Le nouveau design est installé ! Nous remercions chaleureusement l'Ecureuil pour son travail magnifique !
Retrouvez la dernière édition de la Gazette des sorciers !
Le Deal du moment : -50%
[Adhérents Fnac] -50% Casque Pro Gaming HyperX ...
Voir le deal
49.99 €

Partagez

"Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Wyn Jones

Wyn Jones


MANGEMORT
L'homme n'est libre que de choisir sa servitude.

MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude.
| HIBOUX POSTÉS : 544
| AVATARS / CRÉDITS : Armie Hammer
| SANG : Mêlé


Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD :
| PATRONUS :
| POINTS DE COMPÉTENCE :

"Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] Empty
MessageSujet: Re: "Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] "Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] 129196351Ven 20 Mai 2011 - 0:34

    Les cheveux encore mouillés de ma douche prise quelques minutes auparavant, je regardais par la fenêtre, le regard perdu dans le vide fixant un point invisible à l'horizon sans penser à rien, pour une fois. Tout n'allait pas spécialement bien en ce moment. L'histoire de la salle de repos avait eu lieu il y a une semaine exactement et certains en parlaient encore. Une semaine aujourd'hui qu'elle ne m'avait pas parlé, que je ne l'avais pas serré dans mes bras et qu'on ne s'était pas embrassés. Loreena me manquait beaucoup plus que ce que j'aurais pensé et j'attendais qu'elle vienne me dire quelque chose, désespérément. Le silence m'apaisait dans le dortoir Phoenix étrangement vide à cette heure-ci de la journée.
    Je fus à peine sorti de ma torpeur par l'arrivée de Tybalt qui s'affala dans son lit pas loin de moi mais, n'y prêtant pas plus attention, je gardai ma position, continuant d'observer sans le voir le paysage alentour de Poudlard, comme si j'attendais quelque chose ou quelqu'un. Mon meilleur ami était immobile lui aussi et le calme restait. Je ne lui jetai pas un coup d'œil mais cependant je n'ignorais pas qu'il avait besoin de parler. Mais dans l'immédiat, il avait plutôt besoin de réfléchir et de remuer ses pensées en paix. Et accessoirement de défoncer le mur. Je me tournai enfin vers lui pour le voir se lever du lit à baldaquin et se diriger vers un mur, le pas vif. Je me doutais du geste à venir, mais je n'en restai pas moins interdit face à un tel excès de violence de la part d'un homme qui m'était rarement apparu autrement que souriant, amusant et optimiste, bien que je sois un des seuls à connaitre les autres facettes d'un Tybalt pas forcément en permanence joyeux et animé par la vie. Je n'étais apparemment pas le seul à ne pas avoir une vie paisible. Mais que lui arrivait-il à lui ? Toute la question était là.
    Les sourcils froncés, j'avançai jusqu'à lui pour me laisser glisser à mon tour contre le mur à ses côtés. Sa poing déjà rouge devait le faire souffrir bien plus qu'à ce pauvre mur qui n'avait rien demandé mais qui se trouvait être un très bon défouloir parfois. La légendaire impulsivité Gryffondor qui nous poussait à agir avant de réfléchir n'avait pas fini de faire des victimes dans notre maison. Je soupirais longuement en cherchant son regard, une lueur d'incompréhension mêlée à de la compassion dans le mien.

    « Si tu racontais à Tonton Gigi ce que ce mur a bien pu te faire ? »
Revenir en haut Aller en bas
Wyn Jones

Wyn Jones


MANGEMORT
L'homme n'est libre que de choisir sa servitude.

MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude.
| HIBOUX POSTÉS : 544
| AVATARS / CRÉDITS : Armie Hammer
| SANG : Mêlé


Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD :
| PATRONUS :
| POINTS DE COMPÉTENCE :

"Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] Empty
MessageSujet: Re: "Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] "Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] 129196351Dim 22 Mai 2011 - 0:46

    Je fus un peu rassuré en notant qu'une part de l'humour de Tybalt avait survécu et qu'il n'allait pas s'effondrer en larmes dans mes bras, parce que dans ce cas là, je n'aurais vraiment pas su quoi faire à part rester là à lui tapoter maladroitement l'épaule. A la place, puisqu'il n'y avait aucune trace de larmes dans les yeux de son meilleur ami, je me contentai de se pencher un peu sur le côté pour faire se rencontrer leurs épaules, un demi sourire aux lèvres alors qu'il se plaignait du mur. Sourire qui se fana alors qu'il abordait le sujet Emily. J'étais, en meilleur ami, également touché, même si c'était à un seuil beaucoup moins élevé, lorsque Tybalt avait un problème quelconque. Et là, sa voix ne laissait aucun doute sur les mauvaises nouvelles à venir.
    Je savais que Tybalt et Emily n'étaient pas de simples amis. Qu'ils étaient plus que ça, comme Loreena et moi, mais avec une histoire différente. Seulement, Tyb, jusque là, n'avait jamais compris qu'il aimait la gryffondor bien plus qu'une amie, mais je n'avais jamais insisté, sachant pertinemment qu'il finirait par être en face de la vérité, tout comme moi je l'avais été. Seulement moi, j'avais tout de même mis plusieurs semaines après mon premier baiser avec Lor pour accepter que je l'aimais. Et je ne lui avais jamais avoué à elle. Derrière la phrase de Tybalt, j'entendais comme s'il l'avait hurlé les trois petits mots.

    « Worris ? Mais ce mec n'est même pas humain ! Je suis sûr qu'il a un ancêtre vampire. Franchement, je ne vois pas comment elle a pu choisir quelqu'un comme ce serpentard, il y a des Gryffondors tellement mieux... »

    Notamment toi, Tyb, ne perds pas espoir ! Pensai-je. Bien sur, j'exagérais toujours un peu, il devait au moins y avoir un vert et argent capable de rivaliser avec un rouge et or, d'ailleurs je pensais bien à cet ex de Lor qui m'énervait à un degré inimaginable.

    Le « tonton Titi » me fit légèrement sourire en voyant ma propre réflexion mettre adressée. Pourquoi je n'avais pas tenté de me casser la main contre ce pauvre mur ? Peut-être parce que j'avais déjà fait traverser tout le dortoir à mon épais livre d'Histoire de la magie en insultant le dit mur qui l'avait arrêté...

    « Pas la force... Elle me manque, si tu savais. »

    Un pauvre sourire affiché au visage, je soupirai doucement, las. Ça ne faisait même pas une semaine qu'elle ne me parlait plus, qu'elle ne me regardait plus, qu'elle ne me souriait plus.
Revenir en haut Aller en bas
Wyn Jones

Wyn Jones


MANGEMORT
L'homme n'est libre que de choisir sa servitude.

MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude.
| HIBOUX POSTÉS : 544
| AVATARS / CRÉDITS : Armie Hammer
| SANG : Mêlé


Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD :
| PATRONUS :
| POINTS DE COMPÉTENCE :

"Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] Empty
MessageSujet: Re: "Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] "Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] 129196351Mer 25 Mai 2011 - 21:28

    « A ton avis je fais quoi ? Je fonce dans le tas et je séduis Emily ? Je me tais et je ne dis rien ? Je fais flipper Julian pour qu'il la largue ? Parce qu'à coup sûr, ce rat ne l'aime pas. »
    J'avais une idée assez précise de ce que Tybalt devait faire. Menacer Julian ne suffirait surement pas et au contraire pourrait l'enfoncer... et pourrait lui faire perdre Emily à tout jamais. Ne rien dire était inutile également. Ça ne la ferait pas réagir, au contraire, elle se dirait surement qu'il se fichait de son histoire avec Julian et que, décidément, il ne la considérait que comme sa meilleure amie, sans plus. De plus, lui souffrirait en silence. Il fallait lui faire comprendre qu'il savait enfin que ses sentiments étaient plus sincères que de l'amitié.

    « Je propose que tu lui fasses la cour. La séduire, la courtiser, être gentil et galant, rire avec elle... Mais ne te montre pas trop insistant, trop lourd. Surprends la, mais ne sois pas trop impulsif, essaye de rester naturel aussi. Reprends tout du départ avec elle. Et ensuite, un jour, tu l'embrasses... »

    Je souriais. Mon idée n'était peut-être pas la meilleure et il ne l'adopterait peut-être pas, mais je m'y serais surement pris comme ça. C'était assez difficile en sachant qu'Emily sortait avec un garçon, si elle avait été libre, tout serait plus simple. Tout l'enjeu était là. J'avais envie de voir mon meilleur ami heureux et je supposais que seule Emily pouvait lui rendre sa joie.

    « Eh bien, va lui parler. Dis-lui qu'elle te manque. Ou alors laisse la languir. Les filles sont comme ça : fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis. Si tu la fuis, elle craquera, tu verras. La question est : tiendras-tu jusque-là ? Parce qu'une fille en colère peut le rester très longtemps... »
    Je n'avais pas envie de faire le premier pas, à vrai dire. Comme je n'avais pas envie de lui avouer mes sentiments, j'attendais que ce soit elle qui vienne me voir. Sa réaction m'avait surpris, dans le mauvais sens. Mais je repoussais la confrontation. Elle me manquait mais son ignorance par rapport à moi était vivable alors que si elle venait à me rejeter réellement, à me détester pour de bon, sa haine serait à la limite du supportable.

    « Bof... je vais y réfléchir. Mais tu vois, je n'ai pas trop envie qu'elle m'envoie promener. »

    « C'est dommage pour vous deux, vous seriez tellement bien ensemble... Si j'étais Loreena il y a longtemps que tu serais mon copain ! » Je souris à la remarque de Tyb. Il avait le don pour au moins me faire retrouver un semblant de bonne humeur, mais j'étais peut-être un peu trop déprimé pour pouvoir rire à gorge déployée. Si seulement Lor' aurait pu penser comme lui, mes problèmes ne seraient vraiment plus qu'un lointain souvenir et je serais le sorcier le plus heureux du monde. Seulement Tybalt n'était pas Loreena. Je me tournais vers lui, une fausse lueur d'espoir dans mes yeux.

    « Épouse-moi Tyty ! On sera heureux tous les deux et les filles n'auront plus qu'à pleurer de voir deux des plus beaux garçons de Poudlard pris... » (spéciale dédicace CB xD)

    Je pouffais à peine avant de me rasseoir – affaler serait plus juste – correctement sur le sol. « Dis... Tu crois qu'elle m'aimait avant Mily ? » Question risquée. Au fond de moi, j'étais sûr qu'Emily aimait Tybalt. C'était insensé que je trouve Emily amoureuse de mon meilleur ami alors que je n'arrivais même pas à deviner si Loreena m'aimait moi. Si je lui répondais affirmativement, peut-être se serait lui raconter n'importe quoi et s'il s'en trouvait trop heureux, la déception au final ne ferait que plus mal. Ou alors, il déprimerait encore plus d'avoir perdu ses chances avec elle. Si au contraire je lui répondais négativement, il serait encore plus désespéré de savoir qu'il n'avait aucune chance avec elle. Je préférai ne pas me risquer à des conclusions trop hâtives et tournai sept fois ma langue dans ma bouche avant de répondre.

    « Je ne sais pas. Tu sais, je suis un mec, tout comme toi aux dernières nouvelles, et c'est pas nouveau que les garçons sont assez aveugles quand il s'agit de sentiments... La preuve, il a quand même fallut qu'elle sorte avec un autre pour que tu te rendes compte de tes propres sentiments, alors pour savoir si elle t'aime ou pas, c'est compliqué... En tout cas, c'est sûr qu'elle tient à toi... Fais attention à elle, ne la perd pas plus que tu l'as déjà perdu. »

    J'étais peut-être un peu dur avec mon meilleur ami, mais je tenais aussi à être sincère.
Revenir en haut Aller en bas
Wyn Jones

Wyn Jones


MANGEMORT
L'homme n'est libre que de choisir sa servitude.

MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude.
| HIBOUX POSTÉS : 544
| AVATARS / CRÉDITS : Armie Hammer
| SANG : Mêlé


Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD :
| PATRONUS :
| POINTS DE COMPÉTENCE :

"Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] Empty
MessageSujet: Re: "Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] "Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] 129196351Ven 3 Juin 2011 - 1:30

    Après tout, il était assez normal que Tybalt ressente la même chose que moi. Personne ne voulait se sentir rejeter, tout le monde avait peur d'être repoussé, et cette peur était la première raison expliquant qu'on attende toujours que ce soit l'autre qui fasse le premier pas. Au fond de moi, je préférais souffrir de mes sentiments non-dévoilés pour Lor et à Lor plutôt que de souffrir mille fois plus d'un refus. Je savais que Loreena m'aimait beaucoup, mais pour moi, c'était certain qu'elle ne m'aimait pas plus qu'un ami. Un ami trop proche, mais un ami quand même. Je tenais à elle et préférais la savoir près de moi et ignorante de mon amour plutôt qu'éloignée et au courant. J'étais rassuré de savoir que mon meilleur ami comprenait ce que je pensais pour le vivre lui même. Toute aussi différente soit son histoire, elle se rapprochait pourtant de la mienne.

    « Oui... » répondis-je las, tout en soupirant.

    Envisagé le mariage avec Tyb était encore un délire, mais au moins, il me fit sourire et oublier un peu nos problèmes à tous les deux. Tout aurait été plus simple s'il avait été une fille, ou si moi, j'en avais été une... Drôle d'idée ! Les filles sont beaucoup trop compliquées pour que j'envisage d'en être une. Pure horreur. Bon, nous étions un peu compliqués nous aussi, mais certainement pas autant qu'elles et, ce qui était compliqué chez nous l'était justement à cause de filles. Alors qu'il me demandait si j'avais les bagues, je me redressai un peu avant de palper les poches de mon jean, une expression horrifiée sur le visage. Je sortis de mes poches un papier de carte de chocogrenouille – encore Dumby, mon frère n'en voudra pas – les restes d'une plume cassée et un morceau de papier plié.

    « Je... les ai perdu ! Quel dommage ! » lancçai-je à Tyb, un faux air désolé affiché.

    Je m'appuyai à nouveau contre le mur en fourrant les déchets dans mes poches, ils finiraient plus tard à la poubelle. Parler de mes problèmes avec Tybalt me semblait mieux qu'avec ma meilleure amie, Hannah. Elle était une fille et aurait de ce fait moins de facilités à me comprendre. J'aurais également pu en parler avec Fabian, mais lui n'en était pas à un tel point dans ses histoires plus simples, et en plus, il ne ferait que détourner le sujet de la conversation, alors s'il savait évidemment que j'aimais Loreena et que ce n'était pas de tout repos, il ne connaissait pas les détails. Mon meilleur ami était le seul avec qui j'avais envie de parler de tout ça, tout en restant naturel et en n'ayant pas peur d'être critiqué ou mal-conseillé.
    Il réfléchit quelques minutes, du moins, c'est ce que je supposai, et au bout de quelques temps déjà, je pensais qu'il s'était perdu dans ses pensées quand enfin, il reprit la parole, proposant une alternative à l'ignorance que me témoignait ma poufsouffle. Espionné Loreena ? L'idée me semblait être, à première vue, qu'une folie de plus. Je ne supportais pas de la voir être heureuse avec des garçons alors qu'elle réagissait maintenant comme si j'étais un étranger. Si je l'espionnais, immanquablement, je finirais par moi-même l'aborder. C'était inévitable, j'aurais besoin de l'approcher, de lui parler et alors, le plan tomberait à l'eau. Mais au delà, si jamais j'arrivais à me retenir pour la laisser venir d'elle-même à moi, en admettant que ce soit un jour possible, elle pourrait remarquer que je la « suivais » et là, elle n'apprécierait vraiment pas et serait alors furieuse. Elle m'en voudrait encore plus qu'après la scène de la salle de repos et toutes mes chances seraient perdues. Mais sinon que faire ? J'avais le choix entre aller lui parler et peut-être me faire rejeter, et l'espionner pour avoir l'impression de faire encore parti de sa vie. Ou bien, déprimer encore plus en me demandant pourquoi moi et s'il y avait une part de chance pour qu'elle m'aime. Le raisonnement pourrait faire passer n'importe qui pour un paranoïaque complètement fou, violeur de vie privée.

    « Mouais... je reste dubitatif... Mais je crois que je vais l'observer, comme tu le proposes. Espionner me semble être un bien grand mot qui ferait peur à n'importe qui. »

    J'avais accepté mais peut-être était-ce la bonne solution. Je m'imaginais déjà Loreena ma princesse en détresse, attaquée par un dragon crachant des flammes faisant des mètres de long, avec pour seule possibilité de sauver sa vie de sauter du haut de la falaise. Et moi, arrivant sur son cheval bleu et vert – ses couleurs préférés – son prince charmant venu pour la sauver en abattant le monstre d'un coup de baguette magique. Je souris en imaginant la scène stupide.

    « Oui, j'ai confiance en toi... Je le réussirais sans doute mieux que le permis de transplanage ! »

    Je n'oubliais pas que lui l'avait obtenu haut la main alors que moi, j'étais de mon côté destiné à aller au rattrapage.
Revenir en haut Aller en bas
Wyn Jones

Wyn Jones


MANGEMORT
L'homme n'est libre que de choisir sa servitude.

MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude.
| HIBOUX POSTÉS : 544
| AVATARS / CRÉDITS : Armie Hammer
| SANG : Mêlé


Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD :
| PATRONUS :
| POINTS DE COMPÉTENCE :

"Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] Empty
MessageSujet: Re: "Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] "Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] 129196351Dim 5 Juin 2011 - 20:50

    Est-ce que je pouvais lui avouer pourquoi j'avais si stupidement souri ? Lui dire que je m'imaginais bien en prince charmant volant à la rescousse de ma jolie princesse. Au point où j'en étais dans les confidences, autant enfoncer le pieu un peu plus et, si au moins ça pouvait redonner un semblant de sourire à Tybalt que je ne soupçonnais pas d'avoir déjà versé une larme pendant notre conversation, ce serait un mal pour un bien.

    « C'est ta phrase là, « jusqu'à ce qu'elle ait besoin de toi ». Sauver Loreena d'une catastrophe, comme dans les contes avec les princes charmants au sourire trop brillant et les princesses en détresse. J'imaginais bien la scène... »

    Le sourire d'abruti heureux que j'affichais résista encore un peu mais les phrases de Tybalt me ramenèrent brutalement sur Terre et je sentis encore une fois mon cœur se serrer douloureusement. J'avais l'impression que je ne serais jamais à nouveau véritablement heureux sans Loreena. Aucune fille ne pourrait la remplacer, je ne pourrais jamais aimer aussi fort que je l'aimais elle. Si je ne pouvais pas l'aimer, mon existence ne se résumait plus à grand chose et je me sentais bizarrement seul alors que j'avais aussi mon meilleur ami, des amis et une famille. Je suis bien si elle est là, même si je ne sais pas si notre relation nous mène. Les paroles de Dark-Tyty me confrontèrent à la dure réalité. La tristesse nous rongeait mais on continuait de s'y enfoncer, comme pris dans un étau qui nous tuait peu à peu mais sans faire rien pour s'en dégager. Tout regard extérieur en rentrant dans le dortoir Phoenix aurait vu assis sur le sol deux pauvres garçons déprimants et malheureux, de vraies loques dont on n'avait plus rien à espérer sinon qu'elles finissent à la poubelle.

    « Tu as totalement raison, pour une fois. » le taquinai-je. « On est pitoyables, on devrait se bouger mais j'ai le goût de ne rien faire en fait... »

    Même aller me coucher dans mon lit me semblait être un effort insurmontable, j'étais épuisé par les événements et j'avais envie de rester comme un misérable contre ce mur pour le restant de mes jours. Je me remuais quand même pour découvrir presque avec étonnement que je pouvais bouger mes jambes et mes bras puis, prenant appui sur une épaule de Tybalt, je me relevai comme un petit vieux usé par la vie. Je tendis une main à mon meilleur ami pour l'aider à se relever.

    « Allez, debout, mon vieux ! »

    Mais un mur se dressait encore devant l'espoir de ne pas finir sa vie dans ce dortoir et je regardai Tyb bêtement, comme s'il aurait encore l'idée géniale qui nous sortirait d'une nouvelle mauvaise passe. Et je me rendais compte que j'avais tendance à souvent me reposer sur lui. Je ne savais absolument pas quoi faire maintenant.

Revenir en haut Aller en bas
Wyn Jones

Wyn Jones


MANGEMORT
L'homme n'est libre que de choisir sa servitude.

MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude.
| HIBOUX POSTÉS : 544
| AVATARS / CRÉDITS : Armie Hammer
| SANG : Mêlé


Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD :
| PATRONUS :
| POINTS DE COMPÉTENCE :

"Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] Empty
MessageSujet: Re: "Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] "Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] 129196351Dim 12 Juin 2011 - 21:22

    Je me lançai donc, après le début de Tybalt, dans la narration de notre histoire.

    « … Cet homme était le plus cruel du royaume. Il aurait pu anéantir sans pitié tous les prétendants de la belle, mais le courageux et puissant Gideon lui était supérieur et d'un coup de baguette magique, il l'envoya rejoindre ses ancêtres au royaume des morts. Le beau prince demanda alors sa main à la princesse. Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. »

    Une histoire peu trop parfaite. Elle me donna le sourire au moins, mais au fond, je ne pouvais pas éviter de penser que j'étais quelque part le méchant qui la faisait souffrir, à ne pas lui avouer ce que je ressentais pour elle. Peut-être que le méchant ne l'était pas, qu'il n'osait simplement pas lui dire qu'il l'aimait et que, s'il la retenait prisonnière, c'était parce qu'il ne voulait pas la perdre. Et peut-être que c'était moi qui tentais de repousser les garçons susceptibles de lui plaire et qui finirais par mourir d'amour en la voyant fuir au bras d'un autre qui lui n'aurait pas hésité pour lui avouer ses sentiments, qui aurait eu le courage. Est-ce que je finirais un jour tout seul moi aussi, triste de l'avoir perdue et d'avoir été un idiot sur toute la ligne ? Est-ce que je serais le méchant de son histoire ?

    Nous nous levâmes donc enfin, après quelques plaintes de Tyb. J'ignorai sa remarque pourtant bien juste concernant le mur, il était vrai que j'aurais finalement apprécié de m'y appuyer à nouveau, mais nous avions assez bullé pour aujourd'hui. Alors qu'il m'appelait, en plein milieu d'un étirement pour décoincer mon dos engourdis, je répondis, sans me méfier de rien, un :

    « Oui, T... »

    Mais un oreiller s'écrasa sur ma tête et je ne pouvais que féliciter la précision du tir de Tybalt. Le Quidditch devait l'avantager, c'était certain, mais je ne m'avouais pas vaincu pour autant et si je n'étais pas joueur de Quidditch, je savais quand même au moins viser. Je me baissai pour ramasser le coussin tombé au sol. Jonglant avec l'air de dire "tu vas rapidement le regretter", j'écoutai mon meilleur ami se remémorer nos bons vieux souvenirs.

    « Oh, je me rappelle très bien... Visiter le ministère avait été une expérience enrichissante ! On avait même découvert une salle d'archives incroyablement encombrées... de toute façon, je suis sûr que notre bazar en plus n'a jamais été remarqué ! Et on nous avait arrêté quand on était descendus au dernier niveau, au département des mystères, juste dans le couloir... et ils nous avaient presque ramené à nos parents en nous tirant par l'oreille... »

    Je ponctuais la fin de ma phrase en lançant l'oreiller sur Tybalt, qui l'évita habilement, mais alors qu'il allait riposter, je courus attraper un polochon dans le lit d'à côté en prévision de la bataille qui commençait. Aucun doute, se remémorer les bons souvenirs avec une bataille de gamins, ça vous faisait oublier tous vos soucis et vous redonnait le sourire.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




"Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] Empty
MessageSujet: Re: "Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] "Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!] 129196351

Revenir en haut Aller en bas

"Partager ses soucis, c'est déjà les apaiser de moitié." Dorothy Sayers. [Gid] [Fini !!]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» "Un pub bondé et une boisson à moitié entamée" [B. Carrow & Y. Dratsena]
» R. J. Lupin FINI
» Oublions tous nos soucis et profitons de l'air frais loin de tout - Luzia
» Déjà la fin des vacances #LIBRE
» November ..... (fini)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Au temps des Maraudeurs :: Hors-jeu :: La pensine :: 
ATDM v1
-