Vite! Je suis en retard! [Mary Elizabeth ♥ ] TERMINER

Ce matin-là, Mary Elizabeth s'était réveillée tôt - ce qui chez elle était une chose rare ! -. Elle était descendue pendant plus de 25 minutes dans la Salle Commune à lire un pièce de Shakespeare - Hamlet -. Son histoire bien que passionnante et aux personnages attachants, son estomac avait commencé à lui faire un chanson, il crié à la faim. Elle avait posé son livre et était descendues manger. La Grande Salle se remplissait petit à petit, et la Gryffondor fut ravie de voir qu'elle n'était pas la première ! Elle s'installa à table et prit tout son temps pour manger : elle reprit plusieurs fois des pancakes mais aussi du gâteau. Elle avait sans conteste un bon appétit !
Cependant, le temps défilait à bonne allure et lorsqu'elle jeta un œil à son montre. Elle décida de monter chercher ses affaires avant de se rendre à ses cours. En marchant au hasard dans les corridors, elle sentit comme une bombe lui fonçait dessus. Quelques secondes plus tard, elle était sur le sol marbré et froid. Elle se releva néanmoins la tête qui lui tournait. La jeune Gryffondor chercha des yeux cette fusée avec qui elle avait eu une collision quand soudain elle aperçut Alice. En l'apercevant, Mary eut un sourire !

« Alice !! Je vois que tu es en forme le matin ! »

Après ses mots dits, la jeune fille rigola un bon coup avant de se reprendre. Alice aussi avait l'air d'avoir un petit mal de crâne...

Le ton de son amie avait été plutôt ironique. Mais Alice était comme Mary, pas du genre à aimer se lever aux aurores et encore moins quand il s'agissait d'aller en cours. Ce qui avait valu à Mary Elizabeth de nombreux retards, aux grands dames de ses professeurs. Voilà pourquoi la jeune fille ne put se retenir de sourire à la phrase de son amie.

« Tu peux me croire, je suis parfaitement de ton côté ! »

La jeune Gryffondor lui adressa un clin d'oeil puis l'observa ramasser sa brosse qui avait du tomber lors de leur collision. Mary Elizabeth affichait un air interrogateur et surpris sur son visage. Mais n'en dit rien. Revoir Alice était plus important !

« C'est vrai que ça fait longtemps... Mais c'est vrai que je m'attendais à autre chose pour nos retrouvailles ! Mais peu importe, ça fait plaisir de te voir. »

Mary Ellizabeth lui offrit alors son plus grand sourire. Elle était même ravie de la revoir. Peu importe si elle avait cours ou non - et heureusement, elle avait pile poile une pause à cette heure-ci.

Mary Elizabeth pouvait remarquer que le plaisir de se retrouver toutes les deux était réciproque chez Alice aussi. Les sourires d’Alice mettaient toujours du baume au cœur. Après elle ne pouvait que se sentir de bonne humeur. Alice avait d'ailleurs ce "don". Enfin, Mary ne pouvait s’empêcher de remarquer que son amie jetait des regards distraits vers sa montre. Alice devait sûrement avoir cours, Divination sans doute… Ce qui signifiait qu’elle devait profiter de son amie ainsi que du moment présent.

« Eh bien, je dirais que tout va bien. La routine, quoi. Et pour toi alors ? Bientôt le week-end et les vacances qui arrivent aussi à grandes jambes. Je vais pouvoir feignanter comme bon me semble… »

Quand elle eut finit, la jeune Rouge et Or offrit un clin d’œil à Alice. C’était bien son genre de ne rien faire. Elle espérait néanmoins que ces professeurs seraient du même avis, ou sinon, il faudrait qu’elle fasse tout son boulot avant le week-end.
Puis soudain, l’arrivée d’un mystérieux paquet cadeau sur le bord de la baignoire de la Salle de Bains. Il était adressé à Alice. La jeune Jolly interrogeait son amie du regard même à en juger par sa réaction, elle avait été aussi surprise par l’étrange colis qu’elle ne l’était elle-même. Et Alice curieuse comme elle l’était ouvrit le paquet… Il en sortit alors une étrange voix qui prononça d’étranges paroles puis disparut aussi vite qu’elle n’était apparue.
Mary Elizabeth n’avait pas bougé depuis l’arrivée du mystérieux cadeau.

« Wahouu… Lilice, je pense que tu ne devrais pas trop y faire gaffe. »

La jeune blondinette avait déjà entendu parler de ses mystérieux paquets. Il restait pour elle un mystère.

Mary Elizabeth s'était largement trompée sur ce Cadeau Mystère... En effet, elle avait à Alice de ne pas y faire attention et que rien ne changerait mais elle avait eu tort. Et même si elle ne l'avouerais pas, elle sentait légèrement coupable. Ce que prononçait Alice était juste incompréhensible... Ses mots se mélangeaient et au final, cela ne signifiait plus rien.

« Lilice... Qu'est-ce qui t'arrive ?! Ne t'en fais pas, on va trouver un moyen de résoudre ton problème ! En attendant, il faudra que tu écrives pour te faire comprendre... »

La Rouge et Or sortit un bout de parchemin qu'elle gardait dans sa poche et le donna à Alice afin qu'elles puissent communiquer ! Il fallait qu'elles trouvent un moyen d'enlever cette mauvaise surprise...

La situation devait plutôt cocasse. Elle était au départ une scène de retrouvailles entre deux bonnes amies et s'était changée en un moment aussi désagréable qu'étrange. La pauvre Alice ne pouvait plus se faire comprendre, ses phrases ne voulaient plus rien signifier. Mary Elizabeth avait eu une bonne idée en lui proposant de d'écrire ce qu'elle pensait. Alice avait d'ailleurs écrit un mot :

« Mais qu’est ce qu’il s’est passé ? C’est terrible !
Mais qui a envoyer ce maudit cadeau ? »

La Gryffondor était désemparée. Elle ne savait pas comment lui enlevait cette mauvaise farce et surtout comment le lui dire... Elle pouvait toujours essayer avec une formule, aller voir l'infirmière ou encore le directeur. Mais le plus simple à faire dans l'immédiat était de tenter avec un sort. La jeune Jolly en fit alors par à son amie.

« Tu sais, on peut commencer par un sort pour annuler cette "mauvaise farce"... ! Du genre "Finite Incantatem" ou encore "Finite"... Ils peuvent peut-être fonctionnait ! »

Mary Elizabeth priait pour ce qu'elle disait puisse se révélait être vrai ! En tout cas, elle y croyait et même si une petite part en elle n'y croyait pas. La jeune fille n'y pensait pas ! Il fallait que ça fonctionne.

Mary Elizabeth espérait vraiment que son sort fonctionnerait ! Alice venait de lui tendre un morceau de parchemin sur lequel était inscrit : " Bon, va pour le sort! Mais fait doucement je tiens à la vie ! ". La jeune Gryffondor rit qui semblait à la fois gêné et amusé. Elle était maladroite mais étrangement quand il s'agissait de monter sur un balai ou lancer des sorts, elle devenait plus qu'adroite. Comme si la maladresse n'existait pas chez elle. Elle sourit à Alice puis chercha dans ses poches sa baguette. Elle ne la trouva dans aucune de ses poches, ni dans sa cape ou autres... Puis Mary se souvenue qu'elle s'en était servie un peu plus tôt pour s'attacher les cheveux pour qui ne la gêne pas.
La jeune Rouge et Or sourit à son amie puis se recula afin de pouvoir lancer un sort sur Alice pour la guérir de son mal. Cette dernière s'était placée au milieu de la Salle de Bain et fermait les yeux. Mary Elizabeth compatissait avec la situation que subissait son amie. Elle priait pour que son sort puisse l'aider...

« Alors, j'y vais à 3, d'accord ? 1... 2... 3... »

La jeune fille commença son compte à rebours. Lorsqu'elle arriva à 3, dans un mouvement souple et fluide du poignet, Mary Elizabeth imperturbable visa son amie et lança le sort.

« Finite Incantatem ! »

La Salle de Bain était plongée dans le silence le plus totale. Cela dura plusieurs minutes sans que ni l'une ni l'autre n'ose prononcer un mot...

[ HJ . On fait comme si le Black Out avait déjà eu lieu ou pas ?... ]

Les minutes défilaient sans que ni l'une ni l'autre n'osent prononcer un mot. Mary ne parlait pas par peur d'avoir empirer les choses ou d'avoir simplement raté. De son côté, Alice n'osait pas parlé sûrement de peur de ne pas avoir retrouvé l'usage dit normal de la parole... Lorsque cette dernière ouvrit la bouche, la jeune Gryffondor retint son souffle. L'atmosphère de la salle de bain était palpable, intense. Mais quand elle tenta de parler, les mots se bousculèrent... Le sort qu'elle venait de lancer n'avait pas fonctionné. Mary plongea sa tête dans ses mains déçue par la non-efficacité du sort et mal à l'aise vis à vis de son amie.
La Poufsouffle lui fit passer un parchemin : " NON ! Encore raté ! C'est horrible, je devais dire quelque chose d'important à David ! ". Mary Elizabeth se sentait de plus en plus mal pour Alice. De plus, elle avait une chose importante à annoncer à David, un Serdaigle que Alice connaissait. Ils étaient assez proches et avaient l'air de vraiment bien s'entendre.

« Oh Lilice... Je suis vraiment desolee ! Ne t'en fais pas, je n'abandonnerais pas ! »

La jeune Gryffondor n'allait pas abandonner aussi vite. Elle ne voulait pas sans avoir essayer toutes les possibilités afin de résoudre son problème !... Elle priait Merlin pour qu'elles puissent trouver une solution.

Alice devait devenir folle... Mary Elizabeth de son côté ne savait plus quoi faire. Même l'un des sorts d'annulation les plus puissants n'avait pas fonctionné. Mais qu'est-ce ce mal étrange dont souffrait son amie ? Dans la tête de la Gryffondor, c'était un réel champ de bataille ! La jeune fille se sentait mal pour Alice. Mais ce n'était pas le moment de tomber en dépression ou même d'abandonner la partie... NON ! Mary n'était du genre à partir en courant quand les ennuis commençaient. Sinon sa future carrière chez les Aurors serait vite compromise ! Marchant de lond en large dans la salle de bains, chantant à voix basse une chanson de John Lennon qui la touchait tout en la relaxant et pourrait l'aider à se concentrer...

« Imagine there's no heaven
It's easy if you try
No hell below us
Above us only sky
Imagine all the people
Living for today...

Imagine there's no countries
It isn't hard to do
Nothing to kill or die for
And no religion too
Imagine all the people
Living life in peace...

You may say I'm a dreamer
But I'm not the only one
I hope someday you'll join us
And the world will be as one... »

Les paroles de Imagine [ 1971 ] la relaxaient et son esprit devenait plus clair. Mine de rien, les paroles sortaient même qu'elle s'en aperçoive mais la situation de son amie lui revient en tête... Mary décida de reprendre les choses du début et faire ce qu'elle pouvait pour aider Alice. Même si ces méthodes allait jusqu'à fâcher les Préfets ou même le Directeur - ou peut-être atteignant les oreilles du Ministre... Peu lui importait si cela pouvait aider son amie. Mais en plein élan, elle fut couper par un bout de parchemin que lui tendit la Poufsouffle sur lequel était noté : " Si ma religion me l'interdisait pas, face de fesses, je t'enverrai bouffer des ananas sur ton île ". Perplexe, Mary Elizabeth se tourna vers son amie qui explosait de rire... Incrédule sur le moment, elle mit quelques secondes et se joignit aux rires d'Alice qui étaient communicatifs ! Alice avait toujours ce petit truc pour positiver les situations les plus affreuses - une chose que Mary appréciait énormément !

« Lilice, tu me feras toujours autant rire... ! »

[ HJ : Mon RETARD est INEXCUSABLE... Je suis désolée... ]

Alice était vraiment une personne étonnante ! Toujours le mot pour rire, même dans les moments les plus critiques comme aujourd'hui. Enfin, il fallait aussi avouer que le moment était pire que critique... Alice avait tout de même perdue sa voix ! Normale d'être légèrement à cran et frôler la folie ou même la paranoïa. Enfin... Mary Elizabeth pouvait très bien comprendre – se l'imaginer – la situation à la fois gênante et étrange de son amie.
Ce message avait détendu l'atmosphère et d'après le message suivant de son amie. Il fallait qu'elle décompresse, qu'elle puisse penser à autre chose pendant un court instant histoire de se remettre les idées en place. Néanmoins, en lisant la suite de son message, Mary Elizabeth se rendait compte mais surtout lui ouvrait les yeux, deux jeunes sorcières à peine diplômées ne pouvait pas faire quelque chose dont elles ne savaient rien. Juste un cadeau. Un murmure et une étrange fumée. Et des paroles brouillées... Les deux jeunes filles n'étaient pas aptes à faire face à un sort d'une telle ampleur. Alice avait raison, un Professeur serait plus à même de la guérir.

« Tu as raison... Je pense que la meilleure solution est d'aller voir un Professeur. »

La Gryffondor rassemblait ses affaires, tandis que Alice faisait de même de son côté. Mary Elizabeth se torturait l'esprit à vouloir connaître l'expéditeur du cadeau. Un élève de Poudlard même un Septième Année ne serait pas capable d'un sort aussi puissant et de plus, on avait retrouvé plusieurs de ses cadeaux dans tout le Château et ses environs. Alors impossible que ce soit une attaque personnelle contre son amie. Et ce n'est pas le genre du corps enseignant à jouer des farces dans toutes les occasions – sinon pourquoi réprimanderaient-ils James, Sirius, Rémus et Peter ? –. Non, c'est hypothèse là tombait à l'eau. Peut-être est-ce des partisans du nouveau mage noir qui commençait tout juste à se faire une réputation et ce n'était guère joyeux. Loin de là ! Cette piste tenait la route... Hélas. Il fallait en faire part à Alice. Après tout, on ne sait jamais, même si Poudlard était l'endroit le plus sûre qu'on connaisse.

« Alice ! Tu ne penses pas que l'apparition de ce cadeau mystère est comment dire... étrange ? Je me disais – mais arrête-moi si je vais trop loin – que ce cadeau pourrait être en lien avec la Magie... Noire... »

Mary ne savait si Alice l'avait écouté ; disons que Mary s'adressait à son amie sans réellement lui parler, c'était plus pour elle-même. Réfléchir à voix haute avait toujours été d'une grande aide dans de nombreux cas...

Pourquoi avait-elle parlé de Magie Noire ? POURQUOI ?!
Généralement réfléchir à haute voix était d'un grand secours - généralement ! Mais aujourd'hui, Mary était mal tombé et sa réfléxion n'avait finalement attiré plus d'ennuis qu'il n'y en avait ! En effet, Alice avait l'air un peu plus perturbé et affolé par cette annonce faite par Mary Elizabeth. Ce n'était définivement pas leur jour...
Mary s'en voulait et se sentait mal à l'aise vis-à-vis de son amie. Premièrement, elle se sentait mal de rester impuissante face à cet étrange mal dont souffrait Alice. Et d'autre part, parce qu'elle venait d'enfoncer le cas de son amie en partant chercher des idées farfelues cachées au fond de sa tête...Les intentions d'aller voir un professeur s'étaient envoler comme une trainée de poudre. Alice appréhendait un bon nombre de choses : Primo, le fait que l'on puisse lui annoncer une autre mauvaise nouvelle et segundo, de ne pas pouvoir guérir.

« Tu es sûre de ne pas vouloir l'aide d'un Professeur ?... Ils pourraient nous aider à trou... »

Mais Mary Elizabeth s'arrêta en plein milieu de phrase car, elle comprit que son amie ne préférait pas ébruiter l'incident et avait probablement peur d'apprendre que cette mauvaise blague était irréversible... Voilà pourquoi, la Gryffondor s'était arrêtée et accepta d'aider la Poufsouffle à chercher des indices sur cette mystérieuse affaire !

« Mais bref, je te suis pour chercher des indices qui pourront t'aider. J'te dois au moins ça ! »

La jeune Gryffondor offrit à son amie un grand sourire.

M

Bon, alors tous d’abord on va en cours ! Sinon on va avoir des problèmes ! Et demain on demande à une élève à qui c’est arriver et lui demander des info.

L