sorcière rousse repoussa Jared d'un geste violent avant de se précipiter le plus loin possible et vomir toute sa terreur. Lorsqu'elle se redressa, une main sur les hanches et l'autre qui maintenait ses cheveux au-dessus de sa tête, Minerva était si pâle et perturbée qu'elle ne parvint même pas à nettoyer correctement le sol. Le serdaigle ne fit aucune remarque et le fit à sa place puis il la conduisit à l'infirmerie où la rouquine passa toute la journée, prostrée dans un mutisme inquiétant.
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